CLASS40 https://www.class40.com fr-FR <![CDATA[ Le palmarès de la saison dévoilé ! Pierre-Louis Attwell, Lennart-Fink, Mayaud-Bellangé et Mikael Mergui, paroles de vainqueurs ! ]]> https://www.class40.com/?titre=-le-palmares-de-la-saison-devoile--pierre-louis-attwell-lennart-fink-mayaud-bellange-et-mikael-mergui-paroles-de-vainqueurs---&mode=actualites&id=10338 Tue, 29 Oct 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=-le-palmares-de-la-saison-devoile--pierre-louis-attwell-lennart-fink-mayaud-bellange-et-mikael-mergui-paroles-de-vainqueurs---&mode=actualites&id=10338 CHAMPIONNAT  Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn) : "la chance de faire un métier génial"  « J’ai été super content d’apprendre que j’avais remporté le championnat et je suis super fier. Ça récompense mon assiduité : j’ai tout fait pour participer à un maximum de courses. C’est pour ça que j’ai privilégié la Niji40 à The Transat CIC afin de pouvoir disputer l’Atlantic Cup. C'est une grande satisfaction parce que ça reste un petit projet et qu’il faut redoubler d’effort. Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont entouré dont Maxime Bensa qui a participé à toutes les courses avec moi. Notre prestation en demi-teinte à la CIC Normandy Channel Race (14e) rappelle qu’il faut faire preuve d’humilité et continuer à travailler pour rester au niveau, il ne faut pas s’endormir sur un bon résultat. Je vais le savourer avec mes sponsors, dont certains me soutiennent depuis plus de 7 ans.  Il me manque encore une première victoire et j’espère que j’aurai l’occasion d'y remédier en 2025. Ce sera une belle et grande saison (voir son programme ci-dessous). Nous avons beaucoup de chance de faire un métier aussi génial. Le niveau est très élevé et très homogène, les bateaux évoluent et il y a toujours une très bonne ambiance entre nous. À titre personnel, j’apprécie aussi les initiatives qu’on prend via Vogue avec un Crohn. Je rencontre des patients, des docteurs – on va d’ailleurs relancer la tournée de projections avec le film retraçant ma Route du Rhum – et ça permet de porter des messages, de faire de belles choses. J’y suis très attaché. » Son bateau : Vogue avec un Crohn (n°195).  Plan Manuard Mach40.5, chantier JPS Production, mise à l’eau en 2023 Ses résultats en 2024 :  3e de la Niji40 (avec Maxime Bensa et Sophie Faguet)  2e de The Atlantic Cup (avec Maxime Bensa)  3e de la Transat Québec Saint-Malo (avec Maxime Bensa, Michael Lemer et Malko Szekely)  14e de la CIC Normandy Channel Race (avec Maxime Bensa) LE PODIUM DU CHAMPIONNAT CLASS40 :  1- Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn, n°195), 920,5 pts  2- Fabien Delahaye (Legallais, n°199), 906 pts  3- Erwan Le Draoulec (Everial, n°177), 791 pts  Le classement complet du Championnat Class40 2024 : championnat2024.pdf   CHAMPIONNAT, LE 1er POINTU  Jules Bonnier (Nestenn – Entrepreneurs pour la planète), l'enthousiasme en bandoulière « L’objectif de la saison, c’était de terminer premier pointu et je suis très heureux d’y être parvenu. C’était une saison un peu différente, sans transatlantique aller puisque le bateau était resté après la Transat Jacques Vabre. J’ai disputé la RORC Carribean 600 (5e), The Atlantic Cup (7e) et la Transat Québec Saint-Malo (16e) où le match entre pointus a été très serré. Je suis heureux de voir qu’il y a de plus en plus de pointus à revenir sur le circuit. Il s’agit d’une belle alternative au scows, un peu moins onéreux et plus accessible. La saison prochaine, j’espère continuer en Class40 et si possible en scow. J’ai eu la chance de faire la CIC Normandy Channel Race avec Guillaume L’Hostis (Alternative Sailing – Constructions du Belon, n°196, 5e) et j’ai adoré les sensations. L’idée, c’est de franchir une nouvelle étape et viser des podiums. Je suis donc à la recherche de partenaires pour me lancer dans cette nouvelle aventure ! » Son bateau : Nestenn-Entrepreneurs pour la planète (n°153) Plan Manuard 40.3, construit par JPS Production, mis à l’eau en 2018 Ses résultats en 2024 :  5e de la RORC Carribean 600  7e de The Atlantic Cup (avec Julie Simon)  16e de la Transat Québec Saint-Malo (avec Julie Simon et Yaël Poupon)   TROPHÉE MÉDITERRANÉEN    Mikael Mergi (Centrakor), une saison haute en couleurs  « Je suis très heureux de remporter le Trophée Méditerranée ! Étant donné que nous avions décidé de ne pas disputer les courses en Atlantique, c’était l’objectif majeur de cette année avec la Med Max I Occitanie - Saïda Resorts et la Middle Sea Race en point d’orgue de la saison. Ça a été une année très sympa avec beaucoup d’épreuves et de belles bagarres sportives, notamment avec Matteo Sericano (Tyrolit, n°180). J’ai aussi découvert des lieux très sympas comme La Valette, le Stromboli… Ce Trophée montre aussi la vitalité de la Class40 en Méditerranée. Plus les années passent, plus il y a de bateaux. Ce qui est intéressant, c’est qu’on a des conditions qui rendent le jeu très ouvert entre les scows et les pointus. À titre personnel, j’ai vraiment eu l’impression de progresser, d’apprendre davantage du bateau. La saison prochaine, j’espère trouver un co-partenaire. Je lance une bouteille à la mer : moi j’ai le bateau et la moitié du budget, si un skipper emmène l’autre moitié, on pourrait faire la saison ensemble ! L’objectif, ce serait de remonter en juin pour Les Sables-Horta puis la 40 Malouine Lamotte et terminer par la Transat Jacques Vabre ! » Son bateau : Centrakor (n°183)  Lift V2, plan Lombard Yatch Design, conçu chez Grand large Composite, mis à l’eau en 2022 Ses résultats en 2024 :  1er de la Porquerolle Race  1er de la Paprec 600 Saint-Tropez (avec Richard Robini)  1er de la Massilia Cup Offshore (avec Richard Robini)  3e de la Med Max I Occitanie - Saïda Resorts (avec Corentin Douguet)  2e de la Middle Sea Race (avec Richard Robini et Ludovic Mechin) LE PODIUM :  1- Mikael Mergui (Centrakor, n°183),  665 pts  2- Matteo Sericano (Tyrolit, n°189), 595 pts  3-  Anthony Streicher (Phenix, n°142), 449 pts Le Classement complet du Trophée Méditerranée 2024 : mediterraneantrophy24.pdf   TROPHÉE EUROPÉEN   Louis Mayaud et Alexandre Bellangé (Belco CEC), un peu plus que du sport Ils étaient 2e du Trophée Europe cet été et en ont pris les commandes dans la dernière ligne droite. Louis Mayaud et Alexandre Bellangé (Belco CEC, n°147) sont récompensés pour leur régularité, eux qui ont fait partie des plus assidus tout au long de la saison. Ils ont disputé quatre courses et terminé à trois reprises dans le 'top 10' (voir ci-dessous). De quoi leur permettre de remporter le Trophée Europe à bord d'un bateau pointu, un sacré exploit ! « C’est une bonne surprise et une bonne nouvelle, sourit Louis. Être 1er, c’est la cerise sur le gâteau ! » Leur projet, c’est une histoire d’amitié entre Louis, ancien Ministe et Alexandre, co-fondateur de l’entreprise Belco qui importe et distribue du café. Ensemble, ils se sont « engagés dans un projet de deux ans », avec la Transat Jacques Vabre 2025 en ligne de mire. « On adore naviguer ensemble », apprécie Louis. « On prend beaucoup de plaisir à développer le projet, construire notre duo, peaufiner nos automatismes, précise Louis. Et le fait que les résultats suivent, ça accroît le plaisir ! » Alexandre, qui assure que le projet lui « prend 30% de son temps », apprécie également « se fixer des objectifs, arriver à cranter et à progresser ». Ils portent aussi les couleurs de la Convention des entreprises pour le climat qui aide à « travailler vers un avenir plus durable ». « Notre but, c’est de les inspirer, de leur montrer que c’est possible, que l’on peut s’engager dans cette voie sans forcément savoir à quoi s’attendre ». Autre constat d'Alexandre : « plus on avance moins les portes sont fermées ». La belle histoire continue donc, au large comme à terre. Leur bateau : Belco CEC (n°147).  Plan Drakkar40, dessiné par Mabire-Nivelt, construit chez Mora-Shoreteam-V1D2, mis à l’eau en 2016 Leurs résultats en 2024 :  17e de la CIC Normandy Channel Race  7e de la Drheam Cup  2e de l’Armen Race  5e du Spi Ouest France BPGO (avec Damien Jenner, Claire-Victoire de Fleurian, Thibault Flinois) LE PODIUM 1- Louis Mayaud (Belco CEC, n°147), 353,5 pts  2- Emmanuel Hamez (Viranga, n°173), 347 pts  3- Greg Leonard (Swift, n°206), 343 pts  Le Classement complet du Trophée Europe 2024 : 2europeantrophy24.pdf   TROPHÉE US  Lennart Burke et Melwin Fink (Sign for Com), l’eldorado made in Germany  “Nous sommes très heureux d'avoir remporté le Trophée américain ! Cette saison était géniale, c’était très agréable de courir de l’autre côté de l’Atlantique. Nous avons fait la RORC Carribean 600 (2e) et The Atlantic Cup (6e). Nous voulions participer à la Québec- Saint-Malo mais nous avons cassé notre étai trois jours avant d’arriver. On en a commandé un nouveau mais la compagnie aérienne l’a oublié à Paris puis il a été bloqué à la douane à Québec… La faute à pas de chance ! La saison prochaine, on espère participer à la Transat Jacques Vabre. Mais nous recherchons de nouveaux partenaires puisque tous nos contrats de sponsoring se sont achevés cette année." Leur bateau :  Sign for Com (n°189). Pogo S4, dessiné par Guillaume Verdier, mise à l’eau en 2022  Leurs résultats en 2024 :  2e de la RORC Caribbean 600 6e de The Atlantic Cup Non-partant à la Transat Québec Saint-Malo  LE PODIUM DU TROPHÉE US :   1- Mathias Fink et Lennart Burk (Sign for Com, n°189), 232 pts  2- Jules Bonnier (Nestenn – Entrepreneurs pour la planète, n°153), 208 pts  3- Guillaume Pirouelle (Sogestran – Seafrigo, n°197), 148 pts Le Classement complet du Trophée Amérique : 2americantrophy24postac.pdf[Lire la suite]]]> <![CDATA[M. Sericano (Lucente), vainqueur de la Rolex Middle Sea Race]]> https://www.class40.com/?titre=m-sericano-lucente-vainqueur-de-la-rolex-middle-sea-race&mode=actualites&id=10334 Fri, 25 Oct 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=m-sericano-lucente-vainqueur-de-la-rolex-middle-sea-race&mode=actualites&id=10334 Ce mercredi 23 octobre, Matteo Sericano, Luca Rosetti et Kito de Pavant ont remporté la 45ème édition de la Rolex Middle Sea Race après 4 jours 11 heures et 29 minutes. Ils devancent l'équipage de Centrakor (Mikael Mergui) et de Crosscall (Aurélien Ducroz).Chez les pointus, le Talanta de Michael Puehse l'emporte. Matteo Sericano "On est super heureux. Cette course juste après la Med Max, c’était top. Avoir l’occasion de participer à la Rolex Middle Sea race, c’est quelque chose de fantastique. C’était magique, il y avait d’autres Class40 avec du niveau. Gagner la course, c’est quelque chose d’incroyable, d’unique. Le passage de toutes les îles est maginfique mais super technique. On est vraiment, vraiment heureux. C’était une belle bataille avec Mikael Mergui (Centrakor). C’est un skipper incroyable avec un équipage super. Ils sont bons, ils nous ont motivés à donner le maximum, surtout à la fin. Très très heureux. Très heureux du bateau, de l’équipage et de notre petit « stagiaire » Kito. On a appris beaucoup de choses d’une personne d’expérience comme Kito. Il faut profiter pour apprendre le plus possible. C’est un bon final de saison. Maintenant, retour à la maison, chantier et attendre la prochaine année !" Kito de Pavant "J'ai eu le privilège d'être invité à bord du Class40 Tyrolit par les jeunes et talentueux Italiens Matteo Sericano et Luca Rosetti pour participer à la Rolex Middle Sea Race 2024. Nous avons tout eu. Une magnifique départ sous spi au coeur de la ville de La Valetta, des orages qui ont eu raison de notre grand spi tout neuf, de longues heures de pétole au nord de la Sicile qui ont permis à Crosscall une magnifique remontada, des pannes d'électronique et d'informatique, de la pluie soutenue, un bord de reaching sauvage entre Favignana et Pantelleria, un long louvoyage pour revenir à Malte et surtout, un match d'anthologie avec l'équipage de Centrakor qui s'est terminé en notre faveur, à l'approche de Comino. Une belle victoire pour terminer cette magnifique saison en Med..."   Le classement général :Middle Sea Race - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[45ème Rolex Middle Sea Race]]> https://www.class40.com/?titre=45eme-rolex-middle-sea-race&mode=actualites&id=10329 Tue, 22 Oct 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=45eme-rolex-middle-sea-race&mode=actualites&id=10329 606 milles à parcourir au cœur de la Méditerranée sous forme de boucle autour de la Sicile, via le détroit de Messine, le volcan Stromboli, les îles Egades, de Pantelleria et de Lampedusa. « Le tracé est magnifique et il devrait y avoir du beau match ! », annonce le skipper du Class40 Crosscall qui retrouvera face à lui des concurrents de taille dans sa catégorie, parmi lesquels Mikaël Mergui ou les Italiens Matteo Sericano et Andrea Fornaro.  Les 6 Class40 devraient arriver en milieu de semaine. Pour les suivre : YB Tracking Race Viewer - Rolex Middle Sea Race 2024[Lire la suite]]]> <![CDATA[La Class40 se modernise avec un nouveau logo !]]> https://www.class40.com/?titre=la-class40-se-modernise-avec-un-nouveau-logo-&mode=actualites&id=10325 Wed, 09 Oct 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=la-class40-se-modernise-avec-un-nouveau-logo-&mode=actualites&id=10325 Un design plus moderne, des couleurs vibrantes et une identité visuelle qui s’adapte à toutes les situations : la Class40 s’offre un nouveau logo pour fêter ses 20ans. Jean-Baptiste Épron, designer :  “La Class40 évolue constamment, tout comme ses bateaux qui ne cessent de se moderniser. Il était donc naturel que le nouveau logo suive cette dynamique. L’ancien logo avait besoin d’un petit rafraîchissement pour mieux refléter l’image de la Class40. L’objectif était de rendre l'identité visuelle plus claire et contemporaine, tout en adoptant les codes des voiliers actuels. Ce nouveau design s’inspire directement des bateaux eux-mêmes, avec l’introduction d'une corne et la silhouette d’un bateau, rappelant la fluidité de leur mouvement en mer. En observant les voiliers évoluer les uns par rapport aux autres, l’idée a émergé de créer un logo qui, au premier coup d’œil, évoque la classe et l'univers unique qu'elle représente.”[Lire la suite]]]> <![CDATA[Fin de la Première Édition de la MedMax Occitanie Saïdia Resorts]]> https://www.class40.com/?titre=fin-de-la-premiere-edition-de-la-medmax-occitanie-saidia-resorts&mode=actualites&id=10320 Tue, 08 Oct 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=fin-de-la-premiere-edition-de-la-medmax-occitanie-saidia-resorts&mode=actualites&id=10320 La première édition de la MedMax Occitanie Saïdia Resorts s'est conclue hier, après avoir tenu toutes ses promesses en offrant une compétition palpitante en Méditerranée. Cette nouvelle course, qui a réuni 16 Class40, a captivé aussi bien les amateurs de voile que les professionnels du secteur. Les grands vainqueurs de cette édition inaugurale sont Achille Nebout et Gildas Mahé à bord d'Amarris (4j 19h 22min 07s), qui se sont imposés brillamment. Ils sont suivis de près par Matteo Sericano et Luca Rosetti sur Tyrolit (4j 19h 58min 28s), tandis que Mikael Mergui et Corentin Douguet, à bord de Centrakor (4j 20h 10min 01s), complètent le podium à la troisième place. Dans la catégorie des "pointus", une division spécifique de la course, Mathieu Claveau et Christophe Fialon, à bord de Prendre la mer - Agir pour la forêt, ont terminé à la 7ème place du classement général, mais à la première position de leur catégorie en (5j 18h 04min 01s). Ils sont suivis par Christian Kerl et Louis Torreilles sur Aquamarin (5j 19h 36min 19s), qui prennent la deuxième place des pointus, tandis qu'Edgard Vincens et Vincent Domand, à bord de Teata Cycl'eau (5j 22h 29min 13s), s'emparent de la troisième place. Achille Nebout, vainqueur de la MedMax Occitanie Saïdia Resorts, a partagé ses impressions :« Ça fait du bien d’être arrivé ! C’était génial ! Je ne pouvais pas rêver mieux ! C’est une saison parfaite, je m’en souviendrai longtemps. Maintenant, on va tout faire pour continuer à progresser et remporter d’autres courses ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas navigué en Méditerranée et ça n’a pas été facile, surtout avec la mer courte, au près. Quoi qu’il en soit, c’était une belle course qu’on attendait depuis longtemps et je suis très heureux d’avoir gagné cette première édition. Bravo aux équipes de l’organisation autour de Kito d’avoir organisé cette course qui me tenait beaucoup à cœur. Et on se donne déjà rendez-vous dans quatre ans ! » Cette première édition de la MedMax a été une véritable réussite.[Lire la suite]]]> <![CDATA[Med Max : Victoire d'Achille Nebout et Gildas Mahé sur Amarris]]> https://www.class40.com/?titre=med-max--victoire-d-achille-nebout-et-gildas-mahe-sur-amarris&mode=actualites&id=10305 Fri, 04 Oct 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=med-max--victoire-d-achille-nebout-et-gildas-mahe-sur-amarris&mode=actualites&id=10305 Ce jeudi 4 octobre, Achille Nebout et Gildas Mahé (Amarris) ont franchi en vainqueurs la ligne de la MED MAX I Saïdia Resorts au soleil levant.  Après 4 jours 19 heures 22’7 ,  le Montpelliérain et le Brestois ont inauguré  le podium de cette première édition, en catégorie Class40. « Finalement, je n’avais jamais fait de course au large en Méditerranée, souriait Achille Nebout, natif de Montpellier et élevé au Yacht Club Mauguio-Carnon.  Trop content d’avoir gagné cette première, en partant de la maison ».  Emotion passée,  le skipper d’Amarris revenait sur sa course. « On a été servi en rebondissements. Après le Cap Creus, on a pris le bon train, on est parti à cinq. Et au final, tout se joue la nuit dernière. On savait que dans les conditions de flux de sud-ouest pour traverser vers le Maroc ,  notre bateau était plus rapide que les autres. Ça se joue là. Mais il s’est passé plein de choses avants aussi. Des bonnes et des moins bonnes . C’était compliqué avec tous ces Italiens».Ces Italiens, ce sont Ambroggio Beccaria (Alla Grande Pirelli) et Andrea Fornaro (Influence), un temps accrocheurs, puis décrochés. Les troisièmes membres de la squadra azzura,   Matteo Sericano et Lucas Rosetti, sur « Tyrolit » finissent méritants dauphins. « On a pris beaucoup de plaisir à faire cette course magnifique, s’enthousiasmait Matteo Sericano. La course a été intense jusqu’à l’arrivée. Ce qu’il faut maintenant, c’est ne pas attendre trop longtemps pour la refaire ». Un avis que ne reniait pas le troisième, Mika Mergui, épaulé par Corentin Douguet sur « Centrakor », que des pépins, dont la casse d’une drisse, ont handicapé dans ses aspirations de victoire. « La MedMax  reste une superbe course, on l’a vu dès le départ avec tout ce monde à Port-Camargue et dans la baie. Avec Corentin, on s’est régalé, on avait fait les bons choix, on a toujours été dans le match. C’était le pépin de trop. ». Source: Organisation Amarris (Achille Nebout – Gildas Mahé), arrivé le 4 octobre à 6h22’07 (TU) en 4 jours 19 heures 22 mn 7 sec. Tyrolit (Matteo Sericano – Lucas Rosetti) à 36’21 du premier. Centrakor (Mikael Mergui – Corentin Douguet) à 47’54 du premier.  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Med Max : Un départ digne des plus grandes courses]]> https://www.class40.com/?titre=med-max--un-depart-digne-des-plus-grandes-courses&mode=actualites&id=10302 Mon, 30 Sep 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=med-max--un-depart-digne-des-plus-grandes-courses&mode=actualites&id=10302 À la sortie du port régnait une ambiance aux airs des mythiques grandes courses au large : des hourras et applaudissements à chaque bateau qui lâchait les amarres : c’était la fête des marins et des terriens, en ce dimanche ensoleillé sur le Grau du Roi Port-Camargue, un au revoir chaleureux à ces skippers porteurs de rêve. À la mi-journée, la baie d’Aigues-Mortes fourmillait d’embarcations venues des ports du littoral d’Occitanie, pour rejoindre la horde de bateaux de sécurité, médias et partenaires pour accompagner ces vingt-cinq duos et leurs fabuleuses montures, prêtes à lâcher les « chevaux » au coup de canon de 13 heures. Après un départ tout en douceur, le léger mistral, qui avait agité les drapeaux dans la matinée, a laissé place à une bascule de vent venue du sud, obligeant les skippers à envoyer manœuvres, virements et autres empannages, pour tirer le meilleur de ces petits airs de l’après-midi avant qu’un réveil d’Éole leur permette d’accélérer. À ce jeu-là, tout était ouvert, mêlant favoris et outsiders, en Class40 comme en Ocean Fifty, dans cette bataille navale, cette guerre des nerfs, entre Port-Camargue et Sète. La flotte atteindra en fin de journée la bouée de pointage mouillée devant le Théâtre de la Mer, signe, enfin, de la libération vers le large. Changement de parcours On savait la Méditerranée changeante et déroutante. Depuis quelques jours, au sein du comité de course, Guillaume Rottée et Estelle Graveleau se doutaient bien que la météo prévue sur le bassin occidental de la Méditerranée allait leur provoquer des maux de tête. Et des adaptations sur les parcours. La veille du départ, en accord avec Kito de Pavant, les deux trajets ont été chamboulés. Les Ocean Fifty « s’engagent » sur le parcours initial des Class40 : les neuf multicoques passeront les Bouches de Bonifacio et oublieront le détour par l’île du Stromboli avant de « mettre le clignotant » à droite au sud de la Sardaigne, vers les Baléares, pour « descendre » ensuite sur le Maroc et la région de l’Oriental. « C’est plus raisonnable au niveau des conditions météo », saluait Luke Berry (Le Rire Médecin Lamotte). « Nouveau parcours, nouvelle course, c’est la magie de notre sport », lâchait Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton). Les Class40, après la bouée de Sète, « tireront » plein Sud, vers l’île de Minorque laissée sur leur droite, avant d’aller franchir le passage entre Ibiza et Formentera. « Et il y aura plus de jeu, on aura des chances, avec nos vieux bateaux », précisait Mathieu Claveau (Prendre la Mer – Agir pour la forêt). Tandis que Corentin Douguet (Centrakor) est rassuré : « Avec la Sardaigne, on allait vers un mur. Là, il y aura du jeu, avec deux portes aux Baléares, qui permettront à la direction de course de réadapter au besoin ». Toujours contents d’aller sur l’eau, de toute façon, ces skippers sont attendus à Saïdia Resorts en fin de semaine qui leur réserve un accueil « à la marocaine » chaleureux et festif. Source: organisation med Max La Cartographie : Med Max - La course en double 100% Méditerranée (med-max.org)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Ouverture du village de la MED MAX : Cap sur Saïdia après des runs de vitesse spectaculaires]]> https://www.class40.com/?titre=ouverture-du-village-de-la-med-max--cap-sur-saidia-apres-des-runs-de-vitesse-spectaculaires&mode=actualites&id=10298 Mon, 30 Sep 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=ouverture-du-village-de-la-med-max--cap-sur-saidia-apres-des-runs-de-vitesse-spectaculaires&mode=actualites&id=10298 Le village de la MED MAX a officiellement ouvert ses portes, accueillant passionnés de voile et curieux. Cette première édition de la MED MAX a débuté avec une énergie débordante grâce aux runs de vitesse, véritables mises en jambes pour les skippers. Hier, Mikael Mergui et Corentin Douguet, à bord du Class40 Centrakor, se sont illustrés en remportant ces runs. Le grand départ de la MED MAX aura lieu ce dimanche 29 septembre à 13h, au départ de Port Camargue, direction Saïdia, au Maroc. Ne manquez pas de suivre cette course, qui promet stratégie et endurance.  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Une 15ème édition spectaculaire pour la CIC Normandy Channel Race]]> https://www.class40.com/?titre=une-15eme-edition-spectaculaire-pour-la-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=10295 Mon, 23 Sep 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=une-15eme-edition-spectaculaire-pour-la-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=10295 La remise des prix qui a eu lieu ce dimanche 22 septembre est venue clôturer cette 15ème édition de la CIC Normandy Channel Race. Une édition qui a couronné pour la première fois un normand sur cette grande classique normande. C’est effectivement Fabien Delahaye et Benjamin Schwartz, à bord du Class40 Legallais, qui viennent inscrire leurs noms sur le trophée, là où figure tous les champions sacrés depuis la création de l’épreuve en 2010. Un millésime 2024 conforme à la réputation de l’événement, aussi bien sur le plan sportif, médiatique que populaire. Bilan d’une édition anniversaire réussie. Un scénario sportif haletant Le dimanche 15 septembre dernier, 25 Class40 et 50 marins ont pris le départ de la CIC Normandy Channel Race 2024. Plus haut taux de participation de l’année dans cette série. Une quantité qui n’en réduit pas pour autant la qualité puisque le plateau sportif présent sur la ligne de départ était d’un niveau incroyable. Un départ sous une météo estivale, qui n’a pour autant pas diminué l’envie d’en découdre des skippers puisque dès le coup de canon donné, le spectacle était au rendez-vous. Thomas et Raphaël Lurton, bizuths de l’épreuve à bord du plus vieux Class40 de la flotte (le numéro 100 Ose Ta Victoire), ne se sont pas dégonflés pour couper la ligne de départ en premier après une superbe manœuvre bâbord quand le reste de la flotte était lancée sur tribord. Ensuite ce sont les locaux de la Baie de Seine, Guillaume Pirouelle et Cédric Château sur Sogestran – Seafrigo (197) qui ont pris les commandes sur le parcours spectacle proposé. Des commandes qu’ils n’ont plus lâché sur la première partie du parcours jusqu’au sud de l’Angleterre et la pointe de la Cornouaille. Effectivement, dans un scénario météorologique assez rare pour l’épreuve, à savoir des conditions légères sur les premiers jours de course, c’est bien le duo havrais qui s’impose comme grand animateur. Des îles Saint-Marcouf à Land’s End en passant par le Solent et l’île de Wight, il enchaîne les marques de parcours obligatoires en tête en optant toujours pour les bons choix stratégiques et en étant toujours dans le bon timing des passages à niveau. Sous pression, c’est au moment d’attaquer l’ascension de la Mer Celtique qu’il finira par céder le leadership. C’est d’abord Legallais (199) qui va mener la flotte jusqu’au légendaire Tuskar Rock en 2 jours 09 heures 00 minute et 05 secondes. Puis, profitant d’allures portantes favorables à sa monture, c’est Groupe SNEF (178) qui va à son tour prendre les rênes dans cette bataille d’empannages jusqu’au mythique phare du Fastnet. Ce n’est qu’une fois Wolf Rock dépassé au sens retour, que la course a changé radicalement de physionomie. Un retour en Manche éreintant pour la flotte qui a été cueillie par un flux de Nord-Est intense de 20-25 nœuds au près avec des rafales pouvant atteindre les 30 nœuds. Le tout dans un mer formée difficilement maniable au courant renforcé par les grandes marées. Dans ces conditions rudes, il aura finalement fallu attendre le piégeux passage de Barfleur pour que le Class40 Legallais (199) s’échappe définitivement vers un bord victorieux jusqu’à la ligne d’arrivée. Les étraves pointues : une course dans la course passionnante Dans ce scénario de régate extrêmement serré et indécis, une course dans la course faisait rage. Pour la première fois, la CIC Normandy Channel Race proposait un classement pour les Class40 aux étraves pointues. Au contact de la meute des scows, Trim Control (115) et Free Dom (139) se sont livrés un véritable mano à mano jusqu’au sud de l’Irlande. Idem du côté de Belco CEC (147) et esatco (141) qui se sont livrés un véritable match racing de 5 jours. Des navigations à vue stimulantes pour les skippers et passionnantes pour le public, qui prouvent que le classement des voiliers à étrave pointue est loin d’être pris à la légère et jouit d’une vraie valeur sportive aux yeux des skippers. C’est finalement Alexandre Le Gallais et Henri De Mallet, à bord de Trim Control (115), qui s’emparent de la première place de ce classement. Une issue méritée tant ils ont mené les débats de bout-en-bout de la course en navigant proprement et au contact des scows dernières générations.    Une réussite médiatique et populaire Avec une couverture médiatique exceptionnelle pour un événement exclusivement réservé aux Class40, la CIC Normandy Channel Race accentue son statut d’épreuve unique dans le paysage de la course au large. D’abord sur le plan télévisuel avec un live départ d’1h diffusé sur une chaîne nationale, La Chaîne L’Équipe, grâce au soutien du CIC, et régionale, France 3 Normandie numérique. Également par le biais de programmes courts diffusés quotidiennement sur La Chaîne L’Équipe et France 3 Normandie. Sur les ondes, France Bleu Normandie a fait vivre la course à ses auditeurs à travers divers programmes tout au long de ces deux semaines d’événement. Enfin Ouest-France n’a pas manqué d’intérêt pour la grande classique normande avec une présence quotidienne dans ses colonnes. Le village de course aura aussi été bien fréquenté par le public caennais qui aura pu s’adonner aux nombreuses activités proposées et notamment La Base Paddle CIC. Il ne faut pas non plus oublier la visite de près de 500 écoliers sur le quai Vendeuvre la veille de l’ouverture du village. Un moment d’échange toujours très apprécié entre les enfants et les skippers.  La CIC Normandy Channel Race est devenue une référence. Cette reconnaissance, elle le doit avant tout à tous ces ingrédients qu’elle regroupe et qui font d’elle une épreuve si particulière. Un parcours exigeant, un niveau international, des scénarios sportifs incroyables, l’esprit Class40, une couverture médiatique majeure et des partenaires fidèles, forment un savant mélange qui attire chaque année les spécialistes de la discipline en Manche et mer Celtique, et viennent renforcer le prestige et la reconnaissance qu’obtiennent les marins sacrés en terres normandes. Vivement mai 2025 !   Source : Sirius évènements [Lire la suite]]]> <![CDATA[CIC Normandy Channel Race : Legallais, nouveau roi de Normandie ]]> https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race--legallais-nouveau-roi-de-normandie-&mode=actualites&id=10292 Fri, 20 Sep 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race--legallais-nouveau-roi-de-normandie-&mode=actualites&id=10292 À l’issue d’une course extrêmement serrée et d’une dernière nuit de lutte face au courant intense, c’est finalement Legallais (199) qui remporte la 15ème édition de la CIC Normandy Channel Race. Fabien Delahaye et Benjamin Schwartz coupent la ligne d’arrivée à 10 heures 27 minutes 28 secondes après 4 jours 21 heures 17 minutes et 28 secondes de course. Ils devancent Project Rescue Ocean (162) d’1 heure et 16 minutes. Axel Trehin et Erwann Le Mené décrochent l’argent sur cette course aux multiples rebondissements. C’est le duo italien Alberto Bona et Alberto Riva à bord d’IBSA (186) qui vient compléter la dernière marche du podium en arrivant troisième à Ouistreham. La hiérarchie sera restée longtemps indécise sur cette édition 2024 tant la flotte aura été compacte et les leaders différents tout au long de ce parcours les menant jusqu’au sud de l’Irlande et les phares de Tuskar et Fastnet. Après un début de course tactique dans des conditions plutôt légères, la course a radicalement changé de physionomie une fois la pointe de Cornouaille anglaise passée. Déjà bien éreintés, les marins ont dû composer avec un flux de nord-est de 25-30 nœuds cumulé à un fort courant de grande marée dans ce dernier sprint final retour en Manche. Ce n’est qu’une fois Barfleur enroulé, que le Class40 Legallais (199) s’est échappé pour un bord victorieux jusqu’à la ligne. « Après quelques podiums, après quelques fois à Barfleur en tête, cette fois-ci c’était la bonne. On a su mettre le charbon au bon moment, tirer les bons bords, repasser en tête et creuser. On gagne avec de l’avance et avec la manière, on est très heureux. On ne pouvait pas rêver mieux, on finit la saison en beauté. C’est une belle consécration de ce projet qui a tout juste un an. Tout est plus que positif ! C’est une fierté de porter ce projet normand, avec une entreprise caennaise et de gagner à Caen où j’ai tiré mes premiers bords. » déclare Fabien Delahaye à l’arrivée à Ouistreham. En réalisant cette performance, Fabien Delahaye écrit l’histoire de la CIC Normandy Channel Race en devenant le premier skipper normand à remporter cette grande classique normande.  Auteur d’une magnifique navigation et leader au début du retour en Manche, Project Rescue Ocean (162) termine deuxième derrière Legallais. « C’est ça qui est génial avec cette course c’est qu’on sait qu’il y a du jeu du début à la fin. Sur le retour du Fastnet jusqu’à Land’s End au reaching les autres bateaux vont plus vite que nous, c’est ce qui nous manque pour aller chercher la première place. » déclarent Axel Tréhin une fois amarré aux pontons. Quant à Erwan Le Mené, il ne tarit pas d’éloges sur cette épreuve au moment d’évoquer ses premières impressions : « C’est ma première participation et je ne suis pas déçu. Quel beau parcours, quel beau plateau et quel beau match ! L’expérience d’Axel sur cette épreuve a vraiment porté ses fruits cette année pour aller chercher la deuxième place ». Bravos à ces magnifiques dauphins de cette CIC Normandy Channel Race 2024 Sogestran – Seafrigo (197), grand animateur de cette édition, termine au pied du podium en décrochant la quatrième place. Enfin c’est Alternative Sailing – Constructions du Belon (196), auteur d’une belle option au nord du DST des Casquets dans cette navigation retour en Manche qui complète le Top 5 de ce classement général. Source : Sirius Evenements[Lire la suite]]]> <![CDATA[Départ estival mais exigeant pour la CIC Normandy Channel Race]]> https://www.class40.com/?titre=depart-estival-mais-exigeant-pour-la-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=10290 Mon, 16 Sep 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=depart-estival-mais-exigeant-pour-la-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=10290 Après la traditionnelle parade d’exhibition sur le Canal de Caen à la Mer, les 50 skippers engagés se sont élancés sur cette édition anniversaire, 15ème du nom, de la CIC Normandy Channel Race. C’est dans des conditions estivales que le comité de course a libéré avec ponctualité les Class40 en lice dès 13 heures et 10 minutes et une boucle en forme de huit d’environ 7 milles en baie de Seine devant l’embouchure de l’Orne entre les cardinales de Luc sur Mer et Ouistreham. Une entame douce mais pas moins disputée, qui promet une édition digne de sa réputation, technique, tactique et exigeante, pour clôturer la saison 2024 du circuit Class40. Tempête de ciel bleu et grand soleil en bout de mât, haute tension et concentration en bout d’étraves. Voilà l’ambiance sur la ligne de départ. La météo clémente du week-end n’a aucunement atténué la hargne des marins. C’est donc le couteau entre les dents et propulsés par une légère brise de secteur nord / nord-ouest de 5-6 nœuds que les 25 duos qui composent cette flotte de haut niveau ont pris un bon départ. Si les bizuths Thomas et Raphaël Lurton, à bord d’Ose Ta Victoire (100), ont coupé la ligne en premier suite à un départ bâbord amure osé mais payant, c’est bien l’équipage local de la baie de Seine à bord de Sogestran-Seafrigo (197), qui réalise un parcours construit exemplaire. Après un passage de ligne en très bonne position, les normands Guillaume Pirouelle et Cédric Château ont allongé la foulée pour prendre une bonne longueur d’avance sur leurs concurrents. Le talent de régatier cumulé à la connaissance indéfectible du plan d’eau, a permis au duo havrais de s’engouffrer dans la moindre risée pour enrouler en premier la dernière marque du parcours d’exhibition. Une mise en jambe idéale qui a permis aux locaux de l’étape de faire le plein de confiance avant de faire cap sur l’archipel normand de Saint Marcouf et de s’élancer à l’assaut de la traversée de la Manche. En signant des virements de bord d’une impeccable propreté, Axel Tréhin, épaulé cette fois-ci d’Erwan Le Mené (Project Rescue Ocean – 162), a su se glisser second au pointage. Suivent les expérimentés Vincent Riou et Benoit Hantzperg à bord de Pierreval Fondation Good Planet (203) puis Nicolas Jossier et Sophie Faguet sur La Manche Évidence Nautique (185).   Une traversée de la Manche nocturne Les Class40 vont ensuite devoir parcourir les quelques 40 milles séparant la ligne de départ mouillée devant Ouistreham de la marque qui doit être obligatoirement contournée dans l’ouest de Saint-Marcouf. Un tronçon qui devra être négocié dans de petits airs, suivi d’une navigation en rase-cailloux pour échapper à la renverse de courant prévue en fin d’après-midi à la pointe de Barfleur. La flotte va ensuite entamer dans la nuit la traversée de la Manche et son fort trafic maritime au près, avant de s’attaquer demain matin à un épisode certainement moins réjouissant pour les marins, le passage du Solent et ses piégeux bancs de sable. Source : Sirius Evenements La cartographie: Suivre la course - CIC Normandy Channel Race (normandy-race.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[CIC Normandy Channel Race : 15 ans d'un trophée tant convoité]]> https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race--15-ans-d-un-trophee-tant-convoite&mode=actualites&id=10282 Fri, 30 Aug 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race--15-ans-d-un-trophee-tant-convoite&mode=actualites&id=10282 Dimanche 15 septembre prochain sera donné à Caen / Ouistreham le départ la 15ème édition de la CIC NORMANDY CHANNEL RACE. Si comme depuis 3 ans le nombre d’inscrits a atteint ou dépassé la trentaine il manquera sur la ligne de départ les quelques Class40 endommagés dans les récentes courses du circuit transatlantique 2024. Mais avec 25 concurrents au départ l’épreuve connaitra, pour la première fois, la plus forte participation de la saison, transats comprises. Cette nouvelle reconnaissance sportive s’accompagnera d’une percée en audience avec pour la première fois un départ en direct au plan national sur LA CHAINE L’ÉQUIPE. Le Trophée le plus convoité de la saison Class40 ? C’est en tout cas l’avis du skipper italien Alberto Bona ( IBSA) , champion 2023 de la Class40 :  » La Normandy est une régate très dure avec un format à mi-chemin entre un sprint et une longue course; 2 traversées de la Manche, des passages avec les courants les plus forts du monde, des îlots légendaires comme Tuskar et le Fastnet, un temps de septembre qui peut compliquer encore plus les choses, il y a tous les éléments pour une grande classique qui récompense le trophée le plus convoité de la saison classe 40″. Alberto Bona qui a eu l’élégance d’embarquer son compatriote Alberto Riva, skipper d’ACROBATICA qui a battu au printemps le record sur 24 heures en Class40 avec 433,5 milles, avant malheureusement de perdre son bateau sur la dernière transatlantique. Xavier Macaire (GROUPE SNEF), récent vainqueur sur l’Atlantique n’est pas en reste sur les difficultés de l’épreuve: « La CIC NORMANDY CHANNEL RACE est une course de très haut niveau, sportivement très intéressante avec une concurrence très rude ». Mais Axel Trehin ( PROJECT RESCUE OCEAN) nous rappelle que  » c’est toujours un immense plaisir de revenir chaque année à Caen pour disputer ce rendez-vous immanquable en Class40″ : et il concluerait bien son aventure avec son actuel Class40 comme elle a commencé en 2021, c’est à dire par une victoire. Trouver un favori à l’événement est toujours un exercice à haut risque tant les prétendants sont nombreux et tant les rebondissements rendent tout pari hasardeux : Ian Lipinski ( CREDIT MUTUEL), ancien vainqueur,  viendra étrenner son tout nouveau plan Raison avec Antoine Carpentier; Fabien Delahaye      (LEGALLAIS) 3ème et 2ème des deux dernières transats achéterait bien le n°1 pour la première fois cette fois-ci sur l’épreuve ; Vincent Riou, ancien vainqueur du Vendee Globe ( PIERREVAL FONDATION GOOD PLANET), aura à coeur de confirmer la prise en main de son tout nouveau support ; on peut compter aussi sur Erwan Le Draoulec ( EVERIAL), ancien vainqueur de la mini-transat, pour mettre toute l’énergie nécessaire pour marquer avec Robin Follin sa première participation. Aux côtés de ces professionnels qui oeuvrent pour la plupart sur des « Scows »             ( profils récents avec nez avant  arrondis) les amateurs auront tout le champ du classement des  » Pointus » (plus anciens avec nez avant tranchant) pour vivre la course: à l’image d’Alexandre Le Gallais (TRIM CONTROL), Louis Mayaud / Alexandre Bellangé (BELCO), ou encore Thomas LURTON (OSE TA VICTOIRE) Enfin 3 équipages inscrits à la GLOBE40 viendront affuter leurs armes avant la grande aventure en 2025 (Richard Palmer avec JANGADA RACING, Nicolas Guibal sur esatco, Thibault Lefevere sur FREEDOM). La fiche de présentation de chaque équipage est à lire sur le site internet ICI Une percée vers une nouvelle audience média nationale Le dimanche 15 septembre prochain LA CHAINE L’EQUIPE retransmettra en direct le départ pendant une heure de 13.00 à 14.00. Première chaine sportive gratuite en France LA CHAINE L’ÉQUIPE réunit chaque jour 6,6 millions de téléspectateurs.Ce sera une première pour un événement exclusif Class40. Ce dispositif mis en place grace au soutien du CIC s’accompagnera de moyens nouveaux mobilisés sur l’épreuve pour la production vidéo pilotée par l’entreprise Caennaise IMAGES IN FRANCE avec hélicoptère, car régie et car satellite en place à Ouistreham. Le suivi en direct du départ sera accompagné du renouvellement du dispositif quotidien avec la Minute CIC NORMANDY CHANNEL RACE sur la même chaîne du samedi 14 au dimanche 22 septembre. La minute sera également diffusée sur le site internet de L’ÉQUIPE.FR avec ses 442 millions de pages lues pour le mois de juillet dernier  ( chiffres ACPM ). Ce dispositif viendra compléter l’engagement historique de FRANCE 3 NORMANDIE avec la minute FRANCE 3 CIC NORMANDY CHANNEL RACE sur les 12 jours de l’épreuve du mercredi 11 au dimanche 22 septembre. Le départ sera également retransmis en direct sur les réseaux numériques FRANCE3.  source : Sirius Evenements [Lire la suite]]]> <![CDATA[Drheam Cup : Groupe SNEF à l'honneur]]> https://www.class40.com/?titre=drheam-cup--groupe-snef-a-l-honneur&mode=actualites&id=10268 Mon, 22 Jul 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=drheam-cup--groupe-snef-a-l-honneur&mode=actualites&id=10268 Parti de Cherbourg-en-Cotentin le lundi 15 juillet à 16h30, l’équipage du Class40 Groupe Snef, emmené par Xavier Macaire, vient de remporter la Dhream Cup dans sa catégorie, en franchissant la ligne d’arrivée à La Trinité-sur-mer ce vendredi 19 juillet à 20h 06 minutes et 07 secondes, après 4 jours 3 heures 36 minutes et 07 secondes de course.  Avant le départ, la direction de course avait annoncé une réduction de parcours en raison d’une météo de plus en plus légère ; ainsi, au lieu des 1000 milles initialement prévus, les Class40 auront parcouru 630 milles, abandonnant le passage au Fastnet. Cette Dhream Cup 2024 n’a cependant pas failli à sa réputation de course technique et piégeuse. Après des conditions toniques en rade de Cherbourg, offrant une belle traversée de Manche au reaching durant laquelle il a fallu être concentré et constamment aux manettes, la flotte a longé les côtes anglaises au près. Sans cesse à la bagarre pour la première place avec Swift, deuxième au passage de Wolf Rock et de la marque Drheam Cup, le Team Snef s’est définitivement offert la première position à partir du 18 juillet, à la faveur d’un choix stratégique intéressant : aller chercher un vent plus fort et plus stable à la côte, avant de contourner Rochebonne. Cette opération leur permet de passer la marque en tête ; tête de la flotte que Xavier Macaire, Tanguy Bouroullec et Hugo Cardon ne quitteront plus jusqu’à l’arrivée à La Trinité-sur-mer. Si les 3 scows en lice ont bien bataillé, les 6 sharp (pointus) en ont fait de même. Au terme de 4 jours et 9 heures, c'est l'équipage de TrimContrôl, Alexandre Le Gallais et Henry de Malet, qui s'impose. Xavier Macaire :« C’était une belle course, on a eu un bon rythme. Ça n’était pas gagné dès le début, ça a mis du piment dans le match. On passe Wolf Rock derrière Swift, mais on ne voulait pas le laisser gagner du terrain. On a bien bataillé et on a choisi les bonnes options, fait les bons bords. On s’est vraiment bien entendu tous les trois, je retrouvais Tanguy avec qui j’avais déjà navigué sur Les Sables-Horta l’année dernière, et Hugo qui connaît le bateau pour avoir fait un convoyage Marseille-Les Sables d’Olonne. Il y a eu une belle alchimie entre nous, c’était vraiment chouette. Après la marque Drheam Cup, la route était barrée par l’anticyclone. Deux options s’offraient à nous : contourner l’anticyclone par le Sud ou passer au Nord de la bulle et aller vers l’Est, vers la Pointe Bretagne. En passant par l’Est, les routages nous faisaient arriver très loin derrière les autres. On a donc commencé à aller vers le Sud mais, en analysant les nouveaux fichiers, on s’est rendu compte que l’option Est était désormais meilleure. Il y avait un choix à faire, on devait prendre une décision, on ne pouvait plus changer d’avis, il fallait vraiment choisir. Cela m’a semblé plus safe, moins risqué, de partir dans l’Est, à la Pointe Bretagne. Peu de temps après, Swift a décroché de cette option et a changé de cap pour partir vers le Sud. On n'était pas loin derrière eux, on essayait de les doubler avant l’arrivée. On a continué dans notre option, que l’on avait décidé par rapport à nos convictions et notre feeling. En prenant cette décision de modifier leur route, ils nous ont ouvert une porte. De notre côté, on n’a pas douté et ça a vraiment fonctionné. On a profité de cette opportunité pour leur passer devant, ensuite on n’a rien lâché, on n’a fait que creuser l’écart avec eux en continuant à naviguer comme si on était bord à bord avec d’autres bateaux. On est très contents que notre option ait payé. » Source : Service de presse X. Macaire. Classement général : Drheam Cup - Class40 Classement Trophée Europe : europeantrophy24postdrheamcup.pdf (class40.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Amarris vainqueur de la 10ème édition de Québec Saint-Malo]]> https://www.class40.com/?titre=amarris-vainqueur-de-la-10eme-edition-de-quebec-saint-malo&mode=actualites&id=10265 Tue, 16 Jul 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=amarris-vainqueur-de-la-10eme-edition-de-quebec-saint-malo&mode=actualites&id=10265 La 10ème édition de la Transat Québec Saint-Malo sera, à n’en point douter, à marquer d’une pierre blanche dans la longue et belle histoire de la course créée en 1984 à l’occasion du 450ème anniversaire de la fondation de Québec par le malouin Jacques Cartier. Catégorie reine, les Class40 étaient au nombre de 23 sur la ligne de départ, et pas moins d’une quinzaine pouvait alors prétendre à la victoire, animés par des équipages de haut vol. Et la course de tenir toutes ses promesses : performances, avec ce record des 24 heures battu par Guillaume Pirouelle et ses boys de Sogestran-Seafrigo (440,2 milles!), régate au contact du début à la fin, avec au final, 12 bateaux arrivés en un peu plus de 2 heures, et une aventure majuscule vécue 15 jours durant et sur, en moyenne, plus de 3 400 milles, par tous les équipages confrontés à toutes les conditions de navigation imaginables,  fluviales et côtières, dépressionnaires et anticycloniques, et une lutte à couteaux tirés de tous les instants. Achille Nebout, Gildas Mahé et Alan Roberts l’emportent sur Amarris, ajoutant le panache à leur victoire, en terminant les 850 derniers milles du parcours sur un seul safran! Un Atlantique perturbé Avec l’arrivée ce matin de Team Martinique Horizon de Jean Yves Aglaé, 16 heures seulement après le vainqueur Achille Nebout, seules les filles de Femina Ocean Challenge Equinoxe et Julia Virat sont ce matin encore en course. La longueur inattendue de l’épreuve s’explique par un Ocean Atlantique particulièrement perturbé, sur lequel aucun des grands systèmes météos habituellement en circulation estivale n’était au rendez-vous. Les navigateurs, au prix de belles triturations intellectuelles, ont dû réécrire en permanence leurs plans de course, dès la sortie du golfe du Saint Laurent, pour trouver, entre dorsales déventées et petits centres dépressionnaires et orageux actifs, la meilleure route vers la Bretagne. Si la route directe entre Québec et Saint-Malo comptait en théorie 2 845 milles, ce sont en moyenne plus de 3 500 milles qu’auront en définitive couvert tous les protagonistes. Coup de théâtre en sortie du golfe du Saint Laurent Et cet exercice de s’avérer dès les premières heures en Atlantique fatal pour nombre de leaders et vainqueurs potentiels. Ambrogio Beccaria (AllaGrande Pirelli), Ian Lipinski (Crédit Mutuel), Erwan Le Draoulec (Everial), ou Alberto Bona (IBSA group), pour ne citer que les plus huppés, se jetaient ainsi à corps perdu et avec conviction sur une route Nord hélas rapidement oblitérée par l’absence de vent, les obligeant à un pénible et pénalisant changement de tactique. La course se décantait ainsi dès les premiers jours en Atlantique, piégeant les Nordistes, libérant les partisans d’une route au sud de l’orthodromie. Mais, de vastes zones anticycloniques barrant l’Atlantique, les leaders se voyaient rapidement, dans le sillage déjà d’un Fabien Delahaye (Legallais) et d’un Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn) particulièrement inspirés, contraints de rallonger leur route au Sud, au point de croiser, au 9ème jour de course, quelques 300 milles seulement dans le Nord des Açores. Les battus d’hier pouvaient alors recommencer à croire en leurs chances et les écarts un moment comptabilisés à plus de 240 milles entre protagonistes du Sud et infortunés du Nord, commençaient à fondre, et n’allaient cesser de resserrer jusqu’à l’atterrissage sur Ouessant. Compression à Ouessant La course revenait en effet par l’arrière, sous l’effet d’une dépression en circulation vers l’Est et qui ramenait sur le leader Legallais tous les prétendants à la victoire. Amarris, pourtant privé de l’un de ses safrans, jouait à merveille le dernier gros coup de cette Transat, glissant dans le sud de son adversaire venu buter sur les petits airs du golfe de Gascogne. Jouant le tout pour le tout avec son seul appendice définitivement à poste bâbord, il parvenait à tenir à faible distance ses adversaires directs pour s’imposer et signer une magnifique victoire. Trois équipages Normands, ceux de Fabien Delahaye (Legallais), Pierre Louis Attwell (Vogue avec un Crohn) et Guillaume Pirouelle (Sogestran - Seafrigo) intègrent le «top five», en compagnie de l’équipage 100% féminin d’Amélie Grassi, toujours aux avant-postes et grande animatrice du final de cette très époustouflante transat. Achille Nebout - Amarris « Je dédie cette grande victoire à ma fille, Galla, née avant la course. C’est en effet une grande victoire, une immense satisfaction pour tout l’équipage. On s’est battu, dans l’adversité, face à une concurrence féroce, souvent à vue, bord à bord. C’est un peu miraculeux car nous perdons notre safran tribord à 850 milles de l’arrivée. Nous avons un moment pensé nous arrêter, et peut-être abandonner. Avant Ouessant, nous avons pu profiter d’un long bord sur le bon côté, et en restant au sud de la flotte, avons bénéficié d’un excellent angle de vent qui nous a permis de revenir sur Legallais et le passer au moment où il butait dans la molle. Mais après Ouessant, au près, et dans le vent qui forcissait, nous avons navigué avec le safran sur le mauvais bord, et à notre grand étonnement, ça a marché. On a donc terminé ainsi, sans changer le safran de bord. C’est un peu miraculeux. C’est aussi dû à la qualité de mes équipiers, Gildas (Mahé) et Alan (Roberts). On s’est parfaitement entendu, et la cohésion et la complémentarité a joué à plein. C’est la première fois que je remporte une course aussi mythique que la Québec Saint Malo. C’est une course folle, intense, avec d’incessants rebondissements. Ce fut une très longue édition, avec énormément de transitions et de variations météos. L’expérience humaine est fantastique. » Source :  Transat Québec Saint Malo Le classement : Transat Québec Saint-Malo - Class40 Classement du Championnat 2024: championnat2024postqsm.pdf (class40.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[9 Class40 sur la Drheam Cup !]]> https://www.class40.com/?titre=9-class40-sur-la-drheam-cup-&mode=actualites&id=10262 Tue, 16 Jul 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=9-class40-sur-la-drheam-cup-&mode=actualites&id=10262 Top départ pour les 9 Class40 engagés sur la Drheam Cup ! Au programme 600nm : après une traversée de la Manche jusqu’à la marque de West Shambles, mènera la flotte jusqu’à Wolf Rock, elle descendra ensuite jusqu’au point virtuel DRHEAM-CUP, au large de la pointe de la Bretagne, puis jusqu’au plateau de Rochebonne avant de remonter, cap sur La Trinité-sur-Mer. Le second sera identique, sauf que, une fois le point DRHEAM-CUP laissé à bâbord, les concurrents iront directement vers La Trinité-sur-Mer en laissant Houat et Hoëdic à bâbord. La carto : https://carto.oceantracking.fr/drheam2/carto Les inscrits : Drheam Cup - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Sogestran - Seafrigo (#197) améliore le record de distance parcourue en 24 heures !]]> https://www.class40.com/?titre=sogestran---seafrigo-197-ameliore-le-record-de-distance-parcourue-en-24-heures-&mode=actualites&id=10259 Wed, 10 Jul 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=sogestran---seafrigo-197-ameliore-le-record-de-distance-parcourue-en-24-heures-&mode=actualites&id=10259 Le trio du Class40 Sogestran - Seafrigo (#197), Guillaume Pirouelle, Alexis Loison et Jules Ducelier, alors en 10ème position de la Transat Québec Saint-Malo, a battu le record de distance parcourue en 24 heures sur un Class40*. Le Mach40.5 a en effet parcouru 440,2 milles nautiques entre lundi 8 juillet 16h30 (TU) et ce mardi 9 juillet (16h30 TU) à la vitesse moyenne de 18,34 nœuds. Ce record était jusque-là détenu par Alberto Riva et son équipage sur Acrobatica. Ils avaient effectué 433,53 milles à 18,06 nœuds de moyenne lors la transat Niji 40, qu’ils avaient terminée en deuxième position. L’équipage franco-italien, également en course sur la Transat Québec Saint-Malo, a malheureusement déclenché sa balise de détresse hier, mardi 9, et l’équipage a dû être hélitreuillé. L’équipe de Sogestran - Seafrigo ainsi que toute la Class40 attend impatiemment des nouvelles des trois marins.   Guillaume Pirouelle : “C'est un sentiment étrange car nous sommes d'abord super contents d'avoir décroché ce record. 440.2 MN en 24 h ce n'est pas rien et on a vraiment mis du charbon dans la machine avec Alexis et Jules ! C'est une énorme satisfaction. Mais après, les conditions sont très très dures et on est désolés d'avoir appris la mésaventure d'Acrobatica. Ça nous rappelle que ça reste l'océan qui décide qui passe. On est rassurés que les 3 marins soient sains et saufs. De notre côté, on reste focus, ça va rester compliqué quelques jours encore pour toute la flotte. Tout peut encore arriver et le match se terminera dans la baie de Saint Malo.” *pour rappel, la définition d’un record des 24h n’est pas la distance réelle parcourue entre 2 points en 24h mais la distance en ligne droite entre deux points GPS en maximum 24. [Lire la suite]]]> <![CDATA[Transat Québec Saint-Malo : Au bon vouloir du Saint-Laurent]]> https://www.class40.com/?titre=transat-quebec-saint-malo--au-bon-vouloir-du-saint-laurent&mode=actualites&id=10254 Tue, 02 Jul 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=transat-quebec-saint-malo--au-bon-vouloir-du-saint-laurent&mode=actualites&id=10254 L’immense et majestueux fleuve Saint Laurent est sans conteste le personnage central de ces premières heures de la Transat Québec Saint-Malo, 10ème du nom. Il a, dès le départ donné à 14 heures 15 dimanche 30 juin, après un léger report dû à l’arrivée inopinée sur la ligne d’un virulent orage, dicté aux 23 Class40 en lice les conditions de son humeur. Rien d’excessif en l’occurrence, dans la mesure ou le vent de secteur Nord-Ouest, certes irrégulier en force, favorisait dès les premiers bords des allures plutôt débridées, favorables à la glisse et à la route directe. Il se montrait en revanche piégeux en diable, par le jeu de ses forts courants, et la multiplicité de ses bancs de sables et autres effets de pointes. Au terme de la première nuit de course, c’est sans trop de surprise le grand VOR 70 Atlas Ocean racing qui, grâce à un astucieux passage dans le nord de l’île aux lièvres, ouvre la route, devant un groupe toujours compact d’une quinzaine de Class40. Achille Nebout et son Amarris ne lâchent plus le leadership des monocoques de 12,18 m depuis son tonitruant départ. Trajectoires soignées, hyper réactivité aux moindres oscillations du vent passé à l’Ouest, vigilance au trafic et autres caprices du fleuve auront tenu les équipages en éveil durant ces si cruciales premières heures de course. Quel départ ! Redoutée de tous, la phase de départ sous les plaines d’Abraham et devant Saint Romuald aura tenu ses promesses de spectacle et d’émotion pour les nombreux spectateurs massés au niveau du port de Québec. Alternant grand Spi ou gennaker, les Class40 se sont envolés derrière l’orage, aspirés par un flux de Nord-Ouest suffisamment puissant pour les aider à gérer au mieux la renverse de forts courants survenue juste avant l’île d’Orléans. Bref arrêt buffet pour toute la flotte, mis à profit pour affaler et renvoyer la toile du temps, et les leaders reprenaient leur route, toujours bâbord amure et au contact. Jules Bonnier et son « pointu » Nestenn - Entrepreneurs pour la planète rivalisaient alors avec Achille Nebout et l’équipage haut de gamme d’Amarris, Gildas Mahé et Alan Roberts, très inspirés pour placer leur plan Lombard dans les bonnes veines de courant. Si le contournement de l’île d’Orléans n’avait vu que le seul Vincent Riou (Pierreval - Fondation GoodPlanète) tenter le diable par le Nord de l’île, pour un gain très relatif, l’île aux coudres offrait en milieu de nuit à l’ensemble de la flotte l’occasion d’optionner. Et ce sont les Franco-Italiens d’Alla Grande-Pirelli qui tiraient le meilleur de leur route Sud pour damer provisoirement le pion à Amarris. Ce dernier livre depuis un combat de tous les instants pour ravir à Ambrogio Beccaria, Julien Villon et Bastian Oger le leadership des Class40. Québec ! En approche de Tadoussac, le majestueux Saint Laurent s’étire, s’étale sur près de 30 km de largeur, et commence à prendre ces allures de bras de mer, qui auraient tiré des marins Normands du 17ème siècle cette interjection « Qué bec! », quelle baie ! Les phénomènes de renverse de courants continuent de jouer avec les nerfs des navigateurs, étirant et compressant les écarts au gré des arrêts buffets appelés pour certains, à l’image de Julia Virat (Femina Ocean Challenge), à se prolonger durant de longues heures. « Une première journée très compliquée avec beaucoup de petites casses très handicapantes. » expliquait Julia dans son message de la nuit.  « On a failli s’échouer. Beaucoup de manoeuvres et pas de repos. On a jeté l’ancre pour laisser passer le courant. » Ayant repris sa route, cet équipage entièrement féminin ferme la marche à plus de 60 milles du leader. La liste des inscrits : Transat Québec Saint-Malo - Class40 La cartographie : SoluSport (oceantracking.fr) source: www.transatqsm.com [Lire la suite]]]> <![CDATA[Centrakor remporte la Massilia Offshore Cup et accentue son avance au Trophée Méditerranée 2024]]> https://www.class40.com/?titre=centrakor-remporte-la-massilia-offshore-cup-et-accentue-son-avance-au-trophee-mediterranee-2024&mode=actualites&id=10251 Sun, 30 Jun 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=centrakor-remporte-la-massilia-offshore-cup-et-accentue-son-avance-au-trophee-mediterranee-2024&mode=actualites&id=10251 2 étapes, 2 victoires ! Le duo de Centrakor, Mikael Mergui et Richard Rombini, fait un sans faute sur cette course en 2 étapes entre Marseille et Barcelone ! Matteo Sericano (Tyrolit), 2e du classement général : « Nous sommes ravis de ce résultat qui nous a permis de nous mettre à l'épreuve et de nous placer devant de nombreuses équipes et bateaux prestigieux. Mais la plus grande satisfaction réside dans notre performance sur les deux étapes de cette régate. Lors de la deuxième étape, nous avons souffert de la décision de naviguer près de la côte dans des conditions météorologiques incertaines, un choix qui s'est avéré peu avantageux. Cependant, nous avons trouvé la force de ne pas perdre notre détermination jusqu'à la fin de la course, à la fois pendant la nuit et le jour suivant, gardant notre Class40 parmi les meilleurs au classement final. Cette régate a eu une valeur particulière pour moi, car j'ai eu l'occasion de nouer des liens plus étroits avec certains des héros de mon enfance. Leur volonté de partager leurs expériences, dont je rêvais lorsque j'étais enfant, m'a inspiré et m'a rempli d'admiration. Cet esprit est un aspect unique de la voile océanique et l'une des raisons pour lesquelles je suis si passionné par ce que je fais. » Mathieu Claveau (Prendre la mer Agir pour la Forêt), 2e sharp (pointu) : « Nous avons pris la tête de la 2ème étape dans la soirée du premier jour après une bonne analyse météo et quelques bons coups stratégiques. ne fois devant, la pression montant, impossible de se reposer sur nos lauriers, chaque pouilleme de mille gagné ou perdu nécessitait de nouveaux réglages… chaque variation de vent en force et en direction nécessitait un ajustement de la trajectoire et de la répartition du poids sur le bateau. Nous avons contenu Centrakor et Phenix toute la nuit et une partie de la matinée… Malheureusement le vent est monté dans l’après-midi et l’angle s’est ouvert…. Et là…. La puissance des carènes plus récentes de nos adversaires ont parlé. Le couperet est tombé, 4 bateaux sont repassés devant dont Crosscall tel un avion! Au bilan, une grande satisfaction d’avoir mené la danse, chaleureusement félicités et reconnus par l’organisation et nos concurrents…. Bref, un petit peu déçu, mais une très belle course encore sur 2024, et cela motive encore plus l’équipe pour les projets futurs ! » Aurélien Ducroz (Crosscall), 3e du classement général :. « C’était ma toute première régate en Méditerranée à bord du Class40 Crosscall et c’était vraiment très chouette. Il y a constamment eu du match. On a navigué à vue du début à la fin et l’on peut dire que la Méditerranée s’est montrée fidèle à sa réputation : imprévisible ! Il n’y a jamais eu un routage ou un fichier météo de bon, ne serait-ce que dix minutes ! C’était hyper intéressant. On a essayé de suivre les locaux mais on n’a pas toujours réussi. On a fait quelques erreurs à certains moments, notamment en volant le départ à Barcelone ce qui a nous obligé à réparer (à repasser la ligne, ndlr), et surtout on a éprouvé notre patience, ce qui n’est, au départ, pas exactement l’un de mes points fort ! En plus des conditions qui n’étaient pas celles que l’on a l’habitude d’avoir en Atlantique, le format de la course était également différent car assez court. C’était très plaisant et cela m’a permis d’apprendre encore plein de choses car c'est nouvel exercice de faire marcher le bateau dans ce type de situation. Cela va notamment me donner de la réflexion sur les voiles ». Le classement de la Massilia: Massilia Cup Offshore - Trophée Barcelona - Class40 Le classement du trophée Méditerranée: mediterraneantrophy24postmassilia.pdf (class40.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Massilia Offshore Cup, 9 Class40 entre Marseille et Barcelone]]> https://www.class40.com/?titre=massilia-offshore-cup-9-class40-entre-marseille-et-barcelone&mode=actualites&id=10248 Mon, 24 Jun 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=massilia-offshore-cup-9-class40-entre-marseille-et-barcelone&mode=actualites&id=10248 C’est sous un beau soleil et dans un mistral tramontane soutenu que le départ de la Massilia Offshore Cup Trophée duo Max a été donné dimanche 23 juin 2024, en rade de Marseille. Mikael Mergui (Centrakor) : « Les conditions s'annoncent vraiment musclées, surtout durant les 12 premières heures. Nous partirons sous spi en direction des îles de Minorque, où il va falloir trouver le bon tempo pour naviguer vite, très vite mais éviter, aussi, de tout casser ! La première étape vers Barcelone promet d'être très rapide et intense, avec des vagues importantes dues au Mistral noir qui a soufflé ces derniers jours. La mer est bien formée, ce qui ajoutera un défi supplémentaire et va tirer un peu sur les organismes. Nous allons devoir être extrêmement vigilants et concentrés. » Le programme initial était de rejoindre Barcelone via les Baléares mais, afin d’éviter une zone de calme au Sud de Mallorca, la Direction et le Comité de course ont annoncés un changement de parcours aux concurrents. Après le passage de la porte de Minorque, ils feront route directe vers la ligne d'arrivée à Barcelone. Ordre de passage à la porte de Minorque : 24/06/2024 06:09:13 180 Tyrolit 24/06/2024 06:13:03 183 Centrakor 24/06/2024 06:36:05 166 Crosscall 24/06/2024 07:07:03 142 Phenix Ha Plus PMe 24/06/2024 07:17:10 157 Sotraplans TRS 24/06/2024 07:51:09 148 Team Cycl’au 24/06/2024 07:54:17 179 Glaces Romane 24/06/2024 09:46:10 89 Prendre la mer, Agir pour la forêt 24/06/2024                 149 Hydra L’arrivée à Barcelone est prévue dans quelques heures. La cartographie : https://www.cntl-marseille.com/.../Cartographie...[Lire la suite]]]> <![CDATA[Acrobatica remporte The Atlantic Cup !]]> https://www.class40.com/?titre=acrobatica-remporte-the-atlantic-cup-&mode=actualites&id=10242 Fri, 07 Jun 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=acrobatica-remporte-the-atlantic-cup-&mode=actualites&id=10242 L'équipe italienne #204 Acrobatica d'Alberto Riva et Jean Marre ont dominé la course de deux semaines, devenant ainsi les champions de l'Atlantic Cup 2024. Leur première place dans les Coastal Series hier leur a assuré la victoire pour le classement général de l'Atlantic Cup. Cependant, le classement pour le reste du podium était loin d'être décidé avant la dernière journée. Malheureusement, le dernier parcours n'a pas pu avoir lieu en raison de la faible visibilité due au brouillard. Le classement général de la veille est donc resté inchangé et le duo français Pierre-Louis Attwell et Maxime Bensa sur le #195 Vogue Avec Un Crohn s'est emparé de la deuxième place pour un demi-point seulement. Erwan Le Draoulec et Tanguy Leglatin (#177, Everial) complètent le podium à la troisième place du classement général. Après avoir remporté la première étape (Charleston, S.C. à Newport R.I.), la deuxième étape (Newport à Portland, M.E.) et le premier et seul parcours côtier (Coastal Series), Acrobatica devient la deuxième équipe (l'équipe espagnole Tales II en 2016) de l'histoire de l'Atlantic Cup à remporter chaque étape de la compétition ; un témoignage de la compétence et de la domination de Riva et de Marre au niveau mondial. Alberto Riva, Acrobatica, vainqueur : « Ce fut une très belle aventure. Avec les différentes conditions de chaque étape de la course, nous avons beaucoup appris sur le bateau et sur nous-mêmes. Tous les concurrents sont très bons et nous sommes très heureux du résultat et de naviguer ici et de découvrir ces nouveaux endroits incroyables." Jean Marre, Acrobatica : « Nous adorons naviguer, c'est donc un peu dommage de ne pas avoir régaté aujourd'hui, mais nous sommes tout de même très heureux d'avoir gagné. On s'est beaucoup amusé, c'était une très, très belle course. Nous espérons tous les deux être de retour lors de la prochaine édition. Toutes les parties de la course étaient très intéressantes, tout était différent. La première étape était vraiment impressionnante avec le Gulf Stream et toutes les tempêtes, la deuxième étape était intéressante d'un point de vue sportif parce que nous avons vu la flotte sur l'eau avec nous tout au long du parcours, c'était très compétitif et intense. La course côtière ne permettait pas de commettre d'erreur car elle était très courte, la pression était donc très forte. Dans l'ensemble, c'était une très bonne course." Pierre-Louis Attwell, Vogue Avec Un Crohn, deuxième place au classement général : « Nous n'avons pas navigué aujourd'hui, mais comme nous avons obtenu une meilleure place hier, nous sommes deuxièmes au classement général.  Nous sommes très heureux, c'est notre meilleur résultat dans une course de Class40. C'est intéressant pour nous, parce qu'au début de la saison, nous n'étions pas très bien placés, mais maintenant nous sommes en bonne place ici à l'Atlantic Cup. Avant le Québec Saint-Malo, nous espérons continuer à apprendre beaucoup sur ce bateau incroyable et nous avons beaucoup d'émotion pour cette Atlantic Cup. Merci beaucoup." Erwan Le Draoulec, Everial, 3e place au général : « Nous sommes très heureux de monter sur le podium. Le Niji40 n'a pas été très concluente pour nous, donc je suis très content pour Everial. Mais en même temps, la deuxième place n'était pas très loin pour nous et nous voulions vraiment l'avoir parce que c'est un jeu amusant. C'était très serré, et nous espérions naviguer aujourd'hui, mais les conditions n'ont pas permis de le faire. La course a été très amusante, c'était vraiment cool de faire un type de course différent pour nous. C'est spécial d'être ici aux Etats-Unis, nous y prenons beaucoup de plaisir et nous espérons être de retour à la prochaine Atlantic Cup." Tanguy Leglatin, Everial, 3e place au classement général : « Nous n'avons pas navigué hier, la pression de Pierre-Louis [Attwell] et Maxime [Bensa] était énorme. Cela aurait été très amusant de naviguer à nouveau aujourd'hui, mais avec le brouillard, nous n'avons pas pu. C'est un peu triste, mais nous avons déjà perdu des courses par le passé. Nous avons beaucoup apprécié cette course, nous avons pris beaucoup de plaisir et nous sommes ravis d'être venus aux Etats-Unis. Nous avons vu des endroits magnifiques, comme Charleston et Newport. Nous sommes très heureux et nous avons l'impression d'avoir progressé dans notre navigation sur Everial". Classement général : The Atlantic Cup - Class40 Classement du Championnat: Class40 Source: The Atlantic Cup[Lire la suite]]]> <![CDATA[Acrobatica triomphe à Portland au terme d'un combat acharné]]> https://www.class40.com/?titre=acrobatica-triomphe-a-portland-au-terme-d-un-combat-acharne&mode=actualites&id=10236 Tue, 04 Jun 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=acrobatica-triomphe-a-portland-au-terme-d-un-combat-acharne&mode=actualites&id=10236 Après une course de 360 milles nautiques entre Newport et Portland, quelques minutes seulement ont séparé la première et la deuxième place. Le duo italo-français Alberto Riva et Jean Marre sur Acrobatica a remporté les honneurs en franchissant la ligne d'arrivée à 08:56:52 EST. Le duo italien a également remporté la première étape entre Charleston et Newport, confortant ainsi sa place en tête du classement. Seulement 7 minutes et 31 secondes après qu'Acrobatica a franchi la ligne, Pierre-Louis Attwell et Maxime Bensa sur Vogue avec un Crohn ont pris la deuxième place, ce qui les place à égalité pour la deuxième place au classement général de la course.  La lutte pour la troisième place s'est avérée encore plus serrée à l'entrée de Portland Harbor, puisque Dékuple, William Mathelin-Moreaux et Pietro Luciani, a devancé de justesse Erwan Le Draoulec et Tanguy Leglatin, d'Everial, à 09:05:33, pour compléter le podium. Everial a franchi la ligne d'arrivée 25 secondes plus tard pour prendre la quatrième place.  La course, qui a duré près de deux jours, a mis les équipes au défi, car le vent est tombé à plusieurs reprises, ce qui a entraîné un redémarrage, et presque toutes les équipes se sont retrouvées en vue les unes des autres tout au long de la course. À leur arrivée à Portland, les équipes ont réfléchi à cette compétition difficile et intense : Jean Marre : « C'était d'une intensité folle parce que nous étions tous ensemble tout le temps. Nous pouvions nous voir pendant toute la course. Avec la météo, nous avons dû redémarrer plusieurs fois et nous nous sommes beaucoup battus ! C'était vraiment difficile, mais amusant » .  Pierre-Louis Attwell sur Vogue avec un Crohn : « C'était une excellente deuxième étape. Nous avons eu beaucoup de transitions et parfois c'était un peu difficile pour nous parce que nous avons un petit gennaker, mais nous avons eu une bonne nuit dernière, nous nous attendions à gagner jusqu'à ce que ces gars [Acrobatica] décident qu'ils voulaient gagner, donc la prochaine fois ». Pietro Luciani, de Dékulpe, à propos de sa troisième place : « Je pense que s'il y a un dieu des voiliers, il nous a donné cette troisième place parce que nous avons fait une très bonne course, mais nous avons réussi à perdre tout notre avantage, principalement à cause des prévisions météorologiques qui annonçaient moins de vent à l'avant. Tout le monde est revenu sur nous et nous avons commis quelques petites erreurs, mais à la dernière minute, lorsque nous sommes entrés dans Portland, nous avons réussi à prendre de l'avance ». Le directeur de course de l'Atlantic Cup, Hugh Piggin, a déclaré : « Ce fut une étape très difficile sur le plan tactique pour les équipes, avec un système météorologique qui s'est déplacé sur le parcours. La journée d'aujourd'hui a été l'une des meilleures étapes de l'histoire de l'Atlantic Cup. Il y a eu plusieurs changements de leader tout au long de la course et même à l'intérieur du port à l'approche de la ligne d'arrivée où dékuple a devancé Everial pour la troisième place. Avec le système qui s'est déplacé sur le parcours, les équipes ont dû composer avec une brise de sud-ouest à nord-est. Il y a eu des périodes où les équipes hissaient leur spi à 15-16 nœuds, puis une période où elles naviguaient dans une brise très légère, se battant pour continuer à avancer. Les équipes de tête se sont vues pendant toute la course, ce qui n'a pas permis à tout le monde de se reposer. Portland nous a offert une magnifique journée de printemps, nous sommes vraiment heureux d'être ici et d'organiser de belles régates côtières ».Les sept équipes restantes seront à Portland jusqu'au jeudi 6 juin. L'Atlantic Cup culmine avec une série côtière de deux jours, mercredi et jeudi, qui les emmènera dans la baie de Casco et les eaux environnantes. Les bateaux sont amarrés à Fore Points Marina et visibles depuis l'Eastern Promenade. Les départs et arrivées de la série côtière des 5 et 6 juin se feront au large de Munjoy Hill. Le suivi sera disponible sur atlanticcup.org et sur l'application YB Races.   Leg 2 results: 1. Acrobatica 2. Vogue avec un Crohn 3. Dékuple 4. Everial 5. La Manche Evidence Nautique 6. Sign for Com 7. Nestenn Entrepreneurs pour la planète DNS. Scowling Dragon   General ranking after leg 2: 1. Acrobatica - 2pts 2. Everial - 6pts 2. Vogue avec un crohn - 6pts 4. Dékuple - 8pts 5. Sign for Com - 9pts 6. La Manche Evidence Nautique - 11pts 7. Nestenn Entrepreneurs pour la planète - 14pts[Lire la suite]]]> <![CDATA[L'équipe italienne Acrobatica remporte la première étape de The Atlantic Cup]]> https://www.class40.com/?titre=l-equipe-italienne-acrobatica-remporte-la-premiere-etape-de-the-atlantic-cup&mode=actualites&id=10232 Wed, 29 May 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=l-equipe-italienne-acrobatica-remporte-la-premiere-etape-de-the-atlantic-cup&mode=actualites&id=10232 Après une course de 704 milles nautiques entre Charleston et Newport, quelques minutes seulement ont séparé les deux premières arrivées. Le duo italo-français Alberto Riva et Jean Marre sur Acrobatica a remporté les honneurs en franchissant la ligne d'arrivée juste à côté de Fort Adams au petit matin mardi 28 mai à 07:46:16 EST dans un brouillard épais. Leur temps de course de 67:46:16 (2 jours, 19 heures, 46 minutes, 16 secondes) correspond un nouveau record sur le parcours Charleston-Newport, dépassant de loin le meilleur temps précédent établi en 2012 par Mare (78:55:13).  Seulement 10 minutes et 27 secondes après qu'Acrobatica ait franchi la ligne, Everial a terminé à la deuxième place. Le plus jeune duo de la flotte, Sign for Com, a complété le podium, atteignant l'arrivée à Newport à 10:00:12 a.m. EST.  Les quatre équipes restantes ont toutes terminé à moins d'une heure les unes des autres, ce qui a donné lieu à une bataille intense et serrée tout au long de la course.Après un départ lent à Charleston, S.C., la brise de mer s'est levée pour porter la flotte vers Newport. Cependant, des conditions aléatoires avec des variations de vent et des conditions orageuses ont persisté pendant la majeure partie des 48 heures qui ont suivi. Ceux qui ont réussi à attraper le courant du Gulf Stream et à se diriger le plus au nord-ouest ont vu leur positionnement récompensé, ce qui a permis aux meilleurs concurrents de se rapprocher rapidement de la ligne d'arrivée. Après qu'Everial ait pris la tête devant Acrobatica en fin de matinée le lundi 29 mai, le duo Riva - Marre a repris l'avantage pour reprendre sa position de leader plus tard dans la journée. Les deux équipes ont atteint des vitesses impressionnantes, mais c'est finalement Acrobatica qui a conservé la première place.Sign for Com, qui a terminé à la troisième place, a donné le coup d'envoi de la deuxième série d'équipes entrant à Newport. La course était très ouverte pour compléter le podium, le jeune duo allemand Melwin Fink et Lennart Burke a osé une route droite et régulière, allant le plus à l'ouest de la flotte restante. La décision s'est avérée payante, assurant à l'équipe une place sur le podium un peu plus de deux heures après les deux premiers bateaux. La course, qui a duré près de trois jours, a connu toutes sortes de conditions météorologiques, notamment plus de 48 heures d'orages et de vents violents, des conditions de Gulf Stream, des sargasses et une navigation rapide au portant.  Alberto Riva, qui a terminé à la première place, a déclaré : « C'était la première fois que je voyais ces eaux et c'était une aventure. C'était la première fois que j'étais aussi proche d'un concurrent [Everial] pendant une grande partie de la course. Pour moi, le fait de découvrir que nous étions capables de les égaler et d'affronter ces conditions a été une grande découverte. J'ai appris beaucoup de choses sur Acrobatica."  Erwan Le Draoulec, d'Everial, deuxième du classement, a déclaré : « L'étape a été vraiment bonne et complète, avec des conditions différentes. Le départ a été donné avec des vents très légers, mais avec le vent arrière, nous avons pris de la vitesse et à partir de là, nous avons dû traverser les tempêtes. La course n'a pas été parfaite, mais elle l'était presque. Ce bateau [Everial] est fait pour naviguer au portant, donc cela a fonctionné parfaitement à la fin." Melwin Fink, de Sign for Com, qui a terminé à la troisième place, a déclaré : « La course nous a apporté tellement de conditions et d'expériences que nous n'avions pas encore rencontrées sur le Class40, c'était donc génial - surtout face à une si grande concurrence." Hugh Piggin, directeur de la course de l'Atlantic Cup, a déclaré : « C'est assez impressionnant de voir la vitesse à laquelle ces équipes sont allées et la façon dont elles ont maintenu la compétition. Cela fait presque trois jours qu'ils sont au coude à coude. La course s'est déroulée en deux temps : les 50 premiers milles en sortant de Charleston étaient dans l'air léger et la course tactique pour entrer dans le Gulf Stream. Après le cap Hatteras, la course s'est transformée en une course de vitesse au portant. Les gars ont dû garder les bateaux à 100% et les ont poussés très fort." Malheureusement, Scowling Dragon a subi une avarie au petit matin du mardi 28 mai. L'équipe va bien et fait route vers Newport, où elle devrait arriver mercredi en fin de journée.   La deuxième étape de la compétition partira le 1er juin à 12 heures au large de Fort Adams pour un sprint de 249 milles nautiques jusqu'à Portland. S'en suivra une série de courses côtières , les 5 et 6 juin.  Leg 1 results 1. Acrobatica (2d 19h 46m 16) 2. Everial (2d 19h 56m 43) 3. Sign for Com (2d 22h 00m 12) 4. Vogue avec un Crohn (2d 22h 26m 38) 5. Dékuple (2D ZZh 54m 10) 6. La Manche Evidence Nautique (2d 23h 17m 13) 7. Nestenne Entrepreneurs pour la planète (2d 23h 30m 53) 8. Scowling Dragon Source : Manukasem / The Atlantic Cup[Lire la suite]]]> <![CDATA[Centrakor (M. Mergui / R. Robini) remporte la Paprec 600 !]]> https://www.class40.com/?titre=centrakor-m-mergui--r-robini-remporte-la-paprec-600-&mode=actualites&id=10228 Fri, 24 May 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=centrakor-m-mergui--r-robini-remporte-la-paprec-600-&mode=actualites&id=10228 Après avoir gagné la Porquerolle's race mi-mai, nouvelle victoire pour Centrakor, cette fois à Saint-Tropez sur la Paprec 600. Ils étaient 8 Class40 au départ de cette course en double au parcours déssiné entre la Corse, l'île de Giannutri et l'île d'Elbe. Dans la nuit du 24 mai 2024, à 2h08, le Class40 Centrakor a franchi la ligne d'arrivée en première position après 3 jours 14 heures et 8 minutes de course. Le duo du Sharp Ha Plus pme (F. verdier / PL Garnero) s'adjuge la deuxième place en coupant la ligne seulement 13 minutes plus tard. Glaces Romanes - Guérir en mer (K. de Pavant / Buissart) complète le podium, à moins d'une minute derrière. Mikael Mergui :  "C'était une course magnifique avec un parcours incroyable, mais nerveusement épuisante. Je pense réellement que c'est une course au mental, quatre jours d'ascenseurs émotionnels avec une météo très surprenante! Je ne vais pas vous mentir, c'est une superbe victoire. Et on ressort de cette course: cuit et rôti à point..." Le Hyèrois est donc en tête du trophée Méditerranée 2024. RDV fin juin sur la Massillia Cup Offshore - trophée Barcelona pour la suite de la compétition. Le classement de la Paprec 600: Paprec 600 Saint Tropez - Class40 Le classement du trophée Med : mediterraneantrophy24postpaprec.pdf (class40.com) [Lire la suite]]]> <![CDATA[Ambrogio Beccaria (Alla Grande - Pirelli) remporte The Transat CIC]]> https://www.class40.com/?titre=ambrogio-beccaria-alla-grande---pirelli-remporte-the-transat-cic&mode=actualites&id=10215 Fri, 10 May 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=ambrogio-beccaria-alla-grande---pirelli-remporte-the-transat-cic&mode=actualites&id=10215 Quelle victoire ! Fin régatier, exceptionnel de sang-froid et de maîtrise, le skipper italien a tenu jusqu’au bout à l’issue d’un incroyable duel avec Ian Lipinski (Crédit Mutuel). Il a franchi la ligne ce vendredi à 05 h 47 55’’ (heure française) à l’issue de 11 jours 16 heures 17 minutes et 55’’ de course. Déjà vainqueur de la Transat Jacques Vabre - Normandie Le Havre en automne dernier, il signe un nouveau succès de prestige. SA COURSE EN CHIFFRES Heure d'arrivée : 05 h 47 55’’ (heure française) Temps de course : 11 jours 16 heures 17 minutes et 55 secondes Distance parcourue : 3280,06 milles nautiques Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 10,52 nœuds Vitesse moyenne réelle : 11,70 noeuds LE RÉCIT DE SA VICTOIRE  Avant le départ à Lorient, le 28 avril dernier, Ambrogio Beccaria était le seul marin à voir dans The Transat CIC un peu plus qu’une course. Lui, le régatier acharné, le compétiteur hors-pair ne pensait pas qu’au sport au moment de s’élancer pour ce rendez-vous majeur de la saison Class40. En cause : le vertige de l’histoire. « Se rendre à New York par la mer, cela résonne particulièrement quand on sait que des générations d’Italiens sont partis là-bas pour chercher une vie meilleure ». Ambrogio parlait de ces nombreuses familles « dans le Sud de l’Italie surtout », qui « ont des aïeuls partis là-bas ». L’immigration massive a eu lieu au XIXe siècle, ils fuyaient la misère pour un avenir qui s’annonçait radieux et nombre d’entre eux ont contribué à façonner l’Amérique, ses institutions, son tissu économique et son histoire aussi.  Un duel exceptionnel d’intensité « Aller à New-York par la mer rappellera forcément le lien culturel très fort et très émouvant qui nous unit », confiait Ambrogio. Le skipper d’Alla Grande - Pirelli pourra en profiter à son arrivée à ‘Big Apple’ quand il passera sous le pont Verrazzano  - du nom de l’explorateur italien qui a été le premier à naviguer dans la baie de New York -, à proximité de la Statue de la Liberté avant de retrouver ses proches sur un ponton de Brooklyn. Ambrogio pourra savourer, aussi, parce qu’il vient de réaliser une transatlantique en forme de sprint, un combat acharné, remporté aux points face à Ian Lipinksi (Crédit Mutuel), les deux hommes ayant offert un duel exceptionnel par son intensité. Auteur d’un très bon départ, Ambrogio s’est hissé dans le ‘top 5’ dès les premiers milles en longeant les côtes bretonnes. Dans la remontée vers l’Irlande, il a opté pour un positionnement plus Sud que ses rivaux avant de les rejoindre au moment où la tête de flotte filait plein Ouest, à proximité de la route directe. Un sacré mano-à-mano jusqu’au bout Commence alors une guerre des positions avec Fabien Delahaye (LEGALLAIS), Nicolas d’Estais (Café Joyeux) et surtout avec Ian Lipinski (Crédit Mutuel). Ambrogio parvient à reprendre les commandes de la course samedi dernier au petit matin. Il confie alors : « ça ne change rien d’être en tête mais ça m’encourage, ça montre que j’ai fait les bons choix ». Ambrogio fait partie de ces marins respectueux qui parlent plus vite des autres que lui. Quelques minutes plus tard, il poursuit : « je trouve que Ian prouve que c’est un grand champion. Il n’avait pas le bateau le plus rapide au reaching et au final il a fait toute la partie au reaching en tête ! » Ensuite, les deux hommes se sont livrés un sacré mano-à-mano, sans compter leurs heures de sommeil, en tricotant jusqu’à la ligne d’arrivée. Un duel de pistoleros du large, un duel à couteaux tirés, un duel de (très) grands régatiers. Il y a, dans la progression d’Ambrogio Beccaria, l’idée que l’on se fait d’un palmarès de géant : vainqueur de la Mini-Transat (2019), 2e de la Route du Rhum, lauréat de la Transat Jacques Vabre et de The Transat CIC. À lui de savourer, autant qu’il peut, sur les chemins de la gloire. Comment te sens-tu ? Qu’est-ce que cette victoire représente pour toi ? Ce n’est pas souvent que tu gagnes deux transatlantiques d’affilée en six mois. Et c’est la première course en solitaire que je gagne avec ce bateau. C’est très, très important pour moi. Et c’est l’une des meilleures courses que j’ai faites. Souvent, il y a de la souffrance et de douleur. Cette fois, j’étais très conscient de ce que je faisais et tout s’est très bien passé. Il y a des moments très durs, mais au final, je n’ai pas trouvé ça si difficile globalement. Les conditions étaient plaisantes dans le sens où on s’était préparés au pire. Pour moi, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe a été plus dure, mais The Transat CIC a été intense. Les périodes sans vent ont été très stressantes et parfois, il faisait très froid. Quel regard portes-tu sur ta course ? J’en suis très content parce que je voulais vraiment savoir à quels moments je pouvais pousser fort et je l’ai fait, attaquer. Cette fois, j’ai vraiment compris et j’ai réussi à le faire. La première fois, c’était dans le sud de l’Irlande quand j’ai réussi à recoller au paquet de tête. Ça a été un moment clef. C’était un cadeau du bateau parce que c’était de la vitesse pure. Et puis il y a eu le contournement de la dorsale anticyclonique où j’ai très bien navigué. J’étais très content. J’ai dépensé beaucoup d’énergie mais je savais que c’était un tournant dans la course. Et puis ça a été important, quand j’ai perdu mon avance sur les autres, de réussir à rester calme et concentré sans penser à ce que je ne pouvais pas gérer. Le dernier coup, je l’ai fait en jouant très près du centre de la seconde dorsale. J’ai réussi à sortir mon spi dans le front. Ian était toujours dedans et j’ai réussi à faire un peu de sud, ce qui m’a donné un meilleur angle pour aller à l’ouest. J’ai croisé trois milles devant lui. Tu as rencontré quelques problèmes pendant la course, peux-tu revenir dessus ? J’ai déchiré mon code zéro, une voile très importante au début de la course. Ça m’a beaucoup affecté. C’était un moment difficile. Ensuite, j’ai dû faire une petite réparation sur la cloison. La chose la plus ennuyeuse a été la casse à deux reprises fois du système de descente des safrans dans les 200 derniers milles. Je ne sais pas si j’ai tapé quelque chose. La première fois, j’ai perdu le gennaker, la seconde fois était à 20 milles de l’arrivée. C’était stressant. Et la nuit dernière, un éclair est passé très près du bateau. C’était effrayant. Tu as bien bagarré avec Ian… Ian a fait une course merveilleuse. Je savais depuis le début qu’il était l’un des meilleurs. Il connaît si bien son bateau. Il sait bien aussi comment naviguer en solitaire et il a beaucoup, beaucoup d’énergie. Il est très rapide dans le vent fort au portant. L’un des moments charnières a été quand il a déchiré l’un de ses spis. Ça l’a beaucoup handicapé. J’aime naviguer contre lui, il attaque tout le temps. Je cherche un port à New York, n’importe lequel. J’ai hâte de voir les gens. Je mets beaucoup d’énergie et d’effort dans mes courses et j’ai envie de partager avec les autres. J’aime le solitaire, mais j’aime les gens aussi. Source : the Transat CIC [Lire la suite]]]> <![CDATA[The Transat CIC : vers une incroyable bataille]]> https://www.class40.com/?titre=the-transat-cic--vers-une-incroyable-bataille&mode=actualites&id=10209 Fri, 26 Apr 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=the-transat-cic--vers-une-incroyable-bataille&mode=actualites&id=10209 Côté Class40, il existe une constante à chaque course majeure : il y aura du suspense à tous les étages. « Même s’ils sont moins nombreux qu’habituellement, tout le monde est présent à part deux-trois ténors, souligne le Directeur de Course. Le fait d’arriver à New York et de proposer une transatlantique différente des autres (par l’Atlantique Nord) a fait venir ce que la Class40 compte de mieux ». « Il y a 13 bateaux au départ dont 11 scows de dernière génération », rappelle Guillaume Pirouelle, skipper du Class40 Sogestran-Seafrigo, qui a dû déclarer forfait pour The Transat CIC, son bateau ayant été touché par la foudre début mars lors d’un convoyage retour des Antilles. Pour lui, la course s’annonce « très engagée » avec un « match très serré », où « les pépins techniques peuvent vite devenir problématiques ». D’après Guillaume, « huit ou neuf bateaux peuvent prétendre à la victoire ». Les deux Italiens Ambrogio Beccaria (Alla Grande - Pirelli), vainqueur de la Transat Jacques Vabre, et Alberto Bona (IBSA), vainqueur du championnat Class40 de l’an dernier, font figure de favoris. Mais ils ne sont pas les seuls. Alors que son nouveau Class40 (n°202) sera présenté ce vendredi, Ian Lipinski s’élancera avec le n°158. « C’est un de ceux qui connaît le mieux son bateau parce qu’il s’agit d’un des premiers scows », assure Guillaume. Fabien Delahaye espère briller pour sa 2e année avec LEGALLAIS, tout comme Nicolas d’Estais, pour saluer comme il se doit l’ouverture d’un CAFÉ JOYEUX (son sponsor) à New York.  Axel Tréhin (Project Rescue Ocean), habitué des places d’honneur, Amélie Grassi (La Boulangère Bio), la seule femme engagée, et Quentin Le Nabour (Bleu Blanc Planète Location) qui a récemment mis à l’eau son Mach6, auront aussi leur mot à dire. Il faudra également composer avec l’appétit de Vincent Riou (Pierreval – Fondation GoodPlanet). À 52 ans, il se lance un nouveau défi et n’est pas vraiment de ceux qui s’alignent à une course sans être ambitieux. Difficile de cumuler autant de suspense pour cette course « qui a tant marqué l’histoire ».   Les deux Class40 pointus menés par Goulven Marie et Anatole Facon auront aussi leurs cartes à jouer sur ce parcours... réponse dans une petite quinzaine de jours! Source: The Transat CIC[Lire la suite]]]> <![CDATA[La Niji40 pour Groupe SNEF !]]> https://www.class40.com/?titre=la-niji40-pour-groupe-snef-&mode=actualites&id=10206 Tue, 23 Apr 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=la-niji40-pour-groupe-snef-&mode=actualites&id=10206 L’équipage du skipper Xavier Macaire, grand vainqueur de la Niji40, à bord de Groupe SNEF. Le trio d’Acrobatica du skipper italien Alberto Riva s’adjuge une deuxième place, magnifiée par un record de vitesse. L’équipage mixte de Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn), sur la troisième marche du podium. C’est dans le cœur de la nuit noire tropicale, à 9 heure 06 minutes 28 secondes, heure Paris, ce lundi 22 avril 2024, que l’équipage du Class40 Groupe SNEF a franchi en première position la ligne d’arrivée de la Niji40. Le skipper Xavier Macaire et ses deux coéquipiers, Pierre Leboucher et Carlos Manera Pascual, d’une solide constance aux avant-postes, ont réalisé les 3 514.82 milles du parcours théorique (route directe) entre Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante en Guadeloupe, via Santa Maria aux Açores à laisser à tribord, en 14 jours 20 heures 06 minutes 28 secondes à 9,87 nœuds de moyenne. L’équipage franco-espagnol a sur le fond (en réalité) parcouru 4 066.40 milles nautiques à 11.42 nœuds. Succession de systèmes et duel en tête L’équipage franco-espagnol  s’adjuge un succès qui ne manque pas de panache au terme du parcours entre Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante, dont ils soulignent l’aspect technique au gré de la succession des systèmes météorologiques traversés sur une trajectoire proche de la route directe. Trois dépressions, une grande décision stratégique, des zones de transition et pour finir un duel en tête d’une intensité rare dans les alizés pour contenir les attaques de l’équipage d’Acrobatica offensif jusqu’au bout… La longue litanie des écueils dépassés illustre la qualité de la course menée par le trio de Groupe SNEF, dont la victoire porte l’éclat d’un succès collectif au meilleur niveau de performance. La satisfaction est là au bout de l’effort pour les trois marins qui partagent aussi l’immense plaisir de signer ensemble leur toute première victoire sur une course transatlantique. L’empreinte du trio italiano-français 57 minutes plus tard, c’est au tour du trio d’Acrobatica, toujours présent aux avant-postes du peloton, de couper cette ligne d’arrivée qui s’est tant fait désirer dans ses ultimes longueurs. Alberto Riva, Jean Marre, et Benjamin Schwartz terminent deuxièmes au terme de cette transat, dont ils ont compté parmi les grands animateurs. Difficile d’oublier que l’équipage italiano-français a marqué la course de son empreinte, quand il affole les compteurs en sortie de dépression, après le passage des Açores. En tête du peloton, il profite des puissants vents portants sur une mer assagie pour maintenir des vitesses moyennes sidérantes. Résultat des courses : le skipper transalpin et ses deux complices avalent 433 milles en l’espace de 24 heures. Du jamais vu en Class40 ! À bord de leur bateau de conception et construction italiennes (Musa40), ils signent une performance digne de rentrer dans le livre des records du World Sailing Speed Record Council.  Chassé-croisé : le chasseur devient chassé Mais c’est alors sans compter avec la persévérance de Groupe SNEF, qui tire ensuite, dans les vents portants établis, la pleine puissance de son Pogo S4, redoutable à cette allure. Après un chassé-croisé en tête, Xavier Macaire et les siens vont dès lors creuser un écart qui empêchera le retour de leurs coriaces chasseurs en approche de l’arrivée. Si la valeur d’une victoire se mesure à l’aune de la course du deuxième, cette Niji40 tient déjà toutes ses promesses. Et c’est sans compter avec les arrivées imminentes des prochains trios attendus ce lundi en baie de Saint-Louis. Avec un vent d’alizé de retour sur le plan d’eau, Marie-Galante se prépare à vibrer au rythme et au ton des récits des huit autres équipages de cette transat, qui innove sur son format à trois, pour donner lieu à uns compétition au plus haut niveau sous le signe du partage et de la transmission. Xavier Macaire : « Elle était très technique cette transat, avec une grosse dépression dès le début dans le golfe de Gascogne, suivie par le choix de la route sud ou de la route nord, qui aujourd'hui paraît évident, mais qui ne l'était pas forcément au moment de le faire.  On a eu ensuite une dépression très musclée au passage des Açores avec une rafale à 47 nœuds, et des pointes de vitesse à 29 nœuds (…) Puis un petit anticyclone ; puis à nouveau, une dépression à passer au plus proche de son centre pour pouvoir finalement reprendre les alizés… Et enfin l’arrivée à Marie-Galante. Donc tout ça, c'était très technique et on s'est éclatés dans ce jeu-là.  Et avec notre concurrent, bien sûr, qui nous a tenu la dragée haute, qui nous a donné du fil à retordre. Acrobatica, ils étaient vraiment au top. On n'était pas sûr de pouvoir réussir à les doubler et à rester devant eux. On a tout donné, on a réussi. Je pense qu'on peut être très content de nous.» Alberto Riva : « C’était une course incroyable. Et surtout, de recommencer à naviguer (Alberto s’est blessé sur la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre), c’est un gros truc pour moi. Je suis très content d’avoir repris confiance dans mon bateau aux côtés de deux gars super forts, qui m’ont accompagné sur cette course. C’était une course qui n’a pas très bien commencé pour nous, avant de prendre la tête, puis de la perdre. C’était beaucoup d’émotions. Le record, j’en suis très content aussi. On avait les bonnes conditions et le bateau s’est bien comporté au reaching. Et je pense qu’on peut faire mieux. On n’a pas gagné, mais on a battu ce record, c’est une belle satisfaction. » Pierre-Louis Attwell : « Ce podium, c’est quelques chose dont on avait bien envie. C'est vrai qu'il y avait un beau programme sportif, des concurrents très performants. On avait annoncé top 5. On fait top 3, donc on est ravis. On a ce bateau depuis un an. Maxime travaille quasiment à plein temps sur la préparation technique. C'est un bateau qu'on connaît vraiment bien et qui, honnêtement, a su tenir toutes ses promesses et notamment dans les moments difficiles, parce que dans la dép, on a eu des moments quand même un peu costauds. À trois, c’est un format qui est différent aussi qui est un petit peu original. On en a parlé, c'est-à-dire qu'on a eu des moments où on n'était pas toujours d'accord sur la stratégie. Et puis, quand en plus, on est dans des moments de transition qui ne marchent pas très bien, c'est vrai que ça peut être un peu compliqué à bord. Et puis, on a réussi. On ne s'est pas entretués, ça s'est bien fini. Mais le fait d'être trois, à la fois, t'amènes plus d'avis et en même temps, parfois, du coup, ça complexifie un peu les échanges. Mais là, c'était intéressant. » Gildas Mahé (Amarris, 4e) : « C'est un peu une délivrance pour nous. C'est une transat difficile en termes de météo. Et puis une escale technique qui nous a coûté cher. C'est le résultat final qui reste. Donc il y a une petite déception là-dessus, c'est sûr, mais surtout pour une pièce de 2 centimètres de long et d'un centimètre de diamètre, c'est sûr, quand tout s'arrête pour ça, c'est un peu... Et encore, nous, on pensait que ça s'arrêterait à un moment. On s'est bien demandé si ça ne s'arrêterait pas tout net. Parce que le temps d'aller à Santa Maria, il fallait déjà trouver une solution pour naviguer le moins lent possible. Donc on a perdu beaucoup. Et après, il fallait réussir à repasser une drisse dans le mât. C'est le scénario pas drôle, mais  c'est un sport mécanique, c'est comme ça. Le reste, on n'a pas été mauvais. »  Source : Niji40 Classement : Niji 40 - transat Belle-Île Marie-Galante - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Acrobatica (A. Riva) améliore le record de distance parcourue en 24 heures !]]> https://www.class40.com/?titre=acrobatica-a-riva-ameliore-le-record--de-distance-parcourue-en-24-heures-&mode=actualites&id=10203 Wed, 17 Apr 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=acrobatica-a-riva-ameliore-le-record--de-distance-parcourue-en-24-heures-&mode=actualites&id=10203 Alberto Riva, Jean Marre et Benjamin Schwartz sont décidemment impressionnants sur cette Niji 40 ! Le trio du Class40 Acrobatica (#201), en tête de la transat Belle-Île Marie-Galante depuis le 11 avril, a battu le record de distance parcourue en 24 heures sur un Class40. Acrobatica a en effet parcouru 433,53 milles nautiques entre le dimanche 14 avril 22h (TU) et lundi 15 avril (22h) à la vitesse moyenne de 18,06 nœuds. Ce record était jusque-là détenu par Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco sur IBSA. Ils avaient effectué 430,47 milles à 17,93 nœuds de moyenne lors la course Les Sables-Horta 2023, qu’ils avaient remportée. Avant eux, Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria, à bord de Crédit Mutuel, l’avait déjà fait grimper à 428,82 milles. Le Musa 40, plan Gianluca Guelfi, prouve, avec ce nouveau record, que les Class40 vont vite ! Alberto Riva: “Quelle course ! Ces derniers jours, nous sommes entrés dans une dépression avec du vent et des vagues très difficiles. Côté positif, nous avons littéralement volé, parvenant à poursuivre au sud-ouest des Açores, vers Marie Galante. Nous avons battu le record de vitesse de la Class40” La video : https://youtu.be/3KJmofZr-BY  [Lire la suite]]]> <![CDATA[niji 40, 39 marins et 13 scows à l’assaut de l’Atlantique]]> https://www.class40.com/?titre=niji-40-39-marins-et-13-scows-a-lassaut-de-latlantique&mode=actualites&id=10201 Mon, 08 Apr 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=niji-40-39-marins-et-13-scows-a-lassaut-de-latlantique&mode=actualites&id=10201 C’est à 13 heures tapantes que la flotte de la Niji40 s’est élancée de Belle-Île-en-Mer dans le vif de la compétition en direction de Marie-Galante. Au large de Palais, le spectacle est à la hauteur du plateau réuni par cette toute première transat de printemps exclusivement réservée aux Class40. Cette nouvelle course rassemble 100% de bateaux de dernière génération, ces scows à l’étrave arrondie, menés par des équipages où se bousculent marins de haut vol, bizuths de l’Atlantique et valeureux amateurs engagés. Dans un timing parfait, les 13 trios coupent la ligne, « à l’anglaise » à belle allure dans un flux de sud-ouest de 15-18 nœuds, sur une mer plate à l’abri des reliefs escarpés de la côte sous le vent. Laurent Voulzy, le parrain de cette première édition répond présent depuis le début des festivités. L’auteur-compositeur-interprète, dont la célèbre chanson inspire le parcours de la Niji40 adresse depuis le bateau comité, un chaleureux message aux 39 marins : « belle course à tous, je serai à l’arrivée pour vous accueillir, où je vous souhaite à tous d’être les premiers. Quoi qu’il en soit vous serez tous des gagnants ».  Bouquet de spis en baie de Quiberon Bien lancé en bout de ligne, sous le vent, Groupe SNEF mené par Xavier Macaire, Pierre Le Boucher et Carlos Manera Pascual débute la course pied au plancher. « Ce départ, c’est sportif, mais ils sont tous derrière », se réjouissent comme un seul homme les trois navigateurs du bord. Ils sont alors suivis comme leur ombre par le trio Gildas Mahé-Tom Dolan-Pep Costa d’Amarris. Moins de 30 minutes après le top départ, ces premiers bateaux enroulent la cardinale Est des Galères. Les spis fleurissent sur le plan d’eau plus agité en approche de la pointe de Kerdonis. C’est parti en direction de l’île d’Houat pour un bord de portant très spectaculaire en baie de Quiberon.Dans le bouquet de tête pointe aussi E.Leclerc Ville-la-Grand de l’équipage Jean-Philippe Saliou-Damien Fleury-Adrien Polaillon, bien dans le coup pour jouer des coudes avec les leaders, avant de connaître des mésaventures dans l’exécution des manœuvres. D’autres équipages connaissent leur lot de de péripéties, comme en témoignent les voiles qui trainent dans l’eau ou l’équipier envoyé en tête de mât à bord de La Manche-Évidence Nautique pour dégager la chaussette de spi coincée tout en haut. De premiers écarts se creusent alors que les favoris répondent présents à l’image d’Everial d’Erwan Le Draoulec- Corentin Horeau-Thomas Rouxel, en embuscade derrière l’imperturbable Groupe SNEF réglé comme du papier à musique Merci Belle-Île-en-Mer ! La bataille ne fait que commencer sur ce parcours côtier qui tient toutes ses promesses pour remercier les Bellilois de leur accueil. Il est 14h40 quand la tête de flotte laisse cette fois la marque des Galères à tribord et pointe ses étraves vers le large au terme de ce parcours de mise en bouche de 17 milles. Dans quelques heures, la course prendra une toute autre tournure. Dès minuit le vent promet de se renforcer à l’arrivée d’un front costaud. Ce système dépressionnaire garantit de malmener les 13 équipages dans plus de 35 nœuds sur les eaux cabossées du golfe de Gascogne, premier écueil qui barre  la route vers le cap Finisterre et les vents portants que tous se tardent d’attraper dans leurs voiles… Source: Ultim Sailing / Niji 40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Spi Ouest France BPGO: victoire de Bleu Blanc Planète Location (Q. Le Nabour)]]> https://www.class40.com/?titre=spi-ouest-france-bpgo-victoire-de-bleu-blanc-planete-location-q-le-nabour&mode=actualites&id=10196 Mon, 01 Apr 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=spi-ouest-france-bpgo-victoire-de-bleu-blanc-planete-location-q-le-nabour&mode=actualites&id=10196 4 jours, 4 courses, un vainqueur : Quentin Le Nabour et son équipage (Sam Manuard, Pierre-Loic Berthet, Gérald Veniard, Hervé Thomas et Quentin Bouchancourt) sur leur nouveau Mach40.6 mis à l’eau il y a 15 jours seulement, Bleu Blanc Planète Location. Vainqueur des parcours de vendredi et samedi, La Manche #EvidenceNautique de l’équipage normand de Nicolas Jossier termine deuxième des courses de dimanche et lundi. Bleu Blanc avait, lui, terminé deuxième vendredi et samedi. Ses victoires hier et aujourd’hui lui permettent de remporter la victoire puisqu’à égalité de points, la meilleure place sur la dernière course de l’épreuve détermine le vainqueur. La troisième place au classement général revient à l’équipage de Gustave Roussy qui profite de l’absence d’Ibsa en ce lundi pascal pour lui ravir le podium. Belco by Sail, nouvel équipage de Class40 sur le Drakkar40 #147, termine cinquième pour sa première course.   Quentin Le Nabour : “ Première course, une victoire. Nous sommes ravis de notre week end au Spi Ouest France. Vendredi matin, c’était seulement la deuxième navigation du bateau alors on a commencé doucement. car les conditions météos étaient un peu musclées ! Dès l’entrée en piste, il a fallu découvrir le bateau dans plus de 20nds de vent et des rafales bien soutenues. Au fur et à mesure du week-end on a réussi à prendre en main le bateau et s’étalonner avec les autres Class40 présents. Super bagarre avec La Manche Evidence Nautique et IBSA, Bravo aussi à Anne Claire qui complète le podium avec un pointu. Au nom de l’ensemble de l’équipe de Bleu Blanc Planète Location, je tiens à remercier l’ensemble des acteurs de ce projet, Sam Manuard, JPS production, l’ensemble de nos fournisseurs pour le travail incroyable réalisé ces derniers mois. Maintenant place à la préparation spécifique à The Transat CIC.”[Lire la suite]]]> <![CDATA[RORC Caribbean 600 2024 : Sogestran Seafrigo (G. Pirouelle) vainqueur]]> https://www.class40.com/?titre=rorc-caribbean-600-2024--sogestran-seafrigo-g-pirouelle-vainqueur&mode=actualites&id=10188 Thu, 29 Feb 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=rorc-caribbean-600-2024--sogestran-seafrigo-g-pirouelle-vainqueur&mode=actualites&id=10188 Quel suspens ! Alors que l’équipage britannique Tquila, mené par Alister Richardson, menait la flotte des 11 Class40 à quelques millesde l’arrivée, au coude-à-coude avec l’équipage normand de Guillaume Pirouelle, le scénario final offrit finalement bien des surprises ! En effet, à l’approche de la ligne d’arrivée, le vent devint instable pour les deux scow, laissant une opportunité à Nestenn - Entrepreneurs pour la planète, un mille nautique derrière eux, qui la saisit. Un Sharp (Class40 pointu), premier à franchir la ligne à Antigua ! Sogestran Seafrigo réussit finalement à s’extirper de la zone difficile et franchit la ligne en deuxième position. L’équipage allemand de Sign For Com (Melvin Fink) parvient également à passer et TQuila coupe finalement la ligne d’arrivée en quatrième position. Rebondissement, le Mach 3 de Jules Bonnier écope d’une pénalité (pour être entré dans une zone interdite), le rétrogradant à la cinquième place.   Guillaume Pirouelle et son équipage composé d’Alexis Loison, Pierrick Letouzé et Valentin Sipan sont donc sacrés vainqueurs. “Superbe course entre les îles nord des Caraïbes, c'était super intéressant. On a eu une belle bataille tout au long du parcours avec pas mal de retournements de situation et une météo assez complexe sur la fin du parcours. Toujours au contact d'autres Class40, ce qui rend la course très intéressante pour progresser avec nos bateaux, beaucoup de manœuvres et de comparatifs de vitesse. L'arrivée était bien disputée et on ne s'en tire pas trop mal ! Un pensée pour l'équipe de Tquila qui a navigué très proprement mais n'a pas été récompensé. C'est quand même pas mal de naviguer au soleil à cette période !”   Décidément, la RORC Caribbean 600 offre chaque année son lot de rebondissements et de splendides images ! [Lire la suite]]]> <![CDATA[RORC Carribean 600]]> https://www.class40.com/?titre=rorc-carribean-600&mode=actualites&id=10179 Wed, 21 Feb 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=rorc-carribean-600&mode=actualites&id=10179 [Lire la suite]]]> <![CDATA[𝗦𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟰, 𝘁𝗼𝗽 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝗿𝘁 !]]> https://www.class40.com/?titre=120294120302120310120320120316120315-120814120812120814120816-120321120316120317-120305120306769120317120302120319120321-&mode=actualites&id=10177 Mon, 19 Feb 2024 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=120294120302120310120320120316120315-120814120812120814120816-120321120316120317-120305120306769120317120302120319120321-&mode=actualites&id=10177 A 11h TU (16h, heure française) ce lundi 19 février, 11 Class40 prendront le départ de la #rorccarribean600, première course du Championnat 2024 et du Trophée américain. Au programme, un slalom géant de 600nm entre les îles antillaises. Qui succèdera à Alberto Bona et son équipage, vainqueurs en 2023? Les inscrits : https://www.class40.com/.../261-rorc-caribbean-600-.htm Le live du départ : https://www.youtube.com/@RORCRacing La carto: https://www.caribbean600.rorc.org/tracking[Lire la suite]]]> <![CDATA[Alberto Bona, Champion Class40 2023 !]]> https://www.class40.com/?titre=alberto-bona-champion-class40-2023-&mode=actualites&id=10141 Tue, 05 Dec 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=alberto-bona-champion-class40-2023-&mode=actualites&id=10141 Le navigateur italien Alberto Bona (37 ans), après une remarquable saison, est sacré champion Class40 2023. Arrivé en Class40 seulement en septembre 2022, c’est à la tête de son propre projet à bord de son Mach40.5 IBSA qu’Alberto Bona entre d’entrée de jeu dans les tops 10, s’offre deux belles victoires cette année sur la RORC Caribbean 600 et sur Les Sables-Horta et monte sur la troisième marche des deux transats de l’année : le Défi Atlantique et la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Dauphin émérite, Ambrogio Beccaria (Alla Grande Pirelli) termine deuxième devant Erwan Le Draoulec (Everial). Une saison à haut niveau Cette année encore, les Class40 étaient nombreux sur les lignes de départ et, parmi eux, nombre de prétendants aux victoires rendant bien difficile de se risquer à donner un tiercé gagnant. « Nous sommes vraiment super contents de cette victoire sur le championnat. C’était notre première saison complète en Class40, on découvrait les nouveaux bateaux qui ont bien évolué par rapport aux Class40 pointus… C’est une belle récompense ! Nous avons réussi à être au départ de toutes les courses, à être réguliers, avec de bons résultats. Nous sommes super fiers ! »  Champion devant d’autres champions ? « Quand on a vu le plateau des skippers mais aussi des co-skippers sur chacune des courses de la saison, on s’est dit qu’il y aurait du niveau ! Alors oui, c’est une fierté supplémentaire de gagner ce championnat face à un plateau incroyable » Une saison intense Cinq courses au programme de ce championnat, dont deux transats, et plus de 11.500 milles en course pour se départager. « J’étais content qu’il y ait beaucoup de courses. Il y a des courses très intelligentes, comme le Défi Atlantique qui m’a incité à rester aux Caraïbes, après avoir été « à l’arrach’ » pour être dans les temps pour la Route du Rhum. Ça m’a permis de souffler une fois arrivé de l’autre côté, de participer à la Caribbean 600, une course mythique qui a été aussi l’occasion de faire naviguer Luca, notre team manager. C’était un super calendrier de courses, très intense. J’étais un peu stressé en début d’année car il ne laissait pas beaucoup de temps pour s’occuper du bateau et le faire évoluer mais ça s’est bien passé. Ça reste des bateaux simples. 20 jours de chantier entre la fin du Défi et la CIC Normandy Channel race… et c’était reparti ! » Pablo, l’incontournable Si le règlement du championnat sacre un skipper, il faut cette année encore mettre Pablo Santurde del Arco à l’honneur : co-skipper d’Alberto, il mérite amplement de partager cette victoire puisqu’il a participé à toutes les courses du championnat sur IBSA. « Avec Pablo, on s’est rencontré avant le depart de la Route du Rhum. Je cherchais quelqu’un qui puisse intégrer le team, partager la saison, pas seulement sur l’eau mais aussi dans la logique de faire évoluer et progresser ma connaissance du Mach 5. Il était pris par beaucoup d’autres courses mais il a été présent avec toujours une belle energie. C’est une victoire d’équipe, du travail accompli ensemble. » Le souvenir de la saison « J’ai vraiment plein de bons souvenirs de la saison mais le moment le plus émouvant, c’était l’arrivée de la première étape des Sables-Horta. Ça a été pour moi une émotion très forte parce que c’était une belle victoire, une récompense du travail effectué. En plus une victoire sur une course au large, une course incroyable avec des conditions magiques, tout au portant ! » L’Italie à l’honneur Alberto Bona a donc gagné la RORC Caribbean 600, Les Sables-Horta et le championnat Class40 2023. Ambrogio Beccaria sur Alla Grande Pirelli a, lui, remporté la Transat Jacques Vabre, la 40 Malouine Lamotte et la CIC Normandy Channel Race. L’Italie peut donc être fière de ses coureurs au large. « Ce qui compte c’est qu’on arrive à créer quelque chose pour que ceux qui, en Italie, ont de la passion, aiment la course au large, qu’ils aient la possibilité de faire cette activité géniale. Ce n’est pas une question de France vs Italie puisque tout ce que j’ai appris, je l’ai appris en naviguant en France au contact avec des skippers, des entraineurs, météorologues, qui ont toujours été super avec moi. A nous maintenant de transmettre l’expérience qu’on a accumulée et peut-être créer quelque chose en Italie. Le but est la transmission. » Un beau Troisième Erwan Le Draoulec (Everial) vient compléter ce podium grâce à une saison durant laquelle il a toujours su se placer avec quelques coups d'éclat, comme son arrivée victorieuse à la 2e étape du Défi Atlantique (ou encore sa victoire dans la Rolex Fastnet Race, bien que celle-ci ne soit pas comptabilisée au championnat). Souvent à l’affut des bons coups, le skipper d’Everial, successeur de Stan Thuret sur le bateau éponyme, se voit récompenser de sa régularité dès sa première saison par une très belle troisième place au championnat. 2024 Le programme 2024 de la Class40 est très chargé et à tiroirs ! Certains sont restés aux Antilles après la TJV pour participer à la RORC Caribbean 600 et The Atlantic Cup. Les autres sont de retour en métropole et ont le choix entre la Niji40, transat en équipage de 3 entre Belle-Île et Marie-Galante, et The Transat CIC, la transat anglaise en solo. Tous se retrouveront ensuite sur la Québec Saint-Malo. Un nouveau choix à faire en septembre entre l’incroyable CIC Normandy Channel Race et une nouvelle course au large en Méditerranée, la Med-Max Occitanie – Saïdia resorts. « On continue en Class40 avec mon sponsor IBSA. On participera probablement à The Transat CIC et à la Québec Saint-Malo. On remet le titre en jeu ! Ça ne sera pas facile, ce sera une saison différente, avec du solo. Ça va être très intéressant. » Les « Sharp » A noter, la superbe performance de Jules Bonnier (Nestenn Entrepreneurs pour la planète), épaulé cette année par Robin Follin, qui termine à la 12ème place du championnat avec son Class40 « pointu ». Il termine premier Sharp de chacune des courses auxquelles il a participé, laissant des scows dans son sillage et a même réussi à finir deuxième à La Rochelle en avril ! Classement du championnat 2023 1. Alberto Bona (IBSA) – 1077pts 2. Ambrogio Beccaria (Alla Grande Pirelli) – 896pts 3. Erwan Le Draoulec (Everial) – 807pts 4. Axel Tréhin (Project Rescue Ocean) – 720pts 5. Alister Richardson (Tquila) – 716pts 6. Ian Lipinski (Crédit Mutuel) – 668pts 7. Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn) - 653pts 8. Achille Nebout (Amarris) – 633pts 9. Xavier Macaire (Groupe SNEF) – 589pts 10. Mikael Mergui (Centrakor) – 587pts ….. 12. Jules Bonnier (Nestenn Entrepreneurs pour la planète) – 575pts Classement complet : championnat2023.pdf (class40.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJV : Forza Alla Grande Pirelli !]]> https://www.class40.com/?titre=tjv--forza-alla-grande-pirelli-&mode=actualites&id=10137 Thu, 23 Nov 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjv--forza-alla-grande-pirelli-&mode=actualites&id=10137 Presto, presto… ! À croire que cette Route du café était destinée à Ambrogio Beccaria, très bien accompagné de Nicolas Andrieu, à la barre d’Alla Grande Pirelli, le tout premier prototype de course au large 100% « Made in Italy ». Fidèle à lui-même, le plus « lorientais » des skippers transalpins, n’a pas fait dans la demi-mesure et imprime sa marque sur la course en s’adjugeant une victoire qui ne manque pas de panache. Déjà bien positionné pour remporter la mise hier, le duo italiano-français passe la surmultipliée. Le plan Gianluca Guelfi, mis à l’eau en octobre 2022 et qui s’était déjà classé 2è de la dernière Route du Rhum, déploie ses ailes dans les alizés soutenus retrouvés en approche de l’arrivée. Au point que les routages ont du mal à suivre la cadence de ce Class40 qui progresse à la vitesse d’une fusée et double le rocher du Diamant comme un éclair aux premières lueurs de ce petit matin antillais. Un peu plus d’une heure plus tard, à 8h01, le voilà sur la ligne d’arrivée finale en baie des Flamands. Le spectacle offert par ce Class40 déboulant du large est  superbe ; il force l’admiration à l’approche d’une victoire triomphale. Premiers à l’arrivée à Lorient du premier round qu’ils avaient mené de bout en bout au départ du Havre, le skipper milanais et son complice, directeur du bureau d’études de l’IMOCA de Jérémie Beyou - déjà crédités d’une avance de 1h15 mn sur leur plus proche poursuivant, Groupe SNEF -, enfoncent le clou au terme du parcours en direction de Fort-de-France. Sur la route du sud, au portant dans les alizés, Ambrogio et Nicolas, âgés de 32 et 36 ans, bataillent avec brio dans leur groupe. En imprimant un tempo soutenu, ils peuvent foncer vers une victoire sans partage qui ne peut plus se dérober sous l’étrave d’Alla Grande Pirelli. L’explosion de joie et de champagne est méritée. Bravissimo Ambrogio et Nico ! LES PREMIÈRES RÉACTIONS AU PONTON  L’ARRIVÉE Nicolas : « C’est énormément de bonheur. Et pour moi, de passer la ligne, cela a été aussi pour moi un sentiment de délivrance, parce que j’ai trouvé l'intensité de la compétition extrêmement forte, avec les bateaux proches de nous, comme avec les bateaux lointains sur des routes opposées. » Ambrogio : « Cela fait quelques heures qu’on sait qu’on va gagner. On s’interdisait complètement de le dire. C’est énorme, c’est très beau ! » LA ROUTE SUD  Nicolas : « Avec les informations qu’on avait, c’est le choix qui nous semblait le plus probable. Mais personne n’avait toutes les cartes en main. Il y avait une part de réussite. À partir du moment où on avait choisi, cette option, la meilleure chose qu’on pouvait faire, c’était d’abord de finir premier de notre groupe, puis de courir contre la montre et  de faire du mieux possible. Cette ambivalence là, elle n’était pas facile à gérer. » Ambrogio : « Les routes étaient assez kif-kif en termes de probabilités. Quand on a pris la décision, il y a dix jours, il n’y avait pas de vent, zéro. Statistiquement, la route sud ne pouvait pas être pire. Et on avait aussi déjà investi pas mal de milles pour aller vers alizés. On n'allait pas les jeter pour repartir au nord. On trouvait ça plus cohérent. On fait la Jacques Vabre, on va dans les alizés et on y reste ! » LE BATEAU 100% ITALIEN  Ambrogio : « On a une machine incroyable. On se sent plus ou moins tout le temps les plus rapides. Pour un bateau de course, c’est incroyable. Il est super polyvalent, il accepte plein de choses. Après, il est très exigeant, mais on a fait que le régler toute la course. Et d’ailleurs, le  pilote barre mieux que nous ! Mais on est resté à l’écoute, et on a trouvé des nouveaux modes de conduite. » Nicolas : «  C’était super enrichissant. La manière dont on maniait le bateau avant la course et maintenant, elle n’a rien à voir. On a appris chaque jour. C’est ma première transat en course. Je voyais ces 15 jours, comme quelque chose d'assez long, et au final ça passe vite, avec tout le temps, des choses à apprendre et à améliorer. À l’arrivée, on a un haut niveau de maîtrise de ce bateau, et c’est assez agréable. Je ne connais pas très bien la Class40, que j’ai découverte ces six derniers mois. Le bateau n’a pas de trou. En plus d'être polyvalent, il est aussi performant tout le temps. On pratique un sport mécanique à bord d’un prototype ;  alors c’est bien d’avoir de bons pilotes, mais une bonne machine c’est essentiel. » LE BINÔME Ambrogio : « Avant la course, on n’a pas eu beaucoup de temps pour se connaître. C’est notre 3e course. On a appris à se connaître sur cette Jacques Vabre. J’ai découvert que Nico a un côté très sincère et surtout j’ai vu que dans les moments les plus durs, c’est là qu’il rebondit le plus haut… Un peu comme une petite balle de tennis ! Cela m’a donné plein d’énergie, parce que je me sens un peu fonctionner comme ça. Dans une course en double, où tu partages tout, on s’emmenait vers le haut tout le temps. Dès qu’on avait un moment dur, on trouvait beaucoup de force.»  Source : Organisation transat Jacques Vabre  [Lire la suite]]]> <![CDATA[TJV : A pile ou face ?]]> https://www.class40.com/?titre=tjv--a-pile-ou-face-&mode=actualites&id=10134 Thu, 16 Nov 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjv--a-pile-ou-face-&mode=actualites&id=10134 « Le choix de la route est super compliqué... hier, on s'était dit route nord, soyons fous, cette nuit, on s'est dit que ça n’allait pas le faire et, ce matin, on va jouer à pile ou face ! » Pas facile d’être à la tactique sur cette Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre ! Après le dilemme de la semaine dernière entre une descente au Sud par l’Est ou l’Ouest, un passage de Madère contraignant pour certains, il faut depuis quelques jours savoir de quel côté de l’anticyclone passer. Jules Bonnier et Robin Follin (Nestenn – Entrepreneurs pour la planète) « La météo est toujours aussi incertaine pour cette fin de course avec une option nord, une option sud et pourquoi pas une option au « milieu » qui a l’air complexe. On est environ à mi-course, il nous reste entre 9 et 11 jours avant d'arriver en Martinique. Il fait beau, il fait chaud mais pas encore trop, et la lune a fait son (bref) retour hier en début de nuit, c'était très sympa ! » Aurélien Ducroz (Crosscall) "On a tenu de belles vitesses hier et cette nuit. C’était chouette malgré la noirceur de la nuit car depuis le départ, on n’a toujours pas vu la lune. C’est étrange. C’est un peu comme si elle avait disparu. Pour le reste, la météo reste un joli casse-tête. Rien n‘est vraiment calé, ni très clair. Pour l’instant, on favorise le VMG (Velocity Made Good : le meilleur compromis cap – vitesse) sur la route. On se donne jusqu’à ce soir pour décider de partir au nord ou pas. Ça risque de se finir comme ça mais on attend le dernier moment – certainement ce soir - pour trancher afin d’être sûr qu’aucune route plus directe s’ouvre. Et pour cause : hier, les routages nous prédisaient encore dix jours de course. Ce matin, c’est passé à onze. Si tous les jours on perd 24 heures, ça va être long ! » Amélie Grassi (La Boulangère bio) « Nous avons choisi le sud comme un autre petit groupe. La météo n'est pas simple, les fichiers ne sont pas raccords sur les prévisions dans une semaine, les choix stratégiques sur le long terme sont bien difficiles, les cerveaux fument ! Et ils ne vont pas s'arrêter de cogiter en surveillant la route nord de nos collègues. Si c'était facile d'interpréter cette situation, nous irions tous au même endroit et ça serait moins rigolo. » Nicolas Andrieu (Alla Grande Pirelli) « Nous livrons une double bataille. D'abord un combat rapproché d'une rare intensité avec IBSA avec qui nous naviguons à vue depuis le cap Finisterre, plus d'une semaine que nous nous rendons coup pour coup. Un petit mille perdu en vitesse, un petit mille gagné sur un recalage de trajectoire, nous vivons au rythme des classements pour étalonner notre vitesse avec un concurrent supposé rencontrer les mêmes conditions de vent. Cette proximité est à la fois épuisante et très stimulante (…) Et puis il y a l'autre bataille, celle, à la distance, avec le groupe du nord emmené par Xavier Macaire et son Groupe SNEF. Les routages estiment que nos trajectoires vont se recroiser un jour avant l'arrivée, alors seulement nous saurons quelle option était la bonne (…) L’ambiance est bonne, la bataille est furieuse, c'est exactement ce que nous sommes venus chercher sur cette Route du café. »  Nicolas Jossier et Alexis Loison (La Manche #EvidenceNautique) « On est à fond, c'est compliqué avec la météo de récupérer les premiers, même quasiment impossible car les systèmes météos sont trop scindés mais on fait au mieux, on se bat, on entretient le bateau et on va vite, on a encore fait des pointes à 20 nds cette nuit. Donc tout va bien. La transat' est plus longue que prévue, il va falloir qu'on commence à se rationner sur toutes les denrées dès maintenant. Aujourd'hui, c'est inventaire et bricolage. » Emmanuel Le Roch (Edenred) « Nous avons empanné vers le Sud hier soir, nos routages nous donnent un avantage au Sud. Cela va être serré, on regarde attentivement ce qui se passe au Nord, pour le moment, ils vont un peu moins vite, c’est normal. Cela va se jouer sur la fin, on aura pas la réponse de qui a eu raison ou tort avant le dernier jour de course a priori ! En tout cas, on est acquis à la cause du Sud car on estime qu’il y a moins de risques. Si les routages prennent du retard au nord, ce sera compliqué pour eux. Nous sommes donc au Sud et on fera un recalage dans l’Ouest dès que la météo le permettra. La nuit fut étoilée mais c’est nuageux ce matin, il fait bon. On est mieux loti ici que les copains du nord qui ont dû remettre les polaires. On a toutes nos voiles et toutes nos chances jusqu’à l’arrivée. »   Quand ils ne pensent pas météo et choix stratégiques, chacun a son occupation : Ian Lipinski (Crédit Mutuel) fait des maths : « Petit clin d'oeil pour nos amis montagnards du trophée mer et montagne (et les autres aussi). Avec Antoine, nous sommes partis de Lorient depuis presque 10 jours. Nous avons eu, en faisant une estimation rapide, 1,5m de houle en moyenne. A Raison d'une periode de 12 secondes, cela fait une "grimpette" de 7,5m par minute, soit 450m par heure et10800m par jour. Nous avons donc effectué un dénivelé positif de plus que 10 fois l'Everest depuis notre départ! Et sans oxygène ! Cette réflexion douteuse est inspirée par la contemplation du bateau qui glisse sur la houle (trop doucement) en approche de l'axe de la dorsale anticyclonique que nous nous efforçons de franchir cette nuit... » Erwan Le Draoulec (Everial) profite de sa journée : « Le bateau glisse doucement, c’est très agréable ! On va profiter de cette journée un peu plus calme pour faire des activités qui nous avaient manquées, comme prendre une douche, ou encore cuisiner des pâtes à la lotte au kari-gosse - petit plat du restaurant Le Quai à la Trinité-sur-Mer, retravaillé version en mer - ça va être pas mal du tout ! » Andrea Fornaro et Benoit Hantzperg (Influence 2) testent de nouvelles méthodes de cuisson : « Ce n'est pas un rythme relaxant mais nous nous adaptons. Depuis que nous n'avons plus de gaz pour le jetboil, nous avons appris à cuisiner avec le moteur en plaçant la nourriture sur la tête chaude et cela fonctionne assez bien (Benoit a mangé un paquet de porc thaï et a dit que ce n'était pas mauvais). Les prévisions nous donnent une arrivée dans environ 7 jours... Notre bateau adoré vole ce qui est un plaisir, même s'il aura besoin de soins à la fin de ce voyage.... Ce matin j'ai changé de chemise, mis du déodorant et c'est parti... prêt à sortir ! » Mikael Mergui (Centrakor) « Encore une journée à dévaler des pistes rouges pleines de poudreuse sous un grand soleil : le kif total de barrer dans ces conditions. De temps en temps, une vague vient nous rafraîchir et ajouter un peu plus de sel sur notre peau, qui commence à ne plus trop aimer ça. Nos mains commencent à gonfler avec l'humidité. Tirer sur un cordage devient de moins en moins agréable. Les premières irritations se font connaître (…) Le vent a un peu molli dans la deuxième partie de la nuit. Nous allons profiter de ce "petit temps calme", comme ils disent à la crèche pour enfants, pour aller vérifier Marcel sous toutes ses coutures. On observe sur la carte, derrière notre ordi, aussi nos quatre copains qui étaient devant nous à la sortie des Canaries. La fameuse route nord... »[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJV : De la tempête à la pétole… ]]> https://www.class40.com/?titre=tjv--de-la-tempete-a-la-petole-&mode=actualites&id=10128 Fri, 10 Nov 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjv--de-la-tempete-a-la-petole-&mode=actualites&id=10128 Ils le savaient dès le départ, il fallait passer la latitude de Lisbonne pour espérer que de nouveaux horizons s’ouvrent. Voilà qui est chose faite pour une bonne partie de la flotte. Ian Lipinski (Crédit Mutuel), jeudi 9 : « Enfin Lisbonne ! Comme une délivrance ! (…) C’était brutal, violent et, surtout, inconfortable et stressant. Et là, les étoiles, le spi, la glisse… ». Mais l’affaire n’est pas encore gagnée car, comme l’expliquait Nicolas D’Estais (Café Joyeux) : « on essaie de contourner une première petite dorsale. Il va falloir ensuite traverser une zone de vent foireux pour tomber sur la véritable dorsale qui commande l’entrée dans l’alizé. ». Jeu passionnant à suivre puisque comme l’écrit l’organisation de la course, « la dispersion en latéral est assez marquée entre les deux groupes aux avant-postes. Plus de 40 milles séparent le leader Amarris des équipages franco/espano-italiens qui ont rasé le DST du cap Saint Vincent et progressent en parallèle dans l’Est. » Idem du côté des « Sharp », les Class40 au nez pointu. Jérôme Lesieur (Label Emmaüs) « commence à sécher un peu ! (…) Le bateau avance dans la bonne direction et on essaie de récupérer un peu. Hier c’était de la survie. » « On aime ce sport parce que ce n’est jamais simple, qu’il y a des moments durs parfois, mais aussi plein de moments extraordinaires comme ce lever de soleil ce matin après une nuit de surf sous spi » écrit le binôme de Seafrigo-Sogestran. Et pourtant la nuit dernière s’annonçait pénible sans vent… Sur les réseaux, on retrouve le même sentiment : « Après 3 jours à vivre en rampant dans un bateau penché, au milieu du fracas permanent des vagues et le mugissement du vent dont les rafales flirtent allègrement avec les 40 nœuds (…) on lance enfin un spi, le bateau est à plat, les cirés commencent à sécher, on entraperçoit la lumière au bout du tunnel et puis… plus rien. Plus de vent, rien, nada. » (Axel Tréhin – Project Rescue Ocean). Même son de cloche sur Vogue avec un Crohn : « Après une mer démontée, un bateau qui tape, qui cogne et qui hurle, place à la recherche du moindre souffle d’air… » Résultat, ce vendredi matin, du jeu de placement vers le Sud, canalisé par le contournement obligatoire de Porto Santo : avantage aux bateaux les plus à l’Ouest, la traversée de la première zone de vent faible a coûté cher aux tenants de l’Est. Achille Nebout (Amarris), en tête du classement ce matin : « c’était bizarre : hier soir, le vent est rentré Est puis a forci par l’Ouest avec 20 nœuds. On a cavalé sous gennaker toute la nuit ». Aurélien Ducroz (Crosscall) confirme : « On compose avec un vent qui n’est en aucun cas conforme à ce qu’annoncent les prévisions météo (…) La situation demeure complexe. » Emmanuel Le Roch (Edenred) également : « le contraste était brutal entre le front et la pétole ! Il a fallu se sortir de la molle et nous nous en sortons pas mal (…) Le vent est revenu en fin de nuit et cela tartine bien ce matin. Superbes sensations de glisse. » La bonne nouvelle de ce vendredi est le retour en course de plusieurs bateaux qui avaient dû s’arrêter comme Le Bleuet de France ou Trimcontrol. Fabien Delahaye (Legallais), reparti cette nuit : « Ça sèche et on repart ! Nous ne sommes pas restés longtemps à Cascais et c’est plutôt une bonne nouvelle. Et, solidarité des gens de mer oblige, ils nous attendent dans la pétole ! » Source: organisation Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre et teams[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJV : résumé des deux premiers jours de course]]> https://www.class40.com/?titre=tjv--resume-des-deux-premiers-jours-de-course&mode=actualites&id=10126 Wed, 08 Nov 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjv--resume-des-deux-premiers-jours-de-course&mode=actualites&id=10126 Déjà 48h que la flotte est repartie de Lorient et, le moins que l’on puisse dire, c’est que les marins ne sont pas épargnés ! Au progamme, un vent soutenu, de violentes rafales et une mer tape-bateaux. Retour sur ce début de transat  Lundi 6  Départ lancé dans des conditions de saison, une mer de 2,5 mètres et un vent d’Ouest/Sud-Ouest de 20 nœuds. Une pluie diluvienne et des grains à 35-40 nœuds. Ils ne sont plus que 40 Class40 en lice. IBSA (Bona/Santurde), Café Joyeux (D'Estais/Debiesse), Project rescue Ocean (Tréhin/Riou) et Edenred (Le Roch/Bourgnon) prennent un très bon départ mais c’est Seafrigo Sogestran (Chateau/Pirouelle) qui passe en tête la bouée de dégagement devant Inter Invest (Perraut/Bloch) et Legallais (Delahaye/Douguet). Le duo d’Engie DFDS Brittany Ferries (Lee/Ragueneau) a dû rentrer au port réparer un J1 déchiré mais repart rapidement. Crosscall (Durcoz/Riou) doit a son tour faire demi-tour suite à la casse de leur mousqueton T-Bone de la drisse de mât. Il repart quelques heures plus tard. A 17h45, The Sea Cleaners – Univerre – ENSM (Courbon/Champion) annonce avoir démâté. Mardi 7 Curium Life Forward (Lepesqueux/Dehareng) a dû à son tour faire demi-tour suite à des problèmes d’électronique. Alternative Sailing – Constructions du Belon (Greck/Jones) écrit avoir fait « un bon bord de poney au reachning avec de srafales à plus de 30 nœuds ». Mikael Mergui, sur Centrakor, dit qu’ils se font malmener, dans une grosse mer et des grains à 35 nœuds. Quelques poulies cassées et un pilote qui n’aime pas les grains. L’enjeu du jour consiste à s’échapper au plus vite pour éviter les vents faibles d’une cellule anticyclonique. Celle-ci va malheureusement piéger les Sharp (les « pointus »). Le premier d’entre eux, Nestenn-Entrepreneurs pour la planète (Bonnier/Follin) (qui annoncera ensuite devoir faire escale pour remplacer la galette de J2) concède alors 70 milles de retard sur la tête de la flotte, menée par Alla Grande Pirelli (Becarria/Andrieu). Les Bleuets de France (Cormouls/de Fleurian) que leur aérien principal s’est arraché. Une montée en tête de mât s’imposera… dès que les conditions le permettront. Les mots de la mer EMMANUEL LE ROCH (EDENRED) "C’était bien tonique d’entrée de jeu, beaucoup de mer. Ce n’était ni confortable pour nous, ni pour le bateau. C’était propice à la casse, le bateau faisait des gros bonds, mais nous ça va, on n’a rien. On s’est un peu fait lâcher par le wagon de devant.  On avait anticipé la bascule de vent de cette nuit, le petit virement de bord qui a eu lieu hier soir. Pour ce soir, soit on reste à l’intérieur soit à l’extérieur du cap Finisterre on n’a pas encore décidé.  On n’a pas beaucoup mangé, on s’est reposé un petit peu, mais il va falloir qu’on pense à manger en effet pour garder des forces." BAPTISTE HULIN (AMIPI – TOMBELAINE COQUILLAGES)  "On est super contents d’être ensemble en mer et je viens de me réveiller de ma sieste donc je suis de très bonne humeur ! C’est compliqué au niveau de la mer mais pas on n’a pas cassé grand-chose pour l’instant. On est un binôme fraichement formé, on prend nos marques ! Après on est collègues au quotidien et potes dans la vie, donc ça aide. C’est notre première fois en course donc on se découvre mais ça marche bien. On va continuer à apprendre et à progresser. On a bien mangé et on a pu se reposer même si c’était court car on avait des manœuvres à faire tout au long de la nuit. Mais c’est important qu’on se repose bien car un nouveau front arrive dans la nuit. " GUILLAUME PIROUELLE (SEAFRIGO - SOGESTRAN)  "Sous le système dépressionnaire, on a eu pas mal de vent en fin de nuit, ça avançait très très fort, vous avez vu sur la carto. C’était assez violent pour les bateaux. On a quelques petits pépins d’électronique mais le bateau dans son ensemble fonctionne bien.  On a re-grée le bateau dimanche après-midi, la veille du départ, on n’avait rien essayé donc on espérait ne pas avoir fait d’erreurs en remontant tous les systèmes mais à priori tout va bien. Pour l’instant pas de problèmes particuliers concernant la structure du bateau." Mercredi 8  Alexis Loison (La Manche #EvidenceNautique) s’est blessé à la main après avoir été brutalement projeté à l’intérieur du bateau dans une vague. Escale à la Corogne obligatoire afin de passer des examens. Les Class40 continuent de planter des pieux au contournement de l’Espagne. Devant, les deux tandems de Alla Grande Pirelli et IBSA impriment toujours un rythme d’enfer que seul un petit groupe de cinq poursuivants est capable de suivre. Amarris en fait partie et Achille Nebout ne cachait pas sa lassitude d’entendre son bateau taper, soulagé d’avoir enfin viré derrière le front à l’heure de la vacation « Ça commence à tirer fort sur les organismes. On n’arrive pas à faire grand chose à bord. Gildas (Mahé) s’est fait deux plats chauds et la seule positon qu’on peut tenir dans le bateau, c’est allongé dans la bannette ! ».  Si les leaders vont voir petit à petit les conditions s’améliorer au fur et à mesure qu’ils gagnent au Sud, le second paquet de Class40 continue sa procession autour des caps des côtes Galiciennes. Une navigation côtière qui les préserve en partie de la grosse mer du large qu’affronte Everial (Le Draoulec/Leglatin), passé au nord du DST, route que semble vouloir suivre l’Envol-Kermarrec Promotion (Facon/Valiergue)… Les Bleuets de France annonce une escale à Carino suite à la perte de leur J2 et d’une cadène cassée. Source : Organisation Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre et teams[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJV : en route vers la Martinique ]]> https://www.class40.com/?titre=tjv--en-route-vers-la-martinique-&mode=actualites&id=10122 Mon, 06 Nov 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjv--en-route-vers-la-martinique-&mode=actualites&id=10122 8 jours après leur premier départ du Havre donnant lieu à des images superbes en baie de Seine, les 40 équipages  ont repris les chemins qui mènent à la Martinique dans les courreaux de Groix bien agités, ce lundi matin. Les 80 marins se sont élancés dans des conditions de saison, sur une mer de 2,5 mètres et un vent d’ouest, sud-ouest bien établi à 20 nœuds. Mais c’est sans compter avec les copieux grains qui corsent le jeu sur la zone, pluie diluvienne et claques à 35-40 nœuds à la clé. Au large de Lorient, la tradition des départs engagés qui font la réputation de la Route du café est respectée au pied de la lettre. Pour la flotte des monocoques qui a pris la mer, aujourd’hui à 10h45, les alizés vont se mériter. Il fallait se lever tôt, et ne pas oublier d'enfiler son ciré pour saluer les équipages au saut de leur reprise de course sur cette Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. À Lorient, les aurevoirs intimes et chaleureux pour la grande chevauchée océanique qui les attend avaient une couleur familiale et une saveur amicale particulières. Parmi ceux qui ont répondu à l’appel du ponton les co-skippers de Dékuple, William Mathelin-Moreaux et Pietro Luciani, qui ont annoncé officiellement leur forfait faute d’avoir pu réparer à temps leur avarie survenue sur le premier tronçon, cachaient difficilement leur légitime pincement au cœur. Mais pour leurs camarades, pour lesquels le jeu continue, il est temps d’y aller. À 8h40, les 6 Ocean Fifty et les 40 Class40 ont enfin quitté les pontons de Lorient La Base où ils s'étaient mis à l’abri dès lundi 30 octobre. Sur le plan d’eau, les conditions sont soutenues, ou plutôt «engagées », comme le veut le vocabulaire des marins qui s'élancent dans un régime météorologique dépressionnaire. À 10h30, les Ocean Fifty entrent dans la danse. Un quart d’heure plus tard, c'est au tour des Class40 de se jeter à nouveau dans le grand bain du parcours qui les attend via Port Santo à Madère. Le vent a molli à 15 nœuds, mais un gros grain à l’horizon annonce que cette accalmie sera de très courte durée. Au top IBSA (Bona-Santurde Del Arco), Café Joyeux (D’Estais-Debiesse), Project Rescue Ocean (Trehin-Riou) ou encore Edenred (Le Roch-Bourgnon), à gauche de la ligne, côté île de Groix, sont dans le coup. À la  bouée de dégagement, Seafrigo Sogestran (Chateau-Pirouelle), de retour en course après une mission commando pour réparer un bateau bien abîmé en baie de Seine, annonce la couleur. Il faut bel et bien compter avec lui. À la marque, il ouvre la marche de la flotte devant Interinvest (Perraut-Bloch), Legallais (Delahaye-Douguet), ou encore La Manche #Evidence Nautique (Jossier-Loison)… Devant les étraves de cette flotte compacte : la promesse de 48 heures aussi toniques que stratégiques, au cours desquelles il faudra à la fois préserver le bateau et ne pas traîner en si bon chemin pour « dégolfer » et rejoindre le cap Finisterre. Tout un art en somme, plus facile à dire qu’à faire au louvoyage, avant d’entamer la grande descente vers des vents portants…  À noter que l’équipage d’Engie DFDS Britanny Ferries (Lee-Ragueneau) a dû rentrer au port de Lorient La Base. Plus d’informations à suivre…  Les impressions au ponton de Lorient La Base  Ambrogio Beccaria & Nicolas Andrieu (Alla Grande Pirelli) : « On est très heureux de partir, même si cela reste une course de brise, au près pendant les deux premiers jours et demi. Il ne faut pas trop baisser la garde. Mais on a bien navigué sur la première étape. On va essayer de rester bien dans le coup, parce qu’il ya des portes qu'il ne faut pas rater. On aborde cette étape deux, comme on abordait la course il y a une semaine, même si on a maintenant derrière nous les écueils des courants et des cailloux de la Bretagne Nord. Mais à part ça, il reste tout à faire. A nous de jouer pour nous battre comme des chiens et ne rien lâcher pendant 15-16 jours de course. » Erwan le Draoulec (Everial) : « Départ pluvieux, mais départ heureux, parce qu’on est bien contents d’y aller. On va passer les 24-48 premières heures face au vent, dans des conditions solides, mais moins fortes, je pense, que celles qu’on a eues en Manche. Mais il y a beaucoup d’irrégularités dans le ciel, beaucoup de grains. Ce ne sera pas si simple que ça, même si on part sur un grand tribord amure, cap sur le cap Finisterre. On aura des premières difficultés d’entrée de jeu. On devrait passer un front mercredi. Il sera très actif, mais on sera très près du centre, et on a du mal à savoir ce qu’il va se passer et comment il va falloir s’en dépatouiller. » Achille Nebout & Gildas Mahé (Amarris) : « Sur les premières 48 heures, on attend des grains assez forts. La première nuit, on attend le passage d’une petite dépression, pas trop violente mais très incertaine, mais il y aura des coups à faire. Et surtout , on aura un bon front à passer la deuxième nuit au large du cap Finisterre, qui va être plus costaud. Une fois qu’on aura passé ces deux difficultés, on pourra faire du sud pour enfin accrocher des vents opus portants, et trouver un peu de chaleur. On sait tous quel point on vise, mais on va peut-être prendre des routes différentes pour y arriver. » Amelie Grassi (La Boulangère Bio) : « Sur les premières 48 heures, il faudra à la fois faire un peu le dos, tout en mettant de l’intensité, dans la mesure où ce qui nous attend devant sur le parcours sera crucial pour la suite du parcours. C’est vraiment un nouveau départ qui part directement sur un parcours large. On repart vraiment de zéro. » Pierre Leboucher (Groupe SNEF) : « C’est un peu comme au Havre, il va ne pas falloir casser de bateau, mais ce serait bien aussi d’arriver tôt aux avant-postes de la flotte au cap Finisterre, où cela devrait s’échapper par devant. On va affiner la météo et la stratégie par rapport aux derniers fichiers météo qu’on pourra récupérer après une heure de course. Notre objectif reste de bien naviguer, et si on pouvait faire un peu mieux que la première étape, ce serait très bien ! » Source : Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre[Lire la suite]]]> <![CDATA[Alla Grande Pirelli, pour le premier café !]]> https://www.class40.com/?titre=alla-grande-pirelli-pour-le-premier-cafe-&mode=actualites&id=10118 Fri, 10 Nov 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=alla-grande-pirelli-pour-le-premier-cafe-&mode=actualites&id=10118 Les arrivées de la première étape de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre se sont succédées à Lorient. Premiers sur la ligne d’arrivée, Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu à bord de leur Musa 40 Alla Grande Pirelli. Ils devancent d’1h15 le Pogo S4 Groupe SNEF, lui-même arrivé 5 minutes devant le Max 40 Inter Invest. Chez les Sharp (les “pointus”), Jules Bonnier et Robin Follin (Nestenn - Entrepreneurs pour la planète) arrivent en première position suivis de Matthieu Foulquier-Gazagnes et Michel Milanese (Sotraplant TRS) et Kieran Le Borgne et Basile Buisson (Google Chrome). Les mines étaient fatiguées et les yeux rougis sur les pontons de Lorient, la nuit dernière, pour l’arrivée de cette première et inattendue “étape” de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Tous l’ont dit, le but, ici, n’était pas tant de gagner cette étape que de ne pas perdre la Transat. Ils racontent Ambrogio Beccaria : « On n’était pas prêts. Heureusement, on avait fait une course très similaire, il n’y a pas très longtemps sur laquelle on avait très bien navigué On s’était dit que ce n’était pas la course idéale pour préparer la Transat Jacques Vabre, et finalement ce n’était pas si mal. On n'a pas eu de problème à bord du bateau, à part de minuscules bobos aux voiles… et un genou et deux jambes qui ont pris, à un moment, un peu cher. Quand tu allais à l’avant, c’était un peu sauvage.» Nicolas Andrieu : «  Le départ était incroyable dans 35 nœuds au reaching , avec tous les bateaux pleine balle, à 18 ou 20 nœuds.  C’était assez émouvant d’être sur la ligne avec tout le monde comme ça. La première nuit, les conditions étaient assez rudes, j’ai eu du mal à m’acclimater. On s’est fait un peu violenter par le bateau, mais on est super contents d’avoir réussi l’exercice. Cet écart, c’est tout et rien, mais il vaut mieux avoir 1h dans ce sens là, que dans l’autre. Si jamais, cela doit changer quelque chose en Martinique, on sera contents ! C’est stupéfiant de voir Ambrogio manier son bateau. Il a participé à sa conception et il le connaît par cœur. » Xavier Macaire :  «  Ça a été une belle course. C’était costaud, engagé à plein de niveaux ;  et physiquement dur après un départ tonique. Il s’est passé plein de choses en à peine plus de 24 heures. On n’a pas beaucoup dormi, on est allé au bout de nous-mêmes. Il y a eu des grains avec des changements de direction de vent, pétole, rafales, etc. Cela a bien marché. On a fait une belle option en Bretagne Nord. On a eu de bonnes phases, et d’autres moins bonnes en vitesse. Au final, on a réussi à lisser les hauts et les bas avec de  bons bords et de bonnes manœuvres, pour finir à la deuxième place de cette première étape de transat.» Pierre Leboucher : «  Cela a bien secoué. Après le raz Blanchard, c’était bien costaud, et malheureusement on a appris le démâtage de Ian (Lipinski sur Crédit Mutuel). Tout le set de jeu de voiles est passé. On a dû prendre 27 nœuds au large de Groix. Mais on finit bien, et c’est chouette parce qu’il y avait plein de pièges. On est prêts pour la vraie étape dans on ne sait pas quand. » Matthieu Perraut : « L’objectif de la course, c’était de ne pas perdre la course. On ne voulait surtout pas casser le bateau et prendre un wagon par les autres. On s’est encore éclaté tous les deux ; et encore une fois, quand on a passé la ligne, on s’est dit que c’est trop cool de naviguer ensemble. On s’est bien marré. Le départ reste un bon souvenir. » Kevin Bloch : « Cela restera un grand départ. Je crois que tout le monde en avait peur. Il y avait beaucoup de vent, une manœuvre compliquée à la bouée avec une grosse densité de bateaux. Mais c’était chouette à faire. On ne s’est pas vraiment dit que c’était la Transat Jacques Vabre. On a pris a comme une course comme une autre, en ne s’économisant pas trop.»  Jules Bonnier et Robin Follin : « Le début de course était sport. On n'a pas pris un très bon départ, on n'avait pas la vitesse qu'il fallait sur le premier bord. La première nuit, on a fait de bons choix, on a navigué proprement. L'option de ce matin d'aller plus au large n'était pas payante mais on était au milieu des scow, à notre place. On s'était tout de suite accordés sur le fait que tout n'allait pas se jouer sur cette étape. On voulait assurer au maximum et ne pas faire d'erreur rédhibitoire, le contrat est rempli et c'est ce qui compte. On n'a rien cassé, sauf de toutes petites choses, et on arrive premiers des pointus ! Quand on voit le nombre d'incidents qu'il ya eu sur cette étape, on est contents d'être à quai avec un bateau quasiment prêt à repartir.L'objectif est d'aller en Martinique, pas à Lorient. C'était un entraînement, intense avec toutes les conditions possibles rencontrées, mais un entraînement quand même. On est heureux d'être là, maintenant, on attend impatiemment de savoir quand on va pouvoir repartir ! » Amélie Grassi : « Nous sommes parties dans un état d'esprit assez conservateur en se disant qu'il fallait que l'on fasse les choses bien pour être proches en temps de tout le monde. Surtout, nous ne voulions pas nous emballer pour ne pas abîmer le bateau. Nous avons donc pris un départ assez prudent. Notre début de course était en demi-teinte aussi, mais à partir du Raz Blanchard nous avons super bien travaillé. C'était des conditions vraiment désagréables. Les bateaux sont très durs dans ces cas-là, ça a beaucoup tapé. À partir de la sortie du Four, nous avons fait plein de belles choses et nous sommes bien revenues. Malheureusement notre spi médium a explosé sur le dernier bord pour rejoindre Lorient et nous avons perdu pas mal de places. Nous ne sommes pas vraiment récompensées de nos efforts et de l'engagement fourni, c'est dommage. Maintenant place au repos pour repartir d'attaque sur la prochaine étape ! » Anne-Claire Le Berre :« Nousavons passé 36 heures trempées à faire beaucoup de près. Les conditions étaient particulièrement difficiles. Nous avons pris une belle tempête au Raz Blanchard d'ailleurs. Nous n'avons pas beaucoup dormi, 1h30 chacune peut-être, ça ne s'arrêtait jamais en fait. Nous sommes vraiment éclatées. C'était assez violent à bord. Nous allons profiter des quelques jours à terre pour nous reposer et prendre soin du bateau. Aurélien Ducroz et Vincent Riou : « Cette première étape nous a, de fait, vraiment malmenés. Violentés, même. La raison ? Des conditions et vent et de mer extrêmement dures, en particulier sur le premiertiers du parcours. On a posé le pied à terre à Lorient cette nuit, à 2h07, après 36 heures de course, en 15e position. Plus que la place, à ce stade de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre, c’est l’écart avec les premiers, qui importe avant tout. En l’occurrence, pour nous, il est de 2h21, ce qui est peu ou pas grand-chose à l’échelle de l’Atlantique. Avec Vincent, on reste complètement dans le match. On a commis une erreur de stratégie qui nous a bien mis dedans peu avant le débordement du Raz Blanchard, à la pointe nord-ouest de la presqu’île du Cotentin où sévissent les courants de marées les plus puissants d’Europe. On est ensuite, malgré tout,pas trop mal revenu dans la nuit puis hier matin, peu avant le passage de la pointe Bretagne où je me suis bien pris la tête pour essayer de trouver le meilleur passage. Pour finir, on est vraiment content d’arriver. On termine bien fatigués et on va faire en sorte de bien se reposer avant la suite. Une suite dont, pour le moment, on n’a pas encore les détails. »   Cette météo difficile a permis aux duos de se tester une nouvelle fois et, bonne nouvelle, il semble qu’ils repartiront ensemble ! Objectif, maintenant, sécuriser les bateaux pour laisser passer la tempête Ciaran et réparer les bobos des bateaux et des bonhommes. Ils ont pour cela au moins jusque dimanche puisque la Direction de Course a annoncé ce matin aux concurrents qu’il n’y aurait pas de départ avant samedi 4 novembre inclus.   Le classement de la 1ère étape 1- ALLA GRANDE PIRELLI Ambriogio BECCARIA / Nicolas ANDRIEU 2- GROUPE SNEF Xavier MACAIRE / Pierre LEBOUCHER 3- INTER INVEST Matthieu PERRAUT / Kevin BLOCH 4- LEGALLAIS Fabien DELAHAYE / Corentin DOUGUET 5- AMARRIS Achille NEBOUT / Gildas MAHE 6- PROJECT RESCUE OCEAN Axel TREHIN / Gwenael RIOU 7- EVERIAL Erwan LE DRAOULEC / Tanguy LEGLATIN 8- IBSA Alberto BONA / Pablo SANTURDE DEL ARCO 9- VOGUE AVEC UN CROHN Pierre-Louis ATTWELL / Maxime BENSA 10- LA BOULANGERE BIO Amelie GRASSI / Anne-Claire LE BERRE 11- INFLUENCE2 Andrea FORNARO / Benoit HANTZPERG 12- CENTRAKOR Mikael MERGUI / Ludovic MECHIN 13- CURIUM LIFE FORWARD Marc LEPESQUEUX / Renaud DEHARENG 14- EDENRED Emmanuel LE ROCH / Basile BOURGNON 15- CROSSCALL Aurelien DUCROZ / Vincent RIOU 16- WASABIII Stephane BODIN / Swann HAYEWSKI 17- TQUILA Alister RICHARDSON / Brian THOMPSON 18- CAFE JOYEUX Nicolas D'ESTAIS / Debiesse LEO 19- TEAM ZEISS-WEEECYCLING Thimote POLET / Pierrick LETOUZE 20- ACROBATICA Alberto RIVA / Jean MARRE 21- NESTENN - ENTREPRENEURS POUR LA PLANETE Jules BONNIER / Robin FOLLIN 22- ALTERNATIVE SAILING-CONSTRUCTIONS DU BELON Estelle GRECK / Mathieu JONES 23- SIGN FOR COM Lennart BURKE / Melwin FINK 24- LA MANCHE #EVIDENCE NAUTIQUE Nicolas JOSSIER / Alexis LOISON 25- THE SEA CLEANERS - UNIVERRE - ENSM Renaud COURBON / François CHAMPION 26- CAPTAIN ALTERNANCE Keni PIPEROL / Thomas JOURDREN 27- ENGIE - DFDS - BRITTANY FERRIES Pamela LEE / Tiphaine RAGUENEAU 28- P - SOTRAPLANT-TRS Matthieu FOULQUIER-GAZAGNES / Xavier BROERS 29- GOOGLE CHROME Kieran LE BORGNE / Basile BUISSON 30- P - LE BLEUET DE France Charlotte CORMOULS / Claire-Victoire DE FLEURIAN 31- P - EDEN PARK - LES PAPILLONS DU CIEL Nicolas BOMBRUN / Paul BRANDEL 32- AMIPI - TOMBELAINE COQUILLAGES Baptiste HULIN / Christophe BACHMANN 33- P - LABEL EMMAUS Jerome LESIEUR / Damien JENNER 34- VOGUE LE MONDE Benoit LEQUIN / Stephane HUNOT 35- P - MUSSULO 40 Jose Guilherme CALDAS / Gustavo PEIXOTO 36- L’ENVOL-KERMARREC PROMOTION Anatole FACON / Alice VALIERGUE 37- P - TRIMCONTROL Alexandre LE GALLAIS / Carlo VROON 38- QWANZA Goulven MARIE / Nicolas BATTESTI 39- P - MARTINIQUE TCHALIAN Hervé JEAN-MARIE / Jean-Yves AGLAE      [Lire la suite]]]> <![CDATA[Transat Jacques Vabre, départ de la première étape !]]> https://www.class40.com/?titre=transat-jacques-vabre-depart-de-la-premiere-etape-&mode=actualites&id=10116 Sun, 29 Oct 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=transat-jacques-vabre-depart-de-la-premiere-etape-&mode=actualites&id=10116 Les 44 Class40 ont pris le départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre ce dimanche 29 octobre 2023. A 13h41, la flotte s'élançait dans un vent ed 25 noeuds établis. Direction, une bouée au cap de la Hève, enroulée en premier par le duo A.Beccaria/N.Andrieu (Alla Grande Pirelli). Un magnifique spectacle mais un chassé-croisé qui occasionnait, malheureusement, les premiers accrochages à la bouée et 3 retours au port... En raison de la mauvaise météo de la semaine, les Class40 ne rejoindront pas directement Fort de France mais font route vers Lorient, que les premiers devraient rallier lundi soir, après environ 36h de course. Pour suivre la course : Édition 2023 | Transat Jacques Vabre 2023[Lire la suite]]]> <![CDATA[Une Transat Jacques Vabre en 2 étapes !]]> https://www.class40.com/?titre=une-transat-jacques-vabre-en-2-etapes-&mode=actualites&id=10114 Sat, 28 Oct 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=une-transat-jacques-vabre-en-2-etapes-&mode=actualites&id=10114 AU BRIEFING CE MATIN, FRANCIS LE GOFF, DIRECTEUR DE COURSE, A PRÉCISÉ TOUTES LES MODALITÉS TECHNIQUES DU DÉPART, UN DÉPART CONFIRMÉ POUR DEMAIN DIMANCHE AUX 95 ÉQUIPAGES DES QUATRE CLASSES DE LA TRANSAT JACQUES VABRE NORMANDIE LE HAVRE. CHRISTIAN DUMARD, LE MÉTÉOROLOGUE DE LA COURSE A QUANT À LUI DÉROULÉ LE MENU QUI ATTEND LES CONCURRENTS POUR LES PREMIERS JOURS DE COURSE. COMPTE-TENU DE LA VIOLENCE DE LA DÉPRESSION ATTENDUE SUR LE GOLFE DE GASCOGNE MARDI ET MERCREDI PROCHAIN, IL A ÉTÉ DÉCIDÉ QUE LES CLASS40 DISPUTERONT LA COURSE VERS FORT-DE-FRANCE EN DEUX ÉTAPES AVEC UNE ESCALE À LORIENT. Le grand amphithéâtre des docks du Havre était baigné de lumière ce matin, mais le briefing avait la solennité des éditions corsées de la Route du café. Le millésime 2023 aura manifestement cette teneur si l’on en croit les fichiers météo détaillés par Christian Dumard. Les modèles divergent encore un peu quant à la force des rafales et le timing de passage des fronts, mais le scénario global est le suivant :  Le départ dimanche sera donné dans des conditions toniques mais maniables, avec 20 à 25 noeuds de sud-ouest, des conditions qui restent assez stables pour la nuit et la journée du lundi sur l’entame de cette Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre Le départ dimanche sera donné dans des conditions toniques mais maniables, avec 20 à 25 noeuds de sud-ouest, des conditions qui restent assez stables pour la nuit et la journée du lundi sur l’entame de cette Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre Escale à Lorient La Base pour les Class40 En revanche, les Class40 se retrouvent dans une situation de blocage sans échappatoire possible. Et lorsque le directeur de course annonçait en deuxième partie de briefing aux 44 équipages retenus dans l’amphithéâtre des Docks qu’ils disputeraient la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en deux étapes, la salve d’applaudissements ne laissait aucun doute sur le fait que chacun avait anticipé le phénomène. « Une ligne d’arrivée sera mise en place à Lorient et nous organiserons un second départ lorsque la situation météo permettra de naviguer en sécurité vers Fort-de-France, précisait le directeur de course. Le départ de cette deuxième étape sera donnée en flotte et le classement établi l’arrivée en Martinique à la somme des temps des deux étapes ». Sécurité mais équité sportive, cette sage décision a néanmoins nécessité de réagir très rapidement pour l’organisateur de la Route du café comme l’expliquait en sortie de briefing Gildas Gautier, co-directeur général de l’évènement : « Lorsque nous avons évoqué cette hypothèse avec la SELLOR (ports de Lorient NDR), ce matin, elle nous a répondu immédiatement qu’elle mettrait tout en oeuvre pour accueillir l’ensemble des 44 Class40 en toute sécurité. Cet accord était un pré-requis pour repenser le parcours des Class 40. Tous les concurrents auront une place réservée à Lorient La Base et nous tenons à remercier chaleureusement les ports de Lorient pour leur accompagnement ». Les mots des marins à la sortie du briefing : Ambrogio Beccaria (Alla Grande Pirelli), Class40 : «  Je ne ressens ni soulagement, ni sentiment de frustration. On était prêt pour y aller, même si c’est une décision très sage pour l’ensemble de la flotte, qui évite de mettre en danger les bateaux le plus lents des Class40. C’est une façon assez intelligente de garder la course intacte. On va donc débuter par un grand warm-up, on est chauds ! »Nicolas Andrieu (Alla Grande Pirelli), Class40 : «  Cela change pas mal de choses, à commencer par le parcours qui va être beaucoup plus côtier, ainsi que l’intensité qu’on va y mettre. Il va falloir tout donner sur 36 heures. » Vincent Riou (Crosscall), Class40 : «  J’ai disputé la Transat Jacques Vabre en solo, en double et maintenant elle prend la forme d’une course à étapes, soyons fous ! Ce qui est sûr, c’est que partir en direct sur le parcours initial, cela ne passait pas. Cette décision originale est très acceptable. L’important, c’est qu’on fasse une course, j’espère à 44 bateaux au départ de la deuxième étape, et qu’on prenne du plaisir. Maintenant, on attend les règles. De notre côté, on avait fait des impasses sur les voiles parce qu’on partait sur un parcours typé. Est-ce qu’on va avoir le droit de changer, ou de jouer avec un handicap ? On ne le sait pas encore. On part pour un premier sprint dans du vent assez fort, avec différentes allures et beaucoup plus de manœuvres. Psychologiquement, on s’était préparé à un certain déroulé, à présent il faut appréhender les choses différemment, et retourner derrière l’ordinateur. »  Source : Organisation Transat Jacques Vabre[Lire la suite]]]> <![CDATA[Trophées Class40 : Ivica Kostelic en Méditerranée, Nicolas d’Estais en Manche-Atlantique !]]> https://www.class40.com/?titre=trophees-class40--ivica-kostelic-en-mediterranee-nicolas-destais-en-manche-atlantique-&mode=actualites&id=10105 Tue, 17 Oct 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=trophees-class40--ivica-kostelic-en-mediterranee-nicolas-destais-en-manche-atlantique-&mode=actualites&id=10105 Les trophées Class40 ont pour dessein de récompenser performance et assiduité. A ce jeu, 2 vainqueurs cette année : Ivica Kostelic (ACI) en Méditerranée et Nicolas d’Estais (café Joyeux) en Manche Atlantique.   La Méditerranée, nouveau terrain de jeu La richesse du calendrier de courses Class40 permet à ses adhérents de se concocter un programme personnel. Après une saison en Atlantique pour préparer sa première Route du Rhum, en 2022, le Croate a préféré rester en 2023 « plus proche de chez lui, dans des eaux familières » et peut-être un peu plus propices à jouer les avant-postes avec son Mach40.2. « J’ai beaucoup de plaisir à naviguer en Méditerranée. Sa beauté naturelle, des conditions de navigations très variées et plus avantageuses pour les bateaux d’anciennes générations, majoritaires sur ce trophée, une navigation en rangs serrés rendent la compétition très intéressante. » En effet, les conditions en Méditerranée rendent les différences de performance entre les générations de bateaux moins visibles. « Dans des conditions légères, par exemple, les bateaux de la première et de la deuxième génération sont aussi performants que les modèles les plus récents, voire plus performants ! Ainsi, dans une course au large classique en Méditerranée, chacun peut jouer sa carte la plus forte, au moins à un moment donné de la course. » D’autant plus que si le nombre de participants et d’équipes de haut niveau est inférieur à celui d’autres bassins, le niveau sur l’eau s’avère quant à lui très élevé : « en termes de compétences, le niveau est élevé. Les conditions variables obligent à être fort dans l’ensemble. Les marins d’ici savent généralement utiliser les conditions locales à leur avantage et il est difficile de battre de vieux chats comme Kito de Pavant, par exemple ». Et le champion de ski d’ajouter : « Nous sommes en Méditerranée un groupe soudé de Class40 ; c’est agréable de sentir cette unité. » La Class40 ne peut que s'enorgueillir de couronner un tel champion, véritable idole dans son pays, qui a démontré par ses multiples victoires en ski, ses qualités d’athlète de haut niveau.   La Manche-Atlantique, un terrain de jeu de haut niveau « On passe beaucoup de temps à préparer nos bateaux mais naviguer le plus possible est une évidence pour moi. Le calendrier de courses était très bien fait et c’était donc une évidence de s’aligner sur un maximum de courses dont le départ est proche de chez nous. Il faut engranger le maximum d’expérience », explique Nicolas d’Estais. « J’ai le regret de ne pas avoir terminé la CIC Normandy Channel race mais c’est chouette que cela ne nous pénalise pas sur ce trophée. C’était un vrai plaisir de naviguer en Atlantique mais aussi en Manche, où j’en ai moins eu l’habitude. Ce terrain de jeu est complet et complexe, entre courants et effets de site très marqués. On apprend beaucoup en navigant là-bas ». Nicolas d’Estais est d’autant plus satisfait de cette victoire que la concurrence était élevée face « à des Figaristes qui font ça depuis 10 ans, qui connaissent le truc par cœur. » Il ajoute : « le niveau est juste incroyable. La confrontation d’ancien Ministe que je suis avec des Figaristes comme Xavier Macaire, Alexis Loison, Pierre Leboucher ou Achille Nebout, c’est juste un honneur ! » Sa monture, un Lift V2, participe également à cette victoire : « Mon bateau est très véloce. Corentin Douguet, l’ancien propriétaire, nous l’a laissé en parfait état ce qui fait que nous avons pu tout de suite apprendre à nous en servir plutôt que de passer du temps à bricoler ». « On fait des classements très réguliers. Le bateau est vraiment top, très polyvalent, ce qui fait que malgré la diversité des conditions rencontrées, c’est toujours un bateau où tu t’en sors bien ». Enfin le fait que Nicolas d’Estais navigue sous les couleurs des Café Joyeux donne une saveur particulière à cette victoire lorsque l’on connait les valeurs promues par ces établissements. Place maintenant à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, à laquelle Nicolas participera avec Léo Debiesse, avec qui il partage le titre de ce trophée. « On est un super duo, ça fonctionne bien, on travaille bien ensemble »   Si le vainqueur du Championnat Class40 2023 sera connu à l’issue de la prochaine Transat Jacques Vabre, la Class40 sacre donc d’ores et déjà les vainqueurs des trophées Méditerranée et Europe. Ivica Kostelic sur son Mach ACI remporte le premier, Nicolas d’Estais, et son co-skipper Léo Debiesse, s’adjugent le second. Ces deux champions seront célébrés avec d’autres à l’occasion de la grande soirée annuelle de remise des trophées 2023 qui célèbrera les 20 ans de la classe le 30 mars prochain à Lorient en un lieu tenu secret qui vous sera dévoilé le moment venu…. Suspens ! Trophée Méditerranée 1. Ivica Kostelic (ACI) 2. Kito de Pavant (Made in midi) 3. Marco Guerra (Imagin’act Socomec) Le classement complet : mediterraneantrophy23.pdf (class40.com) Trophée Europe 1. Nicolas D’Estais (Café Joyeux) 2. Aurélien Ducroz (Crosscall) 3. F. Delahaye (Legallais) Le classement complet : europeantrophy23.pdf (class40.com)     [Lire la suite]]]> <![CDATA[40 Malouine LAMOTTE : COUP DOUBLE POUR L'ÉQUIPAGE D'ALLA GRANDE - PIRELLI]]> https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--coup-double-pour-l-equipage-d-alla-grande---pirelli&mode=actualites&id=10095 Mon, 25 Sep 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--coup-double-pour-l-equipage-d-alla-grande---pirelli&mode=actualites&id=10095 Après deux belles courses disputées hier dans du vent médium, ce dimanche, les concurrents de la 40’ Malouine LAMOTTE ont enchaîné deux côtiers de 13 et 10 milles dans une vingtaine de nœuds de vent et sous le soleil. Des conditions idéales dans lesquelles les uns et les autres se sont livré une bagarre digne de match-racing. Pour preuve, les deux premiers, Crédit Mutuel de Ian Lipinski et Alla Grande – Pirelli d’Ambrogio Beccaria terminent à égalité de points mais c’est bel et bien l’équipage franco-italien qui remporte le Trophée LODIGROUP, réalisant ainsi un sans-faute après sa victoire dans la grande course. « On s’est vraiment éclatés aujourd’hui ! La journée a été incroyable. Les conditions ont été parfaites, vraiment comme on les aime ! », a résumé Ambrogio Beccaria à son retour de mer, ce dimanche, après notamment un très beau mano a mano avec Ian Lipinski et ses hommes. « Comme hier, on a gagné assez largement la première course du jour. La seconde a, en revanche, été beaucoup plus disputée. On savait que la première place au classement général allait se jouer entre nous et Crédit Mutuel. Que celui de nous deux qui finirait devant l’autre remporterait la mise. Il est venu nous chercher, jouant alors le jeu du marquage mais il est mal tombé. Au portant, sur mer plate, on a fait la différence. Ça s’est fini en véritable match-racing. On n’a rien lâché et on a franchi la ligne avec une demi-longueur d’avance. Une avance infime mais suffisante pour décrocher la première place ! », ont commenté le navigateur italien et son acolyte Nicolas Andrieu, épaulés par Quentin Ponroy, Bastien Oger puis Malo Bessec lors de ce Trophée LODIGROUP. « On a vraiment bien tourné et on est contents parce que ce n’était vraiment pas facile, avec des bords hyper courts », a ajouté Ambrogio auteur d’un joli doublé dans le cadre de cette quatrième édition de l’épreuve après sa victoire dans la grande course de la 40’ Malouine LAMOTTE disputée jeudi et vendredi en double. Tout ce qui est pris ne sera plus à prendre « Clairement, c’était l’objectif. On a fait de belles trajectoires, on a confirmé notre aisance en vitesse, notamment au portant, ce qui est de bon augure avant la transat », a relaté le skipper d’Alla Grande – Pirelli, déjà vainqueur de la CIC Normandy Channel Race cette saison après deux deuxièmes places la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022 puis le Défi Atlantique 2023. « On venait pour performer. Le contrat est rempli », a ajouté le marin qui confirme qu’il sera indiscutablement l’un des grands favoris de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre, tout comme un certain nombre d’autres marins, à commencer par Matthieu Perraut et Kévin Bloch (Inter Invest), dont le Max 40 faisait son retour en course pour la première fois depuis la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. « On venait sans pression, pour se faire plaisir, et on s’est vraiment régalé. Hier et aujourd’hui, on a fait des parcours très complets. On a bien tourné autour des cailloux. On a bien bossé et fait de belles options. C’était important pour nous d’être dans le match après une année sans avoir régaté à bord du bateau et on ne pouvait pas espérer un grand test plus complet face à la concurrence », a souligné l’ancien Ministe qui a fait preuve, lui aussi, d’une belle régularité en terminant 3e de la grande course et 3e du Trophée LODIGROUP. « On a effectivement été très constants. On a fait de belles options et on a bien tourné autour des cailloux. On n’a pas commis de grosses erreurs et on est contents de ça. Cela nous met clairement en confiance pour la suite », termine Matthieu que l’on retrouvera donc, comme la plupart des autres, au départ de la Route du Café le 29 octobre prochain. Source : SNBSM Tous les résultats : Voile habitable / Régates / 40 Malouine LAMOTTE 2021 (snbsm.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[40 Malouine LAMOTTE : Le tandem Beccaria - Andrieu remporte la mise !]]> https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--le-tandem-beccaria---andrieu-remporte-la-mise-&mode=actualites&id=10093 Fri, 22 Sep 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--le-tandem-beccaria---andrieu-remporte-la-mise-&mode=actualites&id=10093 Du vent soutenu, des grains, de la mer, de la pluie… les 24 duos en lice dans la 4e édition de la 40’ Malouine LAMOTTE ne pouvaient pas espérer meilleur scénario pour la grande course de 187 milles disputée entre Saint-Malo et les Sept Iles pour répéter leurs gammes avant la fameuse Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre. De fait, les conditions ont été exigeantes et les gros bras de la classe ont naturellement joué aux avant-postes. Le tiercé gagnant ? Ambrogio Beccaria – Nicolas Andrieu (Alla Grande – Pirelli), Nicolas d’Estais – Léo Debiesse (Café Joyeux) et Matthieu Perrault – Kévin Bloch (Inter Invest). Partie hier à 12 heures pour une boucle de 187 milles au départ et à l’arrivée de Saint-Malo via Videcoq, au large de Granville, puis une marque à l’ouest des Sept Iles, aux abords de Lannion, la flotte de la 40’ Malouine LAMOTTE a bouclé la boucle ce vendredi matin. A 8h18, au terme d’une vingtaine d’heures, le tandem Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu a en effet franchi la ligne d’arrivée, trois minutes et 58 secondes devant le binôme Nicolas d’Estais – Léo Debiesse. « On est très contents. Les écarts sont faibles à l’arrivée et on s’attendait même à ce qu’ils soient encore plus petits car la mi-parcours on était un bon paquet dans un rayon de cinq milles, presque les uns sur les autres. Au final, pour ce qui nous concerne, on a fait la différence sur le retour, au portant, et on est d’autant plus satisfaits que jusqu’ici, on était rapides au près mais moins sous spi. En vue de la transat, ce n’est évidemment pas pour nous déplaire ! », a commenté le skipper de Alla Grande – Pirelli qui s’est, de fait, emparé des commandes aux environs de 3h30 ce matin, soufflant ainsi la vedette à la paire Nicolas d’Estais et Léo Debiesse qui avait, pour sa part, mené les troupes un long moment après avoir parfaitement tricoté au près. Un jeu ouvert jusqu’à la fin Partie hier à 12 heures pour une boucle de 187 milles au départ et à l’arrivée de Saint-Malo via Videcoq, au large de Granville, puis une marque à l’ouest des Sept Iles, aux abords de Lannion, la flotte de la 40’ Malouine LAMOTTE a bouclé la boucle ce vendredi matin. A 8h18, au terme d’une vingtaine d’heures, le tandem Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu a en effet franchi la ligne d’arrivée, trois minutes et 58 secondes devant le binôme Nicolas d’Estais – Léo Debiesse. « On est très contents. Les écarts sont faibles à l’arrivée et on s’attendait même à ce qu’ils soient encore plus petits car la mi-parcours on était un bon paquet dans un rayon de cinq milles, presque les uns sur les autres. Au final, pour ce qui nous concerne, on a fait la différence sur le retour, au portant, et on est d’autant plus satisfaits que jusqu’ici, on était rapides au près mais moins sous spi. En vue de la transat, ce n’est évidemment pas pour nous déplaire ! », a commenté le skipper de Alla Grande – Pirelli qui s’est, de fait, emparé des commandes aux environs de 3h30 ce matin, soufflant ainsi la vedette à la paire Nicolas d’Estais et Léo Debiesse qui avait, pour sa part, mené les troupes un long moment après avoir parfaitement tricoté au près. Un jeu ouvert jusqu’à la fin « Lors de la remontée entre Videcoq et les Sept Iles, on a été vite et on a tiré les bons bords. Le portant n’est pas le point fort du bateau et comme en plus la mer était un peu courte et hachée, on a eu un peu de mal à conserver notre avance », a indiqué de son côté le skipper de Café Joyeux qui a tenté de faire la différence, sur la fin du parcours, en passant au nord du parc éolien de la baie de Saint-Brieuc quand son rival direct a, pour sa part, préféré le contourner par le sud. « Passer à terre a finalement été le bon choix stratégique d’autant que la mer était nettement plus calme », a commenté le navigateur italien qui a ainsi définitivement pris l’avantage. « Cette première place fait plaisir. Elle nous donne encore un peu plus de confiance pour la suite. Avec Nicolas, on était restés sur notre OCS (départ prématuré) lors de la Rolex Fastnet Race qui nous avait coûté cher. Cette fois, il n’était pas question pour nous de partir en troisième rideau pour assurer. Au contraire, il était important de bien partir et c’est ce que nous avons fait », a souligné Ambrogio qui confirme ainsi son statut de favori de la Transat Jacques Vabre après ses deuxièmes places sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022 puis le Défi Atlantique 2023, et sa victoire sur la CIC Normandy Channel Race, en mai dernier. « On s’est régalé ! » Même chose ou presque pour de nombreux autres gros bras du circuit, venus également pour valider un certain nombre de points techniques mais aussi s’affirmer comme de sérieux clients avant la Route du Café, à commencer par Matthieu Perrault et Kévin Bloch (Inter Invest) qui complètent donc le podium de cette course off-shore de la 40’ Malouine LAMOTTE. « C’était super intéressant. On a vu plein de trucs et c’est ce que l’on attendait dans la mesure où il s’agissait de notre première course cette saison sur le bateau », a relaté l’ancien Ministe qui a, de fait, profité de conditions toniques mais aussi complexes. « Ça a vraiment été intense. On ne s’attendait pas à avoir autant de vent ni autant de grains. C’était très instable et on n’a pas dormi du tout, ni l’un ni l’autre. On est content du résultat. Les autres ont fait zéro erreur et tout le monde a attaqué. On a tous terminé dans 30 nœuds sous grand spi et grand-voile haute. On a fait de beaux plantés et c’était même franchement chaud dans le chenal, à l’arrivée, mais on s’est régalé ! », a terminé Matthieu qui a, comme les 23 autres duos en lice, rendez-vous dès demain à partir de 10 heures pour le Trophée LODIGROUP. Au menu : des régates in-shore en équipage avec, à leurs bords, des invités. Source : SNBSM Le classement complet : 40 Malouine LAMOTTE - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[40 Malouine LAMOTTE : Le sprint est lancé !]]> https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--le-sprint-est-lance-&mode=actualites&id=10091 Thu, 21 Sep 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--le-sprint-est-lance-&mode=actualites&id=10091 Comme prévu, ce jeudi à 12h08, le coup d’envoi de la grande course de la quatrième édition de la 40’ Malouine LAMOTTE a été donné au large de la cité d’Aleth. Les 23 duos en lice se sont alors élancés pour 187 milles entre Saint-Malo et les Sept Iles via Videcoq, Grand Lejon et la Jument des Héaux, propulsés par un flux de secteur sud-ouest d’une dizaine de nœuds. Dans ces conditions, Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu (Alla Grande – Pirelli) ont signé le meilleur départ avant de mettre le cap en direction de la pointe du Grouin avec, dans leur roue, Cédric Château et Guillaume Pirouelle (Seafrigo – Sogestran), Matthieu Perrault et Kévin Bloch (Inter Invest), Andrea Fornaro et Igor Goikhberg (Influence 2), puis William Mathelin – Moreaux et Pietro Luciani (Dekuple). Reste que le match, qui devrait durer une vingtaine d’heures, ne fait que commencer et il s’annonce d’une rare intensité. En cause, des conditions très instables qui promettent de pimenter largement le jeu ! « Quand on regarde le ciel aujourd’hui, on se dit que l’on va passer une belle journée sur l’eau mais aussi que ça risque d’être plus engagé qu’on ne l’imagine ! », a résumé le local de l’étape, Jules Bonnier (Nestenn – Entrepreneurs pour la planète). De fait, ce qui les attend, lui et ses adversaires, lors de cette grande course off-shore de la 40’ Malouine LAMOTTE s’annonce à la fois complet, complexe et sportif. D’une part, parce que le parcours de 187 milles proposé pour cette 4e édition est composé de sections plutôt courtes, au ras de la terre afin d’éviter de trop mauvaises conditions de mer au large. D’autre part, parce que le vent s’annonce forcissant et pour le moins instable, avec de possibles passages orageux « Ça va globalement être plutôt musclé et très irrégulier. La clé sera donc d’être capable de trouver les combinaisons de voiles les plus optimales possibles afin de surmonter les moments où il y aura des grain », annonce le Malouin qui s’attend à ce que le flux de sud-ouest en place oscille allégrement entre 15 et 35 nœuds. « Ce ne sera clairement pas facile d’être rapide tout le temps. Tout sera une histoire de compromis mais il faudra également tirer les bons bords, jouer au mieux avec les effets de site puis les courants, même en cette période de petits coefficients de marées », a indiqué le skipper qui estime que des premières options très divergentes vont se dessiner dès l’entrée de la baie du Mont Saint-Michel. « Actif du début à la fin » Un avis partagé par Ian Lipinski (Crédit Mutuel). « Il va y avoir beaucoup du jeu du début jusqu’à la fin, avec pas mal de manœuvres. Ça promet d’être très actif, notamment lors des passages nuageux. Il faudra clairement rester vigilant pour ne pas se faire surprendre mais aussi pour ne pas tamponner un autre bateau dans les phases de visibilité réduite, lorsqu’on tirera des bords dans des zones assez restreintes », a prévenu le navigateur, déjà vainqueur du Défi Atlantique et deuxième de la CIC Normandy Channel Race cette saison, et bien décidé à aller chercher la victoire qui lui avait échappé d’un cheveu l’an passé. « Si on est là pour préparer au mieux la Transat Jacques Vabre, on est aussi là pour gagner », a noté le co-skipper d’Antoine Carpentier, vainqueur de l’édition 2021 au côté de l’Espagnol Pablo Santurde del Arco. Il le sait cependant, il y a du monde au portillon, à commencer par les hommes de Legallais, Fabien Delahaye et Corentin Douguet, qui se réjouissent, pour leur part, du match à venir avec une telle concurrence et sur un parcours aussi technique pour éprouver leur tout nouveau bateau. « Le but, c’est avant tout de découvrir et d’apprendre la machine mais il est évident que si l’occasion d’aller chercher la victoire, on ne la manquera pas ! », a assuré le tenant du titre. Et pour cause, la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre est déjà dans toutes les têtes. Dans ce contexte, au-delà de valider les derniers choix techniques, il s’agit aussi de marquer des points et de prendre l’ascendant psychologique sur la concurrence avant de rallier Le Havre, le mois prochain. Le verdict ? Il est attendu demain entre 8 et 9 heures selon les derniers routages. Source : SNBSM Cartographie : SoluSport (oceantracking.fr)  [Lire la suite]]]> <![CDATA[40 Malouine LAMOTTE : Prêts à entrer dans le vif du sujet !]]> https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--prets-a-entrer-dans-le-vif-du-sujet-&mode=actualites&id=10088 Wed, 20 Sep 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--prets-a-entrer-dans-le-vif-du-sujet-&mode=actualites&id=10088 Ce jeudi 21 septembre à 12 heures, le coup d’envoi de la grande course de la 4e édition de la 40’ Malouine LAMOTTE sera donné au large de Saint-Malo. Pour l’heure, deux parcours sont susceptibles d’être lancés : l’un de 82 milles, l’un autre de 157 milles. Franck-Yves Escoffier doit trancher ce soir et ce sont à la fois les derniers fichiers météo puis l’avis de l’ensemble des coureurs qui feront pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Dans tous les cas, le programme promet d’être aussi complet que technique, avec beaucoup de petites sections et, par ricochet, de nombreuses manœuvres. De quoi permettre aux uns et aux autres de répéter leurs gammes intensément avant la fameuse Transat Jacques Vabre Normandie - Le Havre. Dernière course et donc dernier grand test avant la Route du Café, la 40’ Malouine LAMOTTE est évidemment très plébiscitée par les coureurs de la Class40 et l’équipe organisation a naturellement à cœur de répondre au plus près à leurs attentes. C’est pour cette raison que Franck-Yves Escoffier, le chef d’orchestre de l’évènement, a décidé d’ajuster le parcours de cette édition 2023. « Les conditions météo, et notamment les conditions de mer annoncées au large ce milieu de semaine, nous ont poussés à adapter le tracé de la grande course afin de garantir un maximum de sécurité aux marins », explique l’organisateur qui a, de ce fait, choisi de remplacer le parcours initial construit autour des îles Anglo-Normandes par deux autres situés entre Saint-Malo et l’archipel des Sept Iles, à proximité de Perros-Guirec. L’un d’une longueur de 82 milles et l’autre de 157 milles, garantissant une dizaine d’heures de course pour le premier et une grosse vingtaine d’heures de mer pour le second. « L’idée, c’est de ne pas envoyer les bateaux trop au large pour éviter le gros du mauvais temps. En restant dans la zone définie, le vent devrait souffler entre 15 et 25 nœuds », détaille le Malouin qui a prévu de trancher ce soir, après concertation avec les navigateurs. « Là avant tout pour vivre une course » Si ces derniers vont donc devoir encore patienter quelques heures pour connaître le menu en détail, ils ne s’en formalisent pas pour autant. « A vrai dire, le choix du parcours nous importe peu. On est là pour vivre une course, un départ de régate et une mise en configuration avant la Transat Jacques Vabre. Le résultat n’est pas réellement une priorité même si, bien sûr, nous sommes des compétiteurs et que toute épreuve est une occasion de finir devant les autres », relate Nicolas D’Estais (Café Joyeux) pour qui l’essentiel est avant tout de profiter de l’occasion pour parfaire sa préparation, optimiser ses réglages, enchainer les manœuvres ou encore se comparer en vitesse. En somme, répéter ses gammes en situation de course. « C’est une chance parfaite pour vérifier que le bateau est prêt pour la transat et de le faire, en prime, dans du vent un peu fort - ce qui nous a un peu manqué depuis la reprise fin août -, mais aussi en Manche, là où se dérouleront les premiers milles de la Jacques Vabre » ajoute le navigateur, binôme de Léo Debiesse. Même son de cloque ou presque chez ses adversaires, ainsi que le confirme Nicolas Jossier, skipper de La Manche Evidence Nautique : « L’important, c’est de se confronter aux autres. Pour ce qui me concerne, je suis dans le camp de ceux qui pensent faire ce qu’il a de mieux pour la flotte. Franck-Yves connait le niveau des uns et des autres. Il va assurément produire le parcours le plus adapté à tout le monde. On sait qu’il prendra la bonne décision et que ce qui nous attend sera, quoi qu’il arrive, intéressant pour entériner un maximum de choses. ». Source : SNBSM Liste des inscrits : 40 Malouine LAMOTTE - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Palermo - Montecarlo, victoire de Made in Midi (K. de Pavant)]]> https://www.class40.com/?titre=palermo---montecarlo-victoire-de-made-in-midi-k-de-pavant&mode=actualites&id=10083 Thu, 31 Aug 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=palermo---montecarlo-victoire-de-made-in-midi-k-de-pavant&mode=actualites&id=10083 Le départ de la Palermo-Montecarlo a été donné ce mardi 22 août dans le golfe de Mondello en Sicile, dans un très léger vent de nord-est. Devant Palerme, 46 bateaux dont 4 Class40 se sont lancés sur un parcours de 450 milles au cœur de la Méditerranée, en direction de Monaco. Bagarre tactique annoncée dans les petits airs « Je ne pense pas qu’il fasse plus chaud qu’en France en ce moment mais on ne peut pas dire qu’il fasse froid, commentait Kito avant le départ. Mais l’eau est à 23 degrés alors que d’habitude elle est plutôt à 30… » Les curieuses conditions météo de cet été 2023 réserveront peut-être des surprises aux participants de la 18e Palermo-Montecarlo. Mais, en ce jour de départ, « ça s’annonce peu venté, ajoutait le skipper du Class40 Made in Midi. On attendait un gros coup de mistral qui commencera un peu plus tard que prévu. Ce sera calme avec du vent de nord jusqu’à la porte de Porto Cervo et la suite sera un peu plus ventée pour pouvoir accélérer sur la fin du parcours qu’on espère pouvoir faire en trois jours et demi. » Ce ne sera donc pas une course de vitesse, mais plutôt un casse-tête tactique à la chasse aux risées durant deux jours et demi en direction de la dernière marque de parcours au nord-est de la Sardaigne. « Après Porto Cervo, le parcours sera libre jusqu’à Monaco. Il faudra choisir de passer à droite ou à gauche de la Corse. » et d’ajuter « « On va bien se bagarrer, il va y avoir du match parce qu’on a des bateaux à peu près équivalents en vitesse à part peut-être Vaquita, commente le marin occitan qui espère remporter sa quatrième victoire cette année. Et encore, je pense que dans le petit temps il ne va pas si mal. Il y a un bon équipage de ministes à bord. Ça va être une bonne bagarre. » Quatre Class40 ont donc pris le départ de la classique méditerranéenne : le 130 ACI skippé par le Croate Ivica Kostelic, le 49 Vaquita, un vieux plan Lombard mené par l’Italien Alessio Bernabo, le 171 Imagin'Act Socomec skippé par l’Italien Marco Guerra et le 142 Made in Midi de Kito de Pavant. « Ça fait quelques régates qu’on s’habitue à se bagarrer avec nos amis Class40, notamment le Croate Ivica Kostelic qui est un dur à cuire, raconte Kito de Pavant à son arrivée à Monaco. C’était une belle bagarre sur un beau parcours, une organisation parfaite, à la fois simple et sympathique. »  Une belle bagarre entre Class40 Le Class40 Made in Midi et son équipage, composé de Kito, Françoise Velland et Philippe Gros, sont arrivés dans la nuit de vendredi à samedi après trois jours et demi de course au coude à coude avec les Class40 et d’autres catégories de bateaux très affutés pour les conditions méditerranéennes. « Il y a beaucoup de jeu entre la Sicile et Monaco, commente Kito. Ça a un peu manqué d’air cette année mais ça reste super intéressant parce qu’il y a beaucoup de coups à jouer. On a eu droit à un chassé-croisé permanent avec nos amis croates, mais à la fin c’est nous qui avons gagné. C’était beaucoup plus difficile que ça ne peut paraitre sur le papier. A chaque régate cette saison, on arrive finalement devant mais c’est toujours hyper serré. Ça met un peu de piment ! » « La première journée on était tous groupés, continue Kito. Le 171, un plan VPLP récent et performant, a tiré un mauvais bord qui lui a couté très cher. Ivica, qui slalome visiblement aussi bien en mer que sur la neige, tire toujours de bons bords et c’est un compétiteur donc il ne lâche rien. Et un troisième concurrent coriace, Vaquita, le 49, avec un équipage de ministes qui ont très bien fonctionné. Leur bateau est efficace dans le petit temps et ils nous ont donné du fil à retordre parce qu’ils étaient plutôt véloces. À chaque fois qu’on regardait les positions sur la carto, on se demandait où était Vaquita qui n’était jamais loin. Ça veut dire que les vieux Class40 sont encore dans le match dans ces conditions qu’on observe régulièrement en Méditerranée. » Cerise sur le gâteau 46 bateaux étaient au départ de la Palermo-Montecarlo mardi dernier en Sicile. Kito et son équipe sont arrivés 6e en temps réel, sans aucun doute l’une des plus belles performances de cette 18e édition. « Ça parait incroyable que notre petit Class40 arrive juste derrière des Maxi et des Volvo qui sont vraiment de gros bateaux avec des équipages de 10 à 18 personnes. Et devant des bateaux qui ont l’habitude de gagner en temps réel et en temps compensé ce genre de régate, se réjouit Kito. Quand on n’est que 3 à bord, les manœuvres sont plus longues et compliquées, on dort moins, c’est forcément plus difficile à 3 qu’à 12 ! Peut-être pas pour tout cela dit... On est super fiers avec Françoise et Philou d’avoir donné du fil à retordre à tous ces bateaux qui auraient dû arriver largement devant nous. On a un Class40 qui n’est vraiment pas adapté aux conditions qu’on a rencontrées pendant 4 jours : beaucoup de près et du petit temps, ce qui donnait plutôt l’avantage aux bateaux étroits à la flottaison. On s’en sort bien parce qu’on a vraiment bien navigué. D’ailleurs tout le monde est venu nous féliciter à l’arrivée parce qu’on a fait une belle trajectoire. » Source : Made in Midi - C. Gutierrez Classement de la course : Palermo - Montecarlo - Class40 Classement du trophée Méditerranée :  mediterraneantrophy23postpalermo.pdf (class40.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Everial (E. Le Draoulec) vainqueur de la 50ème Rolex Fastnet Race]]> https://www.class40.com/?titre=everial-e-le-draoulec-vainqueur-de-la-50eme-rolex-fastnet-race&mode=actualites&id=10074 Wed, 26 Jul 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=everial-e-le-draoulec-vainqueur-de-la-50eme-rolex-fastnet-race&mode=actualites&id=10074 Everial s'est imposé face à ses concurrents en passant la ligne d'arrivée en tête ce mercredi 26 juillet à 00h52 au terme de 3 jours 10 heures 22 minutes et 2 secondes d'une course intense.L'équipage du pogo S4, composé d'Erwan Le Draoulec, Pep Costa, Robin Follin et Julien Hereu, a su tirer son épingle du jeu dans cette seconde partie de course où la flotte s'était rassemblée. La bataille a été rude et le suspens nous a tenu en haleine jusqu'au bout. Quelques heures avant l'arrivée, moins de dix milles séparaient les dix premiers. Les mots d'Erwan Le Draoulec, skipper d'Everial :« Nous sommes très contents d’arriver ici après cette Rolex Fastnet Race qui a tenu ses promesses ! C’était notre première participation à tous les quatre. C’était très sympa, un début super sportif, on s’est bien accrochés, le bateau a tenu le coup. Faire cette course avec trois bons copains, c’était le rêve ! On s’est régalés sur l’eau. Je remercie beaucoup Pep, Robin et Julien, j’espère qu’ils reviendront gagner d’autres courses avec moi. » Alla Grande Pirelli coupe la ligne en deuxième position mais se voit ajouter deux heures à son temps de course suite à sa pénalité pour avoir coupé la ligne trop tôt. C'est donc William Mathelin-Moreaux et Pietro Luciani, à la barre de Dékuple, qui montent sur la deuxième marche du podium en arrivant 14 minutes et 15 secondes après le leader. L'équipage italien de Influence 2 mené par Andrea Fornaro complète ce podium. Les Allemands du 189 Sign For Com pointent en 4ème position. Quant à Ibsa, en tête de peloton durant une grande partie de la descente vers Cherbourg, il termine finalement en neuvième position après reclassement. L'équipage féminin de la Boulangère Bio après avoir joué aux avant-postes durant toute la course ont vu leur ambitieuse option de passer au Sud de Guernesey peu payante. Elles se classent néanmoins à la 5ème place et décrochent leur ticket pour la Transat Jacques Vabre. Les américains de Kite, premier "sharp" à franchir la ligne s'offrent un top 10.Alors que les premiers passaient la ligne, les derniers de la flotte enroulaient le Fastnet cette nuit. 5 bateaux sont toujours en course. Classement général : Rolex Fastnet race - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Un début de Rolex Fastnet Race mouvementé !]]> https://www.class40.com/?titre=un-debut-de-rolex-fastnet-race-mouvemente-&mode=actualites&id=10072 Mon, 24 Jul 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=un-debut-de-rolex-fastnet-race-mouvemente-&mode=actualites&id=10072 Samedi dernier au large de Cowes en Angleterre, ce sont finalement 22 Class40 qui se sont élancés à l'assaut de la 50ème Rolex Fastnet Race. Les conditions étaient musclées : vent fort orienté Sud-Ouest, mer formée et visibilité réduite ont dès le début de la course mis les concurrents en condition pour ce qui les attendaient. C'est donc en toute prudence avec une voilure réduite que les équipages ont pris le départ. Les 35 à 40 noeuds établis annoncés à la sortie du Solent étaient bien présents, causant des misères à tous les compétiteurs et entrainant de nombreux abandons. Nicolas Jossier (La Manche Evidence Nautique) en a fait les frais puisqu'il a décidé de jeter l'éponge privé de voile d'avant après la casse de son hook de trinquette suivi de The3bros, Tquila et Trimcontrol. Trop pressé d'en découdre et probablement légèrement poussé par le courant, Ambrogio Beccaria (Alla Grande – Pirelli), grand favori de la course a coupé la ligne quelques secondes trop tôt. Il se voit attribuer une pénalité de 120 minutes qui pourrait bien lui coûter la victoire malgré sa position de leader sur la flotte. Il est le premier à passer le Phare du Fastnet ce matin à 9h35 après un peu plus de 20h de course. 18 minutes et 41 secondes après c'est l'équipage féminin La Boulangère Bio mené par Amélie Grassi qui enroule la mythique marque devant Everial, tentant de déjouer les caprices du vent. Influence2, Vogue avec un Crohn, IBSA et BT Blue Alternative Sailing ont suivi la marche dans un mouchoir de poche. Du côté des pointus, Kite creuse l'écart avec ses poursuivants Cantaloop et Yoda qui n'ont pas encore passé le célèbre caillou. C'est au portant que la première partie de la flotte file désormais vers la ligne d'arrivée cherbourgeoise, en quête de la moindre opportunité pour se démarquer. Les écarts sont faibles, rien n'est joué, cette seconde partie de course se promet exaltante. Les premiers sont attendus dès demain soir.[Lire la suite]]]> <![CDATA[23 Class40 au départ de la 50ème Rolex Fastnet Race ce samedi !]]> https://www.class40.com/?titre=23-class40-au-depart-de-la-50eme-rolex-fastnet-race-ce-samedi-&mode=actualites&id=10069 Fri, 21 Jul 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=23-class40-au-depart-de-la-50eme-rolex-fastnet-race-ce-samedi-&mode=actualites&id=10069 Le top départ de la 50e édition de la Rolex Fastnet Race sera donné ce samedi 22 juillet à Cowes (Île de Wight, Angleterre). Une édition record avec plus de 500 bateaux au départ. Parmi eux, les 23 équipages de Class40 tenteront de se démarquer sur ce parcours mythique de 695 milles. Les concurrents s'élanceront en direction du phare du Fastnet avant de mettre le cap vers l'arrivée au large de Cherbourg-en-Cotentin. Un départ qui s'annonce spectaculaire puisque les Class40 s’élanceront à 13h40 (heure locale), dans une météo plutôt musclée, après les multicoques et les IMOCA. Les premiers Class40 seront attendus sur la ligne d'arrivée mercredi 26 juillet. Les prétendants à la succession d'Antoine Magré, vainqueur en 2021 après 3 jours, 10 heures, 27 minutes et 25 secondes de course, sont nombreux. Venant du monde entier (Allemagne, Pologne, Angleterre, Italie, France, États-Unis), les Class40 promettent de nous offrir un beau match : la délégation italienne part favorite avec Ambrogio Beccaria (Alla Grande – Pirelli, vainqueur de la CIC Normandy Channel Race), Alberto Bona (IBSA, récent vainqueur des Sables-Horta) et Andrea Fornaro (Influence 2, systership du Musa de Beccaria). Mais nombreux sont aussi les équipages basés en Manche, appréhendant parfaitement ses pièges, comme l’équipage britannique de Brian Thompson et Alister Richardson (TQuila), ou ceux des Normands Nicolas Jossier (La Manche Evidence nautique), Pierre-Louis Attwell (Vogue Avec un Crohn), Marc Lepesqueux (Curium Life Forward) ou Thimoté Polet (Zeiss Weeecycling). Mais ils ne sont pas les seuls à espérer inscrire leur nom au prestigieux palmarès de la course. Les jeunes Allemands Lennart Burke et Melvin Fink de Sign for Call, la talentueuse Amélie Grassi (La Boulangère Bio) et bien d'autres encore tant le plateau de cette nouvelle édition s'avère relevé. La bagarre s'annonce belle également entre les 8 "sharp" (« pointus ») inscrits. L’équipage américains de Kite connait maintenant parfaitement son Mach3 et pourrait même bien jouer les trouble-fête parmi les nez ronds (« scow »). Rendez-vous en milieu de semaine pour connaitre les deux tiercés vainqueurs ! En bref, nos 23 Class 40 sont prêts à en découdre ! Pour suivre la course, rendez-vous sur le site web de la Rolex Fastnet Race ou directement sur l'application YB Races.   La liste des inscrits : Rolex Fastnet race - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Les Sables - Horta : Le tandem Bona-Santurde s'offre le général et le duo Macaire-Lagravière la deuxième étape !]]> https://www.class40.com/?titre=les-sables---horta--le-tandem-bona-santurde-s-offre-le-general-et-le-duo-macaire-lagraviere-la-deuxieme-etape--&mode=actualites&id=10062 Thu, 13 Jul 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=les-sables---horta--le-tandem-bona-santurde-s-offre-le-general-et-le-duo-macaire-lagraviere-la-deuxieme-etape--&mode=actualites&id=10062 - Xavier Macaire et Morgan Lagravière remportent la deuxième étape devant Achille Nebout et Gildas Mahé puis Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco. - Au classement général, le duo d’IBSA s’impose pour 37 minutes et 20 secondes devant Groupe SNEF puis 59 minutes et 45 secondes devant Amarris. - Alberto Bona signe sa première grande victoire sur le circuit des Class40. Pablo Santurde del Arco accroche l’épreuve pour la deuxième fois à son palmarès après un premier succès lors de l’édition 2027 au côté de son compatriote Gonzalo Botin. La fin de parcours de la deuxième étape de la Les Sables – Horta – Les Sables s’annonçait potentiellement piégeuse et susceptible de rebattre les cartes. Elle a eu pour effet de resserrer nettement les écarts entre les neuf premiers, tous arrivés en rafale, la nuit dernière, mais aussi de donner quelques sueurs froides à Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco. Le tandem d’IBSA, qui bénéficiait d’une avance de 1h37 sur ses plus proches poursuivants à l’issue de la manche aller, a en effet connu quelques doutes dans les derniers milles après avoir vu Achille Nebout et Gildas Mahé récolter les fruits de leur option nord puis Xavier Macaire et Morgan Lagravière faire preuve de beaucoup d’audace entre la pointe Bretonne et l’arrivée. Reste que s’il a bouclé les 1 280 milles du tracé entre Horta et Port Olona à la troisième place derrière les duos de Groupe SNEF et d’Amarris à 3 heures tapantes ce vendredi, le duo italo-espagnol s’offre une éclatante victoire au classement général, succédant ainsi à Antoine Carpentier et Mikaël Mergui au palmarès de l’épreuve. Après un long bord bâbord amure de près de 1 000 milles, entamé dès la sortie des îles de l’archipel des Açores, puis un point d’empannage important au large du Dispositif de Séparation de Trafic d’Ouessant opéré hier matin, les duos de la Les Sables – Horta – Les Sables s’attendaient à des derniers milles relativement compliqués lors de la redescente vers la Vendée. C’est, de fait, sur cette section du parcours que le match s’est joué. Une section pour le moins tactique lors de laquelle les écarts se sont finalement largement resserrés entre les neufs premiers, et en particulier entre les trois leaders. Pour preuve, alors qu’ils étaient parvenus à faire le break et à compter jusqu’à 22 milles d’avance hier matin, peu après avoir déclenché leur grand virage à droite dans le nord-ouest du DTS d’Ouessant, récoltant ainsi les bénéfices d’une option nord parfaitement maîtrisée, Achille Nebout et Gildas Mahé ont rapidement vu leurs adversaires recoller au score au large de la pointe Bretagne. « On est arrivés dans des timings compliqués et on s’est retrouvés un peu piégés. Ce type de scénario fait partie de notre sport mais il met toujours un coup au moral quand il se produit », a relaté le co-skipper d’Amarris qui pensait alors avoir fait le plus gros du boulot, et filer tout droit vers la victoire d’étape. C’était sans compter sur un courant contraire entre Sein et la pointe de Penmarch, ni sur un vent faiblissant. « On pensait qu’ils s’étaient barrés loin devant et qu’on ne les reverrait pas or on a recroisé devant eux à hauteur de Belle-Ile après avoir été vraiment jouer au plus près de la côte, notamment aux abords de Groix », a expliqué Xavier Macaire qui s’est alors emparé des commandes de la flotte pour ne plus les lâcher ensuite. « Les routages étaient vraiment extrêmes à terre. Il a fallu faire des choix, non sans une certaine dose de stress », a ajouté le Sablais qui s’est ainsi imposé aux Sables d’Olonne à 2 heures tout pile, ce vendredi, au terme de 4 jours et 11 heures de course.   Des doutes et une bonne dose de stress   « C’est une étape qui a globalement été très engagée. Malgré tout, on a réussi à prendre du plaisir du début à la fin, à faire marcher le bateau et à bien raisonner stratégiquement », a résumé Morgan Lagravière dont le duo avec le skipper de Groupe SNEF avait déjà fait des étincelles dans le cadre de la Sardinha Cup en Figaro Bénéteau, il y a deux ans, en remportant l’épreuve au terme d’un sans-faute. Un sans-faute dont avaient rêvé Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco lors de cette 9e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables après une étape aller rondement menée et un début de manche retour sur les chapeaux de roues. « Les gars d’Amarris ont super bien navigué sur cette étape retour. Ils ont pris une option très franche dès le début. De notre côté, on n’a jamais envisagé la même trajectoire qu’eux. On n’avait pas la bonne voile pour ça. Du coup, on a déroulé notre jeu en restant un peu plus à l’intérieur et ça a très bien marché pendant un long moment. Jusqu’à ce qu’il y ait plus de vent au nord. Dès lors c’est devenu un peu compliqué et on est clairement passés par toutes les émotions possibles », a concédé Alberto Bona qui a terminé la course les yeux rivés sur sa montre, faisant des calculs d’apothicaire jusqu’à son passage de ligne, pas certain que son avance de 1h37 cumulée lors du premier round suffirait pour l’emporter au final. « On a clairement eu quelques doutes », a avoué de son côté Pablo Santurde del Arco qui, en bouclant le parcours 40 minutes derrière le binôme Xavier Macaire – Morgan Lagravière et 21 minutes derrière la paire Achille Nebout – Gildas Mahé, s’impose finalement au classement général avec une avance de 37 minutes et 20 secondes sur ses dauphins. Une avance relativement dérisoire au terme de près de dix jours de course cumulés, qui reflète totalement l’intensité des débats sur l’eau lors de cette 9e édition dont le point final est attendu dans la nuit de vendredi à samedi avec les arrivées des trois pointus, avant une remise des prix programmée ce dimanche à 11h30, à Port Olona. Source : LSOVCL Classement de la 2nde étape : Les Sables - Horta - leg 2 - Class40 Classement général : Les Sables - Horta - général - Class40 Classement du championnat : Classement du Trophée Europe : [Lire la suite]]]> <![CDATA[Les Sables Horta, une étape retour complexe et un jeu ouvert en grand]]> https://www.class40.com/?titre=les-sables-horta-une-etape-retour-complexe-et-un-jeu-ouvert-en-grand&mode=actualites&id=10057 Mon, 10 Jul 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=les-sables-horta-une-etape-retour-complexe-et-un-jeu-ouvert-en-grand&mode=actualites&id=10057 Comme prévu, ce samedi 8 juillet à 15h02 (heure de Paris), les 15 duos toujours en course dans la 9e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables ont pris le départ de la deuxième étape de l’épreuve. Une étape qui s’annonce, d’ores et déjà, particulièrement complexe, avec des premiers milles délicats pour s’extraire des îles Açoriennes, des transitions et de nombreuses incertitudes sur le plan météorologique même si, depuis hier, la situation générale s’est un peu éclaircie et devrait favoriser une route très nord pour l’ensemble des concurrents pour rallier la Vendée. Dans ce contexte, une chose est sûre : la capacité d’analyse des uns et des autres, mais aussi leur aptitude à s’adapter à l’évolution des différents systèmes seront assurément des atouts de taille lors de cette manche retour. De quoi faire la part belle à la stratégie mais aussi largement chambouler le classement général où, pour l’heure, les onze premiers se tiennent en à peine plus de trois heures. « Jusqu’à hier, les fichiers n’étaient pas vraiment calés. Ça commence à s’affiner mais ça ne simplifie pas vraiment la donne, même si la situation générale se dessine de plus en plus distinctement. Il va y avoir plein de choses. Ça va jouer énormément. Il va falloir rester à fond jusqu’au bout ! », assure Achille Nebout (Amarris). De fait, cette deuxième étape de la Les Sables – Horta – Les Sables longue de 1 280 milles promet d’être complexe, du début à la fin. La première difficulté ? Réussir à s’extraire au mieux des petits airs de l’archipel portugais. « Entre les îles, il y a toujours plein de surprises, avec des dévents, des zones tampons… La manière dont on va en sortir va conditionner beaucoup de choses et déterminer quel train on va réussir à choper », explique de son côté Baptiste Hulin (Fondation AMIPI) qui va devoir, lors de ces premières heures de course, avoir les yeux bien ouverts, mais aussi savoir faire preuve d’opportunisme pour remonter au plus vite vers le nord et commencer à toucher davantage de pression. « Dans la journée de lundi, les uns et les autres auront une décision à prendre : soit contourner le système par le nord, soit tendre leur trajectoire vers l’arrivée », explique Christian Dumard, le consultant météo de l’épreuve. Tout déprendra en fait du timing du passage du front en balade dans le nord des Açores. « A date, la tendance serait plutôt d’emprunter la trajectoire nord », détaille le spécialiste. Si ce scénario vient à se confirmer, il ne sera alors pas étonnant de voir les bateaux monter au moins jusqu’à la latitude d’Ouessant pour éviter une zone de molle dans le golfe de Gascogne, avant d’infléchir leurs routes vers Les Sables d’Olonne. « L’étape va se jouer essentiellement au portant un peu serré. Ça devrait aller assez vite. Reste que si elle semble globalement assez simple, elle réserve en réalité beaucoup de petites subtilités », relate Christian Dumard. Plus à perdre qu’à gagner pour certains et l’inverse pour d’autres Dans ce contente, les navigateurs les plus fins auront assurément leurs cartes à jouer.  « Il va clairement falloir être pointus sur les analyses météo. La situation météo générale évolue doucement. Il va falloir la surveiller et réactualiser régulièrement nos données en mer pour prendre les bonnes options », confirme Xavier Macaire (Groupe SNEF) à qui ce schéma ne déplait certainement pas puisqu’il promet d’ouvrir le jeu en grand. A la clé pour lui, la possibilité de combler le retard de 1h37 cumulé lors de la première manche sur le tandem Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco, par ailleurs auteur du meilleur départ ce jour au large de Horta. « Je ne me focalise pas trop sur l’avance de IBSA. Je ne veux pas trop me mettre la pression là-dessus. Je sais qu’il peut se passer beaucoup de choses sur cette étape retour. Elle est longue et les situations météo sont très changeantes. Il faut surtout se polariser sur la course et pas sur les écarts du classement », assure le Sablais. Même optique pour les deux actuels leaders au classement provisoire. « Notre objectif, c’est de faire la meilleure trajectoire possible, sans vraiment prendre en compte ce que vont faire les autres. On part en faisant totalement abstraction de la première manche car notre matelas d’avance n’est finalement pas si important que ça au regard de la complexité de ce qui nous attend », avance le navigateur italien qui sait effectivement que ce n’est qu’une fois aux Sables d’Olonne que l’on comptera véritablement les points, et que l’on saura qui succédera au palmarès de l’épreuve à Antoine Carpentier et Mikaël Mergui. « Le plus simple, c’est de finir devant ! », résume Alberto Bona, récent troisième du Défi Atlantique mais toujours en quête d’une première victoire sur une grande épreuve en Class40. De fait, vu les écarts infimes au sein de la flotte à l’issue du premier acte - notamment entre les 2e et 5e qui se tiennent en moins d’une minute -, ce deuxième acte sera pleinement décisif pour le classement final. L’épilogue ? Il est attendu dans quatre à six jours à Port Olona. Tanguy Leglatin et Erwan Le Draoulec (Everial) : « Au départ, dans les îles, on va probablement avoir un peu de dévent. Ça va vraiment dépendre des nuages et de la puissance du vent. Il va y avoir une part d’aléatoire. Il va falloir rester calme, essayer d’aller vite et vraiment réussir à être suffisamment nord à la sortie de l’archipel pour attraper le synoptique avant la tombée de la nuit, ce soir. La probabilité, ensuite, c’est d’aller accrocher une belle dépression chez les Anglais. Il y aura un choix de compromis selon notre position par rapport au centre : soit aller encore plus nord, soit tendre la trajectoire vers l’arrivée. On va prendre l’étape comme elle vient sans penser au classement de l’étape précédente. On part entraînés environ quatre fois plus qu’au départ de la première manche. On va continuer de progresser, de découvrir le bateau et de vraiment trouver sur quoi travailler cet été. C’était très bien lors de la manche aller en ce sens, et on va continuer comme ça. Il y a des petites choses à changer mais la base est bonne. On reste dans la même optique. On verra bien où ça nous mène. » Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn) : « Horta a été une grande découverte. C’était vraiment une belle escale ! Cette deuxième étape va être bien différente de la première avec un jeu beaucoup plus ouvert. Stratégiquement, ça va être intéressant. Avec les très faibles écarts qu’il y a au classement, il va y avoir des choix importants. Certains vont peut-être jouer le positionnement par rapport à la flotte pour minimiser les risques. Pour nous qui sommes un peu derrière, ça peut aussi être l’opportunité de prendre une route un peu différente et, pourquoi pas, essayer de faire un coup. S’extraire des îles, ça risque de ne pas être évident. Il ne va pas y avoir beaucoup de vent sur la zone de départ et sur les premières heures de course. En fait, ça risque de partir par devant parce qu’on va globalement aller chercher de la pression en montant au nord. Il faudra, comme souvent, bien être concentré dès le début pour être dans le wagon. Ça va jouer en fonction des modèles et des options qu’auront pris les coureurs. On sait que globalement on devrait à peu près de façon certaine longer les côtes bretonnes puis vendéennes. Jusqu’au bout, il y aura des petits coups stratégiques avec probablement des effets à terre. Il ne faudra pas mollir. » Olivier Gamot (Yala) : « Lors de cette escale à Horta, on s’est concentré sur la réparation des safrans. On n’a pas eu trop le temps de visiter l’île de Faial mais on fait de la strat’. On a mis un peu de matière et on espère que ce sera suffisamment solide pour pouvoir attaquer au retour. On va poursuivre le match à trois avec les Brésiliens et les filles. Ça devrait être super. On s’en réjouit d’avance. On voit que la météo est compliquée et qu’il va se passer des choses. On sait aussi qu’il ne va pas se passer ce que l’on attend. On va voir en mer ce que ça donne. Le bateau est plus prêt qu’avant le départ des Sables d’Olonne. On va faire au mieux et voir ce que ça donne. On sait qu’on a un petit déficit de vitesse au portant dans le vent fort et on va essayer de s’adapter mais en tous les cas, on est motivés. On va voir s’il y a des coups de mistoufle dans les premiers milles entre les îles. On est prêts ! » Baptiste Hulin (Fondation AMIPI) : « On va voir ce qui va se passer sur l’eau car on n’en sait rien : il demeure pas mal d’incertitudes. On part dans une situation complexe avec beaucoup de phénomènes qu’on va rencontrer et qu’on va plus ou moins subir. Ça va beaucoup dépendre du timing de notre sortie de l’archipel. Ce sera un peu l’inverse de la première étape en termes de puissance de jeu. Le match s’annonce très ouvert. On va retrouver une nouvelle fois des allures portantes. C’est cool parce que ce sont des allures que l’on aime tous bien. Christophe (Bachmann) et moi, on ne perd pas de vue que l’objectif principal sur cette deuxième étape, c’est de se qualifier à la Transat Jacques Vabre et d’arriver aux Sables d’Olonne avec un bateau en bon état. On a vu sur la manche aller que ça pouvait être des moments violents dans du vent fort avec de la mer croisée. On était sur une étape de prise en main à l’aller avec Pierrick. Ça s’est super bien passée sportivement. Là, on reste dans la même philosophie. On a moins l’expérience de la première étape à deux que les autres duos ont déjà vécue mais ce n’est pas grave car comme d’habitude, on va partir combatifs, conquérants et se battre avec nos armes. » Achille Nebout (Amarris) : « Je pense qu’on va arriver bien cramés parce qu’il n’y aura peut-être pas beaucoup de moments de repos. Ça nous va bien si les conditions sont un peu instables parce qu’on est en position de chasseurs parfaite. On n’a pas grand-chose à perdre mais beaucoup à gagner. Ça, c’est plutôt pas mal comme position. On va, par ailleurs, essayer encore de découvrir ce bateau. On va avoir pas mal de portant et peut-être aussi un peu de reaching, ce qui nous irait bien car comme ça on aurait vu un peu tout le panel pendant la course. On est prêts ! » Morgan Lagravière (Groupe SNEF) : « Les premières heures de cette deuxième étape vont être un peu compliquées mais assez vite, on devrait réussir à s’extraire puis à récupérer de la pression pour aller vers le nord. On va essentiellement régater au portant, une allure que l’on affectionne beaucoup, Xavier et moi. On va essayer de vite retrouver nos repères ensemble parce que ça fait quasiment deux ans que l’on n’a plus navigué tous les deux. La dernière fois, c’était en Figaro Bénéteau 3 et on avait gagné la Sardinha Cup. On est très complémentaires. On a confiance l’un dans l’autre. On a tous les éléments pour réussir une belle étape. Il y a forcément de l’incertitude dans l’air, mais pas mal de choses sont en notre faveur. On va essayer se faire plaisir et de bien faire les choses. » Cartographie : Cartographie (lessables-horta40.fr) Source : LSOVCL[Lire la suite]]]> <![CDATA[Les Sables Horta, un leader et une flotte quasi ex-aequo aux Açores]]> https://www.class40.com/?titre=les-sables-horta-un-leader-et-une-flotte-quasi-ex-aequo-aux-acores&mode=actualites&id=10054 Mon, 03 Jul 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=les-sables-horta-un-leader-et-une-flotte-quasi-ex-aequo-aux-acores&mode=actualites&id=10054 La première étape de la 9e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables s’annonçait à la fois riche et complexe, avec des conditions très variées et une fin de course délicate au cœur de l’archipel des Açores. Elle a tenu toutes ses promesses avec une traversée de dorsale dans le golfe de Gascogne, une glissade au portant à des vitesses supersoniques et, à la clé, un nouveau record de la plus grande distance parcourue en 24 heures en Class40, puis des derniers milles sous haute-tension entre les îles. Aprement disputée du début à la fin, avec de nombreux changements de leaders mais aussi un resserrement des troupes peu avant l’atterrissage sur Horta, elle a finalement sacré Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco. Auteurs d’une trajectoire parfaitement maitrisée, les co-skippers d’IBSA se sont imposés dans la soirée de ce dimanche 2 juillet, peu avant 21h30 (heure de Paris), avec une avance de 1h37 sur leurs poursuivants les plus proches quand, derrière, le gros du peloton est arrivé en rafale ! Sur le papier, avant même le départ, cette première étape de la Les Sables – Horta promettait de se décomposer en trois temps avec la traversée d’une dorsale dans le golfe de Gascogne, une section extrêmement rapide au portant au large du cap Finisterre puis un dernier tronçon possiblement très aléatoire entre les îles Açoriennes. Dans les faits, elle s’est pratiquement déroulée de la même manière et s’est révélée palpitante à suivre et à vivre. « De l’intérieur, c’était passionnant. C’était super intéressant de réfléchir à ce qui allait se passer. Ça nous a pris pas mal de temps et d’énergie de trouver la meilleure route. Les choix n’étaient pas évidents à faire », ont résumé Achille Nebout et Gildas Mahé (Amarris) à leur arrivée à Horta au terme de cinq jours de course. Cinq jours durant lesquels différents leaders se sont succédé aux commandes de la flotte, et les écarts se sont faits puis défaits. « Jusqu’au bout, la situation était loin d’être claire. C’était super stressant », ont témoigné Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco (IBSA) qui sont toutefois parvenus à l’emporter avec une avance de 1h37 sur leurs dauphins. « On est contents car on a vraiment bien navigué », ont détaillé les deux navigateurs dont la trajectoire a largement été saluée par les spécialistes, notamment quand il a fallu se frayer un chemin au sud de l’anticyclone et négocier l’atterrissage sur l’archipel portugais. Des écarts infimes « Plus on avançait et moins on avait de vent. On a fait le choix de se recaler vers le sud afin de garder le maximum de pression. Ça a été une bonne option », ont expliqué les deux acolytes, récents vainqueurs de la ROCR Caribbean 600 et troisièmes du Défi Atlantique. « Les prévisions annonçaient de la molle complète à l’arrivée. Au final, on a eu plus d’air que prévu » Ces deux-là ont franchi la ligne à 21h24, peu avant l’effondrement du vent entre Pico et Faial. Un affaiblissement qui a, comme on pouvait s’y attendre, quelque peu chamboulé la hiérarchie dans les dernières longueurs. « On savait qu’il se passerait des choses à l’atterrissage sur Horta. A deux milles de l’arrivée, on a pensé que le vent allait tenir jusqu’au bout mais il s’est arrêté net », a raconté Xavier Macaire (Groupe SNEF) qui a alors vu la tension monter d’un cran avant, finalement, de s’emparer de la deuxième place avec, sur ses talons, Mikaël Mergui et Antoine Carpentier (Centrakor), Aurélien Ducroz et Vincent Riou (Crosscall) puis Achille Nebout et Gildas Mahé (Amarris), tous les trois arrivés dans la même minute. « Ça s’est vraiment joué à rien. Pour finir, c’est presque comme si on avait fait une étape pour rien car hormis IBSA qui a pris un petit avantage, derrière, on est presque tous à égalité. C’est dingo ! », ont commenté les tenants du titre. Jugez plutôt, derrière le vainqueur, huit duos sont arrivés en l’espace d’une heure. De quoi, d’ores et déjà, promettre du très beau match lors de l’étape retour dont le coup d’envoi est programmé le 8 juillet prochain ! Les déclarations de tous les skippers arrivés à Horta : Actualités - Les Sables Horta (lessables-horta40.fr) Le classement de l'étape : Les Sables - Horta - leg 1 - Class40 Source : LSOVCL[Lire la suite]]]> <![CDATA[Massilia Cup Offshore Trophée Corsica Med : Victoire de Kito de Pavant et Laurent Camprubi]]> https://www.class40.com/?titre=massilia-cup-offshore-trophee-corsica-med--victoire-de-kito-de-pavant-et-laurent-camprubi&mode=actualites&id=10052 Sat, 01 Jul 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=massilia-cup-offshore-trophee-corsica-med--victoire-de-kito-de-pavant-et-laurent-camprubi&mode=actualites&id=10052 Kito de Pavant et Laurent Camprubi ont été déclarés vainqueurs la Massilia Cup Offshore I Trophée Corsica Med 2023. Partis ce lundi 26 juin à 13h de Marseille, le duo a remporté la première étape en arrivant à 7h46 mercredi matin à Macinaggio au nord du cap Corse, après avoir passé une marque virtuelle au nord-ouest de la Sardaigne. La flotte a repris le large jeudi à 6h du matin en direction de Marseille et c’est le Class40 Made in Midi qui s’est imposé, prenant la tête de la flotte à la toute fin du parcours pour arriver à 19h34 hier, vendredi. Tout au long des deux étapes, pour un total d'environ 500 milles nautiques, les marins ont rencontré des conditions aussi variées que piégeuses, donnant du fil à retordre à tous les équipages. « Nous avons gagné la 2eme et dernière étape de cette Massilia Offshore qu’on qualifiera de sélective !!! se réjouit Kito de Pavant à l’arrivée dans le vieux port de Marseille. 47 bateaux lundi dernier au départ et seulement 3 à l’arrivée !!?! » Il raconte : « Pourtant, hier matin, la partie semblait mal engagée pour nous. Au passage de la porte au sud du Grand Ribaud, soit 40 milles de l’arrivée nous étions 3èmes et les deux bateaux devant nous, les Italiens et les Croates semblaient plus rapides que nous au près. Mais les conditions dantesques qui nous attendaient pour la fin du parcours nous ont permis de recoller puis de passer Ivica Kostelic (ACI40). Ce n'est qu’à 10 milles de Marseille que nous avons doublé Marco Guerra (Imagin Act) en passant plus près des Calanques (magnifiques en cette fin de journée). Mais que la journée fut dure avec 35 nœuds moyen et surtout une mer très forte de face bien difficile à négocier.  Pour les autres Class40, beaucoup de problèmes en tout genre (mutinerie, belge foudroyé ou avaries multiples) les ont conduits à l’abandon. Pour les autres bateaux l’organisation avait pris la sage décision de raccourcir la course à Giens. Du côté du Trophée Méditerranéen Class40, Ivica Kostelic (ACI #130) garde la première place. Source : Made in Midi Classement de la course : Massilia Cup Offshore - Trophée CORSICA MED - Class40 Classement du trophée Med. : 1mediterraneantrophy23postmassillia.pdf (class40.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Les Sables Horta, la partie est lancée !]]> https://www.class40.com/?titre=les-sables-horta-la-partie-est-lancee-&mode=actualites&id=10048 Wed, 28 Jun 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=les-sables-horta-la-partie-est-lancee-&mode=actualites&id=10048 Comme prévu, à 13h02 ce mardi 27 juin, le coup d’envoi de la Les Sables – Horta – Les Sables a été donné au large de Port Olona. Propulsés par un flux de nord-ouest soufflant mollement entre 5 et 6 nœuds, les seize duos en lice se sont alors élancés en direction des Açores avec un total de 1 270 milles à parcourir. Auteurs d’un très bon départ, Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco (IBSA) ont été les premiers à enrouler la bouée de dégagement avant de céder les commandes à Achille Nebout et Gildas Mahé (Amarris) au moment de mettre franchement le cap au large. Le large où, très vite, les premières difficultés vont commencer à se bousculer même si ce premier acte promet de faire la part belle à la vitesse. Pour preuve, dès demain matin, une dorsale anticyclonique est prévue de jouer les trouble-fêtes dans le golfe de Gascogne. De quoi, peut-être, créer des premiers écarts significatifs au sein de la flotte ! « Les conditions météos sont vraiment favorables pour cette première étape, avec une situation anticyclonique et du vent portant. On est contents, on aime ça. On sait que ça va être du plaisir et une très belle première étape ! », relate Xavier Macaire, le skipper de Groupe SNEF qui s’attend à un premier acte rapide, certes, mais certainement pas aussi simple qu’il n’y paraît. « Bonnes conditions ne veut pas dire simple. Il va y avoir des petits pièges quand même. On va notamment avoir une zone de molle à traverser dans la journée de demain. Il va falloir composer avec les aléas du vent, des données peu fiables et certainement des surprises », annonce le Sablais. Un scénario confirmé par Christian Dumard, le consultant météo de l’épreuve. « Ce sera très mou car si, dans un premier temps, les coureurs vont évoluer au sud de la dorsale, ils ne vont ensuite pas avoir d’autre choix que de la traverser ». A la clé, une phase délicate, susceptible d’éclater un peu la flotte. « Ce sera important de bien négocier cette phase avant le passage de front parce qu’ensuite, ça va clairement partir vite par devant », détaille l’ancien Figariste, bien conscient que cette langue de hautes pressions sera le premier obstacle à franchir lors de ce premier round. Un round qui, s’il s’annonce tout droit ou presque, ne sera pas aussi élémentaire dans les faits que sur le papier. « Quand on a l’impression que c’est une trajectoire un peu rectiligne sans changement d’amure, c’est généralement assez trompeur. Réussir à s’extraire du golfe de Gascogne ne sera pas une mince affaire et ceux qui réussiront ensuite à attraper le front avant les autres prendront indiscutablement l’avantage », assure Corentin Douguet (Legallais) qui, comme les autres, va devoir faire preuve d’opportunisme mais pas seulement, d’ici au débordement de la pointe nord-ouest de la péninsule ibérique. Savoir faire preuve de finesse  « Il va falloir être subtil dans ses trajectoires et trouver les meilleurs compromis de route. Le jeu, dans les prochaines heures, ne va pas être très stratégique mais assez fin en termes de positionnement. Il va également falloir être pleinement concentré sur la conduite et les réglages », note Mikaël Mergui, le skipper de Centrakor, tenant du titre avec Antoine Carpentier, bien conscient, lui aussi, que les 36 premières heures de course vont peser lourd dans la balance. « Il va vraiment falloir être dessus dès le début parce qu’une fois que l’on sera au portant dans le vent fort, il y aura beaucoup moins d’opportunités de revenir, même si l’arrivée aux Açores risque d’être un moment clé lui aussi », détaille Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn) qui compte bien bousculer un peu les ténors du circuit et exploiter au mieux le potentiel de son nouveau bateau récupéré il y a tout juste quelques mois. « La concurrence est rude et la route des Açores est truffée de petits passages à niveau et de points clés qu’il ne faudra pas louper. Au final, l’essentiel sera de réussir à limiter les écarts de temps », ajoute le Normand dont les routages ont quelque peu évolué depuis hier. De fait, si ces derniers laissaient supposer une arrivée à Horta en moins de quatre jours et demi pour les premiers, ils sont aujourd’hui légèrement moins optimistes. Il n’empêche que ce premier volet pourrait malgré tout être bouclé en seulement cinq jours pour les bateaux de tête, ce qui reste extrêmement rapide et promet de la belle bagarre du début à la fin ! Baptiste Hulin (Fondation AMIPI) : « C’est la première course du projet et du bateau. Ça fait quand même quelques temps que cette date du 27 juin était marquée dans nos esprits. On a bien hâte d’aller se dégourdir les safrans surtout que c’est une course qui s’annonce assez intense. Au début, il n’y aura pas trop de vent et cela va imposer de la concentration dans les réglages. Après, un petit front va rentrer avec pas mal d’air. On va vraiment pouvoir tester tout le potentiel du bateau donc c’est cool. J’ai fait la Route du Rhum – Destination Guadeloupe sur un bout pointu. C’est ma première course sur un bateau de type scow. J’ai vraiment hâte de voir ce qu’il a dans le ventre. Ce qui est sûr, c’est qu’on a tout pour s’éclater. Ça va être super intéressant de se confronter aux meilleurs de la flotte qui sont quasiment tous là. Cela va permettre de tester plein de choses mais aussi de continuer d’apprendre car on est vraiment là pour ça. Je ne connais pas Horta. C’est une motivation supplémentaire pour arriver au plus vite et passer le plus de temps possible sur cette île. » Kéni Piperol (Captain Alternance) : « Ça va être cool. Le format est une parfaite répétition de la Transat Jacques Vabre et la météo s’annonce sympa. On va pouvoir apprendre plein de choses sur le bateau et prendre nos marques en double avec Thomas (Jourdren). Ça va être top. Je pense que le départ va être hyper important. Les premiers milles vont être assez compliqués. Il va falloir être opportuniste. Après, ce sera tout schuss jusqu’à l’atterrissage aux Açores où ça risque d’être très mou. Il va bien falloir caler les temps de sommeil pour être frais à l’arrivée. On va essayer de se jauger et voir un peu comment on se positionne. Rien ne sera joué jusqu’à l’arrivée. C’est d’ailleurs ce qui est cool. Il va falloir bien tactiquer pour bien tirer son épingle du jeu. En ce qui me concerne, ce sera ma première fois aux Açores. Je compte bien prendre du plaisir sur ce beau parcours. » Erwan Le Draoulec (Everial) : « Ça va être une course sympa et rapide. Un peu tactique au début avant une belle descente dans la poudreuse ensuite. C’est chouette. On va profiter de très bonnes conditions et on va se régaler. Le gros objectif de cette année, c’est la Transat Jacques Vabre. Ces derniers mois, on a fait vraiment beaucoup de modifications sur le bateau. Il sort tout juste du chantier puisqu’on l’a mis à l’eau il y a une semaine. L’idée c’est de valider ce qui a été fait et de terminer la course. S’il y a moyen de faire bien, on ne se gênera pas, évidemment. » Olivier Gamot (Yala) : « Pour Jérôme (Ragimbeau) et moi, cette Les Sables – Horta – Les Sables est notre première course en Class40. On est encore en phase de découverte du bateau. Jusqu’alors, on a fait 600 milles à bord, pas plus. L’idée, c’est de réussir à le faire avancer du mieux qu’il peut. Au sein de la flotte, il y a quatre pointus dont nous. Cela promet un match dans le match. La météo s’annonce super mais avant tout, ce qui nous réjouit, c’est d’aller naviguer. On n’est jamais allé aux Açores, ni l’un ni l’autre. Ça va être une vraie découverte. Il y a peu, on avait encore du mal à placer l’archipel sur une carte. Aujourd’hui, on y va. C’est super excitant. Ça ne va être que du plaisir ! » La cartographie : Cartographie (lessables-horta40.fr) Source : LSOVCL[Lire la suite]]]> <![CDATA[Niji, partenaire principal de la transat Belle-Île Marie-Galante 2024]]> https://www.class40.com/?titre=niji-partenaire-principal-de-la-transat-belle-ile-marie-galante-2024&mode=actualites&id=10046 Tue, 27 Jun 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=niji-partenaire-principal-de-la-transat-belle-ile-marie-galante-2024&mode=actualites&id=10046 Résultat d’un travail collaboratif mené entre la Class40 et Ultim Sailing depuis 18 mois, une nouvelle transatlantique voit le jour.Dédiée aux voiliers de la Class40, elle reliera Belle-Île-en-Mer (Morbihan) à Marie-Galante (Guadeloupe). Le départ sera donné le 7 avril 2024 dans la baie du Palais.Officiellement présentée lors de la dernière Assemblée Générale de la classe, le 11 mars dernier, et intégrée à son calendrier 2024, cette course sera courue en équipage à trois et essentiellement dans des vents portants qui conviennent parfaitement à ces bateaux dont l’essor ne se dément pas.Il manquait, au-delà des collectivités territoriales concernées de part et d’autre, un partenaire titre solide, déterminé et enthousiaste. La société Niji, dont le siège social  est basé à Rennes, s’est rapidement montrée séduite par le projet de cette nouvelle transatlantique. Forte de plus de 1 200 salariés alliant les métiers du conseil, du design et de la mise en oeuvre technologique, la société accompagne la transformation digitale des entreprises de tous secteurs économiques et de toutes tailles, de l’idée à la réalité.   La Niji 40, nom désormais officiel de la course, entame donc, aujourd’hui, son compte à rebours avant le grand départ dans un peu moins de 300 jours.Dotée d’un rythme quadriennal, la Niji 40 a pour ambition de devenir une classique de la Class40. Pour Hugues Meili, co-fondateur et P-DG de Niji : « Niji s’est régulièrement associée à la course au large depuis de longues années ; participer à la création d’une épreuve nouvelle, dédiée à une classe de voiliers qui s’impose de plus en plus sur les circuits existants, et n’a pas à ce jour sa transatlantique dédiée, dans un format d’équipage inédit permettant de mêler champions aguerris à jeunes talents prometteurs, comme dans notre entreprise, est un projet motivant. Personnellement très attaché aux deux îles qu’elle reliera et qui ont tant de similitudes, je me réjouis d’y mêler le meilleur de ce que sont déjà par ailleurs, les engagements de Niji ». Pour Cédric de Kervenoael, Président de la Class40 : « Pour ses 20 ans la Class40 ne pouvait espérer meilleur cadeau qu’une transatlantique en équipage emmenant une partie de sa flotte de Belle Ile à Marie Galante avant de rejoindre l’Atlantic Cup et la mythique Québec Saint Malo. La Niji 40 permet de proposer aux coureurs une alternative à The Transat CIC qu’elle vient compléter en terme d’offre. En associant son nom à cette épreuve, Niji offre les moyens à Ultim Sailing et à la Class40 de faire de cette Transatlantique un grand succès sur le plan  médiatique et sportif sans oublier les aspects festifs à Belle Ile et la découverte de Marie Galante que peu d’entre nous connaissent. Je souhaite le meilleur pour cette nouvelle épreuve et remercie Hugues Meili, ainsi que toutes les parties prenantes pour leur engagement aux côtés de la Classe dans cette merveilleuse aventure.»   Pour Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, dirigeants associés d’Ultim Sailing : « Nous avions à coeur d’imaginer et produire l’une des courses qui manquait au programme quadriennal de la Class40. Un format océanique pour ces incroyables machines aux jambes désormais débridées, de l’équipage pour tirer la quintessence de leur degré de performances, un format exclusif pour ces monocoques de 40 pieds dont la courbe de croissance est exponentielle. L’accueil des collectivités territoriales fut enthousiaste. Ne manquait plus que lepartenaire titre que Niji endosse à merveille tant son engagement à nos côtés ne se dément pas depuis que nous avons commencé à dessiner ce projet ». A propos de la NIJI 40 :• Première transat en équipage (3) exclusivement réservée aux Class40• Départ Belle-Île-en-Mer (Le Palais) dimanche 7 avril 2024• Distance 3430 milles nautiques• Arrivée Marie-Galante (Saint-Louis) à partir du 21 avril• Montant des inscriptions 4 320€HT• Prix aux coureurs 50 000 € minimum• Organisateur : Ultim Sailing[Lire la suite]]]> <![CDATA[7 Class40 au départ de la Massillia Cup Offshore - Trophée Corsica Med]]> https://www.class40.com/?titre=7-class40-au-depart-de-la-massillia-cup-offshore---trophee-corsica-med&mode=actualites&id=10044 Mon, 26 Jun 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=7-class40-au-depart-de-la-massillia-cup-offshore---trophee-corsica-med&mode=actualites&id=10044 Départ ce lundi 26 juin 2023 à 13h pour les 7 Class40 engagés sur la Massillia Cup Offshore - Trophée Corsica Med. Le départ de la première étape sera donné en baie de Marseille, direction la Corse, à Macinaggio. Pour suivre les duos sur les 560 nm de course: CNTL-Marseille.com La liste des inscrits: Massilia Cup Offshore - Trophée CORSICA MED - Class40  [Lire la suite]]]> <![CDATA[ALLA GRANDE PIRELLI, VAINQUEUR DE LA 14ÈME CIC NORMANDY CHANNEL RACE]]> https://www.class40.com/?titre=alla-grande-pirelli-vainqueur-de-la-14eme-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=10033 Fri, 09 Jun 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=alla-grande-pirelli-vainqueur-de-la-14eme-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=10033 Après une dernière nuit de lutte intense au Raz Blanchard et un sprint final en baie de Seine, c’est finalement le Class40 Alla Grande Pirelli (181) qui remporte la 14ème édition de la CIC Normandy Channel Race. Ambrogio Beccaria et Kevin Bloch coupent la ligne d’arrivée en tête à 6 heures 18 minutes et 01 secondes de course. Ils devancent Crédit Mutuel (158) de 33 minutes et 50 secondes. Ian Lipinski et Antoine Carpentier décrochent l’argent sur cette course indécise de bout en bout. Malgré une flotte qui sera restée compacte et une hiérarchie longtemps disputée sur ce parcours menant les skippers de l’Angleterre au sud de l’Irlande en passant par Tuskar Rock et le Fastnet, le duo italo-français a toujours joué les avant-postes. Après un départ de course intense, dans des conditions soutenues, la flotte a enchainé les premiers passages à niveau à vive allure, alternant de leader au gré des choix stratégiques. Ce n’est que lors de l’ascension de la Mer Celtique après avoir réussi à s’extirper en premier d’une zone de pétole créée par le dévent de Land’s End, qu’Alla Grande Pirelli a réellement pris les commandes de la course. Toujours dans le bon tempo, enchainant des choix tactiques judicieux et des trajectoires d’une extrême propreté, le talentueux skipper italien et son brillant co-skipper ont su contrôler leurs adversaires directs et garder la maîtrise des débats. Ce n’est qu’une fois l’archipel des Scilly passé au retour, que la course a changé de physionomie. Déjà bien éreintés par une descente de la Mer Celtique soutenue et une bagarre intense, les marins ont été cueilli par un flux de Nord-Est intense de 25 nœuds établis au près avec des rafales pouvant atteindre les 36 nœuds, le tout dans un mer formée difficilement maniable. Une remontée de la Manche jusqu’à Ouistreham éprouvante dans laquelle ils auront dû contourner les îles anglo-normandes et le Raz Blanchard. Deux passages à niveau parfaitement bien négocié par les vainqueurs du jour. « Nous sommes très heureux de cette victoire ! On a passé pas mal de marques de parcours en tête mais on se disait que c’était le passage de la ligne qui comptait le plus. Il ne fallait rien lâcher car derrière ils poussaient fort. Le plateau était très relevé et c’est une course très exigeante, la plus importante de la saison pour nous après les transats et clairement on était venu pour la gagner. C’est très valorisant dans notre carrière de la remporter. » déclarent Ambrogio Beccaria et Kévin Bloch à l’arrivée à Ouistreham. Quand on connaît l’exigence et l’intensité de la CIC Normandy Channel Race, cette seconde victoire consécutive en terre normande démontre le niveau atteint par Ambrogio Beccaria et la justesse dans le maniement de son Class40 Alla Grande Pirelli.Une deuxième place méritée pour Ian Lipinski et Antoine Carpentier, auteurs d’un départ splendide et qui auront joué les avant-postes tout au long de la course « Nous sommes fiers de cette deuxième place. On a un bateau qui commence à dater, le plus ancien des scows, donc on est content de notre résultat même si évidemment on aurait aimé faire mieux. Nous sommes très heureux pour Ambrogio et Kévin, ils ont été meilleurs que nous donc c’est normal qu’ils remportent cette CIC Normandy Channel Race. » déclarent les magnifiques dauphins de cette CIC Normandy Channel Race 2023. C’est le Class40 Legallais (190) avec Fabien Delahaye et Corentin Douguet, qui complète le podium. Les six champions nous ont offert un spectacle grandiose jusqu’au dernier mille. Project Rescue Ocean (Axel Trehin / Nicolas Troussel – 162) fini 4ème, La Manche Évidence Nautique (Nicolas Jossier / Alexis Loison – 185) 5ème et IBSA (Alberto Bona / Pablo Santurde del Arco – 186) 6ème. Le classement général : CIC Normandy Channel Race - Class40 Source : Sirius Evenement[Lire la suite]]]> <![CDATA[DÉPART SPECTACULAIRE POUR LA 14ÈME CIC NORMANDY CHANNEL RACE]]> https://www.class40.com/?titre=depart-spectaculaire-pour-la-14eme-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=10029 Mon, 05 Jun 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=depart-spectaculaire-pour-la-14eme-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=10029 Après un peu moins d’une semaine d’exhibition au port de Caen, ils bouillaient d’impatience de lâcher les chevaux ! « Ils », ce sont les 60 marins qui se sont élancés aujourd’hui sur la 14ème édition de la CIC Normandy Channel Race. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont été servis pour ce départ. C’est dans des conditions musclées et ensoleillées, que le comité de course a libéré à 15h15 les Class40 en lice pour un départ en route directe vers la première marque de parcours des îles Saint Marcouf. Il y avait de l’air sur la ligne de départ. Un flux tonique de 25 nœuds établi de secteur nord / nord-est, accompagné de rafales frôlant les 30 nœuds. Des conditions toniques qui ont poussé la direction de course à prendre la décision d’effectuer un départ direct sans parcours spectacle comme accoutumé. De quoi plonger les skippers directement dans le vif du sujet sans bénéficier de la moindre mise en jambe. À couteaux tirés, les 30 duos qui composent cette flotte de très haut niveau, ont pris un bon départ dans une mer formée. C’est le Class40 Crédit Mutuel (158), qui a d’emblée donné le tempo. Ian Lipinski et Antoine Carpentier, bien positionnés sur le plan d’eau, ont coupé la ligne en tête et pris un excellent départ. Au reaching, la flotte a vite atteint de belles vitesses dépassant les 20 nœuds, de quoi offrir aux invités présents en mer une entame de course spectaculaire. Rapidement, les deux duos de figaristes Groupe SNEF (178) et plus particulièrement Amarris (182) ont fait parler la puissance de leur monture dernière génération pour reprendre du terrain sur le tenant du titre. C’est d’ailleurs le duo Achille Nebout et Gildas Mahé qui sera le premier à contourner la cardinale nord Essarts de Langrune, marque de parcours intermédiaire avant l’archipel normand de Saint Marcouf. Passage du Solent dans la nuit Les Class40 ont rapidement englouti les 36 milles séparant la ligne de départ mouillée devant Ouistreham de la marque qui doit être obligatoirement contournée dans l’ouest de Saint-Marcouf. La flotte va ainsi entamer en début de soirée la traversée de la Manche et son fort trafic maritime au près, avant de s’attaquer à un épisode certainement moins réjouissant pour les marins, le passage du Solent de nuit.   Mise à jour du lundi 5 mai Après le spectaculaire et magnifique départ auquel nous avons pu assister hier en baie de Seine, les 30 équipages ont rapidement avalé la trentaine de milles à parcourir jusqu’au contournement par l’ouest de Saint-Marcouf. Effectivement, les Class40 ont continué d’afficher des vitesses ahurissantes dépassant régulièrement les 20 nœuds. Ensuite, ce fut comme annoncé. Les 72 milles nautiques séparant le contournement de l’archipel normand et l’île de Wight ont été engloutis en à peine quelques heures. Une transmanche express au près pour une approche des côtes anglaises au coucher du soleil et une traversée du Solent de nuit pour la quasi-totalité de la flotte. Le passage du bras de mer séparant l’Angleterre de l’île britannique avec la pleine lune et le courant portant pour une bonne partie de la flotte, a certainement aidé les navigateurs de cette 14ème CIC Normandy Channel Race à sortir de cette zone réputée piegeuse sans encombre. Un lundi matin en ayant une flotte indemne en approche de Star Point est un fait assez rare pour être souligné sur cette exigeante et sélective CIC Normandy Channel Race. Les premiers choix tactiques Après s’être illustré de bien belle manière sur la ligne de départ face à Ouistreham, c’est de nouveau le Class40 Crédit Mutuel qui s’est engagé dans ce fameux Solent en premier. En tête du premier wagon à l’entame des 30 milles nautiques à traverser, c’est finalement le duo italo-français à bord d’Alla Grande Pirelli qui aura l’honneur de saluer en premier les Needles, ces trois stacks de craie symbolisant la fin de ce passage délicat. Naviguant dans un flux d’une quinzaine de nœuds de secteur Est / Nord-Est, la flotte compacte a déjà parcouru une bonne moitié de la côté sud-ouest anglaise de ce parcours et doit prendre ses premières décisions tactiques. Si une partie des concurrents a opéré vers 6h du matin un contre bord vers le large choisissant d’aller chercher la pression plus importante en milieu de Manche et ainsi éviter les dévents présents dans les baies de la pointe sud-ouest anglaise, le reste des équipages est toujours en route directe vers Start Point, une zone de fort courant qui, avec un courant favorable, peut s’avérer être un accélérateur de vitesse important. Ce n’est qu’une fois à Land’s End, que les concurrents devraient atteindre aux alentours de 17h cet après-midi, qu’on saura qui aura pris la meilleure option entre jouer la côte et partir au large. Source / Sirius Evenements[Lire la suite]]]> <![CDATA[CIC Normandy Channel Race 2023]]> https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race-2023&mode=actualites&id=10027 Sat, 03 Jun 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race-2023&mode=actualites&id=10027 Une nouvelle édition de la CIC Normandy Channel Race prend place quai Vendeuvre à Caen. Une fois de plus, l’événement imaginé et créé par Sirius Évènements poursuit son fort développement. Sur l’aspect sportif, pas moins de 34 Class40 sont attendus avant le grand départ ce dimanche 4 juin. Un nouveau record ! La présence des cadors du circuit, la participation des derniers nés de la série et le renouvellement d’une partie de la flotte rendent la quête du trône de Normandie plus indécise que jamais. La montée en puissance du dispositif médiatique permettra quant à lui au public local et national de suivre au plus près cette édition qui s’annonce historique. D’année en année, le succès de la CIC Normandy Channel Race ne cesse de s’affirmer. Malgré une saison post Route du Rhum, symbolisant habituellement une baisse de fréquentation du circuit dû au renouvellement des projets, le nombre d’inscrits a une fois de plus atteint des sommets. Après une édition déjà record l’an dernier (la barre symbolique des 30 inscrits atteinte pour la première fois), 34 Class40 sont attendus sur la ligne de départ de cette édition 2023. Une quantité de participants qui n’en fait pour autant pas baisser la qualité. Effectivement, parmi ces nombreux protagonistes, il faut noter la présence de 6 anciens vainqueurs de l’épreuve… rien que ça. À commencer par ceux de l’édition 2022 qui reviennent cette fois-ci chacun sur leur propre monture. Ian Lipinski toujours sur son Crédit Mutuel n°158 vient tenter le doublé. Pour se faire il s’est attaché les services du triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre, Antoine Carpentier. De son côté Ambrogio Beccaria, le talentueux skipper italien, revient à bord de son récent Class40 Alla Grande Pirelli (181) avec lequel il a fait forte sensation sur la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe qu’il a bouclé en seconde position. Axel Trehin et Nicolas Troussel (Project Rescue Ocean n°162), respectivement vainqueurs en 2021 et 2015 ont décidé d’allier leurs compétences pour tenter de reconquérir le trône normand. L’espagnol Pablo Santurde Del Arco, double vainqueur de l’épreuve (2016 et 2017), vient quant à lui épauler l’italien Alberto Bona (IBSA n°186) dont ce sera la première participation. Ces marins plus talentueux les uns que les autres devront se méfier de l’arrivée en nombre d’unités récentes tout juste mises à l’eau. Le local de l’étape, Pierre-Louis Attwell, qui maitrise le plan d’eau comme sa poche, se présente avec son nouveau Vogue avec un Crohn (195), plan Manuard flambant neuf, dernier né de la série. On peut également compter sur la présence du plan Lombard 194, Groupe Berkem, récemment sorti du chantier local V1D2. Celui-ci sera skippé par Edgard Vincens accompagné de l’expérimenté et ancien vainqueur de la compétition Julien Pulvé (en 2018). Pour compléter la bataille des architectes, Think Big – Think Social, Pogo S4 arborant le numéro 189, représentera l’architecte Guillaume Verdier chez les derniers nés. Il sera mené par les jeunes allemands Lennart Burke et Melwin Fink. Parmi les skippers s’amarrant à Caen avec un bateau neuf, Fabien Delahaye, qui a récemment pris la barre du projet Legallais Team Voile et qui loue le Class40 n°190, fait figure de redoutable concurrent. Sans compter qu’il s’est adjoint les services de Corentin Douguet, grand animateur de la précédente édition de la CIC Normandy Channel Race dont il a franchi la ligne d’arrivée en seconde position après avoir mené la course quasiment de bout-en-bout. Parmi les équipages qui font figures de prétendant à la victoire finale, on peut également noter les deux duos anciens spécialistes de la Classe Figaro Beneteau : Achille Nebout et Gildas Mahé à bord d’Amarris (182) ainsi que Xavier Macaire et Pierre Leboucher sur Groupe SNEF (178). Deux tandems qui commencent à bénéficier d’une solide expérience en Class40 avec un nombre de milles conséquents emmagasinés sur ces supports. Autre duo à surveiller, Aurélien Ducroz qui s’est associé au maître Vincent Riou sur son Class40 Crosscall n°166. Le vainqueur du Vendée Globe 2004-2005 revient pour sa troisième participation à la grande classique Normande. Pour complexifier encore d’avantage les pronostics, la 14ème CIC Normandy Channel Race a vu un renouvellement de quasiment 50% de la flotte avec de nouveaux venus en Class40 qu’il serait judicieux d’observer de près. Enfin, il faudra aussi miser sur la présence des « tourdumondistes » de la Globe40. Après s’être défié sur les océans du monde, Mélodie Schaffer, Estelle Greck et Roger Junet s’attaquent à la Manche et la Mer Celtique, un morceau d’une distance moindre mais d’un engagement tout aussi intense. Une couverture médiatique au niveau du plateau sportif Pour la première fois un dispositif média d’envergure nationale couvrira l’épreuve avec la chaine L’ÉQUIPE TV et le site LEQUIPE.FR qui assureront un suivi quotidien de l’épreuve et ce avec le soutien du CIC. Du samedi 3 juin au dimanche 11 juin un programme court d’une minute, L’IMAGE DU JOUR, présentera l’actualité sportive de la course et sera rediffusé 3 à 4 fois par jour, soit une trentaine de diffusions sur la période. Cet engagement national complétera le partenariat historique avec France 3 Normandie qui se déclinera cette année avec une émission spéciale « Vous Êtes Formidables » le vendredi 2 juin, un suivi en direct du départ pendant 1h30, et la Minute CIC Normandy Channel Race qui sera diffusée deux fois par jour pendant 13 jours (également sur France 3 Haut de France) après les JT du jour. France Bleu Normandie, partenaire également depuis l’origine, sera également présent avec plusieurs rendez-vous au programme :  chroniques NORMANDIE SPORT et chroniques NOUVEL ECO, interviews en matinale, 3 directs pour la journée de départ, suivi de la course dans la semaine, vacations radio en partenariat. Enfin, en ce qui concerne la presse papier / web, Ouest-France est très impliqué dans le suivi de l’épreuve tant sur le plan local que national. Un village de course à la fête Le village de course qui prendra place autour du Bassin Saint-Pierre quai Vendeuvre et qui ouvrira ses portes ce vendredi 2 juin à 11h (dès le jeudi 1er juin pour 500 scolaires) accueillera le grand public pour de nombreuses animations. En plus des traditionnelles navigations en vieux gréements, du modélisme naval, de l’immersion 3D, du winch Karver chronométré, des baptêmes en optimist, des démonstrations d’Aqua Dog, de la fanfare Marching Band… la Base Paddle CIC proposera aux caennais une initiation au paddle. Outre les animations, la présentation des skippers (16h – samedi 3 juin), le départ des Class40 (10h-10h30 – dimanche 4 juin) et la remise des prix (12h – dimanche 11 juin) représentent des temps forts particulièrement appréciés des caennais qui viennent en nombre acclamer les marins. Source / Sirius évènements[Lire la suite]]]> <![CDATA[Victoire de Made in Midi (#142) sur la Paprec 600 Saint Tropez]]> https://www.class40.com/?titre=victoire-de-made-in-midi-142-sur-la-paprec-600-saint-tropez&mode=actualites&id=10025 Mon, 29 May 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=victoire-de-made-in-midi-142-sur-la-paprec-600-saint-tropez&mode=actualites&id=10025 Deuxième course de la saison, deuxième victoire pour Kito de Pavant et son Class40 Made in Midi ! En duo avec Sandrine Revil, ils sont arrivés au petit matin à 5h 08m et 10s sur la ligne d’arrivée de la Paprec 600, devant Saint-Tropez. Au coude-à-coude pendant plus de trois jours avec le Class40 croate d’Ivica Kostelić, Kito et Sandrine ont réussi à prendre la tête de la course à 40 milles de l’arrivée, après un long triangle méditerranéen autour de la Corse.  Une belle bagarre avec les Croates« On a eu peu de vent, peu de sommeil et beaucoup de bagarre, raconte Kito sur le port de Saint-Tropez. Ça a fait le yoyo pendant quatre jours avec les Croates qui ont un bateau de même génération que Made in Midi. On était à vue en permanence. Sur tout le parcours on revenait à quelques longueurs d’eux et puis hop ils repartaient et ainsi de suite. C’était très sympa de faire équipe avec Sandrine Revil qui a beaucoup manœuvré et mis beaucoup d’énergie. Elle était à 300%, on voit qu’elle fait beaucoup de bateau, elle est passionnée et vient de remporter sa première course en Class40. C’était un peu usant quand même parce que les petits airs ça fatigue. Mais qu’est-ce-que c’est beau la Corse quand même ! C’est toujours formidable ! » « Hyper contente, c’est génial d’avoir gagné cette Paprec 600, ajoute Sandrine. Ça a été difficile, parce qu’il n’y avait pas beaucoup de vent et que ce sont quand même des bateaux plutôt faits pour la brise. On a joué à cache-cache avec les molles et les risées, il fallait zigzaguer à la minute près. Mais au fil des jours on a commencé à s’habituer à notre fonctionnement sur le bateau et sur la dernière remontée qui était tout aussi compliquée on était à fond dedans. C’était juste fantastique, ça s’est très bien passé avec Kito et j’ai adoré le bateau qui est hyper bien pensé. » Une flotte Class40 internationale en Méditerranée qui se développe « La première journée, sur la traversée entre Saint-Tropez et la Giraglia, quasiment tous les bateaux étaient à vue. C’était intéressant de voir que Blue Planet, Pogo de première génération - moins puissant mais plus étroits à la flottaison - marchait super bien dans les petits airs et termine 3e. Ces régates permettent à des bateaux anciens d’être dans le match. Le bateau le plus récent était celui des Italiens, le 171 Imagin’Act Socomec. Je pense qu’ils découvraient le bateau sur cette course. Ils étaient revenus à 30 mètres derrière nous au passage de la Giraglia et finissent avec 40 ou 50 milles de retard. Ils ont trouvé un sponsor de Strasbourg qui a investi dans la Class40 parce qu’il y avait ce Trophée Méditerranée. Et ce qui est aussi vraiment bien et super rare c’est qu’il y a 50% d’étrangers : 2 Italiens, 2 Croates, 1 Belge, 1 Allemand, 1 Portugais et donc 7 Français dont une femme Sandrine. » La victoire sur la Paprec 600 Saint-Tropez permet à Kito de Pavant de s'emparer de la première place au Trophée Méditerranéen 2023. prochaine course, la Massilia Cup Offshore Trophée Corsica Med fin juin. Le classement de la course : Paprec 600 saint Tropez - Class40 Le classement du Trophée Med. : 1mediterraneantrophy23postpaprec600.pdf (class40.com) Source : Made in Midi[Lire la suite]]]> <![CDATA[C’est parti pour la Paprec 600 Saint-Tropez !]]> https://www.class40.com/?titre=cest-parti-pour-la-paprec-600-saint-tropez-&mode=actualites&id=10023 Wed, 24 May 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=cest-parti-pour-la-paprec-600-saint-tropez-&mode=actualites&id=10023 Calendrier intense pour les Class40 méditerranéens ! Alors que 4 d’entre eux ont participé la semaine dernière à la Porquerolle’s race (Victoire de Made in Midi skippé par Kito de Pavant après quatre courses), ils sont 7, ce mercredi midi, à avoir pris le départ de la Paprec 600. Une météo capricieuse (peu de vent annoncé) a contraint l’organisation à réduire le parcours à 400nm. Après un départ donné en baie de Saint-Tropez, direction le Cap corse (les bateaux devront passer entre l’île de la Giraglia et la Corse). Ils descendront ensuite vers les bouches de Bonifacio avant de revenir vers Saint-Tropez. Un tour de Corse en la laissant sur tribord, en résumé. Les premiers devraient franchir la ligne d’arrivée ce weekend. Cette course compte pour le Championnat Class40 2023 ainsi que pour le Trophée Méditerranéen. La cartographie : https://carto.oceantracking.fr/paprec600/carto La liste des inscrits : Paprec 600 saint Tropez - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Amarris (A. Nebout / G. Mahé) remporte l’Armen race USHIP]]> https://www.class40.com/?titre=amarris-a-nebout--g-mahe-remporte-larmen-race-uship&mode=actualites&id=10020 Tue, 23 May 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=amarris-a-nebout--g-mahe-remporte-larmen-race-uship&mode=actualites&id=10020 Première course en Class40, première avec Gildas Mahé et… première victoire ! Achille Nebout et son co-skipper ont remporté ce vendredi soir l’Armen Race, 310 milles parcourus en l’espace de 30 heures lors d’une longue boucle au départ et à l’arrivée de la Trinité-sur-Mer. Idéale pour prendre ses repères en début de saison, faire le plein d’enseignements, de sérénité et de confiance pour la suite de la saison, l’Armen race a réuni cette année 17 class40 sur la ligne de départ, ce jeudi 18 mai 2023. Achille Nebout « Je suis très heureux, confie-t-il à l’arrivée. C’est parfait pour commencer l’aventure et une belle manière aussi de saluer le super boulot réalisé par toute l'équipe.” De longs bords, tout au long de la course, ont permis de gagner en vitesse avec des pointes à 20 nœuds et des sensations à couper le souffler. « À ces allures-là, le bateau est incroyable », sourit Achille. C’est dans la nuit de jeudi à vendredi, après avoir négocié l’approche de l’Ile d’Yeux, que le duo a pris l’avantage sur ses rivaux. Le « match dans le match » entre les 17 Class40 s’est en effet avéré passionnant aux côtés d’Aurélien Ducroz (Crosscall), Nicolas d’Estais (Café Joyeux) ou encore de Jonas Gerkens (Volvo). Même si on a beaucoup essayé des réglages sur les longs bords, c’est encore perfectible. Et puis on a vu que la concurrence est très élevée. Il va falloir continuer à bosser pour être devant ! » Aurélien Ducroz (Crosscall), 5ème « On a profité de belles conditions. On a eu du vent mais pas trop, avec quand même un bord de reaching bien bourrin entre la pointe Bretagne et l’île d’Yeu dans 20-25 nœuds. C’était vraiment parfait pour se remettre en jambes ! », Xavier Macaire (Groupe SNEF), 3ème « Quelle satisfaction ! Le chantier d’hiver et les travaux effectués sont largement validés. Je veux remercier Morgan, Nicolas et Tanguy, on a fait une super équipe. Il nous a fallu prendre nos marques car le Class40 n’est pas forcément prévu pour accueillir un équipage aussi nombreux. Mais on s’est très bien entendu, on a beaucoup barré et essayé d’affiner le moindre réglage. Chacun venant d’horizons différents, avec son propre bagage et son expérience, on a été complémentaires, tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice. Cette troisième place récompense un véritable travail d’équipe. » Jonas Gerckens (Volvo), 8ème « Après un top départ (1er  sur les premières heures de course et lors de la sortie de la baie de Quiberon) la météo n’était pas favorable au Volvo164 par rapport à des unités plus typées pour les allures de reaching qui ont rythmé les 3/4 de la course. La nuit fut sportive et à haute vitesse avec notamment une grosse sortie de route (le safran sous le vent s’est relevé inopinément ce qui a donné un beau départ en vrac avec tout le matos, les voiles et les ballasts à l’envers. Conséquence directe : une chute vers la 10ème place du classement. Un bon placement matinal pour aborder l’île de Yeu nous a permis de revenir au contact du top 5 mais c’était sans compter sur un casier qui est venu se loger dans la quille ! » Le classement général et les temps de course : Armen Race - Class40  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Crédit Mutuel remporte le Défi Atlantique]]> https://www.class40.com/?titre=credit-mutuel-remporte-le-defi-atlantique&mode=actualites&id=10003 Mon, 24 Apr 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=credit-mutuel-remporte-le-defi-atlantique&mode=actualites&id=10003 Le bassin des Chalutiers de La Rochelle a accueilli samedi après-midi et jusqu'en soirée les concurrents du Défi Atlantique, 2e édition après celle de 2019. Les 13 Class40 sont arrivés en ordre serré au terme de leur long périple depuis Pointe-à-Pitre, via Horta sur l'île de Faial aux Açores. La victoire au temps cumulé sur les deux étapes revient à l'équipage de Crédit Mutuel, Ian Lipinski, Antoine Carpentier et Rémi Fermin. La lutte épique menée par ces trois hommes face à un redoutable duo Italien, Ambrogio Beccaria (Alla Grande Pirelli) et Alberto Bona (IBSA) a ouvert la porte aux légitimes ambitions des équipages français d'Erwan Le Draoulec, vainqueur de la seconde étape sur Everial, bien aiguillonné par le revenant Jules Bonnier (Nestenn - Entrepreneurs pour la planète), et rejoint sur le podium par le duo britannique Alister Richardson - Brian Thompson (Tquila). Un parcours riche en complexités météorologiques, une étape mythique à Horta, une compétition exacerbée entre skippers professionnels et propriétaires éclairés, une lutte intergénérationnelle entre voiliers aux designs représentatifs de plus de 15 ans de recherches architecturales propres à la Class40, une mixité appelée à se développer avec trois femmes à l'arrivée, et une ambiance, une convivialité si spécifique à cette catégorie de bateaux de 12,18 m, ont fait de cette seconde édition de cette Transat retour de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, organisée par Grand Pavois Organisation, un véritable succès sportif et humain. Un duel Franco Italien Course résolument "décarbonée", permettant aux concurrents de la dernière Route du Rhum de ramener en course et par la mer leurs voiliers depuis Pointe-à-Pitre, le Défi Atlantique a, dès ses premiers bords tonitruants sous Basse Terre et Marie-Galante, donné le ton d'une vive empoignade entre les favoris de la course, Crédit Mutuel, N°158, plan Raison de 2019, et deux Class40 de toute nouvelle génération, le Mach 40.5 IBSA, mené par un ébouriffant trio Italo Espagnol, Alberto Bona, Pietro Luciani et Pablo Santurde del Arco, et le deuxième de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Ambrogio Beccaria (Alla Grande Pirelli), épaulé en la circonstance par l'architecte de son bateau italien construit en Italie, Gianluca Guelfi, et Alberto Riva. D'emblée, ces trois ténors donnaient le ton lors du premier morceau de bravoure de l'épreuve, un interminable bord cap au Nord et tribord amure travers aux alizés. Au point peut-être, d'exercer un marquage d'une telle rigueur qu'il occultait le reste de la flotte, où se démenaient avec bonheur les autres "nez ronds" de la course, les impressionnants scows désormais en capacité d'aligner des journées à plus de 400 milles. Axel Tréhin et son Project Rescue Ocean, Marc Lepesqueux et son nouveau Lift V2 Curium Life Forward, Erwan Le Draoulec sur Everial, faisaient entendre leur voix au chapitre et mettaient les Italiens sous pression. Une pression, peut-être, responsable en partie du coup magistrale de l'épreuve tenté et parfaitement réussi par Crédit Mutuel, quand Ian Lipinski et ses hommes interrompaient leur progression plein Nord, rompant l'engagement avec le duo Italien, et parvenaient à couper la dorsale pour retrouver avant leurs concurrents les flux d'Ouest de la dépression. En un battement de voile, Crédit Mutuel s'emparait de la tête avec un gain substantiel de 37 milles qu'il préservait jusqu'à l’arrivée en baie de Horta. Les 1 heure et 56 minutes qu'ils s'adjugeaient aux dépends d'Ambrogio Beccaria, et les 5 heures et 36 minutes sur Alberto Bona, scellaient en vérité l'issue de la course. Les 1 300 milles de la seconde étape vers La Rochelle voyaient en effet les trois leaders se livrer à une sévère guerre de marquage, qui une fois encore, ouvrait la porte de la victoire d’étape aux autres ténors de la classe. C'est Erwan Le Draoulec qui signait le joli coup stratégique de la manche, parti loin dans le nord chercher pression et angle favorable au vent d'Ouest. Erwan, nouveau skipper d'Everial suite au retrait de Stan Thuret, signait de la meilleure des manières la prise en main de son Class40. Deuxième de l'étape, Jules Bonnier est le revenant et l'une des belles histoires de la course. Son Nestenn - Entrepreneurs pour la planète avait en effet été contraint à l'abandon dès le départ de Pointe-à-Pitre. Jules et son équipe réalisaient deux miracles, celui d'acheminer un barreau de barre de flèche depuis la Roumanie, avant de rallier en moins de 8 jours les Açores, pour prendre le départ de la seconde étape après seulement quelques heures de repos. Sa deuxième place à La Rochelle avait une puissante saveur de victoire. Le valeureux duo britannique de Tquila complétait le podium de la manche. Une course âpre et engagée Ian Lipinski succède ainsi à Aymeric Chappellier au palmarès d'un Défi Atlantique appelé à devenir une Classique de la Class40. Il aura bouclé les 3 513 milles du parcours en 16 jours et 49 minutes, à 9,1 noeuds de moyenne. Il a en réalité couvert 4 174 milles sur le fond à 10,8 noeuds de moyenne. Il inscrit son nom en haut de tous les panneaux statistiques de l'épreuve, à commencer peut-être par cette incroyable journée du 11 avril quand il parcourait 407,2 milles en 24 heures, à 17 noeuds de moyenne… Un Chrono que s'empressait de battre Ambrogio Beccaria, qui avalait 417,12 milles à 17,4 noeuds de moyenne en Class40 ! Pointé à 84 reprises en tête des différents pointages quotidiens, la victoire de Crédit Mutuel ne souffre à l'évidence d'aucune contestation. Mais, on notera qu'IBSA, Alla Grande Pirelli, mais aussi Curium Life Forward et Everial ont eux aussi, et à de nombreuses reprises, occupé la tête des classements, preuve de l'âpreté des joutes. La Rochelle en Charente-Maritime et son bassin des Chalutiers baignés de soleil a ainsi toute la journée d’hier célébré ces marins responsables qui bouclaient dans une bonne humeur communicative la fin d’un périple débuté en novembre dernier à Saint-Malo avec le départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Tous louent avec enthousiasme le profil éminemment sportif et profondément aventureux de la course, avec cette neutralisation magique à Horta, qui redonne à la course au large sa couleur de voyage et de découverte. Ian Lipinski  « Nous sommes super contents. On s’est fait un peu peur ces dernières heures. Cela a donné du piment à la course. Notre jeu était de marquer Ambrogio Beccaria (Allagrande – Pirelli), car nous n’avions qu’une heure et 56 minutes d’avance. Les bateaux italiens étaient très rapides et cela a beaucoup fait l’accordéon. On a perdu le marquage d’Ambrogio la veille de l’arrivée et cela nous a un peu stressé. Ce fut globalement une super transat, avec beaucoup de stratégie et beaucoup d’enseignements. Je suis ravi de renouer avec la victoire sur ce bateau, avec ce super équipage.» Denis Hugues, Directeur de course  « Ce Défi Atlantique est plus qu’une aventure, c’est une course majuscule. Cela a régaté du début à la fin, avec des options multiples. Sur l’eau, la bagarre a été féroce. C’est un grand voyage, des cocotiers de Guadeloupe aux deux tours de la Rochelle. Les coureurs sont d’un niveau impressionnant, des vainqueurs de la Mini comme Ian, les Italiens qui vont vite… on n’a pas été déçu ! La course s’est jouée sur un coup de Trafalgar entre Crédit Mutuel et les Italiens. On a ensuite assisté à une course de marquage et Ian Lipinski a fait ce qu’il devait faire pour l’emporter. La deuxième étape est plus courte et moins sélective. On assiste donc à des arrivées très groupées. On voit que les équipages n’ont rien lâché, ont pris des risques, ont navigué à la limite. Cela envoie fort en Class40 ! Des équipages de 2, 3 ou 4 hommes et femmes permettent d‘utiliser les bateaux à 100/%. On a assisté à une très belle course, avec un parcours d’Ouest en Est très riche. Ce n’est pas qu’une course d’alizés où les options sont rares. Dans ce sens on a assisté à de nombreuses options. Horta est une escale mythique, avec des gens d’une gentillesse inouïe, un paysage incroyable. » Camille Pélage, Vice-Président du Conseil Régional de La Guadeloupe « Avec ce Défi Atlantique, un peu de Guadeloupe vient d'arriver à la Rochelle, sous le soleil. Cela a été une très belle course. On a vécu de très beaux instants sur l'eau, et à terre, à Pointe-à-Pitre. On a pu travailler sur les problématiques de la décarbonation dans le nautisme. On a pu discuter avec le Maire de La Rochelle sur des possibilités de coopération, sur la formation, sur le développement de l'économie bleue. Au-delà de la course, nous échangeons entre La Guadeloupe et La Rochelle. Il existe beaucoup de valeurs humaines dans cette collaboration. Ce sont des valeurs que portent le Défi Atlantique, des valeurs humaines et environnementales. Je donne rendez-vous à tous les skippers dans 4 ans. Et on travaille à aussi pour faciliter la venue de coureurs Guadeloupéens, et pas pour faire de la figuration... » Alain Pochon, président de Grand Pavois Organisation « Cette deuxième édition est clairement une réussite. 13 bateaux au départ de cette transatlantique retour, qui est je le rappelle la seule au départ des Caraïbes vers l’Europe, et 13 bateaux à l’arrivée. La lutte sur l’eau a été de toute splendeur et les sourires sur les visages des 13 équipages en disent long sur leur satisfaction et leur plaisir. Ce parcours retour Atlantique au départ de Pointe-à-Pitre a été tactique tant au niveau météo qu’au niveau stratégique. Nous avons un podium de première classe et les Class40 nous ont montré des performances incroyables ! Je me dois de remercier nos partenaires et en premier lieu la Région Guadeloupe qui, à Pointe-à-Pitre, avait mis en place un village départ entièrement consacré à la Croissance bleue, à la décarbonation mais aussi tourné vers la pratique des activités nautiques. Des master class avaient été également organisées pour valoriser les métiers du nautisme, réunir les professionnels locaux et valoriser le formidable territoire qu’est La Guadeloupe en s’appuyant sur notre événement, le Défi Atlantique. Merci de la confiance de son président M. Ary Chalus et de la présence de ses équipes à nos côtés. A noter que M. Camille Pelage, vice-président de La Région Guadeloupe, a également eu l’occasion lors de son séjour de rencontrer la présidente du département de La Charente-Maritime, Mme Sylvie Marcilly. Je remercie également le département de la Charente-Maritime, le Port de Plaisance de La Rochelle sans oublier la ville d’Horta sur l’île de Faial aux Açores. Merci à la Class40 avec qui nous travaillons en parfaite harmonie et sur des valeurs communes, ainsi que la Fédération Française de Voile qui est à nos côtés. Rendez-vous en 2027 ! ». Source / GPO[Lire la suite]]]> <![CDATA[Roma per Due, victoire d'Ivica Kostelic (ACI #130) ]]> https://www.class40.com/?titre=roma-per-due-victoire-d-ivica-kostelic-aci-130-&mode=actualites&id=9996 Thu, 20 Apr 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=roma-per-due-victoire-d-ivica-kostelic-aci-130-&mode=actualites&id=9996 Le 19 avril 2023, après 3 jours, 21 heures, 46 minutes et 47 secondes en mer et après avoir parcouru un total de 603 milles nautiques, le Class40 ACI du Croate et champion olympique de ski Ivica Kostelic, assisté de son co-skipper Darko Prižmić, a franchi la ligne d'arrivée à Riva di Traiano, remportant la Roma Line Honours per 2, ainsi que la victoire en Class40. Ivica a exprimé sa grande satisfaction à son arrivée, motivé par le fait qu'il a mené la course du début à la fin. Il a évoqué les "mauvaises conditions du départ et de la première nuit de course" mais aussi la difficulté de la remontée vers Riva avec des brises légères qui ont gêné la progression du bateau , très performant dans le vent fort.Blue Planet (GER 46), mené par Christian Kerl et Luis Brito, prend la deuxième place devant Sotraplant/TRS (FRA 157) de Matthieu Foulquier-Gazagnes et Xavier Broers. Source / www.romaper2.com  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Défi Atlantique, départ de la 2nde étape]]> https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-depart-de-la-2nde-etape&mode=actualites&id=9994 Sun, 16 Apr 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-depart-de-la-2nde-etape&mode=actualites&id=9994 C’est donc la flotte au complet de cette seconde édition du Défi Atlantique 2023 qui s’est élancée à 15 heures (françaises) précises depuis la jetée du port d’Horta, en direction de La Rochelle en Charente-Maritime. 1 300 milles d’un parcours particulièrement alambiqué attend les 13 équipages en lice. Les enjeux sont clairs pour les trois leaders du classement actuel, Crédit Mutuel (Ian Lipinski), Ambrogio Beccaria (Alla Grande Pirelli) et Alberto Bona (IBSA), tous en mesure de l’emporter au classement général qui cumulera les temps de course des deux étapes. Les déçus du parcours entre Pointe-à-Pitre et Horta auront bien entendu leur mot à dire, et la complexité de la météo attendue recèle autant d’espoir de se refaire du côté du duo Britannique Richardson - Thompson (Tquila), d’Axel Tréhin (Project Rescue Ocean) ou d’Erwan Le Draoulec (Everial). Difficile ce soir d’envisager un quelconque timing d’arrivée, tant les modèles météos divergent, et proposent un large éventail d’ETA (Estimated Time of Arrival) entre 4 jours et demi et… 7 jours. Le bon départ de Mathieu Claveau Conformément aux prévisions, le passage d’un front à la mi-journée, accompagné d’une petite bruine, a vu le vent de secteur Ouest s’installer sur la zone de départ mouillée en bordure même du port d’Horta. A 13 heures locales très précises, le Comité de course a libéré les 13 Class40, et c’est Mathieu Claveau (Prendre la Mer, Agir pour la forêt) qui lançait les débats tribord amure et sous grand spi vers la droite du plan d’eau et l’île de Pico. Seuls les Italiens de Alla Grande Pirelli (Ambrogio Beccaria, Alberto Riva et Gianluca Guelfi) tentaient leur chance vers Faial, prompts à renvoyer à leur tour en bâbord amure sous les falaises de l’île. Très vite, tous les Class40 mettaient cap au Nord, en bâbord amure cette fois et les réglages s’affinant, les vitesses venaient allégrement tutoyer les 13 et 14 noeuds sur la route. Une route pavée d’incertitudes C’est donc un départ des plus paisibles qu’ont pu prendre les 13 protagonistes, sur mer plate et alors qu’une jolie lumière perçait les nuages. Les Class40 glissaient avec aisance à plus de 13 noeuds aux allures portatives. Une entrée en matière que chacun appréciera, alors que 1 300 milles d’une route complexe s’étendent devant les étraves. Nul doute que dès à présent, chaque navigateur consulte avec avidité les écrans du bord, afin de préparer dès à présent les stratégies à mettre en place. Entre renforcement d’une dépression au Nord, alanguissement d’un anticyclone au sud, et de nombreuses cellules anticycloniques sur la route, la trajectoire à dessiner vers La Rochelle s’avère, au moment où les Class40 quittent l’accueillante Horta, des plus nébuleuses. Christian Dumard, expert Météo : « Une course très tactique » Le météorologue officiel du défi Atlantique a livré ce matin ses dernières analyses météos aux coureurs : « La course s’annonce très tactique, avec de nombreuses options de route possible. Il y aura du jeu et on risque de voir la flotte se scinder assez rapidement. Le départ se fera tout en douceur, après le passage du front en fin de matinée. 8 à 12 noeuds de vent de secteur Ouest sont attendus sur zone, accompagnés d’un peu de pluie. Le front se déplace lentement vers l’Est et les Class40 vont rester dans son sillage. Au Nord de la flotte une dépression se creuse à compter de mercredi, tandis que l’anticyclone des Açores remonte vers l’archipel. C’est dans les parages du cap Finisterre qu’à ce jour les modèles météos divergent offrant des scénarios très différents. » Alberto Bona - IBSA « On s’est bien reposé. On est prêt. L’étape va nous offrir des belles opportunités météos, des coups stratégiques. On est en position de gagner. On a envie de faire une belle étape. On pensera au classement général plus tard. S’il y a des opportunités, on sera joueurs. On attend du vent plus régulier que sur la première étape. Ce sera plus lissé en force. La situation sur le Golfe de Gascogne n’est pas très claire. On a eu une belle dépression d’Atlantique Nord sur la première étape, donc on sait à quoi s’attendre. On méritait mieux sur la première étape, on part avec un petit esprit revanchard, mais on va surtout se concentrer sur le quotidien. Bien faire mille après mille. Il y a une petite rivalité entre italiens, comme un esprit de derby. Mais il ne faudra pas rester obnubilé là-dessus, au risque d’oublier les autres adversaires. » Antoine Carpentier - Crédit Mutuel « Reste à gagner la deuxième étape! (Rires) Plus sérieusement, nous n’avons pas beaucoup d’avance sur le deuxième, ni le troisième. Dans notre tête, on remet les compteurs à zéro. Il faudra être devant pour nous éviter un peu de stress. On fera les calculs à l’arrivée. Les Italiens progressent très vite. Ils ne referont pas leur erreur de la première étape. Les modèles météos divergent au bout de quatre jours. On va tous suivre la même route sur les 4 premiers jours et c’est là qu’on verra des divergences. Mardi soir ou mercredi, on devra décider de notre fin de course. Crédit Mutuel est peut-être un peux mieux que les Italien au près. On aurait aimé plus de portant vmg. On redoute le vent medium car les autres démarrent plus vite que nous au planning. On est parti depuis plus d’un mois, et on sera content de revoir la famille. » Florian Gueguen - Dopamine sailing team « Je récupère mon bateau. Raphael Auffret a fait du très bon boulot sur la première étape. Le bateau est nickel. On part vers La Rochelle dans des conditions plutôt cool, un peu humides peut être. La course est courte, 1300 miles, mais on s’attend à toutes les allures, du près, du portant, du reaching. C’est donc très intéressant. J’embarque deux amis de Martinique, Jean-Yves Aglaé et Hervé Jean-Marie, qui se lancent dans la course au large et dans la Class40. Ce sera des conditions idéales pour eux, pour se mettre dans le bain de la course au large. On a déjà navigué ensemble. On va jouer avec les « pointus » de la même génération que notre Dopamine. » Ambrogio Beccaria – Alla Grande Pirelli « L’escale a été compliquée. On a travaillé jour et nuit a re-stratifié nos safrans. L’équipe a travaillé d’arrache-pied et je les remercie. On est content d’être encore en course. On n’envisage pas particulièrement de gagner l’étape, mais si on fait deuxième, on peut encore gagner le général. Il va y avoir beaucoup de choix de route, ce qui devrait ouvrir la course. On craignait le près, mais il y en aura peu. Il y aura des rebondissements c’est sûr. J’ai grand plaisir à retrouver La Rochelle. J’ai fait deux Mini Transats, dont une victoire. La Rochelle, c’est le début de ma carrière. J’y ai beaucoup de bons souvenirs. » Source / GPO  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Défi Atlantique, un podium solide à Horta !]]> https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-un-podium-solide-a-horta-&mode=actualites&id=9992 Wed, 12 Apr 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-un-podium-solide-a-horta-&mode=actualites&id=9992 La soirée d’hier a donc vu arriver à Horta le podium de la première étape du Défi Atlantique, 2 300 milles de course entre Pointe à Pitre et Horta, sur l’île de Faial aux Açores. En l’espace d’un peu plus de 5 heures, Crédit Mutuel de Ian Lipinski, Alla Grande-Pirelli d’Ambrogio Beccaria et IBSA d’Alberto Bona sont montés dans cet ordre cueillir les lauriers du classement général provisoire. Ils laissent ainsi le jeu encore très ouvert pour l’attribution de la victoire finale à La Rochelle. Derrière eux, hélas, Eole a rabaissé la barrière climatique de l’anticyclone éponyme de l’archipel Portugais. Axel Tréhin et son Project Rescue Ocean ont, toute la nuit, fait les frais de la disparition totale du vent à 20 milles de l’arrivée. Fatal Faial! Auteur d’une superbe course, il subit un bien cruel sort qui le prive probablement de tout accessit au classement final. Dans les tout petit airs qui ont élu domicile sur l’archipel, trois autres Class40, Curium Life forward de Marc Lepesqueux, Everial d’Erwan Le Draoulec et Tquila aux Anglais Brian Thomsson et Alister Richardson devraient à leur tour venir aujourd’hui s’amarrer aux pontons d’Horta. Trois Class40 pour le titre La première étape du Défi Atlantique 2023 serait-elle déjà décisive ? Les 2 300 milles de course depuis la Guadeloupe ont en tous cas sérieusement écrémé la flotte des prétendants à la victoire Rochelaise. L’anticyclone, en s’étalant cette nuit sur l’archipel Portugais, a annihilé toutes chances de succès final pour les poursuivants immédiats du trio de tête arrivé dans la journée. Ian Lipinski, (Crédit Mutuel) crédité de 1 heures et 56 minutes d’avance sur son dauphin Ambrogio Beccaria (Alla Grande - Pirelli) et de 5 heures et 36 minutes sur le troisième, l’autre équipage italien d’Alberto Bona (IBSA), partira dimanche avec à ses trousses deux voiliers azurris particulièrement remontés. Il faudra aussi compter sur nombre de concurrents revanchards, certes battus pour le gain de la victoire finale, mais qui, à l'instar d'un Axel Tréhin (Project Rescue Ocean), mettront tout en oeuvre pour prendre leur revanche sur un sort météo particulièrement ingrat à leur égard. Le jackpot de Crédit Mutuel, gros « coup » de cette première étape. Ian Lipinski, Antoine Carpentier et Rémi Fermin ont, à n'en point douter, réalisé le gros hold up de la première étape, auteurs d'une décision culottée en bordure du front déterminant samedi dernier pour l'empannage décisif vers l'Est et les Açores. Ils ont jusqu'à l'arrivée, su contenir les tentatives de retour des deux ultra rapides Class40 Italiens dernière génération pour s'imposer avec un petit matelas d'avance dans la perspective de la seconde étape, dont le départ sera donné dimanche 13 heures locales. Récit. Ian Lipinski : « On a su attendre notre heure, en réussissant un coup plutôt rare. On avait une quinzaine de miles de retard sur le duo Italien IBSA - Alla grande - Pirelli, et depuis plusieurs jours. Il y avait du vent fort et on allait vite. La météo est devenue très incertaine, avec des fichiers météos divergents. Il semblait qu’il fallait gagner dans le nord, en traversant un front. C’est ce que les routages indiquaient mais derrière le front la situation n’était pas clair. On n’aimait pas car on cavalait vite devant le front. On a cogité pendant 24 heures. On avait envie d’attaquer et on a décidé de rester devant le front pendant que nos adversaires le coupaient dans le Nord. On a donc gagné des milles toute la nuit et quand finalement le front nous a rattrapé, on avait 37 milles d’avance. » Source / GPO[Lire la suite]]]> <![CDATA[Spi Ouest France, victoire de Nicolas d'Estais]]> https://www.class40.com/?titre=spi-ouest-france-victoire-de-nicolas-d-estais&mode=actualites&id=9989 Tue, 11 Apr 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=spi-ouest-france-victoire-de-nicolas-d-estais&mode=actualites&id=9989 Décidemment, la baie de la Trinité sur Mer réussit à Nicolas d'Estais... Après une victoire sur l'Armen Race en 2022, Nicolas D'Estais remporte le Spi Ouest France Banque Populaire Grand Ouest 2023 ! Première course de la saison en Métropole, première course pour Nicolas sur son nouveau Class40, le Lift v2 #176 (anciennement Queguiner Innoveo de Corentin Douguet), et première victoire. Il était accompagné pour ces 4 jours de côtiers en équipage de Léo Debiesse, Jean Marre, Victoire Martinet, Tanguy Leglatin et Christian Pensart. Au classement général, le Mach 40.5 BT Blue (#190) skippé par Nicolas Groleau prend la deuxième place. L'équipage d'Emmanuel Le Roch sur Edenred (#165) complète le podium. Nicolas D'Estais: "L'objectif premier était de commencer à prendre en main le nouveau bateau, mis a l'eau la semaine dernière. Le Spi Ouest France est une super régate, au contact, sur des parcours côtiers très adaptés à nos supports. C'était vraiment sympa de faire de l'équipage que ce soit pour les manœuvres ou pour aller plus dans le détail des réglages et de la tactique. Il y a eu du match, notamment avec Edenred et BT Blue. On arrive a tirer notre épingle du jeu pour finalement battre les Trinitains chez eux, ça fait plaisir ! Un grand bravo à l'équipage dont le noyau dur était composé de Léo Debiesse et Jean Marre." Le classement complet : Résultats - Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest 2023[Lire la suite]]]> <![CDATA[Défi Atlantique, bon départ de Pointe-à-Pitre, en route vers Horta !]]> https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-bon-depart-de-pointe-a-pitre-en-route-vers-horta-&mode=actualites&id=9987 Sat, 01 Apr 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-bon-depart-de-pointe-a-pitre-en-route-vers-horta-&mode=actualites&id=9987 Partir en été, pour arriver en hiver. Un axiome qui résumait bien ce matin les sentiments des 13 équipages de la seconde édition du Défi Atlantique, en route pour cette première étape insolite entre Pointe-à-Pitre et Horta, sur l’île de Faial aux Açores (2 300 Milles - 4 260 km). A 11 heures locales, soit 17 heures en métropole, les 13 Class40, se sont élancés en direction de Basse-Terre et la première marque de passage obligée. Face à un alizé bien en place pour une vingtaine de noeuds de secteur Est, et sur une belle houle, les équipages se sont, chacun à leur manière, appliqués à entrer parfaitement dans leur course, attentifs aux variations du vent, précis dans les manœuvres et vigilants aux pièges du plan d’eau, casiers, DCP, zone de réserves de pêche et premiers bancs de sargasses. C’est Erwan Le Draoulec sur Everial qui ouvrait crânement la marche, consécutivement à un excellent départ bâbord sur la ligne. Everial et les Italiens donnent le ton On les attendait et les deux équipages italiens d'Alberto Bona (IBSA) et Ambrogio Beccaria (Allagrande- Pirelli) se montraient d'emblée à la hauteur de leurs ambitions. A plus de 17 noeuds, ils s'installaient au commandement en compagnie d'un Erwan Le Draoulec (Everial ) éblouissant, parfaitement lancé sur la ligne, sous gennaker parfaitement réglé. Pas de round d'observation et les Class40 dernières générations s'en donnaient à coeur joie, malgré un clapot déjà bien prononcé. 24 heures sous haute surveillance Ils sont donc 39 marins, 38 hommes et une femme à cingler depuis ce matin Guadeloupéen, 11 heures locales, vers Horta, terme de la première étape du Défi Atlantique, et dont la destination ultime sera La Rochelle. 39 marins répartis au bon vouloir des skippers et propriétaires en double pour deux d’entre eux (Les anglais Brian Thompson et Allister Richardson sur Tquila et Marc Lepesqueux et Renaud De Hareng sur Curium Life forward), et jusqu’à quatre équipiers pour Dopamine Sailing Team de Raphael Auffret et Everial, le nouveau plan Verdier désormais aux mains d’Erwan Le Draoulec, qui embarque la seule femme de la course, Marie-Kell de Cannart. 39 marins aux schémas de course bien élaborés, entre nécessaire agressivité du départ pour éviter tout décrochement, et sage prudence sur un plan d’eau déjà agité par près d’1 mètre 50 de creux, et parsemé de pièges préfigurés par les innombrables casiers de pêche, les bouées dérivantes des DCP (Dispositifs de Concentration de Poissons), et les redoutables sargasses. Ce sont donc bien 24 premières heures sous très haute surveillance qui s’avancent avec, pour la journée, les passages aux marques obligées de Basse-Terre et Marie-Galante. La première nuit en mer mobilisera à n’en point douter l’attention de tous les équipages, appelés à tenter de discerner les obstacles du plan d’eau tout en anticipant les nombreux grains attendus. Du près, et rien que du près Les trois ou quatre premiers jours de course seront placés sous le signe d’une navigation au plus près du lit du vent, dans un alizé appelé à mollir progressivement et au rythme des gains de distance plein Nord. Ce sera pour les marins une course de placement, de recherche des meilleurs angles adaptés à leurs carènes désormais si différente au sein d’une Class40, support de nombreuses et différentes approches architecturales. Une première partie de course où l’on n’attend guère d’écarts au sein d’une flotte appelée à venir, à court terme, buter dans l’anticyclone. Commenceront alors d’autres manœuvres de placement et de choix de route dans l’attente de l’arrivée de virulentes dépressions d’Ouest. DCP kesako ? Utilisé principalement pour la pêche au thon, un Dispositif de Concentration de Poissons (DCP) est un radeau formé d’un assemblage d’objets flottants se prolongeant sous l’eau par des filets ou des cordages. Depuis des millénaires les pêcheurs savent que tout objet flottant dans les océans attire du poisson. C’est ce qui se passe avec les DCP artificiels déployés par l’industrie, qui ont pour effet de concentrer les bancs de poissons autour de ces radeaux. Erwan Le Draoulec N°177 Everial "Le dernier départ en course que j’ai pris, c’était sur la Solitaire du Figaro. Ce n’est pas le même stress. Une transat dans ce sens, c’est assez spécial. Habituellement, on part du froid pour aller vers le chaud, mais cette fois, c’est l’inverse. On aura des grains, mais dans l’alizé. On est donc plutôt détendu, à part peut-être le fait que c’est ma première sur Everial et que je ne veux pas décevoir. Le parcours du jour est relativement simple, avec ce bord vers Basse-Terre. C’est une mise en jambe et un au revoir aux îles. On redoute les casiers de pêche, les sargasses bien sûr et cette DCP, Dispositif de concentration de poissons, des ères balisées dérivantes dans lesquelles on appâte les poissons. II y en a officiellement 250 sur zone." Olivier Delrieu N°134 Vicitan   "Je suis content de voir que les professionnels sont un peu comme moi, un peu appréhensifs. Cette journée de régate au contact à vie de la terre sera sympa. Je me projette sur les 6 ou 7 premiers jours." Raphael Auffret N°104 Dopamine Sailing Team   "La journée s’annonce sympa. On a hâte d’y aller car cela fait déjà plusieurs jours que nous sommes ici à préparer le bateau. On va bien profiter de la baie. La nuit sera plus tendue, avec les casiers à gérer dans l’obscurité. On n’est pas là pour la gagne mais on va se battre pour demeurer au contact le plus longtemps possible. On va faire du près durant trois jours. La dépression n’arrivera que dans 6 ou 7 jours. On va la surveiller. » Franz Bouvet N°65 Yoda  "Une première journée bien sympa, avec un peu de manoeuvres vers Marie Galante. Les trois premiers jours nous sont connus. On aura le temps de préparer la suite. On va profiter de la journée. » Jean Baptiste Daramy - N°123 Chocolat Pariès -Screb   « Très heureux de se lancer à l’assaut de l’Atlantique. On va se laisser prendre au jeu de la régate. Le petit parcours peut-être fatigant. On récupérera après. Le départ est important. On ne se refait jamais. A nous de rester au contact des meilleurs. Il faudra être malin, être dans le bon paquet dès le départ. Les grains viendront avec la nuit et il faudra être vigilant. Les sargasses nous soucient beaucoup, car il y en a partout sur les 500 premiers milles. » Mathieu Claveau N°89 - Prendre la mer, agir pour la forêt   « Soulagé de partir. Ce sera complexe niveau météo. On ne va pas s’ennuyer. On a un bateau un peu fatigué, donc ne pas se laisser griser par le parcours en baie. L’objectif est d’arriver aux Açores. On sait qu’on aura du vent fort sous 6 jours. Mais la météo évolue très vite. Les premières 24 heures s’annoncent sympa dans l’alizé. Ca va secouer! » Pietro Luciani - N°186 IBSA   « La saison débute aujourd’hui. J’ai de la chance qu’Alberto (Bona) m’ait appelé pour cette course. C’est la fête de naviguer avec lui et Pablo (Santurde). On a plus à perdre qu’à gagner sur ce parcours côtier, avec les casiers notamment. Il faudra être devant, quitte à buter dans la molle. Je ne pense pas que cela parte par l’avant sur la première partie de course. » Ambrogio Beccaria - N°181 AllaGrande -Pirelli   « Le meilleur moyen d’évacuer le stress, c’est de partir. On aime ce parcours de départ. On va se mettre à fond même si la course ne se jouera pas aujourd’hui. On redoute les sargasses, que l’on aura durant 3 ou 4 jours. C’est pénible. » Jules Bonnier -N°153 Nestenn- Entrepreneurs pour la planète   « Cela s’annonce intéressant. Je suis ravi de partir avec Robin et Thibaud. Le parcours du jour est plaisant. Selon les angles, quelques différences peuvent se créer avec certains bateaux. Un départ directement au près le long de la Guadeloupe aurait laissé plus de jeu mais on va en profiter, avec un long bord de près. Il faudra sûrement beaucoup manoeuvrer aujourd’hui. » Axel Tréhin - N°162 Project Rescue Ocean   « Aujourd’hui sera une journée de mise en jambe. La course va être longue. On apprécie l’exercice et on va s’appliquer, profiter du vent et du soleil. On s’est entrainé ici, avec la RORC 600 et on connait les pièges des casiers et des sargasses. On va essayer de ne pas devenir fous (Rires). Mais on part dans un régime d’alizé relativement stable, donc du près en tribord pendant relativement longtemps. » Marc Lepesqueux -N°187 Curium Life Forward   « On va vite entrer dans le rythme de la course. Un parcours sympa où il ne faudra pas se laisser distancer. C’est toujours mieux d’être devant. Il faudra faire les bons choix de voiles dans un vent instable. On part au près avec de la vitesse. » Antoine Carpentier N° 158 Crédit Mutuel « Heureux et soulagé de partir, de faire route vers l’Europe et la maison. La difficulté du jour est de prendre un bon départ, clair et devant de préférence. La route est longue. Il faudra naviguer propre et sans prise de risque. On aura peut-être une heure de portant dans la baie et au près vers Marie-Galante. On va slalomer la nuit prochaine entre les grains et les sargasses. On sera cette nuit dans la zone du dispositif de pêche, sans visibilité, donc, attention. » Alister Richardson N°159 Tquila " J'ai hâte de prendre le départ. Tout est en ordre. Dès que le coup de canon retentit, on se dit qu'on va se détendre, mais ce n'est jamais le cas, on finit toujours par pousser aussi fort que possible. Le départ n'a pas vraiment d'importance dans une course aussi longue. Les sargasses sont un problème, mais c'est la même chose pour tout le monde. Nous devrons peut-être changer de voile, mais sur des distances aussi courtes, c'est un choix difficile à faire. " Source / GPO[Lire la suite]]]> <![CDATA[Défi Atlantique, J-1 : Les Açores en 10 jours ?]]> https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-j-1--les-acores-en-10-jours-&mode=actualites&id=9985 Fri, 31 Mar 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-j-1--les-acores-en-10-jours-&mode=actualites&id=9985 C’est demain samedi à 17 heures Françaises (11 heures locales), que sera donné le départ de la seconde édition du Défi Atlantique, la course « retour » des Class40 de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. 13 voiliers, maniés au choix par des équipages de deux, trois ou quatre marins, patientent, fins prêts, dans la darse de Pointe-à-Pitre. 2 300 milles d’Atlantique Nord les séparent de l’arrivée de la première étape, Horta dans l’archipel des Açores, d’où ils repartiront le 17 avril prochain pour rallier La Rochelle, quelques 1 300 milles plus tard. Le vainqueur sera désigné au temps cumulé sur l’ensemble des deux étapes. Une traversée d’Ouest en Est que peu de marins, y compris parmi les plus aguerris, connaissent. Tous se réjouissent d’affronter des conditions très variées, qui devraient, à un moment ou à un autre du parcours, permettre à chacun de tirer son épingle du jeu, entre le reaching dans l’alizé, la bordure occidentale de l’anticyclone des Açores, et les forts vents d’Ouest attendus loin dans le Nord pour les propulser vers l’archipel portugais. Une course forte en contrastes s’annonce, à l’issue particulièrement incertaine. Un départ avec un parcours côtier pour valoriser la richesse des iles de Guadeloupe ! Denis Hugues et sa direction de course proposeront dès demain, samedi, aux 13 équipages un parcours au plus près des rivages enchanteurs de la Guadeloupe. Une première marque de parcours, après le franchissement de la ligne de départ mouillée devant Le Gosier, sera à laisser à bâbord devant Grande-Pointe, quelques 17 milles nautiques plus tard sous Basse-Terre. Les concurrents mettront aussitôt le cap sur Marie-Galante pour une ultime marque de passage à enrouler avant la grande traversée vers les Açores. A la recherche des dépressions. Route classique des retours de croisières vers la vieille Europe, le parcours vers les Açores suppose dès le départ de Guadeloupe d’observer une route au Nord - Nord Est. L’alizé sera durant les tous premiers jours encore tonique, 20 noeuds, avant de rapidement s’affaisser au fur et à mesure que les degrés en latitude Nord s’égraineront, et qu’une dorsale anticyclonique alanguie vers la Floride viendra ralentir les premiers concurrents. Des épisodes de petits airs, à négocier au près, seront à gérer, moments de grandes tensions à bord des voiliers en recherche de dépressions venues des côtes d’Amérique du Nord. Les vents d’Ouest annonceront le début d’une navigation plus musclée, et favoriseront les premiers bateaux à en bénéficier, sur une mer potentiellement grosse, au point d’inciter la Direction de course, assistée du météorologue Christian Dumard, à inscrire dans les instructions de course un waypoint par 39° de latitude Nord à ne pas franchir. Les nombreuses dépressions qui agitent en effet en cette fin d’hiver l’Atlantique Nord, lèvent des trains de fortes houles que chacun souhaite éviter. Les concurrents devront ensuite plonger plein Est vers les Açores et s’accommoder de l’angle au vent du moment. Les derniers routages envisagent une arrivée sur Horta d’ici une dizaine de jours. Alberto Bona - Ibsa Group  N° 186 - 8ème route du Rhum - Destination Guadeloupe « Tout va bien pour nous. On a beaucoup échangé entre mes équipiers, Pietro Luciani et Pablo Santurde sur la façon de fonctionner en course. On a hâte de profiter de ce retour vers l’Europe. Pablo connait parfaitement les Class40. Il va rester avec nous pour les prochaines courses. On va beaucoup apprendre ensemble. Pietro connait bien Pablo et je suis très serein sur l’équipage. Nous continuons d’apprendre le bateau, car il a été mis à l’eau 3 mois avant la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Je n’avais jamais navigué sur un scow auparavant. La Caribean 600 nous a permis d’apprendre beaucoup. Les Class40 sont durs à mener. Les vitesses sont phénoménales, et on paie le prix en confort. Le Défi Atlantique est une superbe idée. Je pense que cette épreuve va se développer, car elle permet de débuter tôt la saison. Ce parcours Ouest Est sera une première pour moi. J’ai découvert les Açores avec la Mini. C’est magnifique de pouvoir y faire escale. La concurrence est sévère, avec de bons bateaux et de super équipages. Cela s’annonce difficile. Les italiens sont très présents en Mini, et logiquement on les voit arriver en Class40. Ce serait bien de développer de grandes courses en Méditerranée. L’éco système qui s’est développé en France autour de la course au large nous fait rêver. Notre partenaire IBSA développe en parallèle du projet sportif des programmes inclusifs, faire naviguer des personnes handicapées par exemple. A nous de donner de la visibilité à ces projets à travers nos courses. » Allister Richardson - Tquila - N°159 « L’idée de naviguer en double s’est imposée à nous après les défections de deux équipiers, dont notre partenaire retenu par ses affaires. Ce sera donc Brian et moi à bord. Ce qui n’est pas un problème puisque nous voulons faire la Transat Jacques Vabre ensemble. C’est probablement le bateau le plus lent sur lequel j’ai navigué (NDLR Allister est un spécialiste du multi et de la Coupe de l’America) mais son design est chouette et simple, et il marche très bien. Il y a beaucoup de compétitions dans cette flotte. J’ai toujours le record de la traversée des Bermudes au cap Lizard, en 4 jours, en MOD 70 Argo. Brian et moi, nous nous entendons parfaitement. Il a une grande expérience au large, j’ai plus une expérience inshore avec la Coupe, mais j’aime le grand large. C’est exigeant physiquement. J’aime gérer la technique. Brian est fort en navigation et tactique. On est donc très complémentaire. On s’entend super bien. Nous partons avec une grand-voile neuve que nous allons mettre au point en course. Je n’ai jamais mis les pieds aux Açores, contrairement à Brian qui est allé dans tous les ports du monde. » Brian Thompson – Tquila N°159 « Nous avons disputé la Caribean 600 pour notre première course à bord de ce bateau. Nous n’avons eu que 3 jours pour le préparer. C’est sympa d’être ici. Nous étions 4 à bord pour la Caribean 600, y compris Simon Koster, l’ancien skipper. Nous avons beaucoup appris de son expérience. Nous serons donc deux à bord. Ce nouveau bateau est un scow avec une plus grosse étrave qui procure de belles sensations au reaching. Le parcours est la route traditionnelle du retour des croisières aux Antilles. Nous sommes tôt dans la saison et le temps peut-être un peu plus tempétueux. Nous nous attendons à une navigation au près pour commencer, avant de négocier des hautes pressions, puis des dépressions sur les Açores. Nous allons pousser fort pour demeurer au contact des meilleurs. Il y a là d’excellents bateaux et d’étonnants équipages ». Erwan Le Draoulec – Everial  N°177 Pogo S-4 « Le bateau est prêt pour cette transat. On optimisera une fois en France. Ce sera ma première course en tant que skipper de Class40. J’avais fait le tour des îles Britanniques avec Nicolas Troussel sur Corum et la Transat Jacques Vabre avec Nicolas D’Estais. Je récupère un bateau neuf et je crois que c’est le bateau que j’aurai pu construire. Stan Thuret l’a bien mis en jambe. On va être prudent pour ne pas l’abîmer. On va le pousser un peu mais on tient à le ramener en bon état car nous n’aurons que 1 mois de chantier en mai chez Mer Concept. Ce sera une Transat découverte, avec un autre Figariste à bord, Pep Costa. On part à 4, avec la seule femme de la course, Marie Kell de Cannart, et on va travailler sur nos polaires et sur nos voiles. Ce sera une transat de travail mais on n’hésitera pas à doubler les copains si possible. On a un petit trou aux allures de près donc on va essayer de s’étalonner sur les « lièvres » de la course. Mais le bateau est super au portant. Il n’y a pas de pression de résultat. Le format équipage sera une découverte pour moi, surtout en tant que skipper. » Axel Tréhin - Project Rescue Ocean N° 162 - 10ème de La Route du Rhum - Destination Guadeloupe « On est aussi prêt que possible compte tenu de nos contretemps de mât. On part en confiance, tous problèmes réglés. On navigue avec Arno Biston et Laurent Pruvost, un de mes partenaires. Le but du jeu est de passer du bon temps en mer. En général, quand on trouve la formule de bien-être, cela se passe bien côté performance. Ce parcours permet d’appréhender la météo d’une nouvelle manière. Il y aura du jeu. J’attends avec impatience de découvrir Horta. J’espère en profiter cette année. A bord, c’est moi qui doit décider mais j’essaie d’être ouvert dans toutes les discussions et de confronter les idées. On part tôt dans l’année mais j’ai confiance en Denis Hugues et la direction de course pour ne pas nous envoyer dans des conditions scabreuses. On espère faire toutes les courses de la saison, avec une Transat Jacques Vabre pour finir, la transat Anglaise et Québec - St Malo l’an prochain. Le plateau est très relevé sur le Déf Atlantique. On fait partie des outsiders. » Source / GPO [Lire la suite]]]> <![CDATA[Défi Atlantique, à J-4, un village départ et des entrainements]]> https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-a-j-4-un-village-depart-et-des-entrainements&mode=actualites&id=9981 Tue, 28 Mar 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=defi-atlantique-a-j-4-un-village-depart-et-des-entrainements&mode=actualites&id=9981 Alors qu’un certain nombre de concurrents du Défi Atlantique procède, en mer, aux derniers ajustements en perspective du grand départ vers les Açores programmé devant Pointe-à-Pître, samedi prochain à 11 heures, les festivités et animations mises en place par la Région Guadeloupe battent leur plein à terre, sur le village de la course établi le long de la Darse. C’est à 17 heures, que Monsieur Camille Pélage, Vice-Président de la collectivité régionale, a inauguré un village de course résolument placé sous le signe de la transition écologique. Ateliers, Master Class, mais aussi échanges entre le public et des marins de plus en plus éco-responsables, vont scander la belle semaine Guadeloupéenne des Class40. Une course transatlantique à la voile comme modèle de transition écologique La Région Guadeloupe s’est engagée depuis 2016 dans la mise en place d’un nouveau modèle politique largement axé sur le développement de l’économie bleue. Ce modèle intégré prend appui sur de nombreuses thématiques, notamment sur l’organisation de courses transatlantiques à la voile pour lesquelles l’engouement croissant génère des retombées économiques positives. Le projet d’organisation du Défi Atlantique Guadeloupe / Horta / La Rochelle 2023 s’inscrit dans cette logique. Une course pour amplifier les prises de conscience Afin de permettre une mise en lumière globale de l’archipel et ainsi valoriser son patrimoine culturel et son potentiel touristique, les bateaux s’élanceront vers la Basse-Terre afin de contourner les Îles des Saintes, puis remonteront vers Marie-Galante et la Désirade et enfin rallieront le nord vers l’Atlantique. Dans un contexte de crise sanitaire exacerbée par la pollution du milieu marin à la chlordécone, par la dégradation régulière des eaux de baignade due notamment à la vétusté des stations d’épuration, par les échouements répétés d’algues sargasses dont le bloom est attribué à l’enrichissement en nitrates des eaux du fleuve Amazone, par le blanchiment des coraux et la raréfaction des ressources côtières entrainant notamment des restrictions de pêche, les Guadeloupéens attendent la mise en place de politiques de développement durables, respectueuses des ressources et de l’environnement marin. Le Défi Atlantique s’inscrit dans cette logique en évitant un retour en cargo pour au moins treize bateaux ayant participé à la Route de Rhum. Ce qui diminue leur empreinte écologique. Rencontre avec trois marins au départ de la 2e édition du Défi Atlantique Didier Le Vourch – Vicitan Mach 40 - N° 134 - 23ème de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe « C’est une superbe course. Partir de Guadeloupe vers l’Europe via une superbe escale aux Açores est une très belle occasion de ramener les bateaux de la Route du Rhum, dans ce sens Ouest-Est qui est la seule transat dans ce sens avec Québec-St Malo. On aura une remontée des alizés au près, pour aller chercher les dépressions vers les Açores. On aime faire les transats d’Est en Ouest pour aller vers le soleil. Là, nous rentrons à la maison et c’est aussi un grand plaisir pour les marins. L’équipage est avant tout sympa, c’est même le maitre mot du bord. On cherche à se faire plaisir avec Olivier Delrieu, le propriétaire du bateau et François Guiffant, un gars très performant. On est bien amariné depuis la Caribean 600 où on a terminé 9ème. On a bien peaufiné nos réglages. On retrouve comme sur le Rhum les mêmes proportions de bateaux récents, scows, et des « pointus » comme le nôtre, de 2014 et avant. Il y aura deux courses dans la course. Le parcours au près pourrait nous avantager. Il y a moins d’écart entre nos bateaux et les scows à ces allures face au vent. On jouera là-dessus. Je suis amoureux des Açores, des îles où on trouve la joie de vivre, un climat très diversifié… J’adore y faire escale. Il y a un parfum particulier. On sent qu’on est au milieu de nulle part. Les Açores se méritent. Ses sommets volcaniques très verdoyants sont un point de vue unique pour le marin. L’archipel est en soi une vraie difficulté pour les navigateurs. On y trouve des dépressions et ce fameux anticyclone. S’y approcher est techniquement difficile, avec des dévents et des accélérations…Ca se mérite. Il peut y avoir des opportunités pour les bateaux d’ancienne génération. S’il y a une ouverture, il faudra la prendre. Nous partons à trois. Quatre serait trop car nos bateaux sont exigus. Trois est un bon compromis. Deux, ça marche aussi. L’analyse météo sera collégiale. Tout le monde y trouvera son compte. » Raphael Auffret - Dopamine Sailing Team Mach 40 N° 104 - 33ème de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe « Je prends au débotté le rôle de skipper sur un bateau que je connais bien, avec déjà une Transat Jacques Vabre. La femme de Florian Gueguen, le skipper, attend un heureux événement. Je serai accompagné de deux Rochelais que je connais bien. Ce sont des professionnels du nautisme. Thomas Racoupeau est voilier, Vianney Guilbaud vend des mâts. On est du même milieu. On est des compétiteurs, Mini, 4.70, IRC… Le bateau n’est pas de dernière génération mais on va faire de notre mieux et nous battre comme des compétiteurs. On s’attend à beaucoup de près, vents de face. Ce sera une belle expérience. Ce sera ma première fois aux Açores. Une découverte ! Cela fait près de 5 ans que je côtoie la Class40. Les bateaux sont supers. La Classe est compétitive, très conviviale. J’aspire à naviguer davantage encore. Le bateau est demeuré à Pointe-à-Pitre après le Rhum. On le bichonne pour le Défi. On est quasiment prêt à traverser l’Atlantique. » Jean-Baptiste Daramy - Chocolat Pariès – Screb Plan Botin N° 123 - 22ème de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe « Ce Défi est une bonne idée. C’est mieux que de mettre un bateau sur un cargo. On est ravi de continuer à naviguer sur ce joli bateau. L’escale aux Açores est sympa. La course est complexe météorologiquement. L’idéal serait de prendre une dépression venue des Etats-Unis pour glisser au portant. Si l’anticyclone est présent, ce sera du près.Notre bateau est suffisamment polyvalent pour s’adapter à toutes les allures. On est heureux au près, mais on aime glisser au portant. Je pars avec Ludovic Méchin, mon adversaire de la Mini 2015. Il m’avait battu. Il a beaucoup navigué en Class40. Il est spécialiste des transats dans ce sens, contrairement à moi. Nous serons donc deux sur la première étape, et ma femme nous rejoindra à Horta pour la seconde étape, car elle a beaucoup travaillé et m’a beaucoup aidé pendant la Route du Rhum - Destination Guadeloupe. Si nous partons à deux, on est très complémentaire avec Ludo. J’arrive en fin de cycle en Class40. J’aspire à autre chose après cette course même si je reste un amateur éclairé mais avec un vrai esprit de compétition !» Source / GPO[Lire la suite]]]> <![CDATA[Changement de présidence à la Class40, Cédric de Kervenoael succède à Halvard Mabire]]> https://www.class40.com/?titre=changement-de-presidence-a-la-class40-cedric-de-kervenoael-succede-a-halvard-mabire&mode=actualites&id=9974 Wed, 15 Mar 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=changement-de-presidence-a-la-class40-cedric-de-kervenoael-succede-a-halvard-mabire&mode=actualites&id=9974 L’Assemblée Générale de la Class40 s’est tenue ce 11 mars et a désigné Matthieu Perraut, Quentin le Nabour et William Mathelin-Moreaux en qualité de nouveaux administrateurs de la classe. Ils rejoignent ainsi Kito De Pavant, Pietro Luciano, Antoine Magré, Michael Hennessy et Halvard Mabire, qui quitte le poste de président qu’il occupait depuis 8 ans. Le lendemain, Le Conseil d’Administration a élu à l’unanimité Cédric de Kervenoael en tant que nouveau président de la classe. Membre de l’association depuis 2014 dont il a intégré le conseil d’administration en 2017, Cédric de Kervenoael fait partie des coureurs amateurs qui constituent l’ADN de la Class40. Il connait bien les rouages de la course au large dont il côtoie les acteurs depuis trente ans. Malouin de cœur et Rochelais d’adoption, il a intégré le circuit de la Class40 en 2015 et a participé à la Route du Rhum en 2018 en parallèle de son activité d’avocat à Paris. Travaillant au côté d’Halvard Mabire dont il entend mettre à profit les enseignements tirés de sa gouvernance, il aura pour objectif, avec le nouveau Conseil d’Administration, de poursuivre le développement de la classe et d’accompagner sa croissance en conservant les ingrédients de son succès, à savoir une classe de bateaux compétitifs aux coûts maitrisées permettant aux amateurs comme aux professionnels de participer aux grandes classiques de la course au large. La maîtrise du calendrier de la Classe avec la création de nouvelles épreuves et la normalisation des relations entre la classe et les organisateurs seront notamment au programme du nouveau Président qui souhaite également renforcer le contrôle de la jauge et limiter les coûts des Class40 sans en impacter les performances. Vanessa Boulaire, nommée au poste de Directrice générale, François Angoulvant, assumant désormais le rôle de Chef mesureur, et l’ensemble de ce nouveau conseil d’administration seront là pour l’épauler dans ces différentes tâches.[Lire la suite]]]> <![CDATA[IBSA, vainqueur de la RORC Caribbean 600]]> https://www.class40.com/?titre=ibsa-vainqueur-de-la-rorc-caribbean-600&mode=actualites&id=9955 Fri, 24 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=ibsa-vainqueur-de-la-rorc-caribbean-600&mode=actualites&id=9955 Au terme de 2 jours 13 heures 7 minutes et 18 secondes de course, l'équipage du Mach 40.5 IBSA (Alberto Bona, Luke Berry, Pablo Santurde del Arco et Luca Bertacchi) remporte la RORC Caribbean 600 2023. Un peu moins de 15 minutes plus tard, le Musa 40 d'Ambrogio Beccaria, Alla Grande Pirelli, coupe la ligne en deuxième position. Axel Trehin et son équipage (Project Rescue Ocean) complètent le podium. Ils ont dit Alberto Bona : " Nous avons pris un bon départ, même si nous avons eu quelques soucis avec d'autres bateaux car la flotte était encore compacte. Les premiers bords ont été assez difficiles comme prévu. Puis, une fois passé Green Island, nous avons hissé le gennaker, nous sommes partis et la course a vraiment commencé. Nous nous sommes immédiatement mis dans le rythme de la régate. Dès le premier bord sous gennaker nous étions déjà dans le groupe de tête. On passe en tête à Barbuda. Globalement, tout le parcours a été difficile. On savait que le point le plus critique allait être le passage sous la Guadeloupe. Nous y sommes arrivés après un long bord entre les grains et les changements de voiles, le groupe de tête était encore compact. On a un peu perdu dans cette phase, puisqu’on est arrivé premier en Guadeloupe, et on en est sorti en troisième position. C’est un moment où nous avons dû remettre du charbon pour rattraper les autres. J'ai beaucoup apprècié la réaction de l'équipage : on a bien réagi, on ne s'est pas démoralisé, on a tout donné et on a récupéré notre retard avant la Désirade. C'est le moment où nous avons décidé d'aller gagner la régate. C’est une régate fatigante, avec beaucoup de manœuvres à faire et dans laquelle nous sommes toujours resté au contact avec nos adversaires directs. Nous avons pu essayer et vérifier plein de réglages sur le bateau. J'ai échangé beaucoup de sensations avec Luke qui a navigué sur la sistership . Toute l'équipe a fait un super boulot. Pablo est une machine de guerre. Il ne s’arrête jamais, il m'a vraiment impressionné et je suis très content de devoir faire plus de régates avec lui. Luca a survécu à cette aventure, il nous a donné un bon coup de main à bord."   Ambrogio Beccaria: " Quel incroyable début de saison ! La RORC600 a été une course passionnante et pleine de rebondissements du début à la fin. Nous avons tout donné au départ et nous nous sommes immédiatement retrouvés en tête de la flotte des Class40. Notre bateau a tenu la tête jusqu'à l'île de Barbuda, mais dans la remontée vers le nord, nous avons perdu quelques milles. A partir de là, c'était une véritable bataille au coude à coude pour la première place. Après avoir passé Saint-Martin, nous sommes descendus vers l'île de Saint-Barthélemy pour rejoindre la Guadeloupe avec des moyennes de vitesse toujours élevées, atteignant des pointes de vingt nœuds.Au final, une belle deuxième place ! Nous nous sommes battus tout le temps et avons lutté jusqu'au dernier mille. Nous avons fait beaucoup de bons choix, mais aussi quelques erreurs ; cela nous a peut-être légèrement pénalisés de ne pas avoir fait bon usage de la voile supplémentaire que nous avions. En naviguant en équipage, on apprend beaucoup de choses et j'ai déjà beaucoup d'idées sur la façon d'optimiser #AllaGrandePirelli qui, bien qu'encore très récent, s'est révélé très rapide. Je suis très heureux pour mon ami Alberto Bona et l'équipe IBSA car ils ont fait une course splendide !" Le classement : RORC Caribbean 600 - Class40 [Lire la suite]]]> <![CDATA[RORC Caribbean 600, top départ !]]> https://www.class40.com/?titre=rorc-caribbean-600-top-depart-&mode=actualites&id=9951 Tue, 21 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=rorc-caribbean-600-top-depart-&mode=actualites&id=9951 Organisée par le Royal Ocean racing Club avec le support de l'Antigua Yacht Club, la 14ème édition de la RORC Caribbean 600 a été donné à 11h lundi 20 février.  Les Class40 sont attendus sur la ligne d'arrivée ce mercredi, après 600nm de course, slalom géant entre les îles antillaises. Avec un record de 13 Class40 sur l'eau, un départ palpitant était attendu et nul n'a été déçu. Alla Grande - Pirelli d'Ambrogio Beccaria et TQuila de James McHugh sont partis en bout de ligne. A l'intérieur, côté terre, le départ était nettement plus frénétique. Curium Life Forward de Marc Lepesqueux et IBSA skippé par Alberto Bona se sont, eux, engagés juste sous les Piliers d'Hercule. Pour suivre la course: 2023 Fleet Tracking | Tracking - Players | Race Information (rorc.org)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Ouverture de la saison 2023 !]]> https://www.class40.com/?titre=ouverture-de-la-saison-2023-&mode=actualites&id=9949 Wed, 15 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=ouverture-de-la-saison-2023-&mode=actualites&id=9949 Ca repart pour une nouvelle saison ! Ce lundi 20 février, 13 Class40 prendront le départ de la RORC Caribbean 600, première épreuve du championnat 2023. La liste des inscrits : https://www.class40.com/.../255-rorc-caribbean-600-.htm [Lire la suite]]]> <![CDATA[Corentin Douguet, vainqueur du Championnat Class40 2022]]> https://www.class40.com/?titre=corentin-douguet-vainqueur-du-championnat-class40-2022&mode=actualites&id=9913 Fri, 27 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=corentin-douguet-vainqueur-du-championnat-class40-2022&mode=actualites&id=9913 Corentin Douguet (Queguiner-Innoveo), 3e de la Route du Rhum destination Guadeloupe, est récompensé pour sa régularité sur la saison 2022. Nous sommes fiers de vous annoncer qu’il devient champion Class40 de cette année 2022. Pour l’occasion, les deux amis, Corentin et Yoann Richomme (vaiqueur de la célèbr etransatlantique en solitaire) sont revenus sur le niveau grandissant de la flotte, sur la résistance des bateaux et sur les perspectives de la classe.  Interview croisée.  Une flotte de très haut niveau Corentin Douguet : « C’est chouette, il y a tout ce qu’on aime dans la course au large. C’est un mélange entre des bateaux qui sont à la fois incroyablement efficaces et très rapides. Le combat sur l’eau est au rendez-vous puisqu’il y a du monde et du niveau. C’est un régal de vivre cette période-là. »  Yoann Richomme : « L’engagement de la part de tout le monde a été très élevé. C’était assez proche de la Solitaire du Figaro en première semaine. Il y avait une bonne dizaine de skippers avec un très bon niveau. Certains m’ont impressionné à l’instar de Matthieu Perraut (Inter Invest), Ambrogio Beccaria (Allagrande Pirelli) et forcément Xavier Macaire (Groupe SNEF). Il y a eu une super bagarre jusqu’aux Açores, très engagée. » Des bateaux particulièrement résistants Yoann Richomme : « Je n’ai quasiment pas eu de dégâts sur mon bateau. Un taquet, une poulie et trois fois rien. J’ai inspecté le bateau à plusieurs reprises mais rien à signaler. C’est du solide ! Certes, il y a eu de la casse mais on a affronté des conditions contre lesquelles on ne mesure jamais. Pour résister, il faut un sacré niveau de préparation, notamment pour des bateaux qui sortent de chantier. Il y a peu d’erreurs. Ça démontre le sérieux et le niveau de professionnalisme que ces marins mettent dans leur projet. »  Corentin Douguet : « À part mes soucis de moteur, je n’ai pas eu de problèmes structurels. Le bateau pourrait très bien partir dans l’autre sens ! Ce sont des bateaux plus rapides, plus violents. On découvre des efforts qu’on ne connaissait pas, des impacts, des zones à renforcer. Avec l’émergence des scow, on se rend compte que ce sont des bateaux qui sollicitent encore plus que ce qu’on pouvait imaginer. » Un effort éreintant Corentin Douguet : « Ce sont des bateaux très durs à vivre, vraiment violents. C’est de la souffrance perpétuelle. Tout est difficile : il y a un bruit de dingue, ça va vite mais ça tape fort. Le fait que deux bateaux ont démâté dans le 2e front, ça donne une idée des impacts. Ça ne s’arrête jamais, au près comme au portant. Tout tape et cogne là-dedans. Mais on est là et j’entends toujours quand on me parle. Chaque grande course en solo implique de puiser encore plus loin dans ses ressources. C’est un sport extrême : ça fait un peu mal et il faut du temps pour s’en remettre. »  Yoann Richomme : « C’était vraiment dur. J’ai l’impression d’avoir des acouphènes dans les oreilles, je n’ai pas pris de casque anti-bruit assez fort. C’était dur et honnêtement, j’ai même dû freiner le bateau parfois, notamment à l’approche des fronts. En matière de gestion du sommeil, j’ai plusieurs fois été à bout, notamment en première semaine. En plus, on n’avait pas beaucoup travaillé les endroits où dormir dans le bateau. C’était très agréable de dormir et ça n’aidait pas à faire une sieste !» L'émergence d'Ambrogio Corentin Douguet : « C’est un très bon marin avec un très bon bateau. On savait qu’il avait beaucoup de talent et à chaque fois qu’il monte sur un bateau, ça se passe très bien. S’il y avait une inconnue à propos de son bateau, on ne doutait pas que ce serait un sacré client. Ce n’est pas étonnant de le trouver à la 2e place ! »  Yoann Richomme : « Il a mis une pression de dingue à la fin, il revenait comme un avion. Quand on voit son âge, le projet qu’il a mené pour être là, on sait qu’il va nous embêter pendant quelques années encore ! »  Les perspectives techniques Yoann Richomme : « Ce sont pleins de détails qui comptent. Il y a eu une grosse progression dans les designs de coque pour que les bateaux soient plus puissants mais ils passent moins bien dans la mer. Il faut réussir à combiner la puissance et le design pour mieux accepter la mer. Par exemple, on chargeait beaucoup d’eau au-dessus du pont. Le challenge des architectes dans les prochaines années, c’est d’éviter ça. Pour le reste, c’est difficile tant tout est déjà optimisé. » Corentin Douguet : « Je ne veux pas rentrer dans les détails, surtout si je refais un Class40 ! (rire) On arrive à un stade où on souffre en terme de confort. C’est à chacun de voir ce qu’il peut encaisser mais le confort peut être un facteur de performance. Il y a tout un tas de détails et d’idée pour l’améliorer. Si je refais un bateau demain pour un programme Class40, il serait sensiblement différent. » La poursuite du développement de la classe Corentin Douguet : « Généralement, il y a un temps mort en matière de commandes de bateaux après chaque Route du Rhum. Là, le carnet de commande ne s’est pas arrêté et les chantiers continuent à fabriquer des bateaux. On n’est donc ni en phase d’arrêt, ni de stagnation. L’année 2023 sera dense, le plateau de la Transat Jacques Vabre sera conséquent. Le plateau s’annonce fourni en termes de qualité et de niveau. À moyen terme, la classe va rester ultra dynamique ! »  Yoann Richomme : « La formule est bonne : traverser l’Atlantique en 14 jours, seulement 2 de plus que les IMOCA, c’est une facture plus que correct ! C’est la catégorie d’entrée des grandes courses au large. Elle a sa place en tant que flotte, en tant que classe technique qui attire des coureurs de haut niveau. Je ne crois pas qu’elle a besoin d’évoluer (notamment sur la question des foils). C’est un vrai aspect positif que ça soit assez simple à manier. Et puis il y a une vraie régate, une flotte conséquente : ce sont de vraies forces pour l’avenir. » Le classement Class40 de 2022 1- Corentin Douguet (Queguiner-Innoveo) 2- Xavier Macaire (Groupe SNEF) 3- Antoine Carpentier (Redman) L'intégralité du classement : 2championnat2022.pdf (class40.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Corentin Douguet (Queguiner-Innoveo), troisième de la Route du Rhum]]> https://www.class40.com/?titre=corentin-douguet-queguiner-innoveo-troisieme-de-la-route-du-rhum&mode=actualites&id=9831 Thu, 26 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=corentin-douguet-queguiner-innoveo-troisieme-de-la-route-du-rhum&mode=actualites&id=9831 Ce mercredi 23 novembre, à 18 h 39 12’ locale (23h39 12’ heure de Paris), Corentin Douguet sur Queguiner-Innoveo a franchi en troisième position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Son temps de course est de 14 jours 9 heures 24 minutes 12 secondes. Le skipper de Queguiner-Innoveo a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 10.25 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4 031.19 milles à la vitesse moyenne de 11.67 nœuds. Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 6 heures 15minutes 32 secondes après le vainqueur en Class40, Yoann Richomme. Tout avait pourtant si bien commencé. Dès la première nuit, à moins de cinq milles des côtes de Perros-Guirec, Corentin Douguet a pris les commandes de la course. Le skipper de Queguiner-Innoveo était au rendez-vous après une saison plus que prolifique : vainqueur des 1000 milles des Sables en avril, 2e de la Normandy Channel Race (en duo avec Yoann Richomme) en mai, et 2e de la Dhream Cup en juillet. Son départ à la Route du Rhum – Destination Guadeloupe est l’illustration d’un scénario déployé à la lettre. Dans le golfe de Gascogne, son écart avec ses rivaux reste minime, qu’il s'agisse de Ian Lipinski (Crédit Mutuel), Luke Berry (Lamotte – Module Création) ou encore Xavier Macaire (Groupe SNEF). Et puis, dimanche 13 novembre, c’est Yoann Richomme (Paprec Arkéa) qui revient à sa hauteur et lui passe devant. « Cette histoire de moteur a pourri ma course » Eux qui se sont tant entraînés ensemble se bagarrent et ne se lâchent plus jusqu’aux Açores. Sauf que c’est la technique qui lui joue des siennes. En cause : ce satané moteur. « Un problème d’énergie qui lui coûte tant d’énergie, » assure Yoann, son concurrent mais néanmoins partenaire d’entraînement. Un temps, Corentin pense même à faire escale aux Açores. « J’ai dû démonter tout le moteur et transvaser le gasoil dans un petit bidon, posé juste à côté de là où je vis » explique Corentin, dépité, une poignée de jour plus tard. Ce matin avant l’arrivée, il révélait avoir été pénalisé de 45 minutes pour avoir dé-plombé son moteur. « Cette histoire de moteur a pourri ma Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Elle a un goût de gasoil, pas de Rhum. » Il parle de la fin de sa course comme « d’un match contre l’Italie ». Après avoir lutté contre son moteur Lombardini, la menace vient en effet d’Ambrogio Beccaria (Allagrande Pirelli), impressionnant vainqueur de la Mini-Transat 2019 et sacré régatier. Jamais plus de 10 milles les séparent dans les alizés. Le tour de la Guadeloupe fait descendre l’écart à seulement 2 milles et la course pour le podium est épique comme jamais dans les dévents de l’île papillon. Corentin Douguet a donc franchi la ligne à la 3e place et sa capacité à ne rien lâcher malgré les circonstances est une victoire en soi, si frustrante soit-elle. Source :  OC Sport Pen Duick [Lire la suite]]]> <![CDATA[Ambrogio Beccaria (Allagrande - Pirelli), deuxième de la Route du Rhum]]> https://www.class40.com/?titre=ambrogio-beccaria-allagrande---pirelli-deuxieme-de-la-route-du-rhum&mode=actualites&id=9777 Thu, 26 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=ambrogio-beccaria-allagrande---pirelli-deuxieme-de-la-route-du-rhum&mode=actualites&id=9777 Ce mercredi 23 novembre à 16 h 38 min 48 sec (heure locale) - 21 h 38 min 48 sec heure de Paris -, Ambrogio Beccaria a franchi en deuxième position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la 12e édition de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe. Son temps de course est de 14 jours 7 heures 23minutes 48 secondes. Le skipper d’Allagrande - Pirelli a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 10.31 nœuds sur l’orthodromie (la route directe). Il a en réalité parcouru 4 041.06 milles à la vitesse moyenne de 11.77 nœuds. Il s’offre une magnifique deuxième place décrochée de haute lutte face à Corentin Douguet au terme d’un duel qui s’est intensifié au fil des milles en approche de la Guadeloupe. Au final, l’Italien monte sur la deuxième place du podium et affiche 4 heures 15 minutes 8 secondes de retard face au grand vainqueur en Class40, Yoann Richomme. Bravissimo Ambrogio ! Quelle course ! À 31 ans, l’Italien Ambrogio Beccaria a marqué de son empreinte cette Route du Rhum Destination Guadeloupe. Et pour cause, le skipper d’Allagrande-Pirelli, déjà connu pour sa victoire sur la Mini-Transat 2019, a vite trouvé dans la Class40 un circuit à la mesure de son talent, où l’art de régater au meilleur niveau se mêle à celui de prendre un main un bateau innovant. Après avoir goûté à ce support à bord du tout premier scow de 40 pieds, ce type de bateaux révolutionnaires reconnaissables à leur étrave arrondie, Ambrogio, amateur des sensations fortes et de vitesse, est conquis. Aux côtés de Ian Lipinski, il établit en 2021 le record de vitesse sur 24 heures en Class40 avec le joli score de 421 milles parcourus à 17,4 nœuds de moyenne. Le Milanais, qui n’a pas encore de sponsor, se lance alors dans la conception et la construction du premier bateau de course au large 100% italien ! Un défi de taille qu’il relève à travers sa participation à cette Route du Rhum - Destination Guadeloupe. Son Class40, né des planches à dessin de son ami architecte naval Gianluca Guelfi, ne passe pas inaperçu parmi la cohorte des 30 nouveaux bateaux présents sur la ligne de départ à Saint-Malo. Des longs safrans et un bout-dehors orientable sont quelques-uns des nouveaux artifices qui distinguent Alllagrande-Pirelli, parmi la trentaine de scows réunie cette année. Mais le bateau est tout neuf. Mis à l’eau à la fin du mois d’août dernier, ce n’est que début octobre qu’Ambrogio, qui vit et s’entraîne à Lorient, s’acquitte de sa qualification pour gagner sa place sur la ligne de départ. Moins une ! Et les quelques jours de délai gagnés au ponton à Saint-Malo en raison du départ différé ne sont pas de trop pour finir de préparer et d’apprêter son tout nouveau bateau en vue de cette transat réputée pour son niveau d’exigence. Sur l’eau, le fougueux Italien va s’imposer dès le début comme l’un des plus fidèles animateurs de la course aux avant-postes. 15è au passage du cap Fréhel, il va vite se propulser dans les premières lignes du classement pour ne plus jamais les quitter. Après le passage des Açores, alors que d’autres solides solitaires connaissent de sérieux soucis, à l’image de Xavier Macaire (Groupe SNEF) contraint de lever le pied pour réparer des problèmes structurels, la course va prendre tous les atours d’un duel océanique avec Corentin Douguet (Queguiner-Innoveo). Seule une poignée de milles sépare ces deux marins qui s’échangent la place de dauphin dans le sillage du leader au gré des relevés de positions. Ambrogio, qui connaît des problèmes d’aérien, n’en tire pas moins le meilleur de son bateau. « Les sensations sont magiques. C’est un avion. Il est rapide sous toutes les allures, » confiait-il hier alors que la bataille avec son concurrent direct se corsait dans la dernière ligne droite vers la Tête-à-l’Anglais. Depuis, Ambrogio n’a rien cédé. Mieux, il a conforté son avance sur le 3e et surtout réalisé le joli tour de force de réduire drastiquement l’écart avec Yoann Richomme (Paprec Arkéa), grand vainqueur en en Class40, l’une des flottes les plus malmenées par la violence des passages de fronts. Le skipper d’Allagrande-Pirelli, avec son bateau tout neuf, a réussi l’exploit de passer entre les gouttes d’une sérieuse avarie pour mériter cette place d’honneur sur le podium à Pointe-à-Pitre. Bravissimo Ambrogio ! Source: OC Sport Pen Duick [Lire la suite]]]> <![CDATA[Yoann Richomme (Paprec Arkea), vainqueur de la Route du Rhum destination Guadeloupe]]> https://www.class40.com/?titre=yoann-richomme-paprec-arkea-vainqueur-de-la-route-du-rhum-destination-guadeloupe&mode=actualites&id=9775 Wed, 23 Nov 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=yoann-richomme-paprec-arkea-vainqueur-de-la-route-du-rhum-destination-guadeloupe&mode=actualites&id=9775 Le vainqueur a laissé exploser sa joie à l’arrivée à Pointe-à-Pitre. Malgré la fatigue, le double lauréat a fait preuve d’une lucidité confondante en évoquant le tempo de la course, l’engagement de la flotte et cette aventure à valeur de rampe de lancement avant la mise à l’eau de l’IMOCA Paprec Arkéa au début de l’année prochaine. Le sentiment général à l’arrivée. « Il y a beaucoup de fierté. Je pensais vraiment que le doublé était dur à aller chercher. Il faut réunir tellement d’ingrédients, tellement de petits détails pour y arriver. J’étais confiant sur la capacité à faire un bon résultat mais l’emporter, je pensais que ça allait être un autre dossier. En plus, étant donné que je me suis tiré une balle dans le pied d’entrée, qui m’a coûté 4 heures de pénalité, ce n’était pas bien parti. Il y a donc beaucoup de fierté à l’arrivée. C’est notre première régate avec l’équipe Paprec Arkéa, c’était notre challenge. On n’était pas obligé de faire cette aventure, on aurait pu rester tranquillement à préparer notre IMOCA. Nous voulions passer l’année du mieux possible, préparer bien la suite et on l’a fait. Je suis hyper fier et très heureux » Le scénario. « La course s’est bien déroulée. J’étais vraiment dans le domaine que j’aime bien, de gestion de la météo un peu bourrin avec la succession de fronts qui ont été très violents, avec beaucoup de casses et d’ abandons. À chaque minute de la régate, je me suis dit : « je vais casser le bateau, je ne vais pas terminer », même avec 100 milles d’avance. Même là, entre les Saintes et la Guadeloupe, on a pris un grain fort et je me suis dis “c’est pas possible, je vais pas casser le bateau ici !” La dureté de la course. “C’était vraiment dur. J’ai l’impression d’avoir des acouphènes dans les oreilles, je n’ai pas pris de casque anti-bruit assez fort. C’était dur et honnêtement, j’ai même dû freiner le bateau parfois, notamment à l’approche des fronts. Le bateau était infernal. Je ne sais pas comment c’est en IMOCA mais là, c’est vraiment ingrat, dur. Mais c’est une régate géniale avec un engagement de la part de tout le monde qui est très élevé.” Corentin et Ambrogio, ses deux rivaux. « Corentin (Douguet, Queguiner - Innoveo) a mis un niveau de dingue, malgré ses problèmes d’énergie. J’ai cru qu’il allait s’arrêter quatre fois mais il a continué. Ambrogio (Beccaria, Allagrande Pirelli) a mis une pression de dingue à la fin, il revenait comme un avion. Quand on voit son âge, le projet qu’il a mené pour être là, on sait qu’il va nous embêter pendant quelques années encore ! Je pense que le plateau était encore plus relevé qu’il y a quatre ans. » Sa ‘remontada’. « Je n’ai pas tant suivi le classement. J’ai fait ma course, j’ai vu qu’à chaque passage de front je faisais des gains considérables parce que j’étais prêt à faire des changements de bord avant les autres. Donc il y avait plus de maîtrise je pense parce que j’avais vécu plus de transats comme ça. Elle ressemblait beaucoup à 2018. En fait, je ne me suis jamais mis à regarder le classement, hormis la distance au premier. J’étais dans ma course et je ne regardais pas le reste. Les alizés. « Au début, c’était super avec un premier bord sous gennaker pendant deux jours. C’était comme dans les livres, ça bombardait. J’ai dû faire plusieurs heures à 18 nœuds. Derrière, ça a été sauvage. On se tapait dix minutes de surf et d’un seul coup, ça sautait, le bateau retombait, il fallait le ralentir parce qu’il partait trop vite et atteignait 23, 25 nœuds. Je me disais que j’allais me satelliser dans le bateau. C’était surprenant et pas agréable pour le coup. Les deux derniers jours, j’ai un peu coupé. J’étais un peu comme un sanglier qui comatait au fond de son bateau. Ce n’est pas la vision parfaite de la régate mais j’imagine qu’il faut savoir passer par là !” Source: OC Sport Pen Duick [Lire la suite]]]> <![CDATA[Route du Rhum : C’est la lutte finale…]]> https://www.class40.com/?titre=route-du-rhum--cest-la-lutte-finale&mode=actualites&id=9773 Wed, 23 Nov 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=route-du-rhum--cest-la-lutte-finale&mode=actualites&id=9773 Il fonce vers l’arrivée qu’il devrait rallier dans les prochaines 24 heures. Sauf retournement de dernière minute, Yoann Richomme (Paprec Arkéa) est attendu en grand vainqueur dans la matinée de demain à Pointe-à-Pitre (à partir de 15h, heure métropole). Impérial, presque intouchable, le leader caracole vers un doublé historique en Class40 sur la Route du Rhum - Destination Guadeloupe. Pour ne rien gâcher, il progresse avec la promesse d’exploser son propre temps de référence, établi il y a quatre ans, de près de 48 heures. Mais dans son sillage, la bataille fait rage à tous les étages. D’un bord à l’autre, la course redouble d’intensité. Chaque place du classement se dispute cher, très cher. À commencer par celles du podium, avec deux protagonistes qui n’ont pas fini de se rendre coup sur coup aux trousses du leader. Le duel que livrent l’Italien Ambrogio Beccaria (Allagrande-Pirelli) et Corentin Douguet (Queguiner-Innoveo), au coude-à-coude, alors qu’il reste 400 milles à courir, est superbe. Avec moins d’un mille par rapport au but pour les séparer, il garantit de préserver le suspense jusqu’au bout de la ligne, après un tour de la Guadeloupe qui n’a pas son pareil pour offrir son lot d'inévitables rebondissements. « Le match avec Corentin est passionnant. Hier, c’était un peu plié, j’étais du mauvais côté du nuage et il m’a collé un bon paquet de milles. Aujourd’hui c’est à mon tour de reprendre du terrain, même si je pense que par rapport il a encore un peu d’avance. » Les mots d’ Ambrogio Beccaria ont sans équivoque alors qu’il apprécie à sa juste valeur les « sensations magiques » que lui offre son bateau. « A présent, j’ai la chance de pouvoir exploiter son potentiel. C’est un avion ! » À 15 nœuds de moyenne sur les dernières 24 heures, l’Italien donne le meilleur de lui-même face à un adversaire direct qui ne lâche rien non plus dans des alizés musclés. À 90 milles du chef de troupe, c’est en mode match-race océanique que ces deux là progressent vers l’arrivée. Solitaires groupés, conditions engagées Mais ils ne sont les seuls, alors que d’un bord à l’autre, les solitaires, très groupés, font part de conditions engagées qui ne laissent aucun répit. « Là, c’est de la navigation dans les alizés comme dans les livres, du vent fort, des vagues et du soleil. Et pour rendre tout ça amusant, on mélange quelques grains dedans. En matière de compétition, les écarts se sont un peu creusés, mais je reste d’attaque. On ne sait jamais ! Les copains de derrière sont quand même pas si loin que ça, » témoigne de son côté Simon Koster (Banque du Leman). Le Suisse, en 4e position, est bien placé pour savoir que ses poursuivants, en embuscade, ne laisseront pas s’échapper la moindre opportunité qui voudrait bien se présenter sous leur étrave ronde. La bataille des scows se corse à mesure que les milles défilent dans les alizés bien établis à 17/18 nœuds. Xavier Macaire (Groupe SNEF) à Luke Berry (Lamotte-Module Création), respectivement 5è et 6è, se tiennent aussi en moins d’un mille. Gare aussi à Antoine Carpentier (Redman), ou encore Alberto Bona (IBSA) qui font tous deux preuve d’une belle constance aux avant-postes. Un vrac, et ça repart Dans les rangs de la flotte, nombreux sont ceux qui régatent sur l’océan comme s’ils naviguaient en baie, par relevés de positions interposés. Mais dans ce contexte de compétition exacerbée, le moindre souci se paye cash. Tout se joue au gré des grains et des claques de vent aussi violentes que soudaines qui malmènent les solitaires. Sous spi et sous les nuages, les péripéties se multiplient. « Le bateau est entré en survitesse à 25 nœuds dans une vague et a atterri le nez dans l’eau. Il y a alors eu une énorme surcharge sur le spi et celui-ci, paix à son âme, nous a rendu la sienne, » raconte William Mathelin-Moreaux (Dékuple). 17è, celui qui s’apprête à vite réparer cette voile précieuse, ferraille dans un petit groupe compact où pointent Baptiste Hulin (Rennes / Saint-Malo / Parenthèses de Vie), Jules Bonnier (Nestenn-Entrepreneurs pour la planète), ou encore l’Américain **Alex Mehran **(Polka Dot). Et c’est sans compter avec les Sudistes d’hier qui reviennent dans la bataille alors que les sillages convergent en direction de la Guadeloupe. C’est le cas de Cédric Chateau (Sogestran Seafrigo), qui après avoir vu son bateau se coucher dans une survente affiche, comme les leaders, une belle vitesse de 15 nœuds. Un vrac et ça repart ! Ambrogio Beccaria (Allagrande-Pirelli) : « j’arrive à faire des belles vitesses, à bourriner »« Depuis le début, j’ai des hauts et des bas ; et aujourd’hui, je suis dans le très haut. Je comprends mieux les nuages, et j’arrive à jouer avec. Je me sens plus à l’aise. C’est ma première course en solitaire sur ce bateau et il m’a fallu un peu de temps pour bien le prendre en main dans les moments où ça va vite. À présent, j’arrive à faire des belles vitesses, à bourriner ; et j’en suis très content. Le match avec Corentin est passionnant. Hier, c’était un peu plié. J’étais du resté mauvais côté du nuage et il m’a collé un bon paquet de milles. Aujourd’hui, c’est à mon tour de reprendre des milles, même si je pense que par rapport au but et si on empanne, il doit être encore 10 milles devant. Mais on a encore 24 heures de course et il reste le tour de la Guadeloupe à faire, ce qui laisse le jeu très ouvert. Les sensations à bord de mon bateau sont magiques. J’apprécie vraiment la chance que j’ai de pouvoir exploiter son potentiel. C’est un avion ! Il est rapide dans toutes les conditions, même si depuis le deuxième front je n’ai plus d’aérien et plus d’infos, ce qui rend difficile les choix tactiques, notamment au niveau des voiles. Et le pilote ne fonctionne pas en mode vent. Quand il faut faire du tout droit, ça va, mais quand il faut marcher en vitesse par rapport au but, ce n’est pas génial, même si je m’en sors. La fin de course s’annonce incroyable en termes d’intensité et c’est pour ça que la nuit dernière j’ai essayé de faire un max de dodo ! » source: OC SPort pen Duick [Lire la suite]]]> <![CDATA[Route du Rhum : le point après 5 jours de course]]> https://www.class40.com/?titre=route-du-rhum--le-point-apres-5-jours-de-course&mode=actualites&id=9752 Thu, 26 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=route-du-rhum--le-point-apres-5-jours-de-course&mode=actualites&id=9752 Face à un front particulièrement virulent, la flotte des Class40 s’est scindée ces dernières heures. D’un côté, les leaders et l’incroyable ‘mano-à-mano’ entre Yoann Richomme (Paprec Arkéa) et Corentin Douguet (Queginer-Innoveo), séparés de 0,1 mille en début d’après-midi. De l’autre, les partisans du Sud qui s’apprêtent à dépasser les Açores. Pour tous, le constat est identique : la répétition des efforts de ces derniers jours commence à tirer fortement sur les bateaux comme sur les organismes. Ce qu’il faut retenir de ce lundi en Class40 Leader depuis dimanche soir, Yoann Richomme (Paprec Arkea) continue de dominer la course avec un écart infime sur Corentin Douguet (Queginer-Innoveo) La flotte est plus que jamais scindée entre les partisans d’une route Ouest, Nord-Ouest et les partisans du Sud Jean-Pierre Balmes, victime de problème de ballasts et de hook de trinquette, a été contraint à l’abandon Kenni Piperol (Capt’ain Alternance) qui répare son Class40 à La Corogne, espère repartir dès mercredi Un nouveau front, encore, avec ses rafales insensées et sa mer déchaînée. « Comme un air de déjà vu » écrivait Nicolas d’Estais (HappyVore – Café Joyeux) qui, à l’instar de tous les autres, a dû « se coltiner à nouveau du vent fort, de la mer croisée et beaucoup d’humidité », dixit Kito de Pavant (HBF Reforest’Action). « C’était la guerre, vraiment c’était dur, infernal », souffle Corentin Douguet (Queginer-Innoveo). Luke Berry (Lamotte-Module Creation) ne dit pas autre chose : « les conditions de mer sont extrêmes et les conditions de vie sont inexistantes, voire très primaires ». Et le pire, malgré le ciel et la mer qui se déchaînent, c’est que cela peut même être beau, à l’instar du lever de soleil capté par William Mathelin-Moreaux (Dékuple) en plein chaos iodé. « Avec Yoann, stimulant et usant » (Douguet) Il y a ceux qui ont décidé de faire de l’Ouest, quitte à affronter des conditions particulièrement éprouvantes, avec 30 nœuds de moyenne. Parmi eux, le trio de tête,les inséparable Yoann Richomme (Paprec Arkéa), Corentin Douguet (Queginer-Innoveo) et Xavier Macaire (Groupe SNEF). Longtemps leader, Corentin a expliqué lors de la vacation, ce lundi matin, avoir un problème au niveau de son moteur. « Il y a une durite qui est morte et de l’air dans le circuit de gasoil. Si je ne parviens pas à le redémarrer aujourd’hui, je n’aurai pas d’autres choix que de m’arrêter aux Açores ». Il n’empêche, comme ses deux comparses, Corentin est parvenu à quitter la zone de vent fort en début d’après-midi. De quoi prendre le temps d’évoquer le ‘mano-à-mano’ avec Yoann Richomme : « être au coude-à-coude avec lui, c’est à la fois stimulant ou usant. On discute un peu à la VHF, même si je ménage mes batteries, mais on ne dort pas beaucoup. Cela ne laisse aucun répit. Dès que l’un va plus vite que l’autre, l’autre est obligé de retourner sur le truc ! » Des ennuis, des abandons et de l'espoir Dans le même temps, une partie de la flotte des Class40 a préféré mettre le cap plein Sud. Ils sont onze skippers avec souvent des raisons qui leur sont propres. Ian Lipinski (Crédit Mutuel) compose avec un problème technique (point d’armure d’une voile d’avant), Stan Thuret (Everial) a préféré jouer de prudence en choisissant « de ne pas suivre les autres », tout comme Cédric Château. Le skipper de Sogestran-Seafrigo s’est même amusé à faire un « petit comparatif de vitesse » avec un sacré concurrent, le Maxi Banque Populaire XI. « Il va plus vite, c’est clair ! Il était à mon vent et a viré pour repartir vers les Açores… C’était marrant de le croiser ! » Ce lundi a, comme tous les jours depuis le départ malheureusement, son lot de mauvaises nouvelles. En fin de matinée, Jean-Pierre Balmes (Fullsave) a ainsi fait part de sa volonté d’abandonner. Le skipper de la Grande-Motte doit faire face à des problèmes de ballast et de hook de tinquette. Il a décidé de faire demi-tour et a mis le cap vers Cascais. La veille, c’était l’Australien Rupert Henri (Eora) qui en avait fait de même, la faute à la défaillance struturelle d’une cloison. Ainsi, on compte désormais 9 abandons chez les Class40. De son côté, Jean Galfione (Serenis Consulting) a dû s’arrêter une nouvelle fois. Victime d’un choc à la tête, il s’est arrêté dans le port de Vigo où des examens médicaux complémentaires ont dû être réalisés. Dans le même temps, d’autres continuent l’aventure malgré les difficultés. Victime d’une voie d’eau, Keni Piperol (Capt’ain Alternance) était arrivé hier à La Corogne. Après avoir été sorti de l’eau puis inspecté, le bateau a été immédiatement réparé par les équipes de Lalou Multi. Mais hors de question pour le skipper d’abandonner. « Il ne m’est jamais venu à l’esprit que je ne repartirai pas », a-t-il expliqué. Son équipe prévoit un retour en mer mercredi à la mi-journée. LES VACATIONS DE CE LUNDI MATIN : Corentin Douguet (Queguiner-Innoveo) : « Je n’aurai peut-être pas d’autre choix que de m’arrêter au Açores »« Cette nuit, c’était vraiment dur, c’était la guerre, c’était la guerre. Contrairement au dernier front, c’était long (…). En Class40, avec nos bateaux, dans cette mer là, c’est infernal. J’ai traversé deux fois le bateau cette nuit, je suis content de voir que ça se termine. On commence à voir la sortie du tunnel, même s’il se peut qu’on en passe un autre petit après les Açores. On commence à se dire qu’un jour on naviguera sous le soleil. J’espère qu’aujourd’hui les conditions vont être un peu plus calmes pour me permettre de résoudre un problème au niveau de mon moteur. Il y a une durite qui est morte et il y a de l’air dans le circuit de gasoil. Mais si je ne parviens pas à le redémarrer aujourd’hui, je n’aurai pas d’autre choix que de m’arrêter aux Açores. Je suis toujours à côté de Yoann (Richomme), et on va bientôt virer, ce n’est pas un secret. Et on verra la suite en approche des Açores selon les modèles et les fichiers. C’est une Route du Rhum proche de la route directe pour l’instant, et sur ce parcours, c’est ce qu’on appelle une route Nord. D’être au coude à coude avec Yoann, c’est à la fois stimulant ou usant. On discute un peu à la VHF, même si je ménage mes batteries, mais on ne dort pas beaucoup. Cela ne laisse aucun répit. Dès que l’un va plus vite que l’autre, l’autre est obligé de retourner sur le truc ! » Cédric Chateau (Sogestran-Seafrigo) : « C’était marrant de croiser Banque Populaire ! »« Hier, j’ai découvert qu’une cloison s’était fissurée, et l'option à travers vents et vagues n’était plus une option pour moi. Je vais à la rencontre d’accalmies pour réparer et repartir de plus belle. Mais la route Sud m’a permis de faire un petit comparatif de vitesse avec Banque Populaire (l’Ultime d’Armel Le Cléac’h, ndlr). Il va plus vite, c’est clair ! C’était marrant de le croiser. Il était à mon vent et il a viré pour repartir vers les Açores, tandis que je suis resté sur ma route vers le Sud. Je pensais qu’on allait mettre le spi, cette voile ballon, un peu plus tôt. Visiblement, on va faire du près pendant encore très longtemps. Devant moi, j’en ai encore pour une trentaine d’heures. Ensuite, cela devrait tout doucement mollir un peu, avant d’avoir peut-être - ô miracle ! - l’opportunité de hisser un spi. Par rapport à la transat en double de l’an dernier, on est vraiment dans un schéma complètement inverse, puisqu’on avait mis le spi juste après Brest pour l’affaler à l’arrivée aux Antilles. Nos bateaux ne sont pas forcément adaptés au près, j’ai vraiment hâte de trouver enfin des allures portantes. Mais le truc qui m’amène le plus de frustration, c’est de plus être vraiment dans la course pour 48 heures, le temps d’aller chercher une accalmie. Ça me fait tourner en boucle. C’est assez agaçant de subir une casse matérielle alors que j’ai essayé d’être le plus prudent possible et d’aller un peu moins vite que dans les premiers fronts. » Luke Berry (Lamotte-Module Création) : « Je ne voulais pas aller trop tôt dans ce nouveau front »« Les conditions de mer sont extrêmes, et les conditions de vie sont inexistantes, voire très primaires. Je vis à 30° degrés de gite en ce moment. Il fait gris et ça tape très, très fort. Pour que le bateau tape moins, il faut naviguer très gîté, voire surtoilé. Je ne voulais pas aller trop tôt dans ce nouveau front, parce qu’on a vu l’hécatombe de la dernière fois. Je suis descendu un peu plus au Sud, mais au final j’ai quand même eu du vent et de la mer et j’ai perdu beaucoup de places. C’est un peu frustrant. J’ai voulu miser un peu sur la sécurité, mais je ne suis pas sûr que ceux un peu plus au Nord aient eu des conditions beaucoup plus difficiles que moi. J’espère virer dans 4 heures (vers 15h, HF, ndlr). J’ai un petit souci, je n’ai pas d’aérien, je ne sais pas d’où vient exactement le vent et surtout combien de vent il y a. Toute la nuit, j’étais à côté de Ian (Lipinski) et Axel (Trehin). Je me calais donc par rapport à eux pour savoir quel angle faire. Mais là, je ne n’ai plus personne à l’AIS, et je ne sais pas trop quand on va sortir de tout ça. J’ai un ballast qui fuit en permanence et je dois vider un gros sceau d’eau toutes les heures. Et pas mal d’autres petites bricoles : des amures qui ont cassé, du matériel informatique que j’ai retrouvé au fond du bateau… Mais je pense que tout le monde est un peu logé à la même enseigne. Je vais virer après le front et il y a de forte chance que j’essaye de m’arrêter sous une île, c’est à peu près sur le chemin pour essayer de montrer et réparer mon aérien. Et le truc, qui n’était pas prévu au programme, c’est que j’ai, l’impression qu'il n'y encore un autre front à aller chercher. On en finit plus ! Mais le moral tient bon. J’ai bien dormi cette nuit. Cela bougeait tellement à l’intérieur que je me suis mis sur mon pouf en ciré. Je suis un peu déçu d’être un peu trop loin pour jouer la sécurité, mais la route est encore longue, il y a plein de pièges encore devant. » Source: OC Sport Pen Duick[Lire la suite]]]> <![CDATA[Route du Rhum : c'est parti !]]> https://www.class40.com/?titre=route-du-rhum--c-est-parti-&mode=actualites&id=9751 Tue, 15 Nov 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=route-du-rhum--c-est-parti-&mode=actualites&id=9751 Les premières heures de cette 12 Route du Rhum - Destination Guadeloupe sont fidèles à leur réputation avec une sempiternelle litanie de fortunes de mer inaugurales malmenant ou compromettant le bon déroulé de la grande traversée qui mobilise les marins depuis de longs mois. Pour d’autres, la course a pris ses droits d’entrée de jeu. Ce jeudi, après 24 heures de mer, c’est Keni Piperol (Cap’tain Alternance), qui goûte au plaisir d’ouvrir la marche vers la Guadeloupe sur une trajectoire proche de la route directe. Après la Manche et la mer d’Iroise s’ouvrent les portes de l’océan indiquant à tous l’heure des grands choix stratégiques… Après 24 heures de course, le sort qu’a connu Antoine Magre (E.Leclerc Ville-La-Grand) qui s’est échoué dans la nuit au large de l’île de Batz et qui vient, cet après-midi, de déclarer officiellement son abandon est emblématique. Tout comme les collisions qu’ont connues Martin Louchart (Randstad Ausy) qui fait route vers-Saint-Malo, ainsi que Mickael Mergui (Centrakor). Ce sont autant de coups durs qui contraignent les marins à faire une escale. En escale à Saint-Malo ou Camaret « J'étais bien, je devais être à 30 minutes du goulet de Brest ce matin. Il y a eu une grosse vague, le bateau s’est couché et j’ai heurté une bouée sur l’étrave à bâbord. J'ai cru que j'allais littéralement monter sur la bouée et mettre le mât dedans, j'ai eu la peur de ma vie, » confiait secoué le skipper méditerranéen Mickael Mergui qui a rejoint Camaret pour examiner l’ampleur des dégâts avec son équipe. Quant à Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn), les avaries techniques rencontrées cette nuit sont suffisamment importantes pour rejoindre aussi ce port finistérien. Et c’est sans compter avec les soucis qui se sont vite cumulés (panne de pilote, génois déchiré) pour le skipper malouin Geoffrey Maczynski (Fortisssimo), à bord de l’un des plus anciens Class40. Il est actuellement en escale à Saint-Malo. Depuis le coup d’envoi hier, déjà six concurrents connaissant leur lot de grosses difficultés qui laisseront forcément un goût d’amertume dans les sillages de ce début de course. Face aux choix Pour la plupart des 54 autres candidats encore en course, le scénario prend une bien meilleure tournure. Si pour l’heure, c’est plus sur le mode d’une régate au contact qu’ils ont navigué dans des conditions de vent et de mer qui se renforcent progressivement, la stratégie à plus long terme est désormais au programme du jour. Et pour cause, il s’agit de faire un choix crucial entre des trajectoires divergentes au regard d’une météo qui promet d’évoluer de manière très contrastée. Et pour cause, il s’agit de faire un choix crucial entre des trajectoires divergentes au regard d’une météo qui promet d’évoluer de manière très contrastée : la route vers l’ouest très engagée ; et une autre plus décalée au sud où il faudra bien doser pour éviter de se retrouver piéger pars des vents plus légers dans le golfe de Gascogne. Face à ce dilemme, pas étonnant qu’un écart latéral de 13 milles sépare désormais Kéni Piperol (Cap’tain Alternance), Marc Lepesqueux (CURIUM Life Forward), ou Alex Mehran (Polka Dot), d’un petit groupe progressant un peu plus bas, où pointent, entre autres, Ambrogio Beccaria (Alla Grane - Pirelli), Ian Lipinski (Crédit Mutuel), Simon Koster (Banque du Leman), ou encore Luke Berry (Lamotte Module Création). C’est dire si l’échiquier reste ouvert alors que les 10 premiers se tiennent en moins de 7 milles. Ca "répare", et ça repart Pour Axel Trehin (Project Rescue Ocean), et Yoann Richomme (Arkéa Paprec), auteurs d’un départ précipité sanctionné par une pénalité de quatre heures qu'ils sont d'ores et déjà "réparée", la chasse aux premiers est ouverte. « Cette pénalité n’est pas quelque chose de facile à encaisser. Heureusement, j’ai pu sacrément limiter les dégâts avec un bon timing pour réparer avant Fréhel, ce qui limite la casse à une vingtaine de milles de retard sur les premiers. La note aurait pu être beaucoup plus salée que ça, » indique le tenant du titre, qui ne minimise pas le coup au moral de cette déconvenue. Mais fidèle à lui-même, c’est l’esprit tendu vers la suite qu’il progresse aujourd’hui. « Là, on est reparti, au près. C’est assez agité, venté, jusqu’à 27 nœuds au passage de Ouessant. On commence à faire route vers l’Ouest sur un très long bord qui va nous prendre 2 à 3 jours. Les perspectives des prochains jours ne sont pas très marrantes avec une météo délicate à gérer... » Après 200 milles parcourus depuis hier 14h15, la course ne fait que commencer... Source: OC Sport Pen Duick [Lire la suite]]]> <![CDATA[Comment suivre le départ de la Route du Rhum destination Guadeloupe?]]> https://www.class40.com/?titre=comment-suivre-le-depart-de-la-route-du-rhum-destination-guadeloupe&mode=actualites&id=9748 Fri, 27 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=comment-suivre-le-depart-de-la-route-du-rhum-destination-guadeloupe&mode=actualites&id=9748 Départ du bassin Vauban La flotte des 55 Class40 quittera le bassin en deux temps. Ils seront 28 à quitter les pontons dès 8h afin de prendre l'écluse de 8h20. Une heure plus tard, la seconde moitié de la flotte fera de même (départ ponton 9h, écluse 9h20). Tous patienteront en mer jusqu'au début de la procédure de départ.   Réseaux sociaux  sur les réseaux sociaux officiels de la 12e Route du Rhum - Destination Guadeloupe :   - Facebook (Live départ) https://www.facebook.com/routedurhum.officiel - Twitter (Live départ + live tweet avec photos) https://twitter.com/RouteDuRhum - Instagram (Live stories) https://www.instagram.com/route_du_rhum/ - Youtube (Live départ) https://www.youtube.com/channel/UC0h7XNXNzA8D7RlobIRa-3A   TV: le direct de 13H25 à 16h - Retransmission dans plus de 120 territoires (Europe et international) - France : départ à suivre sur France 3, France 2, L’Equipe, TF1, BFM TV, Infosport+, Eurosport France, Tébéo, Tébésud, NA TV, Ouest France, Sportall…   Radios France Inter Dès 7h50 du matin, Catherine Pottier sera en direct à bord d'un bateau de la course. France Info  - Départ de la course en direct de la ligne de départ, avec Jérôme Val, journaliste à la direction des sports, depuis le bateau Franceinfo. - Emission spéciale pour le départ de la course de 13h à 15h, en direct depuis le bateau RADIO FRANCE, via la Pointe du Groin. France Bleu  Emission spéciale sur France Bleu Armorique, pour le départ de la course de 7h à 15h, en direct depuis le bateau RADIO FRANCE, via la Pointe du Groin.[Lire la suite]]]> <![CDATA[Kito de Pavant, vainqueur inaugural du Trophée Méditerranée Class40 !]]> https://www.class40.com/?titre=kito-de-pavant-vainqueur-inaugural-du-trophee-mediterranee-class40-&mode=actualites&id=9742 Sun, 30 Oct 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=kito-de-pavant-vainqueur-inaugural-du-trophee-mediterranee-class40-&mode=actualites&id=9742 Si la Course au Large a ses habitudes en Manche et en Atlantique, la Méditerranée a également été le terrain d’un superbe jeu cette année pour les Class40. Toujours plus nombreux sur les rives de la Grande Bleue, et motivés pour certains par leur future participation à la Route du Rhum, les 40 pieds ont pu s’affronter sur le nouveau Trophée Méditerranée Class40. Trois courses ont départagé les skippers et c’est Kito de Pavant qui remporte cette première édition avec son Tizh 40 HBF - Reforest’Action. Jean-Pierre Balmes (fullsave) termine deuxième. Mikael Mergui (Centrakor) complète le podium. Il existait déjà une dizaine de bateaux disséminés sur les côtes françaises, italiennes, croates ou espagnoles et l'approche de la Route du Rhum a décidé certains coureurs, plus habitués aux régates IRC, d’investir dans des bateaux, neufs ou d’occasion. La création du Trophée Méditerranée Class40 en 2022 était donc très attendue. Sept courses méditerranéennes au total, pour la plupart des grandes classiques de la Grande Bleue, étaient au programme cette année, proposant pour la première fois un classement spécifique pour les Class40. Trois d’entre elles ont été retenues pour le classement du Trophée Méditerranée : la Corsica Med, Au Large de Saint-Tropez et la Duo Max. Ainsi, une petite dizaine de Class40 ont pu se bagarrer d’avril à octobre et profiter des conditions variées mais toujours idylliques que proposent la Corse, les îles Éoliennes, les îles de Porquerolles, la rade de Marseille, la Sicile, les Baléares, le golfe de Saint-Tropez, Barcelone ou encore Malte, en conclusion d’un riche programme. Le niveau sportif était largement au rendez-vous avec de belles confrontations entre les bateaux neufs, Centrakor, Groupe Berkem (Glaces Romanes) ou Everial, les anciens Pogo ou Akilaria, particulièrement à l’aise dans les petits airs, et les générations intermédiaires, finalement récompensées. A ce petit jeu, c’est donc Kito de Pavant, sur son HBF - Reforest’Action, qui s’est montré le plus performant en plus d’être le plus présent avec cinq courses dont deux victoires, sur la Corsica Med avec le vénitien Pietro Luciani et Au Large de Saint-Tropez en solo, et une 3e place sur la Duo Max avec Brice de Crisenoy. Son dauphin n’est autre que son sister ship, le Tizh 40 n° 148 fullsave mené par Jean-Pierre Balmes, très régulier. Le 3ème, le tout nouveau plan Lombard Centrakor, a pu montrer tout son potentiel avec une belle victoire sur la Duo Max. A noter les belles performances de Mathieu Claveau et son Akilaria vintage, Prendre la Mer, Agir pour la Forêt, qui faisait des merveilles dans le petit temps, ce qui devrait encourager certains propriétaires de venir rejoindre le circuit méditerranéen avec des bateaux anciens qui, bien préparés, peuvent prétendre aux podiums... La saison 1 en Méditerranée s’est terminée avec la Rolex Middle Sea Race, l’un des plus beaux parcours que la Course au Large puisse proposer en Méditerranée. Rendez-vous donc en 2023 pour la saison 2 du Trophée Med Class40 auquel viendront se joindre Italiens, Croates, Espagnols faisant, nous l’espérons, de ce trophée un nouvel événement phare de la Class40 et de la course au large. Kito de Pavant, skipper du Class40 HBF – Reforest’Action : « je suis ravi d’être le premier lauréat de ce Trophée Med. Je pense que tout le monde y aura trouvé son compte, les nouveaux bateaux qui ont beaucoup progressé au contact des autres, tout comme les vieux bateaux qui ont pu constater que dans certaines conditions, ils pouvaient rivaliser avec des unités beaucoup plus récentes. Personnellement, ça a été une vraie révolution, dans le sens où, enfin, on a pu courir en temps réel, en solo, en double, ou en équipage, sous le soleil, dans des lieux magiques, en oubliant la torture du rating IRC… J’en profite pour remercier chaleureusement tous les organisateurs concernés qui ont vraiment joué le jeu du trophée et ont offert à nos Class40 un accueil formidable, que ce soit à Civitavecchia, Marseille, Macinaggio, Porquerolles, Saint-Tropez, Barcelone ou Palerme... »   Le Classement : Mediterranean Trophy 22.xlsx (class40.com)  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Corentin Douguet (Queguiner – Innoveo), vainqueur du Trophée Européen 2022 !]]> https://www.class40.com/?titre=corentin-douguet-queguiner--innoveo-vainqueur-du-trophee-europeen-2022-&mode=actualites&id=9734 Thu, 13 Oct 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=corentin-douguet-queguiner--innoveo-vainqueur-du-trophee-europeen-2022-&mode=actualites&id=9734 Le Trophée Européen Class40 sacre cette année Corentin Douguet sur son Lift v2 Quéguiner – Innoveo. Il succède ainsi à Antoine Carpentier (Redman), vainqueur en 2021. Terminant sur le podium de chacune des courses auxquelles il a participé depuis le début de l’année (deux victoires et deux places de deuxième), Corentin Douguet remporte ce titre pour la première fois à bord de son Class40 Quéguiner – Innoveo face à une flotte encore plus compétitive qu’elle ne l’était auparavant. Axel Tréhin (Project Rescue Ocean) termine deuxième. Le duo Matthieu Perraut / Vincent Lancien (Inter Invest) complète le podium. « Pour ma première saison sur le circuit, je suis très heureux de remporter ce trophée Europe. De grosses bagarres sur l'eau, sur des bateaux qui demandent beaucoup d'engagement et dans une ambiance détendue, la Class40 est le cocktail parfait » résume C. Douguet. La saison a débuté dès début avril par Les 1000 milles des Sables, course qualificative pour la prochaine Route du Rhum destination Guadeloupe mais aussi rentrée des classes pour la flotte des 40 pieds. Première course pour le Lift v2 gris et rouge et première victoire de Corentin Douguet devant Ian Lipinski (Crédit Mutuel) et Axel Tréhin. A peine un mois plus tard, la très disputée CIC Normandy Channel Race, boucle en double en Manche et Mer Celtique, est remportée par Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria. Corentin Douguet, secondé pour l’occasion par Yoann Richomme, et le duo Matthieu Perraut / Kevin Bloch terminent respectivement deuxième et troisième. La semaine suivante, c’est l’équipage de Nicolas d’Estais (Happyvore) qui est sacré sur l’Armen Race. En juin, la SSE Round Ireland Yacht Race permet à Andrea Fornaro (In Fluence) de signer une première victoire sur le circuit Class40. Deuxième rendez-vous en solitaire de la saison, la Drheam Cup accueille 37 Class40 sur son parcours de 1000 milles entre Cherbourg et La Trinité sur Mer ; c’est cette fois Xavier Macaire (Groupe SNEF) qui s’impose devant Corentin Douguet et Simon Koster (Banque du Leman). En août, une météo capricieuse contraint les participants à la Sevenstar Round Britain & Ireland Race mais offre la victoire à l’Irlandais James Mac Hugh (Tquila). Sixième course du trophée 2022 et sixième vainqueur ! La 40 Malouine Lamotte, course offshore de 24 heures, allait donc départager, à Saint-Malo, les bateaux de tête. Grâce à sa deuxième victoire de la saison, Corentin Douguet remporte le Trophée Européen 2022. Deux points supplémentaires à noter : la présence dans le top ten de trois Class40 « pointus » (le premier classé est septième, Pierre Casenave-Péré sur son Mach 40.3 Legallais) et la belle vingtième place du finlandais Ari Kansakoski sur son CC40 de 2007, premier Vintage. Rendez-vous le 6 novembre prochain pour le départ de la Route du Rhum destination Guadeloupe, sur laquelle s’aligneront 55 Class40. A l’issue de cette transat, sera sacré le champion Class40 2022. Ils ont dit  Axel Tréhin : "Je suis très heureux de ce résultat qui vient récompenser une deuxième saison solide à la barre de mon Class40 Project Rescue Ocean, malgré l'arrivée de nombreux excellents marins sur le circuit. Je suis fier de faire partie de cette classe en pleine expansion et de pouvoir naviguer sur ces bateaux exceptionnels, qui permettent d'accéder aux plus grandes courses au large dans des budgets raisonnés. A titre personnel, je suis aussi très satisfait que mon travail sur l'eau permette de mettre en valeur l'engagement de tous les bénévoles de l'association Project Rescue Ocean, qui œuvrent chaque jour à sensibiliser le grand public sur l'urgence de réduire notre consommation de plastique. N'hésitez pas à nous rejoindre !" Matthieu Perraut : "Nous sommes globalement super contents de notre bateau ! Avoir un bateau neuf était un défi pour nous avec la mise en route et la fiabilisation. Nous sommes très contents des premiers résultats de la saison, on n'osait pas rêver mieux pour un début !  Le niveau est monté d'un cran maintenant que tous les bateaux qui participeront au Rhum sont là ; c'est d'autant plus motivant ! Pour la classe, le mélange entre Class-quarantistes, ministes, figaristes et amateurs en fait une classe assez mélangée avec beaucoup de profils différents ce qui est bien cool. Et, plus globalement, tous les coureurs bien que motivés par la gagne restent super sympa et on partage des beaux moments avant mais surtout après les courses. "    Classement du Trophée Européen 1. Corentin Douguet (Quéguiner – Innoveo) – 380 pts 2. Axel Tréhin (Project Rescue Ocean) – 334 pts 3. M. Perraut / V. Lancien (Inter Invest) – 308 pts 4. Ian Lipinski (Crédit Mutuel) – 296 pts 5. Emmanuel Le Roch (Edenred) – 272 pts   L’intégralité du classement : europeantrophy22.pdf (class40.com) L’intégralité des résultats des courses d’avant-saison : https://www.class40.com/fr/resultats/[Lire la suite]]]> <![CDATA[Skippers méditerranéens : le club des cinq à l’assaut du Rhum]]> https://www.class40.com/?titre=skippers-mediterraneens--le-club-des-cinq-a-lassaut-du-rhum&mode=actualites&id=9729 Thu, 06 Oct 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=skippers-mediterraneens--le-club-des-cinq-a-lassaut-du-rhum&mode=actualites&id=9729 De Sète à Marseille, cinq marins en lice pour la Route du Rhum - Destination Guadeloupe sont basés sur l’arc méditerranéen. Kito de Pavant (HBF - Reforest’Action), Mathieu Claveau (Prendre la Mer, Agir pour la Forêt), Jean-Pierre Balmes (FullSave), Mikael Mergui (Centrakor) et Laurent Camprubi (Glaces Romanes) y développent leurs projets Class40 grâce à un calendrier sportif dense, rythmé par des courses prestigieuses. Avec un nouveau championnat dédié : le Trophée Méditerranée Class40, qui permet de fédérer les talents, de dynamiser la course au large dans la région, d’accentuer la synergie entre les équipes et de se préparer au mieux pour performer sur le défi qui les attend.  Pour Kito de Pavant, ce sont « les irréductibles méditerranéens qui défient l’armada bretonne ». Le 6 novembre prochain, cinq skippers Class40 du sud de la France prendront le départ de la Route du Rhum après avoir effectué un long convoyage jusqu’à Saint-Malo. Si la vitalité de la course au large n’est plus à démontrer en Bretagne, les skippers installés en Méditerranée s’emploient à développer la discipline au large de ses côtes. « Ce sont nos lieux de vie, de travail, d’épanouissement et c’est logique d’être basés ici », souligne Mathieu Claveau, installé à Marseille.   Le Trophée Méditerranée Class40, un symbole d’attractivité Tous soulignent l’intérêt de multiplier les entraînements et les courses en Méditerranée, afin de se frotter à des conditions atypiques, différentes de celles rencontrées dans l’océan Atlantique. « Les variations de vent sont plus rapides donc ça oblige à s’adapter davantage et à manœuvrer beaucoup plus », décrypte Jean-Pierre Balmes, installé à La Grande Motte. Le Hyérois Mikael Mergui, après avoir navigué partout dans le monde, souligne « le fait qu’il n’y a pas de contrainte de marée et d’écluse mais que le vent, en changeant d’une baie à l’autre, peut emmener plus de complexité dans la navigation ». « Les conditions étant clémentes une bonne partie de l’année, on peut naviguer plus souvent et commencer plus tôt la saison », ajoute Laurent Camprubi. Pour le skipper basé à Marseille, le programme de courses est également « très intéressant et particulièrement dense ». Afin de contribuer à son attractivité, le Trophée Méditerranée Class40 a été lancé cette année : « nous voulions qu’il fasse office de dénominateur commun et qu’il renforce les liens entre les Class40 », explique Kito de Pavant. Avec un classement spécifique instauré sur plusieurs courses : Roma per Due, Corsica Med, Duo Max, Au Large de Saint-Tropez, Palermo-Montecarlo, Round Italy et Middle Sea Race…   « Défendre les couleurs de la Méditerranée sur la Route du Rhum ! » « La confrontation est très riche pour s’aguerrir et nous pousse tous à nous développer et à nous rapprocher », souligne Kito de Pavant. D’après ces marins, ce nouveau Trophée « crée une nouvelle impulsion » (Mikael Mergui), « développe l’attractivité du Class40 en Méditerranée » (Laurent Camprubi) et « pourrait motiver des skippers à s’y installer ou venir y disputer des courses » (Mathieu Claveau). La proximité géographique, la nécessité de s’organiser pour disputer les grandes courses offshore et le fait de se confronter régulièrement ont renforcé les liens entre ces cinq marins. « On échange et on s’épaule au niveau technique et logistique » (Mikael Mergui). « On navigue les uns contre les autres mais on fait face aux mêmes problématiques, c’est normal qu’il y ait de la solidarité » (Jean-Pierre Balmes).  « Nous sommes très unis et on fera tout pour défendre les couleurs de la Méditerranée sur la Route du Rhum », annonce Laurent Camprubi. Car pour ce club des cinq, le grand objectif de l’année se situe donc à près de 2000 milles de là où ils sont basés. Et rien n'a été facile, notamment pour assurer leur qualification : « ça a été un gros problème, rien n'est simple quand on n'est pas sur la côte Atlantique », reconnaît Jean-Pierre Balmes. « Le long convoyage est forcément un frein, là aussi, mais on a appris à s'adapter », souligne Mathieu Claveau. Pour un marin méditerranéen, s’attaquer à la Route du Rhum peut s'apparenter à un chemin de croix. Mais tous tiennent à leur ancrage régional et relèvent le défi.  À Saint-Malo le 6 novembre prochain, 138 skippers prendront le départ de la plus prestigieuse des transatlantiques dont 55 en Class40, la classe la plus étoffée de la course. Les cinq Sudistes, en plus de tout donner pour aller au bout et décrocher une belle place dans leur catégorie, auront à cœur de rappeler les petits bonheurs et l’exigence de la navigation en Méditerranée dont les courses prestigieuses attirent chaque année des milliers de navigateurs internationaux. Plus d'info: Le club des cinq à l’assaut du Rhum (mailchi.mp)[Lire la suite]]]> <![CDATA[40 Malouine LAMOTTE : Corentin Douguet s'impose sur les 24h]]> https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--corentin-douguet-s-impose-sur-les-24h&mode=actualites&id=9705 Fri, 27 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--corentin-douguet-s-impose-sur-les-24h&mode=actualites&id=9705 Le match s’annonçait particulièrement intense lors de la grande course de la troisième 40’ Malouine LAMOTTE et il a tenu toutes ses promesses, en témoignent les écarts infimes à l’arrivée, ce vendredi matin : moins de cinq minutes entre les trois leaders et à peine une demi-heure entre les six premiers au terme de 200 milles de course. 200 milles très disputés du début jusqu’à la fin, lors desquels la vitesse a eu la part belle même si quelques petits coups ont été à jouer. A ce petit jeu, comme attendu, les skippers des bateaux les plus récents ont pu tirer parti de la puissance de leurs machines. Tous, en tous les cas, ont navigué pied au plancher dans des conditions relativement soutenues et surtout instables qui ne leur ont laissé aucun répit. Le tiercé gagnant ? Corentin Douguet (Quéguiner – Innoveo) - Yoann Richomme (Paprec Arkea) - Ian Lipinski (Crédit Mutuel). Avant même le départ de cette grande course de 200 milles de la 40’ Malouine LAMOTTE, on savait que l’intensité de la régate imposerait un gros niveau d’engagement de la part des marins. « On s’attendait à un sprint et ça a été un sprint. On n’a évidemment pas dormi du tout car sur le parcours proposé, avec les conditions qu’on a eues, tout s’est enchaîné très vite : les manœuvres, les changements de voiles… Dès qu’on finissait un truc, on était tout de suite dans celui d’après. Il a fallu beaucoup bosser et ne jamais rien lâcher », a commenté Corentin Douguet à son arrivée, peu après 8 heures, ce vendredi, au terme d’une vingtaine d’heures de course lors desquelles a longtemps joué des coudes avec Ian Lipinski avant de faire la différence sur le bord de reaching entre le plateau des Triagoz et les Minquiers. « Malgré des petits soucis techniques qui persistent et m’embêtent un peu, le bateau va toujours vite et j’ai réussi à peu près à tirer les bons bords. J’ai malgré tout été obligé de me bagarrer tout le temps sur tout pour essayer de gagner mètre par mètre. Ian a très bien navigué. Il a fait des belles trajectoires. Au reaching, nos bateaux à Yoann et moi, vont un tout petit peu plus vite que ceux de Ian ou d’Axel, ce qui nous a bien aidé aussi. Disons que ça nous a donné des petits jokers », a détaillé le skipper du Lift V2 aux couleurs de Quéguiner - Innoveo qui a pris les devants dès la sortie des passes de Saint-Malo avant de faire une première petite différence sur le peloton sur le long bord de près jusqu’au premier way-point tout comme le skipper de Crédit Mutuel, puis d’enfoncer le clou au reaching et de s’imposer avec respectivement 2 minutes et 14 secondes puis 4 minutes 48 secondes sur ses dauphins. « C’était un peu stressant de les avoir aux fesses tout le temps. Je suis content car j’ai visiblement trouvé des manettes au portant alors que ce n’était pas ma meilleure allure jusque-là. Tout ça est évidemment de bon augure en vue de la Route du Rhum », a ajouté Corentin qui signe sa deuxième victoire sur le circuit cette saison après celle décroché en avril lors de la 1000 Milles des Sables, et son quatrième podium en quatre courses. « Une très belle épreuve de préparation au Rhum » « C’était vraiment super intense. Les conditions étaient super instables et les bords assez courts. On était donc constamment sur les réglages et comme il y avait du vent, les manœuvres étaient dures. La mer n’était pas très propre et les vagues hyper gênantes, au portant surtout. Ça a demandé beaucoup de travail. J’ai fait beaucoup de bêtises mais comme j’ai un bateau qui va super vite, j’ai réussi à me rattraper », a commenté le skipper de Paprec Arkea qui est, de fait, parvenu à souffler la deuxième place à Ian Lipinski dans les quinze derniers milles, au vent de travers. « Finir à trois en trois minutes, c’est assez exceptionnel ! Les régates en Class40 sont de plus en plus serrées et c’est vraiment super. Cette course off-shore était clairement une belle épreuve de préparation pour le Rhum. J’ai pu voir plein de choses et j’ai aujourd’hui plein de détails à améliorer que je n’aurais jamais vus si j’étais resté tout seul dans mon coin », a relaté le vainqueur en titre de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Même sentiment du côté de Ian Lipinski, malgré une pointe de déception. « Ce qui est positif, c’est d’avoir été en tête à un moment donné et d’avoir tiré mon épingle sur un parcours où on a eu pas mal de reaching, une allure où je suis un peu plus en difficulté par rapport à Corentin et Yoann car leurs bateaux vont un peu plus vite. Chaque machine a ses petits plus. Cette fois, l’avantage était pour eux. Je me suis malgré tout battu jusqu’au bout. Quand il a fallu tirer des bords, j’ai plutôt été bien inspiré ce qui m’a permis de rester dans le match. Mon objectif sur la course était de me remettre dans le bain après la pause du mois d’août. Cette épreuve de 24 heures m’a bien remis dans l’état d’esprit de la régate. Elle me donne les crocs. Le contrat est donc rempli », a commenté le double vainqueur de la Mini Transat qui décroche, pour sa part, son troisième podium cette année et conforte également son statut de favori pour la célèbre transat à venir. La suite du programme ? Après un peu de répit bien mérité, les 31 marins en lice se retrouveront dès demain à partir de 10 heures pour des régates côtières en équipage au large de la cité Corsaire dans le cadre du Trophée LODI GROUP. « On va changer de mode avec des manœuvres rapides et un peu de synchronisation d’équipage. On va bien s’amuser ! », promet Yoann Richomme Ils ont dit : Axel Tréhin (Project Rescue Ocean), 4e : « C’était intense. Il y avait beaucoup de bons bateaux avec de bons skippers, tous avec des ambitions légitimes. Pour s’en sortir, il a fallu se battre, ça c’est sûr. Il fallait aller vite. Si on est collé au stade, même si on tire les bons bords, c’est compliqué. Il y a eu quelques trucs à faire sur le bord de près pour monter au premier way-point. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis de revenir après un départ pas terrible. Ce que j’ai pu voir est vachement encourageant pour la suite. J’ai encore découvert des modes de fonctionnement du bateau. Techniquement, on est au point. Il n’y a pas eu de problème, on est prêt. C’est la première course en Class40 où je rentre aussi peu dans le bateau. Je crois qu’en cumulé, je n’ai pas passé une heure à l’intérieur, c’est dire l’intensité de la régate ! » Luke Berry (Lamotte – Module Création), 5e : « Ça a été bien intense. Il y a surtout eu beaucoup de changements de voiles, et pas des changements où on prenait le temps, avec ce qu’on appelle des peelings et que l’on fait normalement en équipage. C’était gennak – grand spi, grand spi – gennak sans s’arrêter, avec beaucoup de clapot et du vent très variable. A un moment il y avait 8 nœuds puis l’instant d’après 18. Ce n’était pas évident à gérer. On a tout le temps été sur les réglages ou à la barre. Au final, il n’y a eu qu’une option tactique, que j’ai ratée. Je me suis fait doubler par quelques-uns à ce moment-là. Après, sur le bord de reaching, c’était sympa de slalomer entre les éoliennes. Sur le petit final au portant, j’ai réussi à reprendre Antoine (Carpentier) - plutôt parce qu’il a eu un souci - pour finir 5e. On savait en partant que définir les cinq premiers, ce serait chaud et cela s’est vérifié. Ça a « matché » en permanence d’autant qu’on n’a pas du tout été une situation où ça revenait par derrière. L’arrivée à Saint-Malo a été un peu chaude. On a tous fait des cocotes. Au final, ça a été, en gros, un speed-test de 24 heures. J’ai pu voir que j’avais encore un petit peu de boulot mais ça tombe bien, le coach (Tanguy Leglatin) vient naviguer avec moi demain sur les régates en équipage ! » Antoine Carpentier (Redman), 6e : « Ça a été bien disputé. Ian et Corentin ont navigué un peu devant les autres mais derrière, ça s’est bien bataillé. Lors de la montée au près pour aller au premier point virtuel, le vent était très instable, à la fois en force et en direction. Ça demandait beaucoup d’attention pour bien faire marcher le bateau. On ne pouvait pas mettre le pilote puis aller se coucher. Après, c’était du portant sous spi où le vent est monté pas mal au final. Il y a eu 4-5 nœuds de plus que ce qui était annoncé par les fichiers sauf qu’on a navigué comme ce qui était prévu, avec le grand spi, alors qu’on aurait été mieux avec le A3 je pense. Pareil au reaching : on devait avoir 18 nœuds et on en a eu 25. Moi, j’ai fait les mauvais choix de voiles et les autres ont été meilleurs. Sinon, c’était assez engagé. Le reaching s’est joué sur les portières, à choquer la voile dans les risées puis à la reborder dans les molles. On n’a pas eu trop le temps de dormir non plus. Lors du dernier de bord, j’ai envie de dire que la messe était un peu dite car les trois premiers étaient un peu loin devant. J’ai terminé à la bataille avec Luke et Axel mais j’ai eu un petit souci à l’envoi de spi. C’est comme ça. Demain, on va passer au mode équipage. Ça devrait être sympa aussi. »   Classement complet : La 40 Malouine LAMOTTE - Class40 Source : SNBSM[Lire la suite]]]> <![CDATA[40 Malouine LAMOTTE : départ ce jeudi à 11h]]> https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--depart-ce-jeudi-a-11h&mode=actualites&id=9667 Fri, 27 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--depart-ce-jeudi-a-11h&mode=actualites&id=9667 Ce jeudi 15 septembre à 11 heures, le coup d’envoi de la grande course de la troisième édition de la 40’ Malouine LAMOTTE sera donné au large de Saint-Malo. Les 31 marins en lice s’élanceront alors sur une boucle de 185 milles dont les détails ont été livrés par Franck-Yves Escoffier cet après-midi. Exit le parcours initial au cœur des îles anglo-normandes. Afin de minimiser les risques à deux mois de la fameuse Route du Rhum – Destination Guadeloupe et ainsi de répondre au plus juste à la demande des skippers, les solitaires mettront d’abord le cap en direction de Fréhel avant d’aller virer un way-point dans le nord-ouest de Guernesey, de rejoindre le plateau des Triagoz au large de Perros-Guirec, puis de rallier la ligne d’arrivée. Si le tracé s’annonce complet, il promet aussi et surtout d’être englouti à vitesse grand V !Contrairement aux deux dernières éditions, la Direction de course a tranché ce mercredi, en fin d’après-midi : le parcours ne se jouera pas entre les Anglo-Normandes. « Plusieurs parcours de 122 à 177 milles avaient été envisagés entre les îles or pour répondre à la demande d’un certain nombre de skippers soucieux de réduire les risques d’abimer leurs bateaux à huit semaines de la Route du Rhum, nous avons donc opté pour une boucle en Bretagne nord. Cela promet un tracé un peu moins complexe sur le plan tactique mais cela réduit, de fait, les probabilités de rencontres fortuites avec des casiers de pêche même si un champ éolien va faire maintenant partie des zones à éviter », explique Franck-Yves Escoffier qui a donc validé un parcours de 185 milles, sous forme de grand triangle. « Les marins sortiront de Saint-Malo par le chenal de la Conchée, rejoindront le cap Fréhel puis un point GPS situé dans le nord-ouest de Guernesey au près avec des bords à tirer avant de redescendre sous spi jusqu’au plateau des Triagoz pour ensuite terminer par un bord de reaching avant de se présenter sur la ligne d’arrivée positionnée entre Saint-Malo et Dinard au terme d’une vingtaine d’heures de course », note l’organisateur dont les derniers routages laissent effectivement envisager les arrivées des premiers entre 7 et 10 heures, vendredi. « Un vrai sprint » « Ça va être super intéressant car très complet. Il va y en avoir pour tout le monde et ça c’est chouette. A 50 jours du Rhum, cette 40’ Malouine LAMOTTE va être une parfaite répétition générale avec un régime de nord assez stable et entre 15 et 20 nœuds de vent au maximum », assure Stan Thuret qui se réjouit, comme l’ensemble de ses concurrents, d’avoir une ultime occasion de se confronter avant la transat. De valider un certain nombre de points techniques, de se jauger et d’évaluer le niveau de préparation de la concurrence. « Pour ce qui me concerne, c’est même ma première course en solo en Class40 ! Je suis donc vraiment content d’avoir l’opportunité de bien prendre mes marques à bord, même si j’ai déjà quand même fait ma qualif’ lors d’un convoyage retour de Marseille et que j’ai, par conséquent, déjà un certain nombre de milles au compteur en solo », a ajouté le skipper d’Everial. Même son de cloche ou presque du côté de Ian Lipinski (Crédit Mutuel). « Après une petite trêve estivale, cette 40’ Malouine LAMOTTE va permettre de se remettre dans le bain, de renouer avec la régate et de retrouver les copains de jeu. Trente bateaux sont au départ, c’est un joli plateau et le fait de prendre un départ, d’être à Saint-Malo, de voir les lieux, de prendre l’écluse…c’est forcément bien pour prendre certains repères avant la Route du Rhum. C’est un super entrainement et si l’envie de bien faire est évidemment là, comme à chaque départ de course, l’objectif principal reste néanmoins de ne pas abîmer le bateau. L’idée, c’est d’y aller de manière détendue et de relancer la machine, c’est-à-dire retrouver les automatismes », a ajouté le double vainqueur de la Mini Transat qui sait, pour avoir travaillé trois ans aux Glénans de Paimpol, que la zone est relativement mal pavée. A tout le moins très technique, avec des algues, des cailloux et des courants, entre autres. « Ça va être sympa à suivre mais intense pour nous sur l’eau ! », confirme Antoine Carpentier (Redman), le tenant du titre avec Pablo Santurde del Arco. « Je vais bien sûr essayer de réaliser le doublé mais ce ne sera pas facile. En premier lieu parce que ce n’est pas le même format que lors de la dernière édition qui s’était jouée en double. De plus, il y a beaucoup de bateaux récents et tout le monde a envie de bien figurer sur cette dernière épreuve avant la Route du Rhum. Ça s’annonce intense. Ça s’apparente clairement à un sprint. On ne va assurément pas dormir et c’est très probablement le niveau d’engagement des uns et des autres qui fera la différence à l’arrivée même s’il faudra évidemment bien naviguer, réussir à exploiter le bateau au mieux et aussi avoir un peu de réussite », a terminé le Trinitain. Ils ont dit : Pierre Casenave – Péré (Legallais) : « Cette course va permettre de faire un peu de repérage avant le départ de la Route du Rhum. Ce sont des eaux que je ne connais pas du tout. Je sais qu’en Bretagne Nord, la zone est assez mal pavée. La course va permettre d’étudier un peu tout ça, de repérer un peu les cailloux. C’est vraiment une belle occasion de s’entraîner et de mieux connaitre l’endroit. Ça va permettre d’être un peu moins stressé le 6 novembre prochain. On va pouvoir se mesurer une dernière fois à la concurrence, continuer d’apprendre les bateaux et revalider un certain nombre de points techniques. On s’est entraîné dans du vent fort la semaine dernière et on a aussi eu des conditions un peu soutenues pendant le convoyage. On a abimé deux-trois petites choses qu’on est en train de réparer. C’est la dernière opportunité d’être sûr que tout est bien prêt avant la transat, mais globalement on est déjà très content du bateau. On sait que tout tient dans tous les types de conditions et de ce fait, on est plutôt serein. » Yoann Richomme (Paprec Arkea) : « C’est la dernière confrontation avant le Rhum. Elle rentre donc dans le cadre de notre préparation. Après, une course reste une course. Sur le parcours qui nous est donné, on va avoir beaucoup de près, beaucoup de portant et un peu de reaching. Pour ma part, je n’ai pas de soucis particuliers de vitesse. Globalement le bateau est super polyvalent. Le but est de confirmer un peu tout ça. Ça va être court. On va à peine s’assoir pour faire la nav et on ne va même pas dormir. On va passer beaucoup de temps dehors, je pense. Le but, c’est de terminer les derniers réglages bateau et surtout se confronter aux autres. En dehors d’aller régater, je n’ai pas d’attentes particulières car le bateau est prêt et on a déjà beaucoup navigué. On va avoir en moyenne 15 nœuds de vent à peu près. Il ne va pas y avoir beaucoup de différences entre les bateaux. C’est sûr que tirer son épingle du jeu là-dedans, ça ne va pas être facile. Ce qui va faire la différence, ce sont les petites erreurs de nav et la vitesse… Il y aura certainement un peu de jeu avec les courants, les algues… il va y avoir de l’intensité dans la régate. Ça va être top ! » Kieran Le Borgne (Recycleurs Bretons – Navaleo) : « C’est la dernière course avant la Route du Rhum et ma deuxième confrontation en solo à bord du bateau. Je pars d’abord dans une optique d’entraînement et en ce sens je suis content de régater ici à Saint-Malo, d’avoir l’occasion de passer les écluses et tout ça… ça va être une super course pour valider toutes les voiles et vérifier que tout fonctionne bien. Je vais essayer de faire au mieux. Normalement, sur des petits parcours, les écarts sont moins gros entre les premiers et les derniers. Le fait de partir au près va limiter un peu les différentiels entre les Class40. Après, évidemment, ça risque de s’étirer un peu mais c’est un parcours super complet et ça c’est bien. Je ne me mets vraiment pas de pression. L’idée c’est surtout de me positionner par rapport aux autres. De voir ce que je suis capable de faire par rapport à quels bateaux. Lors de la Drheam Cup, j’avais pu voir que le bateau pouvait quand même bien marcher dans certaines conditions. Là, ça va être une autre météo et ça va donc être différent. On part clairement pour un sprint et j’espère me faire plaisir, acquérir de la confiance pour la suite et avoir le sentiment du travail bien fait à l’arrivée. » Mikaël Mergui (Centrakor) : « On a mis le bateau à l’eau début avril et on a commencé à naviguer début mai. On va dire qu’on n’est pas en avance. On est venu de Méditerranée jusqu’ici. On a donc quand même engrangé quelques milles à bord mais on ne s’est pas encore vraiment confronté à la vraie concurrence. Les « kingos » de la classe sont essentiellement situés en Bretagne. On va dire que cette 40’ Malouine LAMOTTE est une sorte de baptême du feu pour moi. En solitaire, j’ai fait du Mini 6.50 et un tout petit peu de Figaro. Ce n’est donc pas ma spécialité et je découvre encore plein de choses. Je suis content d’être là. Cette course va vraiment être une bonne mise en jambes. Le parcours que nous a concocté Franck-Yves (Escoffier) est super. Il est assez complet, avec un peu de tout, ce qui ne va pas privilégier les bateaux neufs plus que les autres. Ça va donc être assez ouvert mais aussi encore plus dur de bien figurer sur l’eau ! (Rires) C’est top, ça va permettre de bien prendre ses marques et de rentrer dans une sorte de petite routine à Saint-Malo avant le Rhum » Cartographie actualisée toutes les 10 minutes:  https://solusport.solustop.com/40malouine/carto La liste des inscrits:La 40 Malouine LAMOTTE - Class40 Source: SNBSM [Lire la suite]]]> <![CDATA[Près de 30 bateaux attendus à Saint-Malo pour la 3e édition de la 40’ Malouine LAMOTTE]]> https://www.class40.com/?titre=pres-de-30-bateaux-attendus-a-saint-malo-pour-la-3e-edition-de-la-40-malouine-lamotte&mode=actualites&id=9654 Fri, 27 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=pres-de-30-bateaux-attendus-a-saint-malo-pour-la-3e-edition-de-la-40-malouine-lamotte&mode=actualites&id=9654 C’est désormais dans une dizaine de jours que le coup d’envoi de la troisième édition de la 40’ Malouine LAMOTTE, organisée par la Société Nautique de la Baie de Saint-Malo, sera donné. D’ores et déjà, plus de vingt-cinq bateaux ont confirmé leur participation à l’évènement. Un évènement qui va se jouer en deux temps avec, d’une part, une course de 24 heures en solo entre les îles Anglo-Normandes afin d’offrir aux différents skippers en lice une dernière occasion de se confronter avant la fameuse Route du Rhum – Destination Guadeloupe et, d’autre part, le Trophée LODI GROUP disputé en équipage pour des moments d’échanges et de partages privilégiés.  Après deux premières éditions prometteuses en 2019 et en 2021 qui avaient respectivement réunis 12 et 22 bateaux, la 40’ Malouine LAMOTTE s’apprête à rassembler entre 25 et 30 Class40, du 15 au 18 septembre prochain. « Au départ organisée tous les deux ans, années de la Transat Jacques Vabre, la 40’ Malouine LAMOTTE, fait une exception cette année afin de répondre à une demande, à la fois des partenaires et des coureurs en vue de la Route du Rhum. Le fait de bénéficier d’une épreuve supplémentaire dans le calendrier avant la transat, en solitaire, est forcément intéressant. Cela permet non seulement de se remettre dans le bain après la pause estivale, mais aussi d’avoir une dernière opportunité d’évaluer les forces en présence à deux mois de la course phare de la saison », explique Luke Berry (Lamotte - Module Création), premier et troisième des deux premières éditions, particulièrement attaché au format de l’épreuve, à la fois complet, exigeant et convivial. Comme une rentrée des classes « Pour nous tous, c’est la rentrée des classes. Cette 40’ Malouine LAMOTTE est une occasion parfaite de partager notre préparation avec quelques invités avant la Route du Rhum avec nos partenaires. Elle s’intègre globalement mais aussi idéalement dans nos plannings d’entraînements et de navigations », note de son côté Axel Tréhin (Project Rescue Ocean) qui termine, comme une large majorité de ses adversaires, un chantier estival minutieux. Parfois éprouvant. « A deux mois et demi d’une échéance que je qualifie de dingue, j’ai l’impression d’enfin distinguer la surface après un bon gros record d’apnée, et je peux vous assurer que mon envie de profiter de cette deuxième partie de saison est immense », assure l’ancien Ministe qui a essentiellement cherché à optimiser sa monture ces dernières semaines. « L’idée n’était pas de tout révolutionner sur le bateau. Ce qui a été fait est avant tout de la fiabilisation. La course qui arrive va nous permettre de vérifier les différents systèmes, de nous assurer de n’avoir rien oublié mais aussi de nous comparer à la concurrence. En ce sens, c’est toujours plus rigolo quand il y a une ligne de départ puis une ligne d’arrivée », souligne le Nazairien, animé, lui aussi par l’envie de repousser ses limites et de performer, mais également de partager et de transmettre. « Accueillir les partenaires à bord pour une visite ou une navigation est une immense fierté », commente Axel qui se réjouit de son escale Malouine, parfait combo en la matière.  Idéal pour se remettre dans le bain Même enthousiasme du côté de Corentin Douguet, le skipper de Quéguiner - Innoveo, qui a signé trois podiums sur les trois courses auxquelles il a pris part cette année à bord de son nouveau Lift V2. « Pour moi, la pause estivale s’est avérée nécessaire après un début d’année sur les chapeaux de roues à la suite de la mise à l’eau du bateau. J’ai pu faire une bonne coupure et je suis maintenant impatient de m’aligner sur cette 40’ Malouine LAMOTTE. Elle va permettre de retrouver ses marques, de valider les nouvelles voiles mais aussi de prendre quelques repères sur le plan d’eau avant le Rhum. Rien que de bonnes idées ! », avance le Nantais qui se verrait bien inscrire l’épreuve à son palmarès, même s’il sait que la concurrence s’annonce rude.  De la technicité au menu Et pour cause, au-delà de gros bras comme Luke Berry et Axel Tréhin, précédemment cités, le vainqueur de la 1000 Milles des Sables va faire face à des pointures telles qu’Antoine Carpentier (Redman), le tenant du titre avec Pablo Santurde del Arco, Mikaël Mergui (Centrakor), 2e et 1er cette année de la Au large Saint-Tropez puis de la Duo Max, Matthieu Perraut (Inter Invest), 3e de la CIC Normandy Channel Race et 2e du Mondial Class40, Cédric Château (Sogestran - Seafrigo), 3e de la dernière Transat Jacques Vabre avec Jérémie Mion, ou encore Martin Le Pape (Fondation Stargardt), ancien Figariste émérite, pour ne citer qu’eux. « L’épreuve va donner des précieuses indications sur le niveau de préparation et forme de chacun. L’idée, c’est évidemment de réussir à jouer devant. Reste que si le résultat est toujours important, le contenu l’est peut-être plus car on sait que dans des coins comme ceux-là, avec de forts courants, et d’importants effets de site, les éléments peuvent parfois décider à notre place de ce qui se passe sur l’eau », termine Corentin Douguet, qui préfère rester prudent, bien conscient que les 180 milles du parcours imaginé par Franck-Yves Escoffier entre les îles Anglo-Normandes seront autant de pièges à déjouer et que les locaux de l’étape, Luke Berry, mais aussi Florian Gueguen (Dopamine Sailing Team), Jules Bonnier (Nestenn - Entrepreneurs pour la planète), Baptiste Hulin (Rennes Saint-Malo Mer Entreprendre) et Hervé Thomas (Bleu Blanc), auront certainement des coups bien à eux à jouer ! Source :  SNBSM[Lire la suite]]]> <![CDATA[La Palermo-Montecarlo 2022]]> https://www.class40.com/?titre=la-palermo-montecarlo-2022&mode=actualites&id=9638 Fri, 27 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=la-palermo-montecarlo-2022&mode=actualites&id=9638   Ils étaient deux inscrits au départ de la Palermo-Montecarlo 2022:  - Le Class40 n° 46 "Blue Planet" de Chris Kerl.  - Le Class40 n° 142 " HBF Reforest'action" de Kito de Pavant.     Victoire de Kito de Pavant et de son équipage sur le Class40 n° 142, Reforest'action à la Palermo-Montecarlo. Après trois jours de course et une journée entière de pétole, Hbf Reforest'action est arrivé le 22 aout vers 19h45 à Monaco.     Kito de Pavant: "On retiendra de cette édition de la Palermo - Montecarlo la chaleur sicilienne, les poulets grillés, les centaines de vagues aplaties par notre passage en force, le somptueux passage dans les bouches de Bonifacio, les ciels étoilés, les clairs de lune, le bord de spi (toujours trop court) au nord de la Corse, la pétole (toujours trop longue), les baleines, les raies sauteuses, cette petite mouette posée sur le dos d’une tortue, le seau blanc... et bien sûr la jovialité de mes compagnons de route, quelles que soient les conditions."     La seconde place pour le Class40 n°46, skippé par Chris Kerl et son team qui sont arrivés au terme de quatre jours de course.    [Lire la suite]]]> <![CDATA[Victoire de T'Quila lors de la Sevenstar Round Britain and Ireland]]> https://www.class40.com/?titre=victoire-de-t-quila-lors-de-la-sevenstar-round-britain-and-ireland&mode=actualites&id=9632 Fri, 27 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=victoire-de-t-quila-lors-de-la-sevenstar-round-britain-and-ireland&mode=actualites&id=9632   Après 13 jours 2 heures six minutes et 47 secondes, le Class40 # 137, T'quila skippé par James Mac Hugh et son équipage a gagné la Sevenstar Round Britain and Ireland Race 2022, le samedi 20 aout à 14h06 et 47 secondes.   James Mac Hugh:  "C'était une course fantastique mais très longue. Alors que nous passions devant Galway, d'où mes parents sont originaires, quelques bateaux avaient abandonné et la pensée m'a traversé l'esprit, mais nous avons continué ! C'était un vrai changement de voir les bateaux à étrave se retirer car il était intéressant de se mesurer à eux pour voir comment nous allions nous comporter. C'est seulement ma troisième course en Class40 et c'est une discipline très différente de mes Etchells. Brian et Richard m'ont mis à l'épreuve pour me mettre à niveau. Ce sont de grands marins, vraiment intuitifs. C'était merveilleux de faire cette course avec eux et de travailler en équipe. Pour moi, faire le tour des Shetlands était quelque chose de spécial ; c'est un paysage incroyable."     Kite, Class40 # 144 mené par Greg Leonard est arrivé en deuxième position, une belle place pour le plus jeune skipper de la course.   Et le Class40 # 107 est quant à lui à la troisième place, bateau skippé par José Guilherme Caldas et son team.  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Départ de la Sevenstar Round britain and Ireland Race]]> https://www.class40.com/?titre=depart-de-la-sevenstar-round-britain-and-ireland-race&mode=actualites&id=9612 Fri, 27 Jan 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=depart-de-la-sevenstar-round-britain-and-ireland-race&mode=actualites&id=9612 La course marathon a commencé!   Le départ de la Sevenstar round Britain and Ireland race a eu lieu ce dimanche 7 aout pour les 5 Class40 inscrits devant le Royal Yacht Squadron à Cowes. Le 1er à passer le "No man's land Fort"fut le bateau d'Andréa Fornaro, Influence n° 171 suivi de très près par le reste de la flotte des Class40.   Une longue course pleine de péripéties attend les skippers avant leur arrivée à Cowes.    [Lire la suite]]]> <![CDATA[Peregrine #68 établit un nouveau record sur la Royal Western Yacht Club Lonely Rock Race]]> https://www.class40.com/?titre=peregrine-68-etablit-un-nouveau-record-sur-la-royal-western-yacht-club-lonely-rock--race&mode=actualites&id=9594 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=peregrine-68-etablit-un-nouveau-record-sur-la-royal-western-yacht-club-lonely-rock--race&mode=actualites&id=9594 Peregrine #68 a non seulement été le premier bateau en temps réel ("line honnors") mais il a également établi un nouveau record sur le parcours de la course Lonely Rock Race du Royal Western Yacht Club 2022. Cette course représente le parcours original du Fastnet, dont le départ est donné dans le Solent, le contournement du Fastnet et l'arrivée jugée à Plymouth. Le nouveau record établi le mercredi 20 juillet 2022 par le duo de Peregrine Offshore Race Team vient supplanter le record qui tenait depuis 97 ans (1925). L'équipe a trouvé la course agréable, le système météorologique inhabituel ayant proposé une course essentiellement sans vent. Jasper Golyer, le skipper, a rendu hommage aux deux concurrents les plus proches, Arcsine (en double) et Atomic (en équipage) qui ont tous deux tenu bon jusqu'au Fastnet : "Une fois le fameux Rocher contourné, la mer "surfable" et la brise de trente nœuds nous ont permis d'envoyer le spi. Une navigation sur le fil du rasoir mais rapide, des conditions classiques de Class40". Pour Lauren Demos, co-skipper, il s'agissait de sa première course en double, ce qui lui a permis d'apprendre beaucoup de choses. Étant nouvelle dans la course au large et dans la classe, le fait de remporter une victoire d'honneur en temps réel et un record était particulièrement significatif. "Nous avons travaillé dur pour fixer des objectifs solides pour notre première année de course, après avoir entièrement rééquipé le bateau pendant l'intersaison. Nous sommes ravis de voir des résultats aussi excitants - c'est un bateau rapide, et l'équipe a beaucoup travaillé pour en arriver là. Pendant la course, il était extrêmement motivant d'être au milieu des concurrents de la Dhream Cup, qui ont également couru sur un parcours similaire. " Record établi par Peregrine: 75h 30min[Lire la suite]]]> <![CDATA[Xavier Macaire (Groupe SNEF), vainqueur de la Drheam Cup !]]> https://www.class40.com/?titre=xavier-macaire-groupe-snef-vainqueur-de-la-drheam-cup-&mode=actualites&id=9590 Fri, 22 Jul 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=xavier-macaire-groupe-snef-vainqueur-de-la-drheam-cup-&mode=actualites&id=9590 Les Class40 se sont fait attendre, ce jeudi 22 juillet, éole ayant décidé de mettre les nerfs des concurrents à rude épreuve à l’issue de la belle bagarre qu’ils se sont livrés sur le parcours de 1000 milles depuis Cherbourg-en-Cotentin.  Xavier Macaire (Groupe SNEF) est le premier à franchir la ligne d'arrivée en baie de La Trinité sur Mer. S'il avait laissé Antoine Carpentier (Redman) passer le Fastnet devant lui, le Pogo S4 #178 a joué aux avant-poste dès le départ. « J’ai pris un super départ. Je garde une bonne place lors de la traversée de Manche puis je me positionne bien le long des côtes anglaises. J’avais une bonne vitesse, je passe Land’s End en tête. Antoine Carpentier a réussi à me passer devant au Fastnet que j’enroule en deuxième position, je suis tombé dans la molle alors que j’avais de l’avance, j’étais dégoûté mais c’est de bonne guerre. Ensuite je me suis régalé à faire marcher mon bateau dans la descente vers la Bretagne, c’était sport, on a eu de beaux départs au tas ! Je fais deux bons coups : un bon empannage au large de l’Angleterre qui me permet de bien me positionner et de prendre une petite avance, puis un autre à l’atterrissage en Bretagne grâce auquel je creuse bien cet avantage sur mes poursuivants. J’ai bien analysé le plan d’eau, je me suis bien placé et ça m’a permis de recreuser l’écart. Après je suis resté focus pour bien faire marcher le bateau. La fin a été très longue, j’avais vraiment peu de vent…" Ils ont dit Amélie Grassi (5ème): « Je suis épuisée, je n’ai jamais mis autant de rythme dans une course auparavant. Nous avons eu toutes les conditions et souvent le vent n’était pas très stable du coup c’était difficile de se reposer si on voulait rester dans le match. Les siestes étaient courtes et plutôt isolées. Il ne fallait vraiment rien lâcher ! Je me souviendrai de ce premier passage du Fastnet en solo, il s’est mérité ! Je ne savais pas trop à quoi m’attendre et forcément je me réjouis d’avoir joué devant tout le temps ! J’avais une bonne vitesse, j’ai réussi à tenir les positions, j’étais dans les bons coups aussi. Je suis vraiment très satisfaite de ma course ! On ne va pas se mentir, mon début de saison a été compliqué. Et mentalement quand des situations comme ça s’installent, ce n’est pas très confortable. Du coup j’abordais cette régate avec plus de détachement, en espérant retrouver un peu de légèreté et de plaisir d’être sur l’eau et là c’est le cas ! J’ai pris énormément de plaisir et en plus je fais une belle performance, c’est super ! » Jonas Gerckens (21ème): "Il fallait, avant tout, finir cette Drheam Cup pour valider mon billet pour le grand rendez-vous de l’automne. Et c’est fait! 1000 Milles qui ont été loin d’un long fleuve tranquille pour l’ensemble des concurrents (chavirage, casses de safrans et autres pertes de voiles). De mon côté, il y a eu des bonnes phases mais surtout des mauvaises, y a eu des bons bords mais surtout des mauvais. La course au large, la plupart du temps, c’est dur (particulièrement en solitaire). Ça tape 24h/24h (encore plus avec les Scows – le modèle du Volvo164), une certaine violence qui en fait un dépassement de soi constant, un inconfort tel qu’on se demande comment on peut encore y aller de manière volontaire ! Mais, il y a cette étincelle, ce moment d’extase qui, de façon complètement illogique, te fait dire que c’était quand même bien !!!! Le Volvo164 et moi-même, nous serons donc bien au départ à Saint Malo en novembre prochain pour le pire mais surtout pour le meilleur." Axel Tréhin (6ème): « Il va falloir un peu de temps pour digérer cette course et en tirer toutes les leçons, mais ce qui est sûr c’est que les galères de début de parcours ont été bien gérées pour pouvoir vraiment profiter du bord retour de l’Irlande, qui était vraiment un bon galop d’essai pour La Route du Rhum - Destination Guadeloupe 2022 » Le classemen général: Drheam Cup (Course qualif' RDR) - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Drheam Cup : top départ]]> https://www.class40.com/?titre=drheam-cup--top-depart&mode=actualites&id=9588 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=drheam-cup--top-depart&mode=actualites&id=9588 Ce sont finalement 34 solitaires qui se sont élancés, hier, dimanche 17 juillet 2022, sur le parcours de 1000nm offert par la Drheam Cup - Grand prix de Course au Large. Entrainement en solitaire, qualification pour la Route du Rhum destination Guadeloupe ou course à part entière, à chacun ses objectifs mais un but commun : arriver à la Trinité sur Mer cette fin de semaine. La compétition a débuté par une traversée de la Manche vers la côte sud de l’Angleterre et la marque « Shamble West ». Puis les concurrents iront contourner « Wolf Rock » (à la pointe sud-ouest de l’Angleterre) et le fameux rocher du Fastnet. Suivra une longue phase plus au large pour aller chercher Rochebonne, avant une remontée vers le Morbihan. « C’est un chouette tracé, très complet, avec des phases côtières dans les courants, et des moments plus au large. J’espère boucler ce parcours en cinq jours. Cette course va être riche en enseignements car pour le moment, je n’ai passé qu’une seule nuit en mer seul à bord de mon nouveau bateau », explique Luke Berry.  « Il y a beaucoup de concurrents et nous sommes vraiment bord à bord. Mais ce qui est sympa, c’est qu’il y a du jeu » raconte ce matin Ian Lipinski après s'être offert un long bord de reaching jusqu’à l’île de Portland. Maxime Cauwe : "Les conditions météo ont été très changeantes et j'ai pris une mauvaise option en privilégiant le vent au large plutôt que m'abriter du courant dans la baie de Plymouth. Résultat, des places de perdu mais faut pas oublier qu'on a fait à peine 20% de la route, il reste encore du temps pour se refaire." "Le départ hier était incroyable. Très fort en émotion, c’était super émouvant de quitter le ponton à Cherbourg. J’avais une grosse boule au ventre qui a mis du temps à disparaître. Sur la zone de départ j’étais hyper concentré pour ne ps faire de bêtise, avec tous les bateaux autour, l’erreur arrive vite. Heureusement tout s’est bien déroulé, le départ a été donné, c’était magnifique de voir tous ces beaux bateaux autour de moi. J’ai joué safe et suis donc parti un petit peu en retrait par rapport au autres. A la première bouée de dégagement, il aurait fallut envoyer un spi pour etre dans le match avec les meilleurs mais j’ai préféré joue à mon niveau. N’ayant pas eu énormément l’occasion de m’entraîner sur ces manœuvres, j’ai préféré anticiper et envoyer un gennaker, plus simple à manipuler, et surtout c’était la voile qu’il fallait avoir dans les 30 minutes qui suivaient" raconte Victor Jost.  Pour suivre la course : https://yb.tl/DrheamCup2022[Lire la suite]]]> <![CDATA[Cowes Dinard St Malo Race : Victoire de Sensation Class40 Extrême]]> https://www.class40.com/?titre=cowes-dinard-st-malo-race--victoire-de-sensation-class40-extreme&mode=actualites&id=9571 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=cowes-dinard-st-malo-race--victoire-de-sensation-class40-extreme&mode=actualites&id=9571 L'édition 2022 de Cowes Dinard St Malo Race a attiré 105 équipages, dont 5 Class40 en ce début juillet. Dans la classique anglaise, le Sabrosa de 2014 a placé derrière lui deux bateaux plus récents. "Nous étions dans le coup du début à la fin malgré des vents légers au début et à l'arrivée", raconte Marc Lepesqueux, skipper du Sensation Class40, quelques minutes avant la remise des prix de ce dimanche matin. "Malgré un équipage de 9 personnes, nous sommes restés au contact et les deux empannages de recalage dans le sud, sur la route, nous ont permis de placer les autres à l'arrière dans notre sillage". Classement général 1. Sensation Class40 Extrême - #140 - M. Lepesqueux - 1j 03h 05m 14s 2. Sogestran Seafrigo - #172 - C. Chateau - 1j 03h 09m 16s 3. Mussolo 40 - #107 - J. Stableford - 1j 03h 10m 58s 4. Palanad 3 - #160 - A. Magré - 1j 03h 30m 52s 5. A L'Aveugle - #115 - A. Le Gallais - 1j 03h 52m 02s[Lire la suite]]]> <![CDATA[Centrakor #183 a remporté la Duo Max 2022]]> https://www.class40.com/?titre=centrakor-183-a-remporte-la-duo-max-2022&mode=actualites&id=9541 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=centrakor-183-a-remporte-la-duo-max-2022&mode=actualites&id=9541 Le Class40 Centrakor #183 mené par Mikael Mergui et Richard Robini a franchi la ligne d'arrivée samedi 2 juillet à 5 h19, gagnant la 14 ème édition de la Duo Max organisée par le CNTL-Marseille.   Les Class40 étaient 6 au départ de cette 2ème étape, un beau  duel entre Centrakor #183 et HBF Reforest'Action #142 s'engage dès le début de la course.   Mikael Mergui: « Le début de cette deuxième étape de la Duo Max m'a rappelé l'époque où je faisais le Tour de France à la Voile. C'était super chouette. On a quitté le quai de nuit et navigué toute la journée au ras des cailloux pour se protéger du courant et chercher les petits effets de site à chaque pointe en évitant les bancs de sable. On virait quand les crabes mettaient les casques ! »  Kito de Pavant: «Deux bateaux se sont vite échappés devant, dans les petits airs, Centrakor et nous, puis nous avons attaqué un long louvoyage le long de la côte espagnole, frôlant chaque pointe. À ce jeu, Mika et Tintin ont fini par nous passer irrésistiblement. Mais au Cabo Creus, nous sommes revenus et les avons redoublés. Et puis ils ont touché le vent de Nord-Ouest avant nous et creusé un écart définitif. Bravo à eux deux.»[Lire la suite]]]> <![CDATA[Duo Max, suivez la 2nde étape]]> https://www.class40.com/?titre=duo-max-suivez-la-2nde-etape&mode=actualites&id=9539 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=duo-max-suivez-la-2nde-etape&mode=actualites&id=9539 Initialement prévu jeudi 30 juin en soirée, le départ de la seconde étape de la Duo Max (Barcelone - Marseille) a dû être décalé à ce matin, vendredi 1er juillet. En cause, une forte tramontane annoncée à plus de 40 noeuds. Le RDV était donc donné à ce matin, 6h30, pour les 6 Class40 engagés sur cette course. Au programme, 190nm en route directe vers Marseille. Pour suivre la course: Duo Max - Cartographie (cntl-marseille.com) Le classement de la 1ère étape: Duo Max : Centrakor #183 vainqueur à Barcelone - Class40  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Duo Max : Centrakor #183 vainqueur à Barcelone]]> https://www.class40.com/?titre=duo-max--centrakor-183-vainqueur-a-barcelone&mode=actualites&id=9532 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=duo-max--centrakor-183-vainqueur-a-barcelone&mode=actualites&id=9532 Une première étape dominée par de la pétole et de la petite houle d'est qui n'ont pas empèché le lift V2 de Mikael Mergui de s'imposer. Mikael Mergui: "Nous avons fait une belle navigation, et nous avons pris de bonnes options assez rapidement. On ne voulait pas suivre les routages qui allaient jusqu'au fond du Golfe du Lion. Nous avons opté pour une route plus Sud et quand la bascule est arrivée : nous avions un meilleur angle et plus de pression. L'écart avec nos adversaires s'est rapidement creusé. Le bateau va bien, et nous avons pu le tester en supportant des vagues de 2m. Le bateau avance vraiment vite et il est engagé!" Classement de l'étape: 1 . Centrakor - #183 - Mikael Mergui 2 . HBF Reforest'action - #142 - Kito de Pavant 3 . Everial - #177 - Stan Thuret 4 . Groupe Berkem - #179 - Laurent Camprubi 5 . fullsave - #148 - Jean-Pierre Balmès 6 . Porte mon nom - #129 - Charles De Coquet  [Lire la suite]]]> <![CDATA[C'est parti pour la Duo Max]]> https://www.class40.com/?titre=c-est-parti-pour-la-duo-max&mode=actualites&id=9506 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=c-est-parti-pour-la-duo-max&mode=actualites&id=9506 Quatrième épreuve du Trophée Méditerranéen 2022, la Duo Max s'élançait ce samedi 25 juin. Le départ de la première étape (Marseille - Barcelone via Minorque) a été donné à 15h devant la cité phocéenne et ce sont 6 Class40 qui se sont élancés sur le parcours de 350nm. Kito de Pavant : « C’est une flotte très homogène et il faudra s’accrocher pour réaliser une belle performance ». En effet, trois bateaux neufs seront de l’aventure dont celui de Stan Thuret, le Pogo S4 Everial, mis à l’eau récemment avant de faire le convoyage jusqu’à Marseille. Le Concise 8 de Charles de Coquet fera également le déplacement.  La bataille en mer s’annonce passionnante, d’autant que les conditions météorologiques risquent de ne pas faciliter la progression des marins. « Ce sera compliqué mais c’est inutile de le préciser parce qu’on est en Méditerranée », s’amuse Kito. Les fichiers prévoient un départ avec du vent de Sud, puis du vent de Nord-Ouest et d’Est avant d’aborder le passage de Minorque… « Ça va être une course très tactique car il devrait y avoir plusieurs options », assure l’Occitan. Tous les ingrédients sont donc réunis pour une belle nouvelle semaine de course au large à tout donner. La liste des inscrits : Duo max - Class40 Pour suivre la course : DUO MAX | 2022 - CNTL Marseille (cntl-marseille.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Victoire d’Influence sur le Tour d’Irlande]]> https://www.class40.com/?titre=victoire-dinfluence-sur-le-tour-dirlande&mode=actualites&id=9504 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=victoire-dinfluence-sur-le-tour-dirlande&mode=actualites&id=9504 La SSE Renewables Round Ireland Yacht Race, organisée par le Wicklow Sailing Club, accueillait pour la seconde fois les Class40. Au programme, comme son nom l’indique, un tour d’Irlande en la laissant avec toutes ses îles, sauf Rockall, à tribord ; soit un parcours théorique de 704nm, de la côte Ouest sauvage aux canaux du Nord et de St George, très fréquentés. La catégorie Class40 comptait 4 unités sur la ligne de départ, samedi 18 juin. En tête de flotte dès le départ, Kite #144 (G. Leonard) et InFluence #171 (A. Fornaro) mènent un beau duel. C’est finalement le bateau italien qui l’emportera après 4 jours 16 heures et 5 minutes de course. Le bateau américain franchira, lui, la ligne d’arrivée un peu plus d’une heure plus tard. Les Finlandais de Fuji #38 complètent le podium, suivi de Peregrine #68. Andrea Fornaro : « La régate était assez dure car il y avait beaucoup de vent dans la première partie et une mer très dure mais, ensuite, très peu de vent. On avait presque l'impression d'être en Méditerranée !  L'Irlande est magnifique et a de merveilleuses couleurs, surtout la partie ouest.  Maintenant il est temps de se reposer.  Notre prochaine course, le tour des îles britanniques en août, sera encore plus difficile. »[Lire la suite]]]> <![CDATA[AURÉLIEN DUCROZ SUR CROSSCALL, CHAMPION DU MONDE DE CLASS40]]> https://www.class40.com/?titre=aurelien-ducroz-sur-crosscall-champion-du-monde-de-class40&mode=actualites&id=9499 Sat, 18 Jun 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=aurelien-ducroz-sur-crosscall-champion-du-monde-de-class40&mode=actualites&id=9499 Journée chaude sur ce Championnat du Monde de Class40 tant au propre qu’au figuré… Si la chaleur et les vents erratiques se sont posés sur la Charente-Maritime et le Bassin des Chalutiers, l’arrêté préfectoral du jour dans le cadre de « la vigilance rouge canicule extrême en Charente-Maritime » et interdisant « la tenue de toute manifestation publique en extérieur ou dans des établissements non climatisés recevant du public » de 10h à 20h aujourd’hui et demain samedi, fait que le Championnat du Monde de Class40 n’a pas pu se tenir aujourd’hui et ne pourra pas se tenir demain. Au final, trois manches auront été courues mardi/mercredi et jeudi avec un parcours offshore et deux parcours construits disputés hier. RETOUR SUR LE PARCOURS OFFSHORE : INTER INVEST EN LEADER ! Les dés étaient lancés pour la première confrontation de ce Championnat du Monde de Class40 2022. La piste était bleue tendance océanique avec un parcours de 144 milles qui emmenait la flotte vers le nord de la zone, La Vendée, pour revenir à La Rochelle via le plateau de Rochebonne. Un parcours dit de 24 heures qui, au final, aura été avalé par les premiers en 17 heures de mer. Une fois de plus, les Class40 ont montré cet incroyable potentiel pour avaler les milles, malgré le fait que les conditions météorologiques étaient légères et variables. Finalement, tout a déroulé… même si les difficultés étaient variées. En effet, le premier écueil était la sortie du pertuis d’Antioche et de longer l’Ile de Ré par la face Sud. Simple sur le papier, sauf qu’une énorme zone sans vent bloquait la route directe, obligeant certains Class40 à glisser jusqu’à la pointe de Chassiron au Nord de l’ile d’Oléron et à traverser le plan d’eau. Une fois sortie de ce Pertuis charentais piégeux, il fallait alors progresser au près vers la marque Petite Barge au large des Sables d’Olonne. Là aussi, il fallait être dans le bon tempo pour ne pas se faire décrocher et rester au contact des bateaux plus puissants. La marque sera enroulée vers 23 heures pour les premiers sachant qu’ensuite la priorité était à la glisse au portant pour rallier le plateau de Rochebonne. Glisse, glisse et encore glisse… Nuit claire et lumineuse, températures douces, matossage calé, le parfait cocktail pour avaler des milles sur un seul bord sans trop s’éloigner de la route directe pour minimiser le nombre de milles à parcourir. Rapidement, et dès la première marque vendéenne, plusieurs monocoques se détachent avec Inter Invest de Matthieu Perraut en leader, Crosscall d’Aurélien Ducroz dans son tableau arrière. Cela cravache dur et ce rythme tiendra jusqu’à la ligne d’arrivée. A tel point que Crosscall et Redman batailleront encore à moins d’un mille de la ligne salvatrice. Inter Invest s’impose remarquablement sur ce premier parcours, passant toutes les marques en tête et termine 32 minutes devant ses deux poursuivants, Redman devançant Crosscall de… 5 minutes. (course de coefficient 3) RETOUR SUR LES DEUX MANCHES DE PARCOURS CONSTRUITS : LAMOTTE MODULE CRÉATION ET CROSSCALL, VAINQUEURS. Une journée qui a commencé dans la douleur pour l’ensemble de la flotte avec deux lancements de manche malheureusement annulées, pour faute de vent sur le plan d’eau rochelais. Il faudra attendre le milieu d’après-midi, peu avant 16 heures, pour que le vent s’établisse dans le Nord-Ouest pour lancer une nouvelle manche sous forme de parcours construit. C’est Lamotte – Module Création de Luke Berry qui remporte haut la main cette première manche de la journée devant Nestenn Entrepreneurs pour la planète et Crosscall. A noter, la journée quasi-parfaite pour le nouveau bateau de Luke qui a été mis à l’eau il y a seulement quinze jours. Une deuxième manche sera lancée dans la foulée de la première, profitant de cette légère brise de Nord-Ouest sur le plan d’eau. Crosscall, malgré un départ difficile, remonte la flotte et gagne cette deuxième manche devant Lamotte Module Création qui signe une sublime journée, et Inter Invest qui se rattrape de sa 7e place dans le parcours précédent. Captain Alternance de Kéni Piperol termine 4e et Redman, 5e. (course de coefficient 1) AURELIEN DUCROZ, CHAMPION DU MONDE DE CLASS40 2022. Au classement général, c’est Crosscall d’Aurélien Ducroz qui termine premier signant une 3e place dans le parcours Offshore et une place de 3 et 1er dans les parcours construits. Inter Invest de Matthieu Perraut termine 2e au général avec sa victoire dans le parcours Offshore et ses places de 7e et 3e hier jeudi. Le troisième au général est Antoine Carpentier sur Redman avec sa place de 2e dans le parcours Offshore, de 5e et 4e dans les parcours construits. Lamotte Module Création de Luke Berry termine 4e au général devant La Boulangère Bio d’Amélie Grassi. 16 bateaux classés.   Aurélien Ducroz (Crosscall), champion du monde de Class40 2022 : « Nous avons fait trois belles manches, donc nous sommes très contents ! Nous avons un bateau qui marche super bien et un équipage qui était top. Cela s’est pas mal joué sur les manœuvres et on a été assez bon là-dessus. Cela fait super plaisir car c’est un super projet que l’on a monté depuis l’année dernière. Nous n’avons pas eu beaucoup de chance jusque-là et cela fait du bien aujourd’hui que cela nous sourit. Nous avons fait un beau côtier, nous étions en tête aux Sables d’Olonne et nous nous sommes alors pris un casier… Là, on perd deux/trois milles… On arrive à revenir et au final, on s’en sort pas mal et puis hier, on fait deux belles manches même si nous n’avons pas fait les meilleurs départs. Mais, nous avons réussi à revenir de derrière et à bien nous placer. C’était hyper agréable même si on est forcément frustré de ne pas en faire plus, maintenant on ne peut qu’être content ! Le fait de courir en équipage, cela m’a rappelé le Tour de France à la Voile que j’ai fait en Diam trois ans de suite… On retrouve des réflexes même si cela est un peu physique sur ces bateaux, mais c’était très plaisant. J’aime vraiment bien naviguer en équipage et la collaboration avec Vincent (Riou) était juste extraordinaire. Naviguer avec quelqu’un qui a autant d’expérience est une vraie chance et un vrai plaisir. Aussi, je le remercie énormément ainsi que tous les autres qui ont été à bord, David Sineau, Eric Levet, Benjamin Bireau, Thomas Audren sans oublier mon boat captain Jonathan Chodkiewiez avec qui je suis très heureux d’avoir pu partager ce moment-là… ».     Source: GPO[Lire la suite]]]> <![CDATA[World 40 : les résultats de la grande course]]> https://www.class40.com/?titre=world-40--les-resultats-de-la-grande-course&mode=actualites&id=9471 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=world-40--les-resultats-de-la-grande-course&mode=actualites&id=9471 C'est au petit matin, à 8h08, dans un vent faible qu'Inter Invest skippé par Matthieu Perraut a franchi la ligne d'arrivée de cette première manche du Championnat du Monde de Class40. Matthieu et son équipage qui, dès la sortie du Pertuis d'Antioche, se sont positionnés aux avants-postes de la course, et ont mené ce parcours de 144 milles de mains de maître. Redman d'Antoine Carpentier signe une belle deuxième place à 32 minutes derrière le 175, naviguant dans le dernier mille bord à bord avec Crosscall d'Aurélien Ducroz. Un vrai match-race entre les deux Class40 puisqu'ils terminent à 5 minutes d'écart l'un de l'autre... Incroyable dernière partie dans le Pertuis où chacun y aller de changements de voile, de réglages et de répartition des poids de l'équipage pour faire glisser le bateau le plus vite. Superbe ! Un parcours de 144 milles qui finalement aura été avalé plus vite qu'attendu avec un vent quasi-constant et de la pression dans les voiles toute la nuit. Rappelons que ce parcours emmenait la flotte vers le nord de la zone, soit vers la côte vendéenne, au large des Sables d’Olonne (marque Petite Barge) dans un premier temps avant de glisser cap au Sud-Ouest, vers le plateau de Rochebonne (way-point Rochebonne SE), puis retour sur La Rochelle.   1. Inter Invest - #175 - Matthieu Perraut 2. Redman - #161 - Antoine Carpentier 3. Crosscall - #166 - Aurélien Ducroz 4. La Boulangère bio - #170 - Amélie Grassi 5. Lamotte Module Création - #185 - Luke Berry 6. CER Offshore - Banque du Leman - #159 - Valentin Gautier 7. Captain Alternance - #174 - Kéni piperol 8. Nestenn - Entrepreneurs pour la planète - #153 - Jules Bonnier 9. Sensation Class40 Extrême - #140 - Marc Lepesqueux 10. Dopamine Sailing team - #104 - Florian Gueguen 11. Chocolats paries - Screb - Jedo - #123 - Jean-Baptiste Daramy 12. Randstad-Ausy - #155 - Clara Fortin 13. A l'Aveugle - #115 - Remi Rabbé 14. Yoda - #65 - Franz Bouvet 15. naviguons contre le diabète - #124 - Anatole facon 16. Bleu Blanc - #149 - Thomas Hervé   RDV jeudi pour la suite des courses.   Source: GPO[Lire la suite]]]> <![CDATA[Championnat du monde Class40 : top départ!]]> https://www.class40.com/?titre=championnat-du-monde-class40--top-depart&mode=actualites&id=9469 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=championnat-du-monde-class40--top-depart&mode=actualites&id=9469 MARDI ET MERCREDI, UN PARCOURS DE 24H00 COMPLEXE ET TACTIQUE.. Les conditions météorologiques font que la Direction de Course a décidé d’envoyer la flotte des 16 Class40 vers le nord de la zone, soit vers la côte vendéenne, au large des Sables d’Olonne (marque Petite Barge) dans un premier temps avant de glisser cap au Sud-Ouest, vers le plateau de Rochebonne (marque Rochebonne SE), puis retour sur La Rochelle. Un parcours de 114 milles intéressant dans la mesure où le vent, de secteur Est/Nord-Est dominant dans un premier temps connaîtra une baisse de régime, puis une rotation mercredi en glissant au Nord-Ouest. Tactiquement, le jeu va être intéressant car il va falloir dans un premier temps contourner et longer l’Ile de Ré par la face Sud, monter au nord en privilégiant le cap/vitesse, enrouler la marque au large des Sables d’Olonne avant de mettre cap au Sud-Ouest vers le plateau de Rochebonne. Le retour ensuite vers La Rochelle devrait se faire trois-quart arrière pour les monocoques de 12,20 mètres mais dans des conditions potentiellement très légères à l’arrivée. Inutile de dire que si « la vitesse rend intelligent à la voile » comme l’ont dit ici entre marins, il faudra être également dans le bon tempo par rapport aux rotations du vent. Donc : réactifs et fins dans les réglages… Car, comme on le sait également, c’est souvent dans les petits airs que se créent les plus grands écarts ! 24 heures agréables côté conditions de températures et de pleine lune, mais diablement compliquées côté rythme à bord, changements de bord et observations du plan d’eau… Pour suivre le parcours de 24 heures, la cartographie officielle : https://www.world-40.com/live Programme provisoire du Championnat du Monde de Class40 : Programme mardi 14 juin : briefing et départ du parcours 24 heures, Mercredi 15 juin : Arrivées du Parcours 24 heures, présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle et podium du jour sur l’Espace Course, Jeudi 16 juin : Manches (2/3 courses), présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle et podium du jour sur l’Espace Course, Vendredi 17 juin : Manches (2/3 courses), présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle et podium du jour sur l’Espace Course, Samedi 18 juin : Tour de l’Ile de Ré, présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle, podium du jour sur l’Espace Course et remise des prix du Championnat du monde de Class40 2022 à 21h30 au Port des Minimes (sur invitation). Source: GPO [Lire la suite]]]> <![CDATA[Victoire de Kito de Pavant sur Au Large de Saint Tropez]]> https://www.class40.com/?titre=victoire-de-kito-de-pavant-sur-au-large-de-saint-tropez&mode=actualites&id=9463 Tue, 07 Jun 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=victoire-de-kito-de-pavant-sur-au-large-de-saint-tropez&mode=actualites&id=9463 Première course en solo au programme du Trophée Méditerranée et du Championnat 2022, Au Large de Saint-Tropez accueillait pour la première fois des Class40. Un succès pour cet aller-retour de 600 milles entre la côte d’Azur et Minorque. Partis mercredi 1er juin, les 5 Class40 s’attendaient à une belle bagarre sur ce parcours exigeant à la météo annoncée compliquée. Si HBF – Reforest’action (K. de Pavant) est le premier à couper la ligne de départ, c’est Mikael Mergui sur son Centrakor tout neuf qui s’empare rapidement de la tête de flotte, dès la première nuit, peu ventée. Première place que le bateau bleu et jaune garde jusqu’à Minorque puisqu’il passe en tête la porte imposée par le parcours mais des problèmes de pilote automatique le forcent à temporairement s’arrêter et la voie s’ouvre à Kito de Pavant qui maintiendra son leadership jusqu’à la ligne d’arrivée. Mathieu Claveau sur son Class40 Vintage Prendre la mer Agir pour la forêt peut être fier de sa course puisqu’il s’empare de la 3e place au général. L’Akilaria de 2009 aura tenu bon face à 4 bateaux bien plus récents ! Laurent Camprubi (groupe Berkhem) et Jean-Pierre Balmes (fullsave) terminent respectivement 4ème et 5ème, seulement quelques heures devant le premier. De bon augure pour la suite de la saison ![Lire la suite]]]> <![CDATA[Le Championnat du Monde inscrit au calendrier World Sailing]]> https://www.class40.com/?titre=le-championnat-du-monde-inscrit-au-calendrier-world-sailing&mode=actualites&id=9461 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=le-championnat-du-monde-inscrit-au-calendrier-world-sailing&mode=actualites&id=9461 Un Championnat du monde inscrit à 3 calendriers officiels Avec trois pays (France, Suisse et Angola) et deux continents (Europe et Afrique) représentés parmi les inscrits, la présence sur place d’un jury international pendant les six jours de compétition et de représentants fédéraux nationaux, ce Championnat du Monde de Class40 est officiellement inscrit à trois calendriers officiels : celui de la Class40, de la Fédération Française de Voile et du World Sailing. Ce titre de Champion du Monde de Class40, qui sera décerné samedi 18 juin au soir, prendra toute sa valeur et le Team vainqueur pourra arborer fièrement ce succès acquis en équipage sur 5 jours de régate au contact. Seize inscrits à J-14 et déjà un plateau relevé Ils sont, à quatorze jours de ce Championnat du Monde de Class40, déjà 16 inscrits. Notons les présences d’ores et déjà de skippers connus et reconnus, dont de nombreux nouveaux bateaux, avec : - Antoine Carpentier (vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2021 en Class40) sur Redman (FRA 161), - Hervé Thomas sur Blanc Bleu (FRA 149), - Clara Fortin sur Randstad – Ausy (FRA 155), - Matthieu Perraut sur Inter Invest (FRA 175), - Amélie Grassi sur La Boulangère Bio (FRA 170), - Kéni Piperol sur Captain Alternance (FRA 174), - Franz Bouvet sur Yoda (FRA 65), - Marc Lepesqueux sur Sensation Class40 Extrem (FRA 140), - Valentin Gautier (Suisse) sur CER Offshore – Banque du Léman (SUI 159), - Aurélien Ducroz sur Crosscall (FRA 166), - Jean-Baptiste Daramy sur Chocolat Paries – Screb (FRA 123), - Rémi Rabbe sur Le bassin français (FRA 115), - Jules Bonnier sur Nestenn sur Entrepreneurs pour la planète (FRA 153), - Luke Berry sur Lamotte sur Module Création (futur FRA 185), - Florian Gueguen sur Dopamine Sailing Team (FRA 104), - José Guilherme Caldas (Angola) sur Mussolo 40.  Un plateau qui s’annonce d’ores et déjà de qualité et qui permettra de voir les capacités, car menés en équipage, de certains bateaux mis à l’eau récemment avant le grand RDV en solitaire de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe. Intéressant et toujours valorisant d’accrocher, de plus, à son palmarès le titre de Champion du Monde de Class40 2022 ! Avec trois pays (France, Suisse et Angola) et deux continents (Europe et Afrique) représentés parmi les inscrits, la présence sur place d’un jury international pendant les six jours de compétition et de représentants fédéraux nationaux, ce Championnat du Monde de Class40 est officiellement inscrit à trois calendriers officiels : celui de la Class40, de la Fédération Française de Voile et du World Sailing. Ce titre de Champion du Monde de Class40, qui sera décerné samedi 18 juin au soir, prendra toute sa valeur et le Team vainqueur pourra arborer fièrement ce succès acquis en équipage sur 5 jours de régate au contact. Un parcours de 24h et des parcours côtiers Arrêté depuis 2012, Grand Pavois Organisation et la Class40 relancent ce championnat du monde qui fera régater la vingtaine d’équipages attendus dans les Pertuis Charentais, avec des endroits symboliques du département de La Charente-Maritime, partenaire de l’événement, comme le Fort Boyard, les îles d’Aix, Ré et Oléron sans oublier la participation de la flotte des Class40 inscrits au Tour de l’Ile de Ré le samedi 18 juin 2022. Enfin, un espace Course sera proposé au pied du Bassin des Chalutiers de La Rochelle pour faire vivre et partager le RDV au grand public, la presse, les teams et avec les partenaires des Class40 engagés dans le cadre de ce Championnat du Monde. Programme provisoire Lundi 13 juin : Présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle, inscriptions et contrôles de jauge, Mardi 14 juin : Présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle, inscriptions et contrôles de jauge, briefing et départ du parcours 24 heures, Mercredi 15 juin : Arrivées du Parcours 24 heures, présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle et podium du jour, Jeudi 16 juin : Manches (2/3 courses), présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle et podium du jour, Vendredi 17 juin : Manches (2/3 courses), présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle et podium du jour, Samedi 18 juin : Tour de l’Ile de Ré, présence Bassin des Chalutiers à La Rochelle, podium du jour et remise des prix du Championnat du monde de Class40 2022. Un collectif de partenaires réunis autour de ce Championnat du Monde de Class40 avec la Région Nouvelle-Aquitaine, le département de la Charente-Maritime et les partenariats techniques de la ville de La Rochelle et du Port de Plaisance de La Rochelle, qui fête cette année ses 50 ans d’existence.      [Lire la suite]]]> <![CDATA[Au large de Saint Tropez : 5 Class40 en solo au départ]]> https://www.class40.com/?titre=au-large-de-saint-tropez--5-class40-en-solo-au-depart&mode=actualites&id=9456 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=au-large-de-saint-tropez--5-class40-en-solo-au-depart&mode=actualites&id=9456 Deuxième course du Championnat Class40 2022 et troisième épreuve du Trophée méditerranée, Au Large de Saint-Tropez s'élance aujourd'hui. Peu après 12h00, les 5 Class40 engagés partiront pour un parcours de 600nm en solo sous forme d'un aller-retour vers Minorque au départ et à l'arrivée de Saint-Tropez. Kito de Pavant: "On s’attend à avoir un peu de tout, du vent, de la pétole, des orages et surtout une belle bagarre avec beaucoup de remue-ménage dans les classements." Pour les suivre: https://solusport.solustop.com/600N/carto  Les engagés: Au Large de St Tropez - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Happyvore (#167) remporte l'Armen Race Uship]]> https://www.class40.com/?titre=happyvore-167-remporte-l-armen-race-uship&mode=actualites&id=9454 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=happyvore-167-remporte-l-armen-race-uship&mode=actualites&id=9454 Ils étaient, cette année, 7 Class40 à prendre le départ de l'Armen Race Uship, rendez-vous traditionnel du weekend de l'Ascension en Bretagne Sud. Partis jeudi 26 mai en début d'après-midi, avec 12 noeuds de vent et sous un ciel couvert pour 245nm de course en équipage, le long des côtes atlantiques, de la Chaussée de Sein à Belle-Île, Nicolas d'Estais et son équipage prennent vite la tête de la flotte et passent toutes les marques du parcours en tête. Juste derrière, la course bat son plein et ce ne seront finalement que 2h15 qui sépareront, à l'arrivée, le premier du sixième. Fuji, seul Vintage, termnera lui qu'1h30 plus tard. Nicolas d'Estais: "C'était une super course, un chouette parcours. C'est assez sympa de régater contre d'autres bateaux, à la fois IRC et Ultimes ! On s'est fait doublés par Actual et Sodebo sur une coque, c'était assez impressionnant... et ça fait une bonne pub pour nos bateaux (on finit 2e au scratch en monocoques)! Il y a eu du bon match, notamment contre Edenred, Banque du Léman / CER et Bleu Blanc qui ont fait une super course. On a réussi à tenir bon malgré la casse de notre drisse de GV sur le dernier bord. On a fini avec la drisse de spi et la GV à 1 ris ! Ce n'était pas la course de l'année mais ça fait du bien de la gagner. Ça remet en confiance après une Normandy Channel Race assez catastrophique ! La suite, ça sera la Drheam cup en juillet." Manu Le Roch: "C'était interminable là-haut, la marque virtuelle Uship était dans l'axe du vent qu'il y avait peu, dans l'axe de la houle... Nous avons cru ne jamais y arriver ! Le retour n'a pas été rapide non plus car le portant a été plus lent que prévu. Le vent est finalement rentré hier soir vers 22h sous Belle-Île, et nous sommes bien rentrés dans le match ! Dès qu'il y a du vent, le bateau va vite et même plus vite que les autres mais dans le petit temps nous ne sommes pas avantagés. Je suis très heureux de finir deuxième, c'était serré jusqu'au bout avec les Suisses de Banque du Léman qui terminent juste derrière nous. Ils ont le même bateau que nous et ils étaient en équipage. Une bonne satisfaction. C'est génial que la SNT puisse organiser de beaux événements comme ça avec de jolis bateaux, bravo à eux !"   Le classement général: Armen Race - Class40  [Lire la suite]]]> <![CDATA[CIC Normandy Channel Race, le bilan]]> https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race-le-bilan&mode=actualites&id=9452 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race-le-bilan&mode=actualites&id=9452 La 13ème CIC Normandy Channel Race était, avant même le départ donné, attendue comme étant l’édition de tous les records. Un nombre historique de 30 bateaux inscrits, un plateau au niveau sportif jamais atteint auparavant et la présence de la quasi-totalité des derniers nés de la série auguraient d’entrée de jeu une bagarre sur l’eau spectaculaire. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on a été servi. Outre des conditions météorologiques variées, un scénario aux multiples rebondissements et un suspense insoutenable, devenu la marque de fabrique de cette course, l’engouement médiatique et grand public suscité tout au long de l’événement reflète l’envergure qu’est en train d’atteindre cette course. C’est dans des conditions électriques mais spectaculaires que le départ de cette édition 2022 a été donné. Une activité orageuse qui a obligé le comité de course à supprimer la première marque de parcours des îles Saint-Marcouf situées à quelques 36 milles nautiques de la ligne de départ mouillée en Baie de Seine, pour ainsi envoyer plus rapidement la flotte au large. S’en est suivi une traversée de la Manche avalée en quelques heures à peine. La flotte a emprunté le Solent dans une nuit parsemée d’éclairs avant de foncer le long des côtes sud-anglaises jusqu’à Land’s End, et enfin de traverser très rapidement, dans des conditions musclées, la Mer Celtique au portant, frôlant même pour certain les 30 nœuds de vitesse. À ce stade de la course, ce sont les cadors Corentin Douguet et Yoann Richomme à bord de Quéguiner-Innoveo (176) et les surprenants Matthieu Perraut et Kévin Bloch à bord d’Inter Invest (175), qui se sont le plus illustrés en s’échangeant coup sur coup le leadership. Face à une dépression potentiellement dangereuse, le comité de course s’est vu contraint de supprimer la marque de parcours du Fastnet. Après avoir enroulé l’emblématique phare de Tuskar Rock, cap au sud et un long bord de près jusqu’à Portsall au nord-ouest du Finistère. C’est à mi-parcours, au passage de Wolf Rock retour, que la course a radicalement changé de physionomie. Après un début de course soutenu, place à la Manche et ses courants réputés très forts, le tout dans de touts petits airs. De quoi nous offrir un final torride. Une fois de plus la CIC Normandy Channel Race a accouché d’un scénario incroyable avec une issue indécise jusqu’aux derniers milles de ce parcours théorique de 1000 milles nautiques. De Portsall à la baie de Seine en passant par Guernesey, le Raz Blanchard et la pointe de Barfleur, les skippers ont dû faire preuve d’un engagement de tous les instants. Une succession de passages à niveau qu’il aura fallu négocier quasiment bord à bord avec ses adversaires directs, enchaînant contrôles tactiques et options stratégiques, le tout dans un état de fatigue poussé, mettant à bout les nerfs des concurrents. Ce n’est qu’une fois la péninsule du Cotentin contournée au plus proche de la côte pour éviter le fort courant contraire, que les Class40 Crédit Mutuel (158) et Quéguiner-Innoveo (176) ont pu s’échapper de quelques milles pour nous réserver une dernière nuit de haute lutte. C’est le duo italo-breton, Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria, qui dans une dernière manœuvre stratégique à la cardinale de Ouistreham, coupe la ligne d’arrivée en premier et sort vainqueur de ce duel majuscule en baie de Seine. C’est Inter Invest (175), 3ème, qui complète le podium. À tous les niveaux d’une flotte regroupée, les skippers ont dû faire preuve d’un engagement de tous les instants à l’image de Crosscall (98), Edenred (104) Redman (131) et Legallais (145) qui eux aussi passent la ligne d’arrivée dans un mouchoir de poche de seulement 15 minutes. Idem en deuxième partie de flotte et un peloton de 10 bateaux qui sont séparés d’une petite heure seulement. Sur cette épreuve normande, rien ne sera jamais joué d’avance. C’est un fait dont les skippers ont consciences et c’est ce qu’ils viennent chercher chaque année. Un engouement médiatique et grand public exceptionnel Sur le plan médiatique, cette édition 2022 a reçu une couverture exceptionnelle sur l’ensemble des médias, à commencer sur le plan télévisuel. Les antennes de France 3 Normandie ont consacré un magazine de 26 minutes à la course. L’édition du vendredi 13 mai de Vous Êtes Formidables présenté par Anne Boetie. Le départ, commenté par Laurent Marville et Louis Duc, a été diffusé en live pendant 52 minutes sur les antennes de France 3 Normandie, Hauts de France, Bretagne et Nouvelle Aquitaine, plus un replay le lundi suivant le départ sur France 3 Normandie. La traditionnelle Minute CIC Normandy Channel Race a été diffusée pendant 12 jours deux fois par jours sur les antennes de France 3 Normandie, Bretagne et Hauts de France aux horaires des JT. Un rayonnement télévisuel dans l’ouest sans précédent pour l’événement. Sur le plan de la presse papier et radio, les médias Ouest France et France Bleu ont également proposé une couverture quotidienne exceptionnelle. Le suivi de la course, sur le site internet et les réseaux sociaux, a également battu des records d’audience. Ce bilan, la CIC Normandy Channel Race le doit avant tout à tous ces ingrédients qu’elle regroupe et qui font d’elle une épreuve si particulière. Un parcours exigeant, un niveau international, des scénarios sportifs incroyables, l’esprit Class40 et une couverture médiatique majeure, forment un savant mélange qui attire chaque année les spécialistes de la discipline en Manche et mer Celtique, et viennent renforcer le prestige et la reconnaissance qu’obtiennent les marins sacrés en terre normandes. Vivement 2023 ! Source: Sirius Evenements[Lire la suite]]]> <![CDATA[CRÉDIT MUTUEL, vainqueur de la CIC NORMANDY CHANNEL RACE]]> https://www.class40.com/?titre=credit-mutuel-vainqueur-de-la-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=9374 Fri, 20 May 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=credit-mutuel-vainqueur-de-la-cic-normandy-channel-race&mode=actualites&id=9374 Après une dernière nuit de lutte intense, extrêmement serrée, au final époustouflant, c’est finalement Crédit Mutuel qui remporte la 13ème édition de la CIC Normandy Channel Race. Ian Lipinski et Ambrogio Beccariacoupent la ligne d’arrivée à 4 heures 38 minutes 18 secondes après 4 jours 15 heures 08 minutes et 18 secondes de course. Ils devancent Quéguiner-Innoveo de 9 petites minutes seulement. Corentin Douguet et Yoann Richommedécrochent l’argent sur cette course indécise jusqu’au dernier mille.La hiérarchie sera restée longtemps indécise sur cette édition 2022 tant la flotte aura été compacte et les leaders différents tout au long de ce parcours les menant jusqu’au sud de l’Irlande et le phare de Tuskar Rock. Après un début de course intense, dans des conditions soutenues, ce n’est qu’une fois la nouvelle marque de la Grande Basse de Portsall passée, que la course a changé de physionomie. Déjà bien éreintés, les marins ont dû composer avec du courant et un vent faible dans ce dernier sprint final retour en Manche. Ce n’est qu’une fois Barfleur enroulé, que les Class40 Crédit Mutuel (158) et Quéguiner-Innoveo (176) se sont échappés ensemble, et ne se sont plus quittés.« On va s’en souvenir toute notre vie de cette course. Quand on a coupé la ligne on s’est dit que c’était une des plus belles régates. Les derniers milles étaient ultras tendus, on a vraiment cru que ça allait nous échapper plusieurs fois. La victoire est d’autant plus belle quand on voit le niveau de la flotte au départ et plus particulièrement celui de Corentin et Yoann. Ils ont fait une super course, ils méritaient clairement de la gagner également. Ils ont été en tête une partie de la course tout en menant très bien leur bateau. C’était de sacrés adversaires. » déclarent Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria à l’arrivée à Ouistreham.Une issue cruelle pour le duo d’ex-figaristes, Corentin Douguet et Yoann Richomme, auteurs d’une magnifique navigation et leader une grande partie de la course. « C’était une grosse bagarre ces 4 jours de course, un rythme hyper soutenu avec de nombreux regroupements de la flotte pour finalement se jouer à quelques mètres sur la ligne d’arrivée, un scénario assez dingue. Ça a été l’ascenseur émotionnel ces derrières heures de course. Le bilan est très positif, j’ai appris encore beaucoup sur le bateau. C’était un plaisir de venir sur cette CIC Normandy Channel Race, c’était ma première, j’aurais bien aimé la gagner d’entrée de jeu, ce n’est que partie remise. » déclarent les magnifiques dauphins de cette CIC Normandy Channel Race 2022. Il aura donc fallu à Ian Lipinski trois participation à l’exigeante CIC Normandy Channel Race à bord de son Class40 Crédit Mutuel pour grimper sur la plus haute marche du podium et s’adjuger la victoireLes autres grands animateurs de cette édition 2022, Matthieu Perraut et Kévin Bloch, à bord du Class40 Inter Invest, sont en ballotage favorable pour décrocher le bronze. Les six champions nous ont offert un spectacle grandiose jusqu’au dernier mille. Le dénouement pour connaître les futurs 4ème et 5ème est aussi incertain… Qui de Project Rescue Ocean, Groupe SNEF et Eora compléteront le Top 5 ? Réponse dans la matinée… source: Sirius Evenements[Lire la suite]]]> <![CDATA[CIC Normandy Channel Race: top départ]]> https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race-top-depart&mode=actualites&id=9371 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=cic-normandy-channel-race-top-depart&mode=actualites&id=9371 Ils trépignaient d’impatience d’en découdre ! « Ils », ce sont les 60 marins qui se sont élancés aujourd’hui sur la 13ème Normandy Channel Race. C’est dans une atmosphère orageuse mais somptueuse, que le comité de course a libéré avec ponctualité les Class40 en lice dès 13 heures et 30 minutes et une boucle en forme de huit d’environ 7 milles en baie de Seine devant l’embouchure de l’Orne entre les cardinales de Luc sur mer et Ouistreham. De la tension il y en avait aussi sur la ligne de départ. À couteaux tirés, les 30 duos qui composent cette flotte au niveau inédit, ont pris un bon départ dans un flux d’Est / Sud-Est d’une petite dizaine de nœuds. Des conditions presque idéales pour une mise en jambe. Un préambule vivement disputé qui donne un avant-gout alléchant de la bagarre qui va se jouer durant les 1 000 milles théoriques de l’épreuve. Les Class40 Quéguiner-Innoveo, Redman et Legallais se sont rendus coup sur coup sur ce parcours construit concocté par la direction de course. Mais, à la surprise générale, c’est finalement Pierre Casenave-Péré et Fabien Delahaye qui se sont imposés à domicile, devant un public conquis, en enroulant en premier la dernière bouée de ce côtier. Une bonne entame qui a permis aux locaux de l’étape de faire le plein de confiance avant de s’élancer à l’assaut de la traversée de la Manche. En faisant preuve d’opportunisme et en signant des virements de bord d’une impeccable propreté, Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria à bord de Crédit Mutuel, ont su se glisser second au pointage. Suit un des grands favoris de cette édition 2022, Corentin Douguet et Yoann Richomme à bord de Quéguiner-Innoveo. Une transmanche express En prévision de forts orages attendus près des côtes normandes, la direction de course a pris la décision de supprimer la première marque de parcours des îles Saint-Marcouf située à quelques 36 milles nautiques de la ligne de départ, pour ainsi envoyer plus rapidement la flotte au large. Les duos vont donc s’attaquer d’entrée de jeu à un épisode certainement moins réjouissant avec la traversée de la Manche et de son fort trafic maritime, au près, pour atteindre l’entrée du piégeux Solent, dans la nuit, aux alentours de 2h du matin pour les plus rapides…  Source: CIC Normandy Channel Race Pour suivre la course: Suivre la course - Normandy Channel Race (normandy-race.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[La Corsica Med pour HBF Reforest'action]]> https://www.class40.com/?titre=la-corsica-med-pour-hbf-reforest-action&mode=actualites&id=9367 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=la-corsica-med-pour-hbf-reforest-action&mode=actualites&id=9367 Deux étapes, deux ambiances. La Corsica Med s'est achevée ce samedi au CNTL-Marseille pour la quarantaine de concurrents engagés dans la deuxième édition. La flotte a repris la course à Macinaggio vendredi à 11heures pour la deuxième partie. Le départ a été musclé comme prévu, avec une dépression bien humide qui a généré des vents de nord-est soutenus aux alentours de 30 nœuds, poussant les concurrents à de hautes vitesses jusqu'aux îles d'Hyères où le point de passage obligatoire s'est transformé en ligne d'arrivée pour les IRC Solo, Duo et OSIRIS équipages. Pour les Class40, qui sont allés jusqu'à la rade de Marseille en course, il a fallu composer une nouvelle fois avec le petit temps, voire les calmes blancs, dans un finish interminable. Après un bord de reaching à 25 nœuds entre le nord de la Corse et le Cap d'Armes, Kito de Pavant et Pietro Luciani sur HBF Reforest'Action ont livré leur bataille finale à toute petite vitesse pendant plus de 4 heures depuis les Calanques jusqu'à la ligne d'arrivée. Au final, ils enregistrent un écart de plus de 6 heures sur le Class40 Prendre la Mer, Agir sur la Forêt de Mathieu Claveau et Edwin Thibon. Kito de Pavant, skipper de HBF Reforest'Action, vainqueur en Class40 :« La première étape a été longue et difficile, avec beaucoup d'aléas, et on était contents de s'arrêter et de profiter de Macinaggio, même si le temps n'était pas exactement celui qu'on aurait souhaité, et de pouvoir repartir sur une vraie étape avec du vent pour pouvoir tester nos bateaux dans la brise. C'est une première année pour le trophée Méditerranée des Class40 et je suis à peu près sûr qu'il y aura plus de monde l'an prochain. J'ai fait les deux éditions de la Corsica Med, et j'ai envie de dire qu'on est super bien accueillis, au CNTL comme à Macinaggio, comme d'habitude ! La régate est à la fois très professionnelle dans l'organisation et très conviviale à terre, qui sont les deux clés pour que ça fonctionne. » Classement général (cumul en temps compensé)1 HBF Reforest'Action (#142) 3j 15h 49' 572 Prendre la Mer, Agir pour la Forêt (#89) 3j 21h 24' 333 fullsave (#148) 3j 23h 15' 29 source: CNTL[Lire la suite]]]> <![CDATA[Corsica Med : top départ à 13h10]]> https://www.class40.com/?titre=corsica-med--top-depart-a-13h10&mode=actualites&id=9364 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=corsica-med--top-depart-a-13h10&mode=actualites&id=9364 La deuxième édition de la Corsica Med, grande course au large au départ de Marseille, quittera les pontons du CNTL ce lundi 2 mai 2022. Trois Classes, trois enjeux ; ce sera 600mn en double pour les Class40.  Ils seront 3 à prendre le départ: 89 - Prendre la Mer, Agir pour la Forêt (M. Claveau, E. Thibon) 142 - HBF Reforest'action (K. de Pavant, P. Luciani) 148 - fullsave (JP Balmes) Top départ à 13h10 direction Macinaggio après avoir contourné une marque à Calvi puis la Giraglia. Peu de vent au programme, les trois duos devront s'armer de patience... Vous pourrez suivre la progression de la flotte sur la cartographie Yellow Brick : bit.ly/CARTO_CORSICA_MED_2022  [Lire la suite]]]> <![CDATA[1000 milles des Sables : Douguet – Lipinski - Tréhin : le tiercé gagnant ]]> https://www.class40.com/?titre=1000-milles-des-sables--douguet--lipinski---trehin--le-tierce-gagnant-&mode=actualites&id=9327 Sat, 16 Apr 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=1000-milles-des-sables--douguet--lipinski---trehin--le-tierce-gagnant-&mode=actualites&id=9327 Jusqu’au bout, le suspense aura duré dans cette 2e édition de la 1000 Milles des Sables ! Car si après le passage du way-point de La Corogne, lundi matin, Corentin Douguet (Quéguiner – Innoveo) s’est emparé du commandement de la flotte des Class40, creusant ensuite doucement mais sûrement son avance, le jeu a bien failli être rebattu en grand dans les 150 derniers milles du parcours. En cause, des petits airs erratiques et instables qui ont largement resserré les troupes, redonnant même un temps l’avantage à l’un de ses concurrents. L’ancien Figariste n’a toutefois jamais baissé la garde pour finalement l’emporter avec respectivement 16 et 30 petites minutes d’avance sur ses dauphins, Ian Lipinski (Crédit Mutuel) et Axel Tréhin (Project Rescue Ocean), au terme d’un peu plus de cinq jours de course.  « La fin a été compliquée à gérer. Ça a été dur d’imaginer que j’avais fait tout ce chemin en tête et que ça allait peut-être finir par partir en jus de boudin. Je ne me suis toutefois jamais trop affolé même si à un moment, je l’avoue, je me suis énervé contre moi-même quand Ian m’a doublé ce matin. J’ai malgré tout réussi à me reconcentrer directement et à trouver la solution pour lui repasser devant. Ensuite, je n’ai plus lâché le morceau », a commenté Corentin Douguet à son arrivée au ponton, ce jeudi soir, après un épilogue pour le moins épique, la faute à des conditions asthmatiques subies sur la presque totalité des 150 derniers milles du parcours. « C’était un coup à l’un, un coup à l’autre. Il a fallu réussir à exploiter la moindre risée mais ça n’a pas été facile. Simon Koster (Banque du Léman) était sur une autre route avec un vent différent. Axel n’était pas loin non plus et avec un décalage qui aurait pu devenir dangereux également. Dans ce type de situation, on ne sait jamais ce qui peut se passer. C’est forcément un peu stressant », a ajouté le Nantais qui a finalement réussi à conserver son leadership jusqu’à la fin, après avoir fait très forte impression du début jusqu’à la fin de cette 2e édition de la 1000 Milles des Sables, sa première épreuve sur le circuit à bord de Quéguiner – Innoveo après une quinzaine d’années passées sur le circuit exigeant des Figaro Bénéteau. « Je ne m’attendais pas à une entrée aussi tonitruante, mais évidemment ça fait plaisir. Ça n'a pas été simple car les jeunes sont bons et ils connaissent bien leur bateau. De mon côté, je savais que le mien (mis à l’eau le 5 janvier dernier, ndlr) avait du potentiel. J’ai pu valider un certain nombre de points techniques et tester la machine dans différents types de conditions en faisant les choses à mon rythme. Ça a bien fonctionné et je ne pouvais pas espérer mieux qu’une victoire pour commencer », a ajouté Corentin qui s’est donc imposé pour une poignée de minutes devant, dans l’ordre, Ian Lipinski et Axel Tréhin, deux ténors de la classe. Une première riche d’enseignements pour tous « Il y a eu un sacré jeu. Les dernières 36 heures ont été franchement aléatoires mais au bout du compte, le classement final reflète quand même bien la course. Ça a été cinq jours hyper riches. Il n’y a, assurément, pas meilleur entraînement que la confrontation. Cela permet d’avancer et de progresser. Je suis content, pour ma part, d’avoir révisé la navigation en solitaire. J’avais oublié à quel point c’est dur ! J’en ai vraiment bavé mentalement », a détaillé de son côté le skipper de Crédit Mutuel qui a parfaitement tenu la cadence imprimée par Corentin Douguet jusqu’à la marque virtuelle de La Corogne, avant de se laisser légèrement distancer puis de recoller au score dans la molle. « Je n’ai jamais rien lâché mais je suis clairement passé par beaucoup d’émotions, ce qui a été particulièrement énergivore », a assuré Ian. Un constat partagé par Axel Tréhin, lui aussi passé par un peu toutes les couleurs de l’arc-en-ciel lors de ce premier round de la saison. « Après le passage du way-point Ouest Gascogne, dans la nuit de mardi à mercredi, j’ai complètement perdu pied. Je me suis mis dans le rouge total. J’ai, heureusement, réussi à me reposer avant la fin et je me suis, tout compte fait, retrouvé dans la situation la moins stressante du groupe de tête, en ayant tout à gagner et rien à perdre », a relaté le skipper de Project Rescue Ocean qui termine finalement une demi-heure derrière le grand vainqueur et six minutes devant son camarade de jeu suisse, Simon Koster. « L’an dernier, j’avais débuté par une victoire, ce qui m’avait mis beaucoup de pression sur les épaules. Aujourd’hui, on sait sur qui elle est ! », a terminé Axel Tréhin dont la prochaine échéance sera, comme pour ses concurrents, la Normandy Channel Race dans un mois tout pile. Source: LSVCAL Le lassement complet: Les 1000 milles des Sables - Class40[Lire la suite]]]> <![CDATA[Roma per Due : HBF - Reforest'action, premier Class40 à Riva di Traiano]]> https://www.class40.com/?titre=roma-per-due--hbf---reforest-action-premier-class40-a-riva-di-traiano&mode=actualites&id=9325 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=roma-per-due--hbf---reforest-action-premier-class40-a-riva-di-traiano&mode=actualites&id=9325 Kito de Pavant, associé pour la première fois au Mexicain Alex Bravo, a remporté la Roma Per Due en franchissant la ligne peu après minuit ce jeudi 14 avril 2022. Il s’agit de son premier succès à bord d'HBF - Reforest'Action cette année, du deuxième en comptant sa victoire de la RORC Caribbean 600 en février. De quoi lancer parfaitement sa saison avant de retrouver la compétition dans quinze jours, sur la Corsica Med.  À écouter Kito de Pavant retracer chacune de ses aventures de mer en Méditerranée, il y a de quoi être envieux. La Roma Per Due, sa première course de la saison, n’a pas dérogé à la règle. Dans des conditions « très bonnes » - « même si les nuits sont encore un peu fraîches à mon goût », explique-t-il – le skipper occitan n’a pas boudé son plaisir. Lancée dimanche à 10h, cette boucle de 550 milles à parcourir jusqu’aux îles Éoliennes depuis Riva di Traiano, à 80 km de Rome, aura été « splendide » d’après lui, « magnifique » selon son co-skipper Axel Bravo.  Un « match dans le match » riche en enseignements  Kito cite pêle-mêle « la petite île de Ventotene » au large de Naples, l’archipel des Éoliennes « toujours aussi beau, avec le Stromboli qui crache du feu à intervalles réguliers ». Même la pétole, si caractéristique et classique dans cette mer, trouve grâce à ses yeux. Il la surnomme « notre chère pétole méditerranéenne », sourire aux lèvres, pour évoquer ces derniers 40 milles à batailler avant la ligne d’arrivée.  Dans ce décor majestueux, il n’a pas fallu ménager ses efforts face à l’autre Class40 engagé, Fullsave, de Jean-Pierre Balmes. « Au départ, un bon flux de nord nous a propulsé sous spi en tête de flotte et nous a permis de passer en 2e position, toutes classes confondues, à l’île de Ventotene ». Puis, le vent a molli et la bagarre « intense » avec Fullsave s’est poursuivie jusqu’à l’approche de la ligne d’arrivée, à l’issue d’une dernière journée laborieuse.  Le « match dans le match » a donc été remporté par HBF - Reforest’Action, le symbole du travail bien fait. « Certes, la concurrence n’était pas nombreuse mais c’était intéressant de se confronter à Jean-Pierre Balmes, souligne Kito. Son Class40 est le sistership de notre bateau, ils ont fait les mêmes transformations que nous, et cela permet de tirer de nombreux enseignements d’être face à face. »  Alex Bravo, l’apprentissage accéléré La course a aussi eu valeur de découverte pour Alex Bravo, qui disputait sa première épreuve à bord d’un Class40. « C’était très enrichissant, souligne le skipper mexicain. Ce n’est pas évident de maîtriser tout le vocabulaire technique, d’autant que le Français n’est pas ma langue maternelle. Mais naviguer avec Kito est une chance et c’est précieux d’accumuler cette expérience-là à ses côtés ».  « Nous n’avions pas navigué ensemble auparavant et il y a eu plein de petits ajustements à faire tout au long de la régate, poursuit Kito. Mais ça s’est bien passé, j’espère que ce sera bénéfique pour lui à l’avenir. » Plus que jamais, cette aventure a fait mûrir chez Alex l’envie de s’aligner au tour du monde en Class40, l’an prochain, à bord d’un monocoque qu’il devrait récupérer à l’automne prochain.  Kito, lui, débute à peine ce grand marathon qui l'emmènera jusqu’à la Route du Rhum dont le départ sera donné le 6 novembre à destination de la Guadeloupe. Dans quinze jours, il prendra part à la Corsica Med au départ de Marseille. Cette fois-ci, il sera associé à l’Italien Pietro Luciani. « C’est un début de saison très international », s’amuse Kito qui sait, aussi, que le panorama de la course marseillaise sera aussi majestueux que celui de la Roma Per Due.     Source: Presse Kito de Pavant La Roma per Due devait être la première course du Trophée Méditerranée. Elle ne pourra malheureusement pas être prise en compte, puisque seuls 2 Class40 y ont participé.[Lire la suite]]]> <![CDATA[The Race Around : l'avis de course est en ligne]]> https://www.class40.com/?titre=the-race-around--l-avis-de-course-est-en-ligne&mode=actualites&id=9321 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=the-race-around--l-avis-de-course-est-en-ligne&mode=actualites&id=9321 L'Avis de Course de The Race Around est dorénavant disponible. Pour toute info sur le tour du monde : sam@theracearound.com[Lire la suite]]]> <![CDATA[Trophée Europe // Trophée Méditerranée : RDV demain !]]> https://www.class40.com/?titre=trophee-europe--trophee-mediterranee--rdv-demain-&mode=actualites&id=9319 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=trophee-europe--trophee-mediterranee--rdv-demain-&mode=actualites&id=9319 Double RDV demain ! Trophée Europe : top départ avec les 1000 milles des Sables. 17 solitaires partiront pour leur première course de la saison avec pour objectif principal la qualification à la Route du Rhum (et peut-être bien la victoire pour certains !) La liste des inscrits : https://www.class40.com/fr/courses/244-les-1000-milles-des-sables-.htm Pour suivre la course : http://1000milles.com/ Trophée Méditerranée : C’est la Roma per Due qui rassemblera les premiers bateaux méditerranéens pour 550 milles de course. Pour suivre la course : http://www.cnrt.it/Race.asp?ID=49[Lire la suite]]]> <![CDATA[RORC Caribbean 600 : 61 secondes pour la victoire]]> https://www.class40.com/?titre=rorc-caribbean-600--61-secondes-pour-la-victoire&mode=actualites&id=9270 Tue, 01 Mar 2022 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=rorc-caribbean-600--61-secondes-pour-la-victoire&mode=actualites&id=9270 Le suspense aura duré jusqu’au bout ! Il a en effet fallu attendre le 4e jour de course pour départager Guidi et Finimmo et connaître le vainqueur de la RORC Caribbean 600 en Class40, dans laquelle neuf bateaux étaient engagés. Leader pendant la majeure partie de la course, le Guidi de Charles-Louis Mourruau a perdu l’avantage à l’approche de la ligne d’arrivée dans une brise faiblissante au profit de Finimmo, qui l’a emporté de 61 petites secondes après plus de trois jours et trois nuits de course. Fidèle à l’esprit de la Class40, l’équipage de Finimmo est allé accueillir et saluer celui de Guidi à English Harbor. Le plan Owen-Clarke Finimmo était mené par un équipage composé de quatre co-skippers : Gérald Véniard, Hervé Thomas, Benoit de Froidmont et Kito de Pavant. « Notre objectif était de finir dans le Top 3. Nous avons pris un bon départ et étions les 1ers à Barbuda, mais Guidi est revenu et nous a écrasé sous le vent. Nous sommes revenus à Saint-Martin mais ils ont filé au vent arrière jusqu’en Guadeloupe. Notre stratégie pour la Guadeloupe n’a pas du tout fonctionné. Ensuite, nous étions 20 milles derrière et pensions que la course était perdue. Ça a été une grosse surprise de rattraper Guidi, bloqué sans vent après Redonda. Prendre la tête de la course après avoir fini en match race était comme la cerise sur le gâteau », a commenté le figariste Gérald Veniard.  Quand les nuages décident et que la chance nous sourit« C’est bien d’avoir un peu de chance de temps en temps. Une fois n’est pas coutume ! se réjouit Kito de Pavant. Ça faisait longtemps que ce genre de situation ne m’était pas arrivé. On apprécie vraiment ! Les conditions étaient sympas, l’ambiance à bord super. Gérald, que je connais depuis longtemps pour avoir bataillé en Figaro il y a 20 ans, m’a appelé cet hiver. J’ai dit oui tout de suite. On a pris beaucoup de plaisir à tirer des bords. Il y avait 10 Class40, certains étaient plus ou moins avantagés à certaines allures. C’était top. On a eu de super conditions. On est super contents d’avoir réussi ce coup-là. Un peu déçus pour Guidi parce que franchement ils méritaient mieux. Ils ont très bien navigué et se sont fait piéger par un nuage. Ce genre de situation nous est arrivé tellement souvent… Il faut rester très très humble par rapport à tout ce qu’on fait sur un bateau. On essaye de le faire avancer vite, d’aller dans le bon sens et de faire des choses cohérentes. Après, nous sommes soumis aux aléas météo et parfois ce sont les nuages qui décident. Pour une fois ça nous a souri et c’est très bien ! » Un terrain de jeu exceptionnelD’Antigua à Saint-Martin, en passant par Barbuda, Saint-Christophe-et-Niévès, Saba et Gustavia, puis direction la Guadeloupe avant de retourner à Antigua, la 13e édition de la RORC Caribbean 600 a réuni plus de 700 marins venus des quatre coins du monde pour s’affronter sur le parcours de 600 milles nautiques.« C'est un parcours intéressant parce qu’il y a toutes les allures, ajoute Kito. Un coup c’est du près, un coup du portant, un coup du reaching, tu passes des cailloux, il y a des effets côtiers, c’est très complet, il y a toujours beaucoup de boulot à bord, sans parler des sargasses qui sont omniprésentes… On a toujours été au contact avec des bateaux. Il y a des moments un peu difficiles comme le passage de la Guadeloupe où on s’est posés sous un gros nuage. Ça a fait l’élastique pendant toute la course. Le spectacle est assez magique à Antigua, c’est un super endroit, sans parler de la taille des bateaux ! Et puis croiser avec des MOD70, Skorpios, Comanche, c’est un spectacle formidable et tout ça dans une bonne ambiance. Franchement, c’est la course qu’il faut faire, » conclut le skipper occitan. Le classement: RORC Caribbean 600 - Class40 Source: Presse Kito de Pavant - Cécile Gutierrez  [Lire la suite]]]> <![CDATA[RORC Caribbean 600, départ imminent]]> https://www.class40.com/?titre=rorc-caribbean-600-depart-imminent&mode=actualites&id=9262 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=rorc-caribbean-600-depart-imminent&mode=actualites&id=9262 Le départ de la RORC Caribbean 600 sera donné à 11h10 heure locale (soit 16h10 heure française) ce lundi 21 février 2022. Pour suivre le départ en direct : https://www.youtube.com/rorcracing La liste des 9 Class40 inscrits : https://www.class40.com/.../241-rorc-caribbean-600-.htm Record à battre: 61h 0min 15sec (Eärendil #145 en 2018)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Antoine Carpentier remporte le Championnat Class40 2021!]]> https://www.class40.com/?titre=antoine-carpentier-remporte-le-championnat-class40-2021&mode=actualites&id=9172 Wed, 15 Dec 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=antoine-carpentier-remporte-le-championnat-class40-2021&mode=actualites&id=9172 Le navigateur morbihannais Antoine Carpentier (46 ans), après une remarquable saison, est sacré champion Class40 2021. Habitué des victoires et des podiums sur le circuit Class40 depuis plusieurs années, c’est à la tête de son propre projet et à bord de son Mach40.4 Redman qu’il s’adjuge ce titre pour la première fois, succédant au duo franco-italien Catherine Pourre / Pietro Luciani, sacrés en 2019, le championnat 2020 ayant dû être annulé faute de courses. Dauphin émérite, le duo suisse Valentin Gautier – Simon Koster (Banque du Léman) termine deuxième devant le franco-britannique Luke Berry (Lamotte Module Création). Une saison particulièrement disputée Nombre de Class40 étaient présents sur les courses et parmi eux, de nombreux prétendants aux victoires. Bien difficile, au départ de chacune des courses de ce championnat, de donner un tiercé gagnant. En effet, chaque course a offert une belle bagarre sur l’eau, jusqu’aux derniers milles de courses : Sur la CIC Normandy Channel Race, coup d’envoi du championnat, remportée par Axel Tréhin et Frédéric Denis (Project Rescue Ocean), seulement 3 minutes séparent Lamotte Module Création (L. Berry / A. Nebout), deuxième, de Redman (A. Carpentier / P. Santurde del Arco), troisième. Aux Sables Horta, il n’est encore question que de trois minutes d’écart, cette fois entre le vainqueur Redman (A. Carpentier / M. Mergui) et son dauphin Project Rescue Ocean (A. Tréhin / F. Denis).  La course est également intense en milieu de flotte car ce n’est pas moins de 8 bateaux qui franchissent la ligne d’arrivée en deux heures de temps après 2540nm de course parcourus d’une seule traite, l’escale ayant due être annulée ! La Rolex Fastnet Race, rendez-vous aoutien des années impaires, sacre Antoine Magré et son équipage franco-britannique (E.Leclerc Ville-la-Grand) après un peu plus de trois jours de course. Banque du Leman et Lamotte Module Création complètent une nouvelle fois le podium en seulement 12 minutes ! Antoine Carpentier et son équipage terminent quatrième, seulement 13 minutes derrière. Jamais deux sans trois A l’issue de ces 3 grandes courses, Antoine Carpentier est en tête du championnat mais de peu et la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre s’annonce redoutable avec 45 Class40 au départ dont plusieurs nouvelles unités et un plateau très élevé… Mais le dicton « jamais deux sans trois » s’applique : après avoir remporté la course en 2017 sur le Class40 V and B et en 2019 en Ocean Fifty, Antoine Carpentier coupe une nouvelle fois la ligne d’arrivée en vainqueur, en binôme, avec Pablo Santurde del Arco. Mais une fois encore, quelle intensité ! Ce sont en effet 18 bateaux qui franchissent la ligne d’arrivée dans les 22 heures suivant Redman et un podium arrivé en 1h 03 minutes... Mention spéciale à Pablo Santurde del Arco Il est discret mais talentueux. Il est espagnol mais parle au moins 4 langues. Il est jeune (34 ans) mais a déjà un palmarès incroyable. Pablo Santurde del Arco est l’équipier en or, que nombres de skippers s’arrachent. Champion du monde de J80, vainqueur de la Transat Jacques Vabre et de la 40 Malouine Lamotte 2021, vainqueur de la RORC Caribbean 600 2019 et 2018, du Tour des Îles britanniques 2018, de la Normandy Channel Race et des Sables Horta 2017, de la Québec Saint-Malo 2016... Tous les vainqueurs des Championnats Class40 des dernières années ont un point commun : l’avoir eu comme équiper ! Rendez-vous en 2022 Le bilan du championnat 2021 est donc plus que positif : 55 bateaux classés, 11 nationalités représentées parmi les skippers, 11 bateaux neufs sur les courses de la saison… il fallait une belle régularité aux avant-postes pour remporter ce championnat décidément plus international et du plus haut niveau chaque année. Mais il faut également noter la belle performance des Class40 non scow : Luke Berry termine donc troisième sur son Mach 40.3 de 2018, le jeune duo de Legallais (P. Casenave-Péré/K. Bloch) pour sa première saison s’empare d’une très belle cinquième place sur son Mach 40.3 de 2015. Maxime Cauwe (Avanade) sur son Tyker de 2010 décroche une superbe 8ème place, le Pogo S3 de 2014 Vogue Avec un Crohn (PL Attwell/ M. Bensa) termine 9ème et Ivica Kostelic avec son Mach de 2013 finit 10ème  Un clin d’œil également à la jolie réussite du Class40 Terre Exotique, le tout premier Class40 construit en 2004, qui, s’il est le dernier concurrent à arriver, termine la course dans les temps, après 4600nm de course et moins de 6 jours après Redman. Rendez-vous en 2022 pour, à n’en pas douter, au moins autant de compétition, une dizaine de bateaux neufs supplémentaires et une saison où le solitaire aura la part belle ! Ils ont dit : Antoine Carpentier : « Je suis ravi de remporter le championnat Class40 2021. Ça marque la fin d'une belle saison, régularité des places sur le podium, de bons duos… merci à Pablo et Mikael qui ont largement contribué à ce succès. Merci à mes partenaires et aux organisateurs des courses qui, malgré des conditions sanitaires, ont tenu le cap. » Valentin Gautier : « Nous sommes très contents de cette deuxième place, elle récompense notre régularité sur la saison car si nous ne sommes pas toujours sur le podium, nous sommes toujours placés dans les 5 et c’est très positif de ce point de vue-là. Etant donné la montée du niveau dans la classe, c’est déjà très bien de faire des top 5, nous sommes contents de nous ! Cela récompense également le fait d’avoir eu un bateau neuf en début de cycle, en 2019. Nous avons beaucoup travaillé sur ce bateau et le connaissons maintenant parfaitement. Cela a nécessairement joué sur notre régularité et ce classement. Un grand merci à nos partenaires pour leur soutien. » Luke Berry : « Je suis très content de cette 3ème place au championnat qui récompense une régularité sur la saison, deux podiums et deux places de cinquième. Je suis d’autant plus content que c’était la dernière saison avec ce bateau, cette troisième place clôt les quatre saisons passées sur ce Mach 40.3. Ça montre qu’on peut réussir à faire de belles choses avec des bateaux qui ne sont pas des scows car la saison se joue dans des conditions variées, avec des coups tactiques à faire. Je voudrais remercier mes partenaires et mes équipiers. » Classement du championnat 2021 : 1. Antoine Carpentier (Redman) 2. Valentin Gautier / Simon Koster (Banque du Leman) 3. Luke Berry (Lamotte Module Création) 4. Axel Tréhin / Fred denis (Project Rescue Ocean) 5. Pierre Casenave-Péré / Kevin Bloch (Legallais) 6. Olivier et Antoine Magré (E. Leclerc Ville La Grand) 7. Ian Lipinski (Crédit Mutuel) 8. Maxime Cauwe / Jules Bonnier (Avanade) 9. Pierre-Louis Attwell / Maxime Bensa (Vogue avec un Crohn) 10. Ivica Kostelic (Croatia Full of Life) La suite du classement : championnat2021final.pdf (class40.com)[Lire la suite]]]> <![CDATA[The Race Around : J. Caraes et C. Renou nommés à la direction de course]]> https://www.class40.com/?titre=the-race-around--j-caraes-et-c-renou-nommes-a-la-direction-de-course&mode=actualites&id=9168 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=the-race-around--j-caraes-et-c-renou-nommes-a-la-direction-de-course&mode=actualites&id=9168 The Race Around -le tour du monde officiel de la Class40-, la course imaginée par Sam Holliday et Hugh Piggin dont le départ sera donné au dernier trimestre 2023, qui se courra en solo ou en double, et qui empruntera le parcours de la Whitbread de 1973, a nommé son équipe de direction de course. L’organisateur a choisi une équipe expérimentée, qui a notamment officié sur le dernier Vendée Globe, dont Jacques Caraës, assisté de Claire Renou.   UNE DIRECTION DE COURSE EXPÉRIMENTÉE POUR UNE COURSE AMBITIEUSE Pour Sam Holliday, co-fondateur de The Race Around, il était évident de choisir le binôme qui avait officié sur le dernier Vendée Globe, « quand tu as la chance de pouvoir travailler avec les meilleurs, il faut saisir cette opportunité et réfléchir ensuite » explique-t’il. Il ajoute : « pour un nouvel événement comme The Race Around, nous avions besoin d’une équipe de direction de course de niveau international, car même si des bateaux tournent autour du monde depuis des décennies, c’est relativement nouveau pour des Class 40. De plus, je sais comment Jacques et Claire travaillent, communiquent et le niveau de confiance que les navigateurs leur octroient. Je les connais aussi personnellement, et je sais qu’en dehors de la course, ils amèneront leur bonne humeur communicative à chaque escale, et ça aussi c’est la clé ! ». Pour Jacques Caraës et Claire Renou, ce nouveau projet est aussi enthousiasmant : « la Class 40 est une classe que l’on connait moins, et cette course sera une occasion géniale de la découvrir. C’est une classe qui a beaucoup mûri, les bateaux sont très intéressants et ont énormément progressé depuis quelques années, c’est le bon moment pour eux pour réaliser un tour du monde. Cette course va permettre à de nouvelles générations de marins de faire un tour du monde avec un budget moindre. Cela offre aussi la possibilité à des PME de s’engager dans cette aventure, ça élargit les horizons ! Et puis les premiers contacts avec l’équipe d’organisation ont été très agréables et constructifs. C’est une équipe jeune qui a envie de (très) bien faire les choses, on sent déjà que l’ambiance va être conviviale et pro à la fois».   DÉCRYPTAGE DES SPÉCIFICITÉS DE THE RACE AROUND Si Jacques et Claire ont déjà officié sur de nombreuses grandes courses, et notamment ensemble sur la dernière édition du Vendée Globe, ce tour du monde avec escales sera une première pour eux. « Le terrain de jeu sur lequel s’affronteront les Class 40 est immense, et même si au niveau météo, cela ressemblera à un tour du monde ‘classique’, les escales vont permettre de réparer les bateaux, et de repartir à chaque fois avec des bateaux à 100%. Cela permettra de faire rebondir la course, le niveau sportif sera très élevé ! » explique le directeur de course. « Même s’il y a des escales, il faut bien se rendre compte que ce sera engagé, les navigateurs vont faire de grosses étapes. Les Class 40 sont des bateaux plus petits que les IMOCA (les bateaux du Vendée Globe, ndlr), ils seront donc plus soumis aux éléments, et moins confortables dans les mers du Sud. » ajoute Claire Renou. Les participants à The Race Around auront le choix de partir sur ce tour du monde en solo ou en duo, « mais c’est le même boulot pour la direction de course, qu’ils soient seuls ou en double, pour nous il s’agît de suivre des bateaux et des marins. La différence se fera plutôt pour eux, sur la fatigue accumulée à la fin des étapes. » conclue Claire Renou.   source :  www.theracearound.com [Lire la suite]]]> <![CDATA[Groupe G2C La Martinique remporte la Transat Jacques Vabre dans la catégorie Vintage!]]> https://www.class40.com/?titre=groupe-g2c-la-martinique-remporte-la-transat-jacques-vabre-dans-la-categorie-vintage&mode=actualites&id=9164 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=groupe-g2c-la-martinique-remporte-la-transat-jacques-vabre-dans-la-categorie-vintage&mode=actualites&id=9164 Ce jeudi 2 décembre, à 8 heures 40 minutes et 52 secondes en Martinique (jeudi 2, 13 heures 40 minutes 52 secondes, heure métropolitaine), Groupe G2C - La Martinique a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 34ème position de la catégorie Class40. Le duo Jean-Edouard Criquioche - Eric Baray aura mis 25 jours 0 heure 13 minutes et 52 secondes pour parcourir les 4600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 7,63 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 336.78 milles à 8,89 nœuds. Le duo remporte ainsi la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre dans la catégorie Vintage. Un gand bravo à eux deux ! 3 autres bateaux de cette catégorie sont encore en mer :  Sec hayai (Frans Budel - Ysbrand Endt), UP Sailing Unis pour la planète (Morgane ursault-Poupon - Julia Virat) et Terre Exitique (Georges Guiguen - Morgann Pinson).[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH : Le vainqueur et les Heureux]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh--le-vainqueur-et-les-heureux&mode=actualites&id=9162 Thu, 02 Dec 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh--le-vainqueur-et-les-heureux&mode=actualites&id=9162 Antoine Carpentier et Pablo Santurde de Arco ont donc hier matin ouvert la ligne d’arrivée des Class40 de la Transat Jacques Vabre. Avec les premiers rayons du soleil martiniquais et au terme de 21 jours et 22 heures de course, leur Mach 40.4 Redman a devancé les déboulés d’heure en heure (voire de minutes en minutes) de déjà, avec le passage de Clown Hop (Courbon-Pirouelle) au Diamant à l’instant où nous écrivons ces lignes, 19 concurrents. Les faibles écarts mais surtout les traits tirés et les silhouettes amaigries témoignent, derrière l’intensité joyeuse des regards, de l’âpreté de la lutte menée plus de trois semaines durant par chaque protagoniste. La victoire de Redman prend tout son relief à la lumière des récits de chaque duo, dont l’engagement à chaque phase cruciale de la course, a été total. Comme le décrit Brian Thompson (Tquila), « La densité et la qualité d’une flotte de 45 bateaux offrent à chaque concurrent matière à se dépasser et donnent à la course de l’intérêt à tous les niveaux du classement. » C’est bien ce que l’on retiendra de cette Transat Jacques Vabre au parcours et à la destination inédites. La bagarre aura et fait encore rage à tous les étages. On retrouve nombre de favoris en haut des classements, et les Suisses de Banque du Léman, Simon Koster et Valentin Gautier, figuraient bien au nombre des favoris au départ du Havre. Mais les surprises sont nombreuses et réjouissantes. La troisième place du duo Havro-Havrais Cédric Chateau - Jérémie Mion (Seafrigo Sogestran), purs produits de la Ligue de Voile de Normandie, est de celles là. Pierre Casenave-Péré, associé à Kevin Bloch (Legallais), Nicolas Jossier - Alexis Loison (La Manche #EvidenceNautique) ainsi que le duo 100% féminin Amélie Grassi et Marie Riou (La Boulangère Bio) entrent dans le Top 10 au terme de prestations de très haut niveau. Derrière Clown Hop attendu incessamment, ils seront encore 24 Class40 en course, dont une dizaine en mesure d’en terminer aujourd’hui, poussés par un alizé légèrement revigoré. Le classement en cours d’établissement reflète parfaitement les distinctions de la Classe. Au rayon, par exemple, de l’internalisation, on note bien entendu la victoire de l’Espagnol de Santander Pablo Santurde, mais aussi la place prise sur la deuxième marche du podium par le projet Suisse de Banque du Léman. C’est un duo Franco-Belge, Jonas Gerckens - Benoit Hantzperg qui les talonne à la 4ème place, après avoir grandement animé l’intégralité de la course. Brian Thompson et Alister Richardson ne sont pas en reste ; 11ème à bord de Tquila, un Mach40 de 2014, ancienne génération. Les femmes sont au rendez-vous comme mentionné plus haut, avec Amélie et Marie qui ont dès leur première course pris toute la mesure de leur tout nouveau Max 40 La Boulangère Bio lancé cette année. L’apport des « Figaristes » durant cette course au profil si atypique a été souligné. Il se concrétise au classement général où apparaissent dans le Top 10 les noms de Jonas Gerckens (Volvo), Achille Nebout (Lamotte Module Création), Nicolas Jossier et Alexis Loison (La Manche #EvidenceNauutique), Pierre Quiroga (Edenred) et Eric Péron (Serenis Consulting).  Georges Guiguen et Morgann Pinson sur le vénérable Class40 N°1 Terre Exotique ferment logiquement la marche, à quelques 1 100 miles de Fort de France. Les deux hommes fermeront la ligne d’ici 4 à 5 jours. On salue pour l’Histoire le triplé réalisé par Antoine Carpentier qui vient pour la troisième fois, en trois participations et sur deux supports différents (Class40 et Ocean Fifty), cueillir les lauriers de la victoire. Son co-skipper de luxe, Pablo Santurde del Arco, après ses deuxièmes et troisièmes places de 2013 et 2017, atteint cette année la consécration dans une transat décidément taillée pour lui. Longue par sa distance, 4 600 miles théoriques, et par sa durée, cette Transat Jacques Vabre version Class40 a tenu toutes ses promesses d’intensité sportive, de performances, mais aussi d’histoires de marins, de navigateurs et de navigatrices, plongés dans la magie, dans les merveilles de cet Atlantique riche de tant de panoramas climatiques et géographiques, que ces hommes et ces femmes de mer ont su, dans l’humilité, le respect et souvent l’humour, nous narrer 3 semaines durant. Ils ont dit : Frans Budel - Sec Hayai « Grosse journée hier avec la réparation de notre A2. On a eu entre 6 et 31 noeuds de vent. On a bien réduit car le vent souffle toujours entre 20 et 25 noeuds. Les milles défilent très vite à présent. on va vite sous les étoiles. La vie est belle et on est chanceux d’être là où nous sommes. Calliste Antoine - Croatia Full of Life « super course (longue), contents d'avoir été tout le temps dans le premier groupe (il valait mieux déjà qu'on a plus rien à manger ). On a bataillé avec les scows jusqu'à la fin. A nous les poulets barbades, rougeais, saucisses, ti punch et autres spécialités locales que je vais bien sur faire découvrir à Ivica. »[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+22 : Cascade d’arrivées à Fort de France - Redman attendu en vainqueur ]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j22--cascade-darrivees-a-fort-de-france---redman-attendu-en-vainqueur-&mode=actualites&id=9160 Tue, 30 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j22--cascade-darrivees-a-fort-de-france---redman-attendu-en-vainqueur-&mode=actualites&id=9160 Le moins que l’on puisse écrire, c’est que les équipes d’organisation de la Transat Jacques Vabre présentes à Fort de France ne vont pas chômer ces prochaines 48 heures. La flotte des Class40 arrive, dans le sillage d’un Redman en position de venir cueillir dès ce matin les lauriers d’un triomphe jusqu’au bout contesté sur l’eau, mais absolument indiscutable dans sa forme.  A la suite immédiate du duo Antoine Carpentier - Pablo Santurde, les animateurs d’une course palpitante jusqu’au bout, vont d’heure en heure venir s’amarrer aux pontons de la transat, tant les écarts qui séparent chaque protagoniste sont ténus. Ainsi la troisième marche du podium fait-elle l’objet en cette fin de nuit antillaise d’un terrible mano a mano entre les Normands de Seafrigo-Sogestran, Cédric Chateau et Jérémie Mion, et les Belgo- Français de Volvo, Jonas Gerckens et Benoit Hantzperg. Redman, en approche du diamant, a vu cette nuit sa maigre avance fondre davantage encore sur Banque du Léman revenu à une douzaine de milles, et le plus rapide de la flotte ce matin. Légèrement décalé sous le vent de leurs adversaires, Valentin Gautier et Simon Koster peuvent ce matin lofer et accélérer avec un meilleur angle de vent. Pas le droit à l’erreur, à la fortune de mer, au moindre incident mécanique pour le leader Redman, en tête quasiment depuis Madère. Avec plus de 4 500 milles de course intense dans les jambes, les duos ne pourront véritablement se relâcher et savourer qu’une fois amarrés à Fort de France, cet après midi assurément. Enfin! L’alizé, si peu coopératif depuis le début de la traversée de l’Atlantique et le passage au Cap Vert, semble montrer un peu de compassion pour les tandems soumis aux rudes épreuves de son instabilité et de ses caprices, sur une mer infestée de sargasses. En prenant un peu de Nord, il favorise les déboulés au grand largue vers la Martinique. Les protagonistes de tête, en chasse derrière Redman, donnent tout et sollicitent leurs machines au maximum, pour un fracassant baroud d’honneur à plus de 15 noeuds sur la route. Les places d’honneur se jouent toutes à une poignée de milles et les duos ne disposent d’aucune marge d’erreur pour préserver ce qui aura été conquis 22 jours durant au prix d’une belle abnégation. Fort de France attend ainsi aujourd’hui pas moins d’un quinzaine de voiliers qui auront tous, à un moment où à un autre, animé la tête de l’épreuve. Tous les favoris sont là et il est difficile de dégager un équipage plus méritant que l’autre. On aime pourtant voir apparaitre en 9ème place les filles de la Boulangère Bio, Amélie Grassi et Marie Riou, flashes à 17,40 noeuds ce matin, et tellement à l’aise aux avant-postes. Que dire de la performance des Britanniques de Tquila, voilier lancé en 2014, et que Brian Thompson et Alister Richardson ont mené aux portes d’un si envié Top 10. Seuls Ian Lipinski et Julien Pulvé (Crédit Mutuel) ne sont pas à la fête qui leur était promise, la faute à un OFNI qui, en abîmant leur quille, les contraint à naviguer avec le frein à main. La Transat Jacques Vabre des Class40 trouve ainsi aujourd’hui une tonitruante conclusion. Elle sacre ses favoris et marque les triomphes des nouveaux bateaux qui, malgré une configuration de course moins ventée qu’espéré, ont démontré une belle polyvalence. La Classe ne déplore que deux abandons sur 45 bateaux engagés. Elle a offert tout au long d’un parcours inédit, long et tortueux à souhait, tous les ingrédients qui font sa force, compétition au plus haut niveau, aventures humaines, accomplissements individuels, et la magie du voyage trop souvent oubliée lors des compétitions véliques, et que les protagonistes en Class40 ne manquent jamais d’inclure dans la narration de leurs joutes nautiques. Pablo Santurde del Arco, le « précieux » de Redman « Mon précieux »! Ainsi Antoine Carpentier appelle t-il avec humour et affection son incroyable co-skipper, l’homme vers qui tous les succès accourent (Victoires dans Québec-Saint Malo, Normandy Channel Race, RORC 600, Mondial 40 etc…). Le natif de Santander est en effet l’équipier idéal, bon dans tous les compartiments du jeu et doté d’une personnalité passe partout, affable, qui en fait le compagnon de cordée idéal pour les expéditions au long cours. Arrivé dans le milieu Franco-Français de la course au large en compagnie d’un autre espagnol toute aussi doué et attachant, le Barcelonais Alex Pella, Pablo cumule les succès, se classant rarement au delà des podiums. Celui de la Transat Jacques Vabre lui est familier, deuxième avec Pella en 2013, et troisième en 2017 avec Phil Sharp. La consécration et la première marche l’attendent aujourd’hui à Fort de France… Ils ont dit : Anne Beaugé - Milai « Tout va bien a bord de Milai. Sur la tranche ! Cette journée et cette nuit sont penchées ! Le vent est bien ‘à gauche' , après avoir fait flapper les spis, nous avons sorti le gennak de son sac. Leclerc de Magré Père et Fils, passe à fond la caisse dessous, et nous tachons de faire notre route, au mieux.Nous sommes assez excités à l'idée de retrouver la terre, 302 milles exactement , à l'heure ou j’écris… » Max Cauwe - Avanade « L’ordinateur est formel, on est à moins de 48h de l'arrivée de cette transat Jacques Vabre ! C’est de plus en plus dur de tenir la cadence des bateaux autour : l'angle de vent leur devient de plus en plus favorable. On est repassé en mode "sans pilote" mais cette fois pour la performance. On barre, on règle, on barre, on dort ! là ça déboule à 13/14nds avec les safrans et la quille qui sifflent de bonheur . C'est une course donc on a envie d'arriver le plus vite possible et donc dans un sens que ça se termine le plus vite possible....C'est bizarre comme raisonnement : on a bossé 1 an pour être au départ de cette course mythique et dès le coup de canon, on a qu'une seule envie, franchir la ligne d'arrivée ! Tout ça pour dire dire que je prends un plaisir monstre sur cette Jacques Vabre ! que ce soit pour la compet ou le plaisir des yeux je suis comme un gamin ! Et si j'ai envie d'arriver aussi vite, c'est aussi pour avoir l'occasion de repartir ! «  Antoine Carpentier - Redman Voilà c'est bientôt la fin ! Aujourd'hui j'ai pris 10 ans, On navigue entre les nuages. Le premier de ce matin nous a donné bon espoir, on a navigué pendant 30 minutes à 17 nœuds et, en sortie de nuage, grosse rotation de vent qui nous a permis d'aller rechercher l'axe des Suisses qui se faisaient de plus en plus menaçants... Les autres nuages ont été moins sympas, on vient de passer 20 minutes avec 8 nœuds de vent à batailler pour sortir de l'emprise d'un gros nuage. Depuis ce matin, on a les yeux rivés dans les rétros, normalement le vent devait rentrer par derrière, du coup notre avance devait diminuer d'heure en heure. C'est une sorte de guerre des nerfs. On aura tout donné sans compter avec Pablo ! Je n'ai jamais autant barrer sur une transat ! J'ai jamais aussi peu mangé sur une transat, Pablo non plus ! En espérant qu'on va finir cette Transat Jacques Vabre de la plus belle des manières. On croise les doigts . «  Free dom - Thomas Bulcke « Si les derniers jours ont été assez monotones : grosses chaleurs, sargasses, poissons volants, surfs et empannages; cette nuit a été super intense. 2-3 heures de sommeil chacun. Ca nous a rappelé le début ce course super engagé et hors de notre zone de confort, sur le fil. Vers 1h30 du matin Thibaut me réveille en criant "Tom il y a 27 noeuds" je sors en catimini nous sommes GV haute et grand spi. Je prends tout de suite un ris et nous décidons de passer sous Spi medium car la mer est très formée et il fait nuit noire. La lune se lève vers 03h TU maintenant."[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+21 :J’ai faim !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j21-jai-faim-&mode=actualites&id=9158 Sun, 28 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j21-jai-faim-&mode=actualites&id=9158 Antoine Carpentier et son « précieux » Pablo Santurde en terminent ce matin avec leur avant dernière nuit en mer. Plus qu’un « dodo » et leur Redman entamera les dernières manoeuvres d’approche en direction du rocher du Diamant et de Fort de France, où son arrivée pourrait être jugée lundi après-midi heure française.  Si le conditionnel s’impose comme pour toute régate, celui-ci est fortement teinté de certitudes, tant les deux hommes affichent de maîtrise et de contrôle depuis leur coup d’état du 18 novembre dernier. Ils résistent toujours et encore aux assauts inspirés de tous les protagonistes favoris de l’épreuve, et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Mais leur habileté à trouver les bons filets de vent dans un alizé souffreteux, à déclencher aux plus judicieux des moments les empannages pour bloquer toute tentative de débordement de leurs adversaires, a, jour après jours, ciselé les contours d’un triomphe annoncé, en étirant la flotte de leur poursuivant et en écrémant impitoyablement les candidats à leur trône. On ne compte plus ce matin, à 340 milles du but, qu’une poignée de Class40 encore en mesure de profiter du moindre coup du sort. Les Havrais Cédric Chateau et Jérémie Mion, surtout reconnus pour leurs qualités de régatiers inshore, s’ils parviennent à contenir les Suisses de Banque du Léman (Gautier - Koster), sont en passe de signer un formidable exploit. A moins que les Belgo-Français Gerckens - Hantzperg (Volvo) ne réussissent à s’immiscer sur le podium. On le voit, si les derniers milles commencent seulement à lever une partie des palpitantes incertitudes de la course des Class40, ce n’est que dans les tout derniers bords que cette Transat Jacques Vabre livrera son verdict. L’impatience de voir poindre les Antilles devient électrique à bord des Class40. Trois semaines déjà que les 43 voiliers encore en course (On ne déplore que deux abandons, ceux de Lenzi-Lanternes de Paris (Duchatelet - Renouard) et HBF-Reforest'Action (De Pavant - Gbick) bataillent dans les plus éprouvantes des conditions, petit temps, petits alizés, grosse chaleur et gros efforts. Tous auront mérité leurs parts de paradis martiniquais, des leaders aux duos plongés loin dans les profondeurs des classements et qui livrent chaque jour, à plus de 1 000 milles de l’arrivée, leurs propres combats, leurs propres défis personnels, parfois à vue d’adversaires logés à même enseigne qu’eux, à l’image du trio Recycleurs Bretons - Navaleo des Le Borgne père et fils, à la poursuite des Canadiens de Stormtech Mélodie Schaffer et Ryan Barkey, et Rennes Saint Malo - Rêves de Baptiste Hulin et Christophe Bachman. Etirée sur 1 500 milles, la flotte s’aligne désormais en route directe pour les leaders vers l’arc Antillais. L’heure des options et des décalages est passée et c’est en vitesse pure, quasiment sur un seul bord tribord que les duos appuient sur le champignon, sans réserve et affamés, au sens figuré mais aussi hélas, au sens propre. Car après 21 jours de course, les réserves de nourriture sont pour beaucoup épuisées et c’est le ventre vide mais le coeur en fête que les Class40 vont rallier la terra ferma. Aux organisateurs ; ajoutez au Ti Punch d’arrivée quelques amuse-gueules, tant la clameur venue du large monte déjà : « Ou sont les poulardes ? J’ai faim ! Où sont les veaux, les rôtis, les saucisses ? Où sont les fèves, les pâtés de cerf ? Qu’on ripaille à plein ventre pour oublier cette transat ! Y’a pas quelques soissons avec de la bonne soivre, un porcelet, une chèvre rôtie, quelques cygnes blancs bien poivrés! » Remontada : Jean galfione et Eric Péron (Serenis Consulting) poursuivent leur formidable remontada ; Ils évoluent désormais dans le top 10, en 9ème position après un gain de 5 places ces dernières 24 heures. Point Vintage : Quatre Class40 méritent l’appellation vintage et se livrent au coeur de la Transat à leur petit challenge personnel, tout à fait officieux. Le vénérable N°1, Terre Exotique de Georges Guiguen et Morgann Pinson ferme après 21 jours de course la marche, à 1 150 milles du leader Redman. Le N° 30 UP SAILING Unis pour la planète de Morgane Ursault-Poupon et Julia Virat, le devance de 250 milles en 42ème place. Le 44 SEC HAYAI des Néerlandais Frans Budel et Ysbrand Endt est 38ème à 1 100 milles de l'arrivée, et le 103 G2C GROUPE - Martinique de Jean Edouard Criquioche et Eric Baray pointent en 32ème place à désormais moins de 1 000 milles de l'arrivée. Ils ont dit : Manu Le Roch - Edenred "Avant dernière nuit en mer! J avoue que la douche d'eau douce commence à être rêvée à bord ! On est maintenant en route directe cap sur l arrivée ! Notre ETA est prévu début d'après midi... une motivation supplémentaire ne pas arriver après 19 h sous peine de passer la nuit en mer à bord du bateau ! Alors on attaque! Superbe final en tout cas de voir autant de Class 40 si groupés. Une main sur le chariot de grand voile prêt à choquer et l'autre sur la manivelle de winch de spi! En avant!" Antoine Carpentier - Redman "On s'approche, on s'approche. La tension monte à bord, on ne supporte plus que le vent tourne dans le mauvais sens ou qu'il y ait moins de vent que les prévisions ! On est à l'affût de la carto pour savoir si nos concurrents ont jibé ou s'ils vont plus vite. Chaque pointage où nous sommes plus rapides est fêté d'un petit cri de guerre et, ceux où nous sommes moins rapides, nous plongent dans un état de stress grandissant. Combien de temps ça va durer, on se remémore l' après midi d'hier... il faut qu'on tienne, il faut qu'on tienne ! Moins de 30 heures de course...Il nous reste deux repas chacun. On a de l'eau plus qu'il nous en faut. 5 litres de gasoil, ce qui équivaut à 5 bonnes charges des batteries. Il me reste trois cafés et Pablo a 8 sachets de thé. Au niveau fringue, Pablo n'a plus rien de propre et moi il me reste un caleçon, un polo et un tee-shirt." Le mythe de Spisyphe Stan Thuret - Everial "Tous les matins sont identiques.  Tous les midis sont identiques.  Toutes les soirées, toutes les nuits.  Seul repère terrien. Le temps affiché sur nos cadrans est différent pour chaque lever et coucher de soleil. Mais sinon, nous sommes statiques.  On avance en reculant même.  Chaque jour la météo rallonge le parcours.  Chaque jour les variations du vent en rajoutent une petite dose.  Un supplice bien organisé.  Algues.  Chaleur.  Longueur. Avaries mineures. Mais un supplice certes choisi que de pousser ce spi. Alors on réfléchit et on accepte. On est chanceux et privilégiés de faire cette traversée. Et dans trois jours on aura presque tout oublié."[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+20 : Ca se décante !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j20--ca-se-decante-&mode=actualites&id=9156 Sat, 27 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j20--ca-se-decante-&mode=actualites&id=9156 Lentement, mais sûrement, à 600 et quelques milles de l’arrivée et au terme, déjà, de près de trois semaines de course, la situation en tête du groupe des 43 Class40 en lice commencent à se décanter. Le leader de l’épreuve, Redman du duo Franco-Espagnol Antoine Carpentier - Pablo Santurde, à défaut de creuser les écarts, parvient toujours avec une belle intelligence de course, à naviguer en position de contrôle, bien positionné entre la marque et ses poursuivants.  Ceux-ci doivent, pour le déborder, rallonger leur route, dans un alizé toujours aussi mou et capricieux peu propice aux belles envolées. Ca bataille pourtant dur à une trentaine de milles seulement du leader ! Jugez plutôt. Du deuxième, l’épatant équipage Havro-Havrais de Seafrigo-Sogestran Chateau - Mion, au 11ème, les filles de La Boulangère Bio Amélie Grassi et Marie Riou, on ne compte qu’une cinquantaine de milles d’écart. Dix bateaux sont encore en mesure de jouer le podium, dont au moins 6, Banque du Léman (Gautier - Koster), Volvo (Gerckens - Hantzperg), Lamotte Module Création (Berry - Nebout), LaManche#EvidenceNautique (Jossier - Loison) et Edenred (Le Roch - Quiroga), toujours en capacité d’exploiter la moindre défaillance des hommes de tête. Des grands favoris tous au rendez-vous, on déplore seulement la mise en retrait de Crédit Mutuel (Lipinski -Pulvé), bien pénalisé par leur voile de quille en chou fleur depuis le choc avec un OFNI. Les messages des bateaux en attestent, l’envie d’en finir avec cette interminable transat est bien présente chez tous les équipages. Fatigue, restriction d’eau et de nourriture pour beaucoup, chaleur intense, instabilité de l’alizé, sargasses... la litanie des soucis empêcheurs de naviguer en rond use les corps et les esprits. Certes, les conditions de vent et de mer sont paisibles, mais elles exigent des marins une application d’autant plus grande que les gains sur la route se font aux détails, aux micro-réglages, et à une concentration de plus en plus difficile à maîtriser au terme de près de 4 000 milles d’un incessant combat, tant la densité de la flotte, en nombre comme en qualité, a poussé les équipages à se surpasser depuis la première minute de course. L’intensité de la course, les divagations de l’alizé et les écarts, plus de 1 000 miles entre le leader Redman et le dernier, Terre Exotique (Guiguen - Pinson) ont insidieusement scindé le peloton en trois groupes de plus en plus distincts. Le groupe leader inclue ce matin 17 bateaux, en comptant Croatia Full of Life (Kostelic - Antoine). 50 milles derrière le bateau croate, une douzaine de voiliers où l’on a envie d’inclure Entrepreneurs pour la planète de Sébastien Audigane et François Jambou, toujours accrochés à leur 29ème place, et qui se battent pour demeurer au contact de ce gruppetto. La famille Kervarrec, Simon et Yannick (Samsic E.Leclerc) emmène l’arrière garde, 14 Class40 parfaitement dans leur course, dont chaque équipage vit à fond l’aventure, l’expérience maritime unique et cette vie de marin entièrement dédiée à la bonne marche du navire, à l’harmonie entre homme et machine, dans la contemplation et l’admiration d’un environnement exclusif, rare, unique, et ses langueurs océanes…. Les Fun facts d’Enguerrand - Exploring Tech for Good ⁃ On continue à se faire des petites parties de yams dans les temps mort :) 3-0 pour Victor :-/  ⁃ Toujours pas vu de grains d’alizé  ⁃ Ça fait exactement 15 jours qu’on navigue sous spi !! Incroyable pourquoi on transporte les autres voiles ? ⁃ Une belle pointe a 13,1 nds dans l'aprem !!  ⁃ Au menu de ce soir :  Tartiflette !! Ils ont dit : Morgane Ursault-Poupon - UP SAILING Unis pour la planète "Longue nuit sous les nuages ou bipolarité d'humeur vagabonde. Ce soir, c'est Orion qui nous montre le chemin. La constellation égaye le ciel assombri par de grosse masses sombres. Le vent est mou , le bateau aussi. Heureusement la mer est belle. Ce soir mon humeur ondule telle les vagues. Tantôt dans le creux en plein spleen, tantôt au sommet en pleine forme. La mélancolie s'empare de moi au vu de notre position. Je me dis que l'on ne mérites pas d’être là où on est actuellement, que ce n'est pas juste et que l'on devrait être dix places devant... J'espère que notre option "Sud" va payer... C'est ça la course au large, c'est un mélange d'émotions fortes, des plus difficiles aux plus agréables . C'est des moments de rage, d'enervement et de tristesse. Puis en l'espace d'un instant, on relativise, on se dit que l'on a vraiment de la chance de vivre de telles aventures. Après une petite baisse de moral il faut se ressaisir. Ca ne doit pas durer, ca ne doit pas gâcher de tels moments magiques, suspendus dans le temps. Cette course est belle et quoi qu'il arrive, nous devons nous battre jusqu'au bout pour ne rien regretter. On lève la tête, on reste fières et dignes, on reste concentrées . C'est ca qui est puissant dans les compétitions que nous vivons, c'est cette intensité d'émotions qui nous submergent. Tout est relatif, la force du mental est passionnante." Calliste Antoine - Croatia Full of Life « Toute la journée sous pilote, trop de soleil en extérieur, l'intérieur du bateau était un vrai four. Après15h la délivrance ! Le soleil est de l'autre coté des voiles. On peut enfin sortir ! Ivica a ouvert le dernier bloc de viande qui en fait n'est que du gras, un gros bloc de gras, il mange ça en tranche avec de l'ail cru "that's good energy you know ! » oui mais sans façon, merci ! surtout par 40°, mon estomac n'est pas assez fort pour ça ! » Antoine Carpentier - Redman « On naviguait dans les mêmes conditions de vent à peu de chose près ce matin que les autres et puis, vers 12h TU, le vent à molli, on est passé de 14 noeuds de vent à 12 puis 10 puis 8 noeuds avec de temps en temps 7 noeuds de vent au compteur. Alors que 50 milles derrière ils affichaient  les mêmes vitesses qu'en matinée ! Et là, ça fait mal, on a vu notre avance passer de 50 milles à 38 en moins de 6 heures... ça fait bien réfléchir pour ceux qui pensent que le match est plié... Nous avons un placement de contrôle idéal, le groupe de poursuivants est dans notre axe, s'ils veulent nous dépasser, ils doivent passer à côté de nous ou faire un énorme détour donc à un moment ils auront le même vent que nous… » Jean Galfione - Serenis Consulting "On revient du diable Vauvert. On a eu une phase délicate où on a eu le moral à zéro. On a compté pas mal de retard mais on s’est remobilisés et aujourd’hui on se retrouve à une place convenable. On ne compte évidemment pas s’arrêter là. On lâche les chevaux même si, dans l’immédiat, il n’y a pas de coups tactiques à faire. On continue de grappiller des milles même si les concurrents qui restent devant sont aussi les plus rapides du peloton. Le fait de revenir sur le groupe de tête nous laisse de l’espoir. Toutes les heures, on décortique les relevés de positions de nos concurrents. On est dedans. On ne lésine pas sur le matossage. On est constamment sur les réglages et on se bat en permanence avec les algues." Anne Beaugé - Milai « 823 milles, ca commence à sentir un petit peu l'arrivée ! Je commence à penser aux piqures de moustiques à venir, aux bruits des grenouilles la nuit, aux rires avec les amis... J'ai vu sur une photo que Gilles Lamiré et Yvan Bourgnon avaient des cocos fraiches avec une paille a l'arrivée, on aura des cocos nous aussi ? » Amélie Grassi - La Boulangère Bio "Nous sommes désormais à 3 jours de l'arrivée, l'ETA se précise. Pour moi, les fins de courses sont toujours accompagnées de sensations contradictoires, entre l'envie d'arriver le plus vite possible afin de gagner des places et retrouver nos proches, et l'inquiétude de finir un voyage agréable pour retourner au quotidien terrien. Outre ces questionnements personnels, la course bat son plein. Nous sommes agrippées au groupe de tête et veillons à ne jamais infléchir le rythme, avec la ferme intention de jouer tous les coups possibles pour regagner quelques places. Nous sommes reposées, sereines et concentrées, je suis ravie de l'état d'esprit positif que nous avons su maintenir jusqu'ici et qui devrait être une force pour les derniers instants décisifs de cette Transat Jacques Vabre. »[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+19 : Routes de convergence]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j19--routes-de-convergence&mode=actualites&id=9153 Fri, 26 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j19--routes-de-convergence&mode=actualites&id=9153 Au terme du 19ème jour de course dans la Transat Jacques Vabre, les routes des leaders de la Class40 viennent croiser celles des monocoques de la Classe Imoca. Ces voiliers de 18,28 m de long, dont le parcours passait par l’île Brésilienne de Fernando de Noronha au large de Recife, rejoignent la Martinique en longeant les côtes du Nordeste Brésilien, de la Guyane et du Venezuela. Les Class40 avaient quant à eux, pour marque de passage, l’archipel du Cap Vert. L’extraordinaire étendue en latitude comme en longitude de zones de hautes pressions déventées a conduit ces monocoques de 12,19 m à mettre constamment plus de Sud dans leur route, au point aujourd’hui de converger avec les Imocas, à près de 400 milles de l’orthodromie, la route la plus courte à la surface du globe terrestre entre deux points.  Mais alors que les Imoca glissent quasiment sur un seul bord tribord, les Class40 venus du Nord continuent leur approche « en escalier », multipliant les empannages dans un alizé bien calé à l’Est, avec un coup sur deux, un bord désespérément pénalisant en gain sur la route directe. Antoine Carpentier et Pablo Santurde sont, depuis leur franchissement en tête vendredi dernier de la marque de Sal au Cap Vert, passés experts en la matière. A 890 milles d’une arrivée qui pourrait être jugée dès lundi ou mardi prochain, les hommes du Mach 40.4 Redman semblent donner le tempo à la meute de leurs poursuivants, parfaitement en maîtrise dans leur rôle d’ouvreur de voie vers la Martinique. Mais en plongeant radicalement hier plein sud, souvent à 90° de la route vers la Martinique, Antoine Carpentier et Pablo Santurde ont dégagé la voie vers l’arc Antillais et ne sont plus en situation de contrôle comme ils l’étaient ces derniers jours depuis le passage au Cap Vert. Les Havrais Cédric Chateau et Jérémie Mion (Seafrigo Sogestran), revenus avec beaucoup de subtilité aux avant postes, sont les premiers à s’engouffrer dan la brèche. Leur duel quasi bord à bord avec le Mach 40.4 Banque du Léman du duo helvétique Valentin Gautier-Simon Koster va servir d’aiguillon à ces deux bateaux de dernière génération en capacité de donner du fil à retordre au leader. Ils sont ce matin les plus rapides de toute la flotte. Mais à moins de 900 milles de l’arrivée, c’est toute la tête de course qui est ce matin en révolution, sus au leader historique de la course, Redman. Alex Tréhin et Frédéric Denis (project Rescue Ocean) mènent aussi la révolte sur une route encore plus radicale au vent de toute la flotte. Cette dernière implose quelque peu ce matin sous les coups de boutoir de tant de protagonistes bien décidés à jouer crânement leurs chances dans ce début de sprint final . Dans le sillage de Serenis Consulting du duo Galfione - Péron, bien revenu en 14ème position ce matin, Guidi (Mourruau - Fantini), Croatia Full of life (Kostelic - Antoine) et Milai (Masa - Beaugé), cravachent pour se mêler à la lutte finale ! Ce sont ainsi pas moins de 17 Class40 qui n’ont toujours pas abdiqué dans la lutte pour les accessits ! C’est bien entendu l’alizé, toujours aussi instable en direction comme en force qui va arbitrer les débats appelés à durer au moins jusqu’à mardi prochain. Les choix de route qui semblent se décider ce week end vont déterminer l’issue de cette palpitante et longue Transat Jacques vabre 2021. La flotte des 43 Class40 en course s’étale désormais sur plus de 1 000 milles entre les leaders et le duo Guiguen - Pinson (Terre Exotique) bien entré en Atlantique depuis hier. Les Fun facts de Vic et Enguerrand ⁃ on oublie la réparation des lunettes c’était un fiasco  ⁃ Sargasse si tu changes 3 lettres et que t’en rajoute 18 ça fait : « putain d’algues de merde, j’espère que le mec devant en a plein la quille !!! »... coïncidence ? Je ne pense pas  ⁃ une contrepèterie qu’on nous a glissé dans un mot sur laquelle on bloque depuis quelques jours (merci Freddy), vous l’avez vous ? « Il était si maigre qu’il n’avait qu’une rayure à son pyjama » ⁃ notre pilote auto couine toujours... sauf quand on s’assoit à côté de la barre... peut être qu’il a besoin de quelqu’un pour parler un peu ⁃ On a l’impression d’être bientôt arrivés alors qu’il nous reste à faire plus de miles que n’en faisait notre première course (Normandy Channel race) ⁃ Notre GoPro bug  ⁃ JEUX CONCOURS : on appelle par satellite celui ou celle qui arrive à prévoir le mieux combien de litre d’eau douce il nous restera à la date du 28 novembre 12H TU  ⁃ Le numéro de notre téléphone satellite commence par +88, ça fait peur aux gens qui ne le savent pas donc la plupart du temps lorsque l’on appelle quelqu’un à terre, il ne répond pas!! ⁃ Plaisir coupable : on a fait (pas en même temps) des quarts de nuit cul nu. C’est très sympa ⁃ Question du jour : Est ce que vous avez les noms ou numeros des bateaux qu'on a le plus envie de doubler ? (tous evidement mais faut bien commencer quelque part)  Crédit Mutuel ralenti Le Class40 Crédit Mutuel de Ian LIpinksi et Julien Pulvé a percuté un Ofni à 23h15 heure française mercredi. La quille est endommagée. Les deux hommes vont bien mais vont être obligés de rallier la Martinique à vitesse réduite. Ils étaient dans le peloton de tête avant cet accident. Ils ont dit : Antoine Carpentier - Redman "Encore une nuit en mer. Une nuit magique, loin de tout et si proche de la nature... le vent est doux, pas trop fort malheureusement, aux alentours de 12/13 noeuds de vents, de direction variable Est-Nord Est. La mer est toujours aussi calme, à peine 2 mètres de houle. Les étoiles brillent en attendant que la lune ne se lève... Nous sommes dans la dernière nuit où l'on peut effectuer un placement stratégique sur les concurrents et eux sur nous..ons sur le bord final, ce sera alors une course de vitesse jusqu'à la Martinique, durant trois jours sur le même bord. A ce moment, les distances sur la carto seront normalement plus stables et indiqueront vraiment le classement vu que tout le monde sera sur le même bord ..." Manu Le Roch - Edenred "Le vent revenu et les Red boys retrouvent le sourire ! Une journée à barrer, à slalomer entres les surfs, les sargasses à éviter... musique à fond, le plaisir est là ! En ce moment on écoute fives minutes Her, after hours The Weekend, Maria kerala Dust ou encore I like the party Disko Junkie ! Ce sont les petits coups de cœur du moment ! Sensations hyper agréable de surfer suivre la vague, un régal ! Ca n'a pas été souvent le cas sur cette longue transat alors il faut profiter !le compteur des milles a bien défilé et on est maintenant sous la barre des 1000 miles de l'arrivée prévue lundi! " Stan Thuret - Everial « Je viens de battre mon record de temps passé en mer. On attaque le 19ème jour et jusqu’à présent j’avais passé 18 jours lors de la Mini. Les routages donnent 4 jours et 15 heures jusqu’à l’arrivée." Frans Budel - SEC Hayai "On a 12 à 16 noeuds de vent dans l'alizé. Le ciel est clair, la lune pleine et peu de vagues. Nous demeurons au Sud pour avoir un peu de marge si le vent prend plus d'Est. La lune se lève de plus en plus tard, et semble aussi de plus en plus petite, nous éclairant moins la nuit. Peu de nuages, donc splendide ciel étoilé." Calliste Antoine - Croatia full of life "Nos provisions se font rares mais nous tenons le coup, le rationnement qui nous est imposé se ressent déjà sur nos corps amaigris. Nous avançons toujours dans la bonne direction, les conditions climatiques extrêmes de cet environnement hostile sont  très dures à supporter, particulièrement autour de midi où il n'y a pas le moindre abri à l'ombre en extérieur, les heures à la barre commencent à laisser des séquelles sur nos corps fatigués. Cette vermine de sargasse n'en finie pas de nous mener la vie dur, des bancs de plusieurs mètres s'étendants à perte de vue. Toute la matinée, 3 marches arrière, un décrassage en apnée et on a arrêté de compter après 63 nettoyage de safrans en moins de 3 heures, pas le choix si on veut échapper à nos poursuivants Ivica, le méditerranéen, m'a confié que même en Adriatique la chaleur n'était pas aussi prenante "C'est pas ma mer" a't il rajouté." Maxime Cauwe - Avanade Tout va bien à bord d'Avanade ! Il fait beau et chaud ! Trop beau et trop chaud parfois. C'est de plus en plus dur de tenir la cadence des bateaux récents tout autour mais on s'accroche. C'est la dernière ligne droite et on donne tout : soit tu barres, soit tu dors ! On a commencé à compter les bidons d'eau. Ca devrait le faire mais il n y a rien de trop."[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+18 : Le slalom des sargasses !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j18--le-slalom-des-sargasses-&mode=actualites&id=9151 Fri, 26 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j18--le-slalom-des-sargasses-&mode=actualites&id=9151 C’est un exercice qui doit inspirer les skieurs engagés dans la Transat Jacques Vabre, catégorie Class40. Aurélien Ducroz (Crosscall), Mathieu Crépel (Everial) et naturellement le champion du monde Ivica Kostelic (Croatia Full of Life) savent ce que glisser en zigzaguant veut dire. En l’occurrence, et au coeur de l’Atlantique, ce sont les plaques plus ou moins étendues, plus ou moins épaisses de sargasses, ces végétaux marins hautement toxiques, qui contraignent les navigateurs à slalomer pour éviter ces masses gluantes qui s’accrochent à leurs appendices, ralentissant sensiblement leurs progressions. Nul n’y échappe et les duos multiplient d’imagination, et d’efforts pour s’en débarrasser, qui à l’aide de perches, qui de bouts, qui à grands renfort de marches arrières pénalisantes en gain sur la route. C’est dans ce contexte et sous une chaleur tropicale accablante par moins de 10 degrés de latitude Nord, que se poursuivent les joutes. Dans le sillage d’un Redman (Carpentier - Santurde) toujours aussi insolent de maîtrise dans ses choix de route et dans sa capacité à aller vite, quelles que soient les allures, ils sont encore une bonne douzaine à jouer crânement leurs chances de victoire ou de podium. Alors que la barre des 1 000 milles restant à parcourir est franchie ce matin par le leader, 12 voiliers, de Volvo, 2ème (Gerckens - Hantzperg), au remarquable Clak40 Emile Henry - Happyvore de Nicolas D’Estais et Erwan Le Draoulec, 13ème, évoluent en moins de 70 milles. Et pendant que cette tête de course parvient à progresser cap à l'Ouest dans un semblant d’alizé encore vivant en force comme en direction, c’est cette fois toute l’arrière garde, toujours tenue par le duo Guiguen - Pinson (Terre Exotique) au Cap Vert, qui souffre de l’affaissement total des flux de Nord Est. Si Antoine Carpentier et Pablo Santurde (Redman), vigilants sur leurs maigres réserves de nourriture, tablent à présent sur une arrivée dans les 5 jours à venir, la route sera encore longue pour la deuxième moitié du peloton. Zoom sur : Clown Hop Il devait partir sur un tout nouveau-tout beau Class40, un scow40 sur plan Bertrand, fraichement livré par son constructeur Sud Africain. L’avocat Havrais, trésorier de la Ligue de Voiles de Normandie, Renaud Courbon a dû, dans l’extrême urgence, changer son fusil d’épaule, trouver et préparer un Class40 d'occasion pour s’élancer, en compagnie de l’espoir de la voile Normande Guillaume Pirouelle sur sa deuxième Transat Jacques Vabre. Le Pogo S3 sur lequel ils ont pu jeter leur dévolu date de 2013 et ne présente aucun des atouts des Class40 dernière génération dont rêvait le duo Havrais. Pourtant, l’examen de leur course révèle un parcours des plus honorable, loin des profondeurs du classement. 18ème ce matin, Clown Hop, du nom de l’association soutenue par les deux compères, qui oeuvre à redonner du sens à la vie en recréant un lien social avec les personnes âgées et en situation de handicap, en utilisant le personnage du clown, évolue à 180 milles du leader Redman, aux basques d’un autre Normand de la course, Calliste Antoine associé à Ivica Kostelic (Croatia full of life). Ils ont dit : Anne beaugé - Milai "Difficile de barrer au vmg, bateau assez plat, sans repère visuel la nuit. Le pilote est d'astreinte chaque soir de plus en plus longtemps. Bonne journée à bord de Milai, relais à la barre chaque heure au plus chaud de la journée, siestes moites mais profondes. A bord nous avons chacun un calendrier de l'Avent, chocolat pour Masa, Haribo pour moi. Ce sont des cadeaux d'une amie, Yuka. Ils nous aident bien à compter les jours de course et à nous donner un coup de pouce quand il est bien difficile de sortir de la léthargie d'une sieste. Milai cavale pas trop mal, nous n'avons pas encore sorti la cravache..." Calliste Antoine - Croatia full of life "Beaucoup de sargasses, 4 marches arrières dans la journée pour les enlever de la quille, au maximum 6 fois les mains dans l'eau en 1 heure pour enlever celles sur les safrans, bref, l'horreur ! On va être tout pile en nourriture (on avait plus ou moins 21-22 jours au départ); en eau ça va mais avec la chaleur écrasante on boit beaucoup." Cedric Chateau - Seafrigo Sogestran "Et bien finalement, notre placement un peu plus Sud que celui de la tribu Class40 aura payé. On fait donc une opération canon qui nous permet de venir tutoyer le podium du classement général mais très provisoire ! En effet n'oublions pas que la Martinique est assez loin et que moultes choses peuvent encore arriver. A bord, tout va bien, on fait attention à pas trop sargasser lorsqu'on rentre dans une zone de bancs de.... Sargasses. Et il y en a eu hier, des zones où toutes les 10 minutes il fallait faire une marche arrière. Usant..." Olivier Magré - E.Leclerc -Ville-La-Grand "Fin de la partie poétique /philosophe ! La nature est belle mais on serait preneurs d'un vent d'alizés digne de ce nom... aujourd'hui, 7 à 10 nds de vent... autant dire que le point classement ce soir va faire mal au coeur... bon, côté positif, c'est que en théorie, ca doit rester mou cette nuit mais ça revient demain et le jour d'après et, qu'à partir de vendredi ou samedi, on met finalement le cap sur la Martinique pour de bon et que le vent devrait être au rdv !" Antoine Carpentier - Redman "Journée longue sous le soleil ardent, à slalomer entre les sargasses. La flotte se regroupe dans le Sud, ce n'est pas pour nous déplaire, c'est plus facile de contrôler tout le monde quand tout le monde navigue ensemble et pas un  groupe au Nord et un groupe  au Sud. On ne va pas en bord direct à l'arrivée. Le vent a molli un peu, la chaleur dans le bateau est juste dingue en journée... on transpire à grosses gouttes sans rien faire... Impossible de dormir en journée du coup on s'occupe comme on peut. Niveau avitaillement, il nous reste 8 repas chacun, pour 5 jours et demi de course ! Ça va être chaud dimanche, on risque d'avoir vraiment très très faim lors de notre arrivée. Pour ceux qui viendront nous voir, pensez à nous prendre un sandwich svp ! En plus du ti punch bien entendu..." Stan Thuret - Everial Les empannages c’est comme les omelettes.  Pour faire une bonne omelette, il faut une poêle bien chaude. De ce côté là, on est servi.  L’océan est à 29, la cabine à 35. Ensuite il faut bien beurrer.  Il faut que de la glisse, de la fluidité. Ça ne doit pas accrocher. Un oeuf bien rond bien touillé.  Un spi bien bien rond bien amuré. Et ensuite c’est là où c’est marrant. Est-ce que je mélange tout de suite la nouvelle écoute ?  Est-ce que je laisse un peu de temps d’un côté pour regonfler l’albumine?  Est-ce que j’essaye de tourner la poêle avec le stick ?  Est-ce que je libère la bastaque avec une spatule en bois pour décoller les bords ?  Combien de temps j’attends pour retourner ?  Comment faire si ca part en oeuf à la coque?" Thomas Bulcke - Freedom "Depuis 2 jours nous glissons tranquillement dans ce qui ressemble à un Alizé timide. Nous avons du vent entre 10-13 noeuds au 50 et 80 donc NE. Nous suivons de près les rotations de vent pour essayer de toujours être sur le bord le plus rapprochant sachant que comme pour le peloton de tête notre route passera par le Sud. Pas facile cet exercice. Parfois on a l'impression de faire le super coup et d'empanner au bon moment et 30 minutes après le vent tourne de nouveau et on se dit qu'on aurait mieux fait de ne pas empanner. Il faut dire que les empannages sont vraiment pénibles, surtout la nuit. Nous avons moins de choses à matosser et les ballastes sont souvent vides ! C'est la chaleur et la lourdeur à l'intérieur du bateau qui font qu'au bout de 5 minutes de matossage nous sommes en nage. La prochaine fois j'emmène un ventilo. Je rêve d'une salade bien fraiche avec 1 litre de bière congelée, les pieds dans le sable. Martinique on arrive !" Julia Virat- UP sailing Unis pour la planète "Il parait que les premiers célèbrent déjà leur arrivée... bravo à eux ! Pour notre part, l'issue reste encore loin. Mais on a passé le Cap Vert avant hier et ça, ça fait beaucoup de bien au moral : c'est maintenant la dernière droite. Enfin, droite, je m'entends ! On vit maintenant avec la chaleur (un peu accablante en journée), les poissons volants et les sargasses. Pour l'instant, les conditions nous permettent de tenir avec notre seul spi restant (le grand, qui est un spi de petit temps). On n'a pas dépassé les 25 noeuds au portant depuis que l'autre (le spi lourd pour la brise) s'est intégralement déchiré. Tant mieux. C'est un facteur avec lequel nous devrons composer jusqu'à l'arrivée... Autant dire qu'on prend un grand soin du grand spi car sans lui, la route deviendrait encore plus longue ! Le soleil monte dans le ciel, il va être l'heure de se tartiner de crème et de continuer à barrer, barrer, barrer."[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+17 : L’entonnoir alizéen]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j17--lentonnoir-alizeen&mode=actualites&id=9149 Wed, 24 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j17--lentonnoir-alizeen&mode=actualites&id=9149 Avec le passage ce matin de Terre Exotique (Guiguen -Pinson) sous l’île de Sal au Cap Vert, les 43 Class40 de la Transat Jacques Vabre sont désormais tous en route vers le dernier point de passage de l’épreuve, le Rocher du Diamant en Martinique. Pour les protagonistes de tête d’une flotte toujours emmenée avec brio par le tandem Franco-Espagnol de Redman, Antoine Carpentier et Pablo Santurde, c’est la compression de l’alizé en latitude qui règle et orchestre le rythme de la course.  Les Class40 évoluent en effet dans un entonnoir, un goulet d’étranglement entre deux masses d’air anticycloniques alanguies dans leur Nord et dans leur Sud. Dans ce couloir de moins de 400 miles de large, souffle un vent irrégulier majoritairement orienté Est Nord Est. D’où cette sarabande effrénée de bords tantôt pénalisants au Sud Ouest, tantôt rapprochants au Nord Ouest, qui scandent ces derniers jours de course. Les classement évoluent, dans le sillage du difficilement détrônable leader Redman, au gré de ces empannages. Ainsi les filles de La Boulangère Bio, Marie Riou et Amélie Grassi ont-elles ces dernières heures perdu 5 places consécutivement à ce bord pénalisant mais nécessaire au Sud Ouest. A désormais moins de 1 300 milles de l’arrivée, cet entonnoir alizéen va se rétrécir, et les trajectoires converger de plus en plus franchement. Les écarts déjà ténus vont se contracter, aux avant postes de la flotte où pas moins de 18 voiliers naviguent en moins de 130 milles. A 97 milles du leader, Jean Galfione et Eric Péron font un retour fracassant aux avant postes. Classés 12ème, ils reviennent de très loin se mêler à la formidable bagarre pour les accessits. Plus la course avance et plus les meilleurs viennent se placer pour un final qui s’annonce à couper le souffle, tant les écarts sont ténus et tant est grande la densité de bateaux et de duos performants. Comment Redman va-t’il continuer à contrôler des adversaires tous plus redoutables les uns que les autres, et désormais éparpillés sur près de 100 milles en latitude, de Crédit Mutuel (Lipinski-Pulvé) au Nord, à Volvo (Gerckens - Hantzberg) au Sud? Le danger est partout et les attaques constantes. A moins de 1 300 milles de l’arrivée, c’est dès à présent qu’il faut choisir son positionnement dans cet alizé si irrégulier en force comme en direction. Redman investit aujourd’hui dans le Sud, pour mieux pouvoir ces prochains jours remonter tribord amure amure et avec un bon angle de vent vers l’Arc Antillais. Il ouvre ainsi la porte à ses adversaires, mais parie sur le long terme en se ménageant une belle capacité à accélérer en fin de semaine. A conditions de ne pas sortir de l’entonnoir ! Crosscall sans spi depuis les Canaries : « On a perdu le grand spi dans un « planté » à la fin d'un grand surf du côté des Canaries", explique Aurélien Ducroz. "La pièce qui tient le spi medium en tête du mât nous a lâché. il ne nous reste depuis qu’un tout petit spi, bien insuffisant dans les conditions actuelles et pour aller jusqu’aux Antilles. On va moins vite, et on ne fait pas le cap voulu !" Jonas Gerckens (Volvo) : « Spéciale dédicace pour Jean Galfione, notre redoutable concurrent en Class40 : l’élément indispensable en transat, c’est la perche ! Oui, la perche, instrument nécessaire pour enlever les saloperies de sargasses qui se prennent dans les safrans ! » Ils ont dit : Enguerrand Granoux - Exploring Tech for good "Au rayon des découvertes, on en a eu une belle ! On a découvert les sargasses! Des petites algues en formes sphérique, un genre de flocon de neige mais version algues. Faudra vérifier si ces algues viennent de l’activité de l’homme mais a priori il y en a de plus en plus en Atlantique. Le problèmes c’est que les sargasses se rassemblent en groupes plus ou moins denses (les plus denses remplissent une couche épaisse de 3 mètres de profondeur) et ça peut complètement arrêter le bateau ! Elles forment des petites taches sur l’eau ! Sans le vouloir on a traversé des groupes de sargasses, et à chaque fois après, il faut les enlever car elles se coincent dans les safrans et la quille…. Avec nos safrans relevables c’est simple mais pour la quille c’est plus galère ! Il faut faire une marche arrière ou faire un départ au tas (coucher le bateau). On privilégie le départ au tas, ça évite d’affaler le spi. Juste avant la nuit on s’en est pris sans le voir, puis on remarque que le bateau est plus lent que ce qu’il devrait de 10%, alors on re-règle tout le bateau mais impossible de trouver le réglage qui nous amènerait à 100% de notre performance théorique ! on vérifie en plongeant la GoPro à l’eau et en effet, il y a bien des algues dans la quille. Donc on essaye de les enlever… et la vitesse revient enfin ! Pour vous dire à quel point cela nous pose problème, on récupère même les images satellites pour voir où elles sont le plus dense et éviter ces endroits dans notre trajectoire ! » Antoine Carpentier - Redman Quelle journée de fou ! Ça y est nous avons enfin cap au sud ouest !  Nous avons eu des soucis de connexion satellite qui nous ont privé des positions report de nos concurrents, ce qui est crucial pour nous surtout quand on est en tête de la flotte et qu'on veut le rester. Et comme si ça ne suffisait pas, impossible de télécharger la météo, autrement dit nous étions aveugles toute la journée. J'ai passé 4 bonnes heures sur ce dossier de m...., 4 heures à ne pas régler le bateau, à ne pas barrer, à ne pas dormir. Je crois que ça m'a rendu hystérique, il va falloir que j'aille consulter en arrivant ! Donc une journée à régler des problèmes informatiques et à enlever les sargasses, aujourd'hui on a été gâtés de ce côté là aussi. Le point positif, c'est qu'on a pas trop concédé de terrain à nos concurrents, on reçoit à nouveau les positions des concurrents et on a trouvé un moyen de télécharger une météo, tout ça en fin d'après midi. On est repartis en mode warriors, on ne va rien lâcher!" Pierre Louis Attwell - Vogue avec un Crohn Pas de nouvelles depuis quelques jours, et pour cause, il ne se passe pas grand chose en ce moment sur l'Atlantique. Enfin ce n'est pas tout à fait vrai! La météo est globalement la même depuis le franchissement des îles du Cap Vert, il fait beau, extrêmement chaud et la mer est belle.  La stratégie se résume à jouer les petites oscillations de vent et les zones avec plus ou moins de pressions que les fichiers informatiques nous donnent avec plus ou moin de précision ! On s'arrache donc pas mal les cheveux sur l'ordinateur pour trouver le bon chemin et ça n'a rien de simple ! Hier on a fait un choix, puis on s'est ravisé, puis on s'est ravisé à nouveau pour enfin rependre notre route initiale.  Résultat : 3 empannages en deux heures et l'intégralité du matériel du bateau (sacs de matossage, bidons d'eau, voiles etc...) à changer de côté autant de fois, le tout par un soleil de plomb et une chaleur infernale. Autant dire qu'on boit beaucoup d'eau en ce moment ! Nous rencontrons beaucoup d'algues qui viennent se coincer dans la quille, dans l'hélice et dans les safrans. On passe donc pas mal de temps à les enlever pour ne pas ralentir de trop. Et quand la canne à algues se suffit pas, on s'est même retrouvés à faire une marche arrière pour s'en débarrasser. On pourrait s'arrêter et plonger mais une rencontre avec un requin hier ne nous encourage pas trop à la baignade... Dommage !"  Cedric Chateau - Seafrigo Sogestran "Ça y est ! Nos neurones fument, ça sent la surchauffe ! Jérémie vient de couler une bièle dans son cerveau tandis que Cédric a le joint de culasse qui vient de rendre l'âme... Et une question et une seule en est responsable depuis 36 heures : Doit-on suivre le routage ou rester avec nos camarades! Raaaah mais c'est pas si simple que cela et finalement après 24h de cogitation extrême, cette nuit, nous avons eu plus confiance en l'informatique qu'en nos concurrents directs. Bilan, un empannage et route au sud. Je ne vous accable pas avec les hauts et les bas liés à cette prise de décision durant la journée (on n'aurait jamais dû empanner, on s'est mis dans les sargasses, on est à l'envers, etc...), mais au final, toute la flotte est bâbord armures désormais et il n'est pas impossible que la situation n'évolue à notre avantage...Sinon, drame du matin sur Seafrigo-Sogestran : le dessalinisateur ne fonctionne plus. Alors, il reste bien assez d'eau pour moi afin de rallier la Martinique, c'est plus pour Jérémie à qui il ne restait plus qu'un verre que je m'inquiètais. Déjà qu'il n'est pas bien épais, si je le ramène tout sec à ses parents, on va finir par être en froid... Bref, le dessalinisateur remarche, Jérémie va pouvoir boire et ses parents ne renonceront pas à me faire un cadeau de Noël en décembre (@nathalie &@luc je vous envoie ma liste...)"[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+16 : Les Cadors aux belles places…]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j16--les-cadors-aux-belles-places&mode=actualites&id=9147 Tue, 23 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j16--les-cadors-aux-belles-places&mode=actualites&id=9147 Nickel ! Si le passage à la marque de l’île de Sal au Cap Vert a vu une certaine compression de la flotte, avec un regroupement du peloton, il a aussi permis aux ténors de la classe, favoris des observateurs pour le podium martiniquais, de se replacer aux avant postes. A la faveur de traversées ou de vastes contournements de l’archipel, les cadors, pour paraphraser Alain Souchon, ont squatté les belles places.  Derrière un Redman (Carpentier - Santurde) impressionnant de sang-froid et de maîtrise, on observe depuis 24 heures les retours toniques de Crédit Mutuel (Lipinski - Pulvé) ou du duo Axel Tréhin - Frédéric Denis (Project Ocean Rescue) venus réoccuper les places d’honneur aux côtés des animateurs historiques de la course, Lamotte Module Création (Berry - Nebout), Volvo (Gerckens - Hantzperg), mais aussi La Manche#EvidenceNautique (Jossier - Loison) et Edenred (Le Roch-Quiroga), moins bien payé en retour de son option Sud qu’espéré. Prêts à se mêler à la lutte, les Havrais Chateau-Mion (Seafrigo - Sogestran), les épatant jeunes de Legallais (Casenave-Péré - Bloch) et les filles de la Boulangère Bio, Amélie Grassi et Marie Riou, de plus en plus en confiance à chaque mille qui passe. A 1 400 miles de l’arrivée, le train des Class40 progresse toujours à vitesse relative, contrainte de tirer des bords de portant dans cet alizé obstinément orienté pile dans l’axe de progression des bateaux. Dans la chaleur tropicale, les équipages, vigilants à leurs ressources en eau et en alimentation, ne s’économisent guère et multiplient les lourdes manoeuvres d’empannages et de changements de voiles. Une course d’endurance est lancée et les meilleurs vont devoir encore batailler à ce rythme durant environ 6 jours, pour une arrivée possible en début de semaine prochaine. A noter : Seuls Georges Guiguen et Morgann Pinson (Terre Exotique) sont ce matin en route pour la marque de l'île de Sal, à 170 milles de leur étrave, qu'ils pourraient parer demain matin. Les 42 autres voiliers ont tous mis cap à l'Ouest, direction le rocher du Diamant, dernière marque de passage avant l'arrivée à Fort de France. Ya d’la joie ! Si d’aucuns s’inquiètent d’une course des Class40 longue, et ralentie par des facteurs météos cette année peu favorables, on souligne aussi l’extraordinaire bonne humeur qui anime la flotte. Des leaders à l’arrière garde, les messages quotidiens, écrits, parlés ou filmés, témoignent d’un bonheur de naviguer communicatif et partagé, dans un esprit de solidarité. Nombreux sont en effet les concurrents qui, au sein d’une flotte aussi dense que celle des Class40, régatent à faibles distances les uns et des autres et n’hésitent pas à s'interpeler, à portée de VHF, pour se défier ou simplement plaisanter. Ainsi Anna Beaugé (Milai) raconte-t-elle avoir chanté en duo avec… Ivica Kostelic (Croatia Full of Life). Concours de la plus belle moustache pour les uns, défis culinaires approximatifs pour les autres, les concurrents de la Classe des monocoques de 40 pieds vivent avec une belle intensité et un état d’esprit remarquable de positivité leur transat. Le mot de Kito (HBF - Reforest’Action) "Quelle classe de course au large, à part peut-être la classe mini650 peut montrer un si beau visage ? 45 bateaux au départ de la Transat Jacques Vabre mais surtout, après 2 semaines de course, une bagarre très dense pour les 20 premiers et ce n'est pas un petit détail, pléthore des coureurs internationaux, un espagnol en tête, suivi par des Belges, des Suisses, un Croate, un Italien, un équipage féminin, un tandem franco japonais, qui fait d'ailleurs une  course magnifique. Malgré la prise de pouvoir des nouveaux scows tous très rapides dans certaines conditions, on constate également que les "anciens" bateaux, bien menés, arrivent à tirer leur épingle du jeu. En témoignent les trajectoires magnifiques de La Manche #EvidenceNautique et de Lamotte Module Création, mais aussi d'Ivica Kostelic ou du Japonais précité et j'en oublie... Il est clair que c'est le circuit où le top 10 est le plus compliqué à atteindre et je suis bien placé pour l'affirmer..." Ils ont dit : Amélie Grassi - La Boulangère Bio "A bord de La Boulangère Bio, nous n'allons pas trop vite pour profiter du bonheur d'être en mer plus longtemps et faisons cap au sud pour éviter de voir les milles défiler trop rapidement. Blague à part, la pénurie de chocolatines menace alors avec Marie nous restons accrochées au groupe de tête et essayons de gagner quelques milles lorsque c'est possible. Les fluctuations du vent et de la mer sont exigeantes, il faut être concentrées pour faire avancer le bateau et trouver la bonne trajectoire sur ce vaste plateau de jeu océanique. Côté rythme, nous nous reposons le plus possible la nuit. Mais ne vous inquiétez pas, lorsque l'une dort... l'autre veille ! Et pour tenir réveillées à 100% de nos capacités en pleine nuit, notre petit secret c'est le chocolat (un graaand merci aux parents de Kevin du 145 pour le chocolat offert au départ, si avec cela on n'arrive pas à rester devant lui, je ne comprends pas)." Antoine Carpentier - Redman "Ici la fusée Redman !  On bataille pour conserver l'avance qu'on a, les poursuivants ne lâchent rien, ça nous met sous pression ! Ils ont raison de le faire, il reste encore un peu moins de 1500 milles avec des jibes, donc du jeu. D'autant plus que nos fichiers météo n'ont pas l'air tout à fait exacts ! Normalement les sudistes devraient avoir plus de vent et apparemment ce sont les nordistes qui en ont le plus, difficile de faire des choix stratégiques dans ces conditions, ça fait trois jours que les routages nous disent d'aller au sud et à chaque nouveau fichier, il nous fait faire un peu plus de nord ouest avant de plonger dans le sud... bref pas facile à gérer cette fin de course... Pour l'instant, on reste dans une situation de contrôle, toute la flotte va au même endroit donc c'est assez simple et moins stressant... par contre dès que la flotte va se scinder en deux, le choix va être plus compliqué. Aujourd'hui on a fait trois repas, c'était la grosse fête à bord :) Ce qui est curieux, c'est qu'on a aussi faim que les autres jours ! Ceci dit, le déjeuner était un plat de nouilles chinoises, genre portion pour enfant en bas âge." Anne Beaugé - Milai "La journee, le matin surtout où nous ne sommes pas à l'ombre des voiles, nous cuisons à la barre. J'ai enrubanné mes jambes dans du sopalin humidifié et Masa barre les pieds dans un seau remplis d'eau de mer. On a recroisé  Croatia Full of life aujourdhui, nous avons chanté à la VHF, passé en revue les chansons dont le soleil est le sujet... Sinon, c'est un coup à l'ouest, un coup au sud, et comme tout le mode, on cherche le moins pire moment pour 'faire du sud'. Mais c'est vraiment parce qu'il faut parce que, bien sûr, tout le monde ne pense qu'à l'ouest ! Le premier 50 est  arrivé, bravo ! On se grouille nous aussi." Calliste Antoine -Croatia full of life "Vent de 12-15 noeuds de NE, mer pas top, vagues trop serrées pour être surfées. On a réussi à redescendre et à recoller à la flotte au sud, maintenant il faut gagner des places. L'amure du spi a encore lâché : la  manille textile s'est découpée sur l'anneau de friction, bref spi en vrac pour 5 mn, le temp de réparer. On a en vue Milai et Tquila qui sont les autres " vieux " bateaux de la première flotte avec nous. Il reste toujours des scows derrière nous (Crosscall, Serenis, Leclerc). Ils ont de très bonnes vitesses ça va être dur de les contenir jusqu'à l'arrivée. Demain anniversaire d'Ivica !  On a une conserve de poires au sirop  pour l'occasion." Julia Virat - Morgane Ursault-Poupon- UP SAILING Unis pour la planète "Voilà, le grand moment symbolique est passé : nous avons contourné le Cap Vert ce matin. C'est hyper motivant car maintenant on sait ce qu'il nous reste à faire : 2 200 milles nautiques (4 000 kilomètres) plein Ouest et basta : ti punch et fruits frais. Nous sommes maintenant dans le fameux et tant attendu régime des alizés ! Ce qui veut dire que le vent va nous porter par l'arrière et que les températures sont nettement plus chaudes. Pour être exacte, on pète de chaud sur le pont au soleil. On a sorti la crème solaire et il faut commencer à anticiper les repas : laisser refroidir les lyophilisés avant dégustation ! On a hissé le grand spi rose et il faut rester concentrées à la barre, car il a tendance à se faire un peu embarquer avec ses 200 mètres carrés de toile. On est toujours scotchées au poste de barre en alternance et le rythme ne change pas. Concentration, concentration. C'est exigeant et formateur."[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+15 : Au bon vouloir de l’alizé]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j15--au-bon-vouloir-de-lalize&mode=actualites&id=9145 Mon, 22 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j15--au-bon-vouloir-de-lalize&mode=actualites&id=9145 Situation complexe sur l’Atlantique et devant les étraves de la meute des Class40 entrés avec excitation dans leur grande traversée de l’océan. De vastes zones anticycloniques, peu ventées, s’étalent de l’arc antillais aux côtes d’Afrique, en bordure de la route idéalement suivie par les concurrents de la Transat Jacques Vabre, catégorie Class40. Le renforcement de l’alizé de d'Est Nord Est est attendu et de son timing et de sa virulence dépendent les choix de routes des duos. Certains, à l’instar d’Edenred (Le Roch - Quiroga ) et Banque du Léman (Gautier-Koster), ont dès le Cap Vert plongé radicalement au Sud, investissant massivement loin de la route directe, mais en faveur d’un vent mieux établi en force comme en direction. D'autres, à l‘instar de Crédit Mutuel (Lipinski-Pulvé), jouent les équilibristes en flirtant avec les calmes au vent de la flotte. Très inspiré et pour l’heure généreusement gratifié par un choix médian, Redman (Carpentier - Santurde) contrôle avec une belle maîtrise des assauts qui fusent pourtant de toute part. Le Mach 40.4 lancé l’an dernier résiste à l’envie de faire du Sud et privilégie la route directe, à 1 600 milles de Fort de France. Longtemps abonné à la 7ème place, incapable de recoller au Club des 6 qui a, de la pointe de Bretagne au Cap vert, animé la tête de la course, Crédit Mutuel a profité d’une bonne inspiration au passage de l’archipel Cap Verdien pour venir faire à nouveau valoir ses légitimes prétentions dans cette Transat Jacques Vabre. "Quand tu veux remonter sur la tête de la flotte, il faut attaquer." explique Ian Lipinski. "On a poussé le long du Maroc et de la Mauritanie et ça nous a plutôt réussi. Le timing était plutôt juste, mais on a réussi à passer. Heureusement que nous avons fait ce gain, parce que jeudi et vendredi, la flotte est revenue par derrière. Mais on a gagné le droit d’avoir des objectifs intermédiaires et accessibles qui nous aident à nous mobiliser à chaque instant." L’un des plus rapides ces dernières heures, le Max 40 à nez rond, est revenu à 36 milles du leader Redman, occuper la troisième marche du podium. Ian Lipinski et Julien Pulvé, présentés à juste titre comme des vainqueurs potentiels, sont de retour aux affaires et nul ne doute qu’il sera désormais difficile de les déloger des accessits. A moins que le Sud ne finisse par triompher. Guidi (Mourruau - Fantini), hier encore classé 3ème, Legallais (Cazenave-Péré - Bloch), Emile Henry - Happyvore (D’Estais - Le Draoulec) ou Tquila (Thompson - Richardson) plongent au Sud, délaissant momentanément la route directe, preuve de la méfiance qui habite aujourd’hui les duos quant à la capacité d’évacuation de l’anticyclone vers le Nord. 8èmes au classement, Emmanuel Le Roch et Pierre Quiroga (Edenred) cavalent depuis à belle allure sous le vent des leaders, en compagnie du Mach 40.4 Banque du Léman (Gautier - Koster), tout aussi rapide. Les deux « sudistes » affichent les meilleures vitesses moyennes de toute la flotte. Ils bénéficient d’un excellent angle de vent pour se recaller à leur rythme au plus près des leaders. La compression de la flotte au passage de l’archipel a aussi permis quelques retours discrets et pourtant comptablement fracassants. On se souvient que Serenis Consulting au duo Galfione - Péron a compté un moment plus de 550 miles de retard. Les deux hommes ont recollé, sinon à la tête de flotte, au moins au premier peloton et pointent ce matin en 18ème position, à 148 milles du leader.  La procession des Class40 au coeur de l’archipel du Cap Vert va se poursuivre toute la journée. Après le passage ce matin de Equipe Voile Parkinson (Gueguen - Auffret), ils ne seront plus que 5 voiliers à n’être pas encore franchement entrés dans la traversée de l’Atlantique. Ils ont dit : Stan Thuret - Everial "Ca fait 14 jours qu’on est mer sur la Transat Jacques Vabre. Aujourd’hui on est enfin au large du Cap Vert direction la Martinique avec un horizon d’océan devant nous. J'ai la chance de vivre sur l’eau. De voir le soleil, la lune, le vent. Les dauphins et les poissons volants. De vivre au rythme de la nature tout simplement. Et c’est seulement maintenant que je commence à ressentir le temps. Le temps long. Celui que l’on a tous perdu dans nos vies de tous les jours. Celui de la contemplation, de l’interrogation, de l’écoute de son corps et de ses émotions. L’océan permet ce vide et cet apaisement." Olivier Magré - E. Leclerc - Ville-la-Grand "Une bonne première journée et nuit depuis le Cap Vert, malgré le manque d'alizés. On a tout de même du vent et on arrive à avancer dans la bonne direction sans avoir à faire d'empannages pour aller au sud. Ca va malheureusement changer aujourd'hui avec plusieurs empannages prévus au programme dans les 24h avant d'amorcer un long bord vers le sud cette nuit et demain pour éviter une zone de molle qui se met sur notre route mercredi."  Manu Le Roch - Edenred "Au delà de la course, qu'il fait bon d'être en mer ! Quelle chance nous avons d'être sous des latitudes chaudes, de faire des glissades de nuit sous spi avec une pleine lune qui éclaire comme en plein jour, avec un ciel étoilé, en short, le bonheur d'être en mer où notre seule occupation est de faire avancer au mieux notre machine ! C'est vrai que cette course est plus longue que prévue, qu'elle pose des soucis pas envisagés comme le rationnement mais il nous faut reconnaître cette chance d'être sur l'eau avec nos magnifiques machines ! À bord d'Edenred nous savourons ces moments ! Nous sommes en pleine forme pour attaquer cette dernière semaine de course !" Enguerrand Granoux - Exploring Tech for Good "Lever de soleil magnifique, nous sommes juste devant la dernière des îles de l’archipel. Notre dernière terre a nous avant la Martinique. On empanne encore pour aller cherche un effet de site à la pointe de l’île, c’est une réussite, on déboule en sortie d’archipel pleine balle avec une forte accélération du vent et un angle super favorable ! On se fait tout de même un gros vrac juste avant le dernier empannage, notre plus gros depuis qu’on a le bateau. Rien de bien grave mais assez impressionnant d’autant plus qu’on met quelques minutes à se remettre droit. Notre souris d’ordinateur a volé quelque part dans le bateau, on l'a retrouvée mais elle a perdu la boule... on la cherche quelque part dans le bateau. Sur le bord suivant, on bat notre record de vitesse moyenne sur une heure depuis le début de la course (14,1 noeuds) et on est à ce même pointage le bateau le plus rapide de la flotte. Anecdotique mais assez kiffant sur le moment pour nous ! On va reproduire cet exploit d’être le bateau le plus rapide deux pointages plus tard. On fête ça avec un petit kinder." Frans Budel - SEC Hayai "Que fait on un dimanche paresseux ? A part naviguer, pas grand chose à faire ! Tout est en bonne forme et fonctionne normalement. Donc on fait des crêpes ! Délicieuses avec du sucre !" Antoine Carpentier - Redman "Ça y est, on est dans les sargasses ! Depuis ce matin, c'est assez souvent, peut être deux, trois fois par heure qu'on enlève des algues qui se coincent dans les safrans, là c'est assez simple, on a un outil, une canne à algues qu'on vient glisser le long du safran pour enlever les algues. On a une canne à algues top compet', on pourrait l'appeler "frappe qu'un coup" tellement elle est efficace, une seule passe suffit ! Merci à mon ami Tual et son équipe des Crazy Lobster ! Elle est légère et raide à la fois, c'est d'une simplicité à manipuler... Pour les algues qui se coincent dans la quille, c'est une autre histoire... soit on passe un bout qu'on appelle une corde à nœuds, soit on fait gîter fort le bateau de façon à ce que le haut de la quille sorte de l'eau...  Niveau stratégie, notre petit coup dans les îles a été bénéfique sur le côté sportif puisqu'on croise 4 milles devant Volvo avant de prendre cette option et qu'hier soir on croise 20 milles devant eux... soit un bon gain... par contre au niveau stress, ça n'a pas été de tout repos... mais bon au final on ne peut être que contents." [Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+14 : GO West !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j14--go-west-&mode=actualites&id=9143 Sun, 21 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j14--go-west-&mode=actualites&id=9143 Entame du 15ème jour de course pour les 75 équipages, toutes classes confondues, encore en route pour la Martinique. La flotte des 43 Class40, au terme d'une longue descente plein Sud en direction de l'archipel du Cap Vert, vient seulement de mettre le clignotant à droite et d'entamer, cap à l'Ouest, la traversée des 1 900 miles d'Atlantique qui la sépare de Fort de France.  La flotte, ou tout au moins plus d'une trentaine de ses unités environ, s'est éparpillée au passage de la marque de l'île de Sal au Cap Vert. Si le duo Franco Martiniquais Jean -Edouard Criquioche - Eric Baray (Groupe G2C La Martinique), en 31ème position, profite encore de l'alizé pour choisir la meilleure voie de passage, ils sont déjà un certain nombre à l'arrière de la flotte, Stormtech (Barkley - Schaffer), UP SAILING (Ursault-Poupon - Virat) ou Polka Dot (Mehran - Owen) à se faire happer par les calmes désespérants qui s'alanguissent en travers de l'Atlantique, là où traditionnellement souffle un alizé puissant de Nord Est. Les leaders, mais aussi le gros du peloton désormais orienté plein Ouest, toujours emmenés ce matin par le tandem Carpentier - Santurde (Redman) sont allés loin dans le Sud chercher de la pression. Emmanuel Le Roch et Pierre Quiroga (Edenred) tutoient ainsi les 10° de latitude Nord, là où  commencent à sévir les prémices du pot au Noir ! Redman continue d'avancer en défricheur de la transat. Il progresse sur le fil ténu du rasoir, aiguillonné en son tableau arrière par Jonas Gerckens et Benoit Hantzperg (Volvo), mais aussi à son vent par le surprenant troisième Guidi, au tandem Mourruau-Fantini, serré de près par deux sérieux clients, Crosscall (Ducroz - Sineau) et Croatia Full of life (Kostelic - Antoine), et sous son vent par les ténors de la classe, Banque du Léman (Koster - Gautier) et Project Rescue Ocean (Tréhin - Denis). Et que dire alors de l'immense investissement au Sud réalisé ces dernières 48 heures par Edenred ? Pointé 15ème à 75 milles du leader en distance au but, il est ce matin avec  La Manche #EvidenceNautique, l'un des plus rapide de la flotte, seulement décalé de 45 milles en latéral Ouest Est par rapport à la tête de course. On le voit clairement, à moins de 2 000 miles de l'arrivée, la bataille fait rage à tous les étages, exacerbée pour beaucoup par la crainte du rationnement en vivres et en énergie, mais aussi par l'espoir de voir enfin l'alizé regonfler devant les étraves, et procurer aux vaillants Class40 les belles journées de surfs sur la houle qu'ils sont venus chercher. Des nouvelles de Kito : en approche de Madère "On a fait le bouchon pendant 24h. Pas un souffle d’air et de la houle. Dur pour les nerfs, déjà soumis à rude épreuve depuis 2 semaines. Mais, depuis quelques heures, nous avons retrouvé du vent venant du sud, pas très fort ni très régulier mais du coup on a l’impression d’aller super vite. Il fait bon sur le pont, la lune est pleine. On essaie d’imaginer la meilleure route pour atteindre Gibraltar. Ce n’est pas simple avec notre handicap à l’avant… Cette route devrait nous situer pas loin de Madère dimanche, ce qui nous laissera une possibilité de pit-stop au cas où les prévisions météo devenaient plus défavorables. Car elles sont plutôt bonnes pendant les 5 jours prochains et donc il n’y a pas de raison de ne pas en profiter, si ce n’est qu’un petit break nous ferait le plus grand bien. On verra selon l’humeur…" Ils ont dit : Nicolas Lemarchand - Thimoté Polet - Entraide Marine. "Quelle Transat Jacques Vabre exceptionnelle ! Malgré le fait qu'elle soit exceptionnellement longue, elle reste exceptionnellement intéressante et riche en leçons. Nous sommes toujours hyper contents d'être ici. Nous oscillons entre les molles, un vrai Tetris mais c'est sympa.Nous avons calculé la nourriture et l'eau, nous n’avons pas le droit à l'erreur, le timing est parfait." Thibaut Lefevere - Free Dom "Nous devrions avoir un semblant alizée Nord Est plus soutenu que les bateaux devant, ce qui nous permettrait de faire de la route directe au début alors qu'ils ont du plonger au SUD pour toucher du vent et donc allonger leur route. Avec un peu de chance cette transat nous réserve des opportunités d'aller chatouiller leurs étraves de nouveau. Nous devons aussi rester vigilant et contenir les bateaux qui nous poursuivent et qui ne nous ferons pas de cadeaux. La transat risque d'être longue car peu de vent au milieu il faudra trouver le bon chemin.On prévoit d'arriver vers le 2-3 décembre soit 26 jours en mer. On est loin des 18 annoncés avant le départ. Nous avons 24 jours de nourriture et d'eau." Marie Riou - La Boulangère Bio "Petites galères. Nous avons notamment tapé quelques chose qui a fait sauter le safran tribord. Heureusement c'est le "fusible", un bout facile à changer qui a cassé, la pelle de safran et tout le système associé sont intacts. Nous avons seulement ralenti le bateau, le temps de réparer le bout cassé. A bord tout se passe à merveille. Aujourd'hui nous avons pris le temps de faire le point sur les quantités de gasoil et de nourriture et nos étions satisfaites de constater que nous ne manquerons de rien jusqu'à l'arrivée (sauf d'un peu de chocolat... l'angoisse !).Nous évoluons dans le groupe de tête, c'est sympa et nos concurrents sont redoutables, ils ne lâchent pas un mètre. En parallèle, une nouvelle bataille à commencé : celle des algues. Nous avons été bien embêtées par le sujet aujourd'hui et cela ne devrait pas s'arranger sur la route." Morgane Ursault-Poupon - UP SAILING Unis pour la planète "J14 Les jours et les nuits se suivent... En ce moment, c'est une magnifique pleine lune qui nous accompagne. C'est un festival de couleurs et d'ambiances, chaque soir et chaque matin invariablement... Et puis ce qui est super, c'est que la lumière de la lune éclaire si bien la nuit que nous n'avons pas besoin des frontales pour barrer. Le rythme est routinier. On fait des quarts de 2 heures la nuit, parce que la fatigue y est plus pénible que le jour : une qui barre, l'autre qui dort. On s'échange quelques commentaires sur les conditions puis on alterne sans traîner. La journée, les quarts sont un peu plus longs en fonction de notre état et de ce que nous avons à faire à côté : il y a les heures devant l'ordi à tenter d'extraire un fichier météo de cette satanée connexion satellite qui est bien susceptible... puis on lance des routages et on peaufine la trajectoire. Il y a les manoeuvres de voiles, autour desquelles on cale les siestes. Il n'y a pour l'instant pas trop de réparations, le bateau va super bien (bon, on ne revient pas sur cette histoire de spi... Il y a aussi les repas (ha ha ha, faut-il vraiment en parler ?) que l'on prend généralement entre-deux, pas vraiment besoin d'un grand cérémonial pour mettre de l'eau chaude sur un énième lyophilisé... Et puis parfois, il y a une petite toilette à base de lingettes, le grand luxe !" Pierre Louis Attwell -Vogue avec un Crohn "Les dernières 24 heures ont été plutôt productives pour Vogue avec un Crohn. Globalement on s'en sort pas trop mal même si rien n'est joué et qu'il faudra attendre d'être bien dégagé des iles pour savoir si notre stratégie s'avère payante. La bonne nouvelle du jour c'est que nous avons "mis le clignotant à droite", c'est à dire qu'on ne fait plus de sud mais de l'ouest pour rejoindre la Martinique. Dans les fait ce n'est pas significatif de grand chose mais mentalement ça fait du bien !" Enguerrand Granoux - Exploring Tech for good "Ça y est, on a passé l’île de Sal du Cap Vert ! C’est parti pour la grande traversée, clignotant à droite, let's go to Martinique ! Ce matin un petit poisson volant s’était endormi trop longtemps sur le pont il n’avais pas l’air en grande forme. On la relâché parmi les siens et donc on a eu droit à un ballet de remerciement toute la journée par ses confrères ! Aujourd’hui fait très marquant aura été la chaleur. Ça y est on est bien dedans, ici il fait très chaud, désormais pour ne pas finir comme le poisson, notre objectif est de trouver de la fraîcheur à bord. Fini les cires et les bottes, on découvre la navigation en maillot de bain - t-shirt. Prochaine île sera la Martinique!" Anna Beaugé - Milai "Il fait tres chaud, et heureusement, l'empannage en tribord nous permis d'être à l'ombre des voiles. Nous amorçons notre route vers l'ouest, dans du vent qui a faiblit en deuxième partie d'après midi, il va surement falloir faire de l'ouest, un peu de sud, de l'ouest et re un peu de sud, et ce pendant un bon millier de milles ! Canne à algues cassée puis réparée aujourdhhui et validation de la méthode de passage corde a noeud pour libérer la quille des sargasses... essentiel."[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+13 : Quel charivari ! ]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j13--quel-charivari--&mode=actualites&id=9141 Mon, 22 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j13--quel-charivari--&mode=actualites&id=9141 La marque de passage obligée des Class40 en route vers les Antilles, préfigurée par l’île de Sal dans l’Est de l’archipel du Cap Vert, a totalement relancé la course jusqu’alors dominée par un club hermétique d’une demi-douzaine de voiliers, à qui on promettait récemment encore la victoire finale.  Incidemment coordonnée avec l’arrivée des Class40, la rupture de l’alizé de Nord Est sur l'archipel, grandement perturbé par l’alanguissement sur zone d’un vaste anticyclone, a non seulement favorisé les regroupements, mais éparpillé la flotte au gré des choix de route parfois radicaux suivis par les duos pour traverser l’Atlantique. En résulte ce matin encore l’étonnante désagrégation de la flotte entre le coeur de l’archipel et son Sud où les duos se lancent, certains avec une franche détermination, à la recherche de vents plus soutenus, quitte à rallonger une route pourtant déjà interminable. Les classements s’en trouvent chamboulés et les écarts ont explosé, à l’image du débours enregistré ce matin par le troisième, Volvo (Gerckens - Hantzperg) pointé à 53 milles du leader du moment, Redman (Carpentier - Santurde) qu’il devançait pourtant voici seulement 36 heures. De route directe, plus ou peu de personnes ne parlent ce matin, à part le duo Mourruau-Fantini de Guidi, tout à la jubilation d’une belle deuxième place, ou Ducroz-Sineau (Crosscall) eux aussi totalement relancés par ce charivari Cap Verdien. Toujours leaders malgré l’énorme pression exercée de tous bords par la concurrence, le duo Franco-Espagnol Antoine Carpentier - Pablo Santurde (Redman) a fait le choix de la tactique de course plutôt que la stratégie de route : « On a réfléchi et on s’est dit qu’on allait plutôt se mettre entre le paquet qui arrive du Nord et l’arrivée, c’est plutôt un placement de marquage de flotte que de choix stratégique. Bien malin celui qui peut dire quelle route va payer le plus… » expliquait avec un certain fatalisme le skipper de Redman. Les fichiers météos, si souvent imprécis en cette partie du monde, dans leurs indications d’angle et de puissance de vent, incitent pourtant la majorité des Class40 à piquer au Sud, sur une improbable route en direction de l’équateur et en approche du pot au Noir. Un comble pour une flotte sensée faire route directe cap à l’Ouest, dans l’alizé et vers les Antilles. Mais l’alizé tarde à se reconstituer et les perspectives à court terme ne sont guère euphorisantes pour des duos bien entamés par 14 jours d’une course intense, à forts rebondissements et casse-têtes météos. Avec plus de 2 000 miles encore à parcourir, les rêves de longues cavalcades au portant dans l’alizé s’éloignent et Carpentier évoquait même ce matin des épisodes de près à venir!  Toujours étalée sur un peu plus de 700 milles en latitude, entre Redman en tête et Terre Exotique (Guiguen-Pinson) qui ferme la marche, la flotte connait aujourd’hui une certaine compression de ses différents gruppettos, les retardataires voyant clairement en ce franchissement de l’archipel moyen de revenir au contact, comme pourraient en attester le tandem Jean Galfione - Eric Péron (Serenis Consulting) qui glisse ce matin sous l’île de Maio en 21ème position. Pour tout ces protagonistes, les choix de route draconiens à l’Ouest ou au Sud constituent d’inespérées chances de revenir, ou pas, au contact de l’avant garde. Où l’on parle orques, rationnement et… pirates ! Seb Audigane - Entrepreneurs pour la planète "Le bateau va bien sans parler de l'électronique, les orques ne nous ont pas encore mangés un safran et les pirates, ma foi, ils n'ont qu'à bien se tenir. Je fais le malin mais ce matin même, une espèce de gros zodiac trafiqué s'est détourné et a mis le cap sur nous, influant sa route au fur et à mesure de notre avancement. Je le vis venir à deux ou trois milles et toute de suite pensais qu'il avait un comportement bizarre. Il s'approcha à moins d'un mille et suivit un peu timidement mais surement puis lachant les gaz il disparut au fur et à mesure confondu avec l'horizon et les vagues. Je ne serais pas étonné de le revoir surgir à la nuit mais malgré tout je pense qu'on pourrait le semer car Entrepreneurs pour la Planète a mis le turbo.  Nous marchons à douze-quinze noeuds dans les surfs. Comme tous bons compétiteurs, les vivres ont été calculées au plus juste mais pas au plus pire ce qui veut dire que nous aurons très faim et très soif en arrivant." Ils ont dit : Victor Jost - Exploring Tech for Good "Demain on passera le Cap Vert sur la Transat Jacques Vabre ! C’est cette phrase qui peut sembler anodine mais qui petit à petit nous rappelle ce que l’on fait ! Ça semble a la fois tellement normal car on prépare ça depuis très longtemps et à la fois complètement énorme et démesuré. On va sûrement réaliser un peu plus en voyant ces îles après quelques jours sans voir la terre ! Et après ça sera la dernière ligne droite…. Cap vers la Martinique!  Mise à part le futur, notre journée de vendredi 19 a commencé dans le petit temps, du tout petit temps était même prévu par les fichiers sur notre route ! Alors toute la nuit on a travaillé pour faire avancer le bateau du mieux possible ! On a eu un peu de chance car un petit filet d’air nous a accompagné toute la nuit. Maintenant on regarde vers l’avant et notre objectif est d’essayer de recoller à un nouveau groupe juste devant !" Vicitan - Didier Le Vourch / Olivier Delrieu "Tout va bien à bord. Nous sommes contents d'être au Cap Vert et d'empanner bientôt. Contrairement à d'autres, nous avons pris BEAUCOUP de nourriture... Il nous reste même du frais (radis, carottes) et de la charcuterie (viande des grisons, beurre, jambon, etc.) et BEAUCOUP de chocolat !" Stormtech - Melodie Schaffer "Nous avons eu un jour et demi de vents forts de 18-25 nœuds. Ryan et moi n'avons pas fait de sieste pendant la journée pour vraiment pousser le bateau et faire des gains avec les bons vents.  Nous voulions aussi économiser de l'énergie, car nous avons toujours des problèmes avec la production d'énergie, donc nous ne voulions pas que l'autohelm soit trop allumé car c'est la plus grande consommation d'énergie. Tenir la barre d'un bateau et garder le contrôle pendant que vous surfez sur les vagues, c'est très amusant mais cela demande une attention totale.  Nous avons tous les deux des ampoules sur l'une de nos mains à cause des nombreuses heures passées à la barre. Nous avons eu l'occasion de faire une sieste pendant un jour de repos, ce qui fait toute la différence.  L'hydrogénérateur coopère aujourd'hui, donc il produit de l'énergie pour nous, ce qui est génial. Au moment où j'écris ces lignes, nous nous déplaçons à nouveau à une vitesse raisonnable.  Dans les deux prochains jours, nous contournerons les îles du Cap-Vert." Redman - Antoine Carpentier "Un jour de plus sous les nuages ! On rage de ne pas avoir de soleil ! Pas de soleil, pas ou peu de charge grâce aux panneaux solaires, pas de charges, pas d'électronique, pas d'électronique, beaucoup de barre, beaucoup de barre grosse dépense énergétique et non on n'a pas beaucoup de nourriture. Du coup, ça se transforme en fatigue physique mais aussi mentale ! Bref c'est pas la fête ! Bon, la roue va bien finir par tourner un peu...  On devrait être sorti des dévents de la dernière île du Cap Vert dans la nuit, après on pensait que ça allait être plus simple mais les derniers fichiers chargés nous font faire du près à un moment, oui du près ! Il y a même un virement de bord ! C'est à en perdre son latin, on descent tellement Sud qu'on se retrouve dans le Pot au Noir ! On a vu nos premières sargasses et ça c'est pas bon signe, c'est le début des galères !"  Calliste Antoine - Croatia full of life "Compliqué le passage du Cap Vert, une flotte dispersée avec beaucoup d'options potentielles, pas le même vent que Project Rescue Ocean pourtant passé au même endroit 30mn avant nous. Très gris dans l'ensemble. Petite fête de mi-parcours, kalva (calva Karver), chocolat, poire en conserve, repas de luxe ! (prochaine fête pour l'anniversaire d'Ivica). il fait très chaud et humide, plus possible de dormir en intérieur en journée."  Antoine Magré - E Leclerc - Ville-La-Grand "Journée assez productive à bord de E.Leclerc VLG avec maintenant moins de 200 nm jusqu'à l'ile de Sal et à la vitesse du moment (entre 11-12nds avec des pointes a 15-16), on devrait arriver au waypoint en milieu de journeée demain ! (aujourd'hui .NDLR)). Ce qui est aussi bien c'est que l'alizé a repris et donc ca parait prometteur pour la suite, meme si comme pour la Mini, il va sûrement falloir partir très sud pour garder du vent." David Sineau - Crosscall "Passage aux Îles du Cap Vert. On se bat avec Aurelien Ducroz pour rester dans le match malgré nos avaries de spi. Et du match, il n’en manque pas tant la météo de cette Transat Jacques Vabre est compliquée… et lente !  On commence à regarder les réserves d’eau de nourriture et d’énergie, ça devrait aller, mais sans rab du tout!"[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+12 : Rififi au Cape Verde !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j12--rififi-au-cape-verde-&mode=actualites&id=9139 Fri, 19 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j12--rififi-au-cape-verde-&mode=actualites&id=9139 En plongeant très tôt plein Sud, « layline » comme disent les régatiers, soit en approche directe et sur un bord de la marque de passage préfigurée par l’île de Sal, le groupe des 11 poursuivants immédiats des leaders depuis l’entrée en Atlantique vient de faire éclater les classements et la hiérarchie de la course. Seul le duo franco-espagnol Antoine Carpentier - Pablo Santurde del Arco (Redman) préserve ce matin son leadership, ayant, après moult réflexions et cogitations, opté pour un passage au plus près de la route directe et au coeur de l’archipel du Cap vert. Si on se réjouit de voir et sans ordre de préférence les revenants Axel Tréhin et Frédéric Denis (Project Rescue Ocean), occuper la deuxième place après leur arrêt à Cascais le 12 novembre dernier, les filles de la Boulangère Bio Marie Riou et Amélie Grassi au pied du podium occupé par le joyeux duo Charles-Louis Mourruau et Andrea Fantini (Guidi), c’est bien vers le Sud de l’archipel que l’on observe les intrigantes prises de position et choix de route de nombre d’anciens leaders de la flotte. Ainsi le tandem Belgo-Français Jonas Gerckens - Benoit Hantzperg (Volvo) a-t’il délibérément choisi d’oublier pour l’heure le classement général au profit d’un investissement qui l’emmène ce matin à contourner les îles les plus australes de l’archipel, Maio et Santiago, plongeant loin de l’ortho à 90° de la route, en compagnie d’Edenred (Le Roch-Quiroga) et de La Manche#EvidenceNautique (Loison - Jossier) pointés ce matin en 18ème position. Les grands animateurs de l’épreuve depuis 12 jours disparaissent ainsi du haut des classements, Crédit Mutuel (Lipinski - Pulvé), Lamotte Module Création (Berry - Nebout)…. au profit de nouveaux venus aux ambitions retrouvées, Antoine - Kostelic (Croatia full of Life), Suzuki - Beaugé (Milai), Chateau-Mion (Seafrigo-Sogestran) ou Ducroz-Sineau (Crosscall). A 2 200 milles de la Martinique, l’échangeur du Cap Vert redistribue cartes et laissez-passer ! Ca cogite dur à bord des Class40 ! Rappelons ici que le routage depuis la terre est interdit en Class40. C’est avec les moyens informatiques embarqués et avec l’aide des fichiers Grib reçus par Internet que les navigateurs définissent leurs choix de route. Les routages informatiques qui tournent au gré des fichiers météos plongent les tandems dans des abîmes de réflexion, tant les choix de route proposés semblent parfois diverger du tout aux tout. Il va falloir patienter quelques jours pour comprendre qui des partisans de la traversée au milieu de l’archipel, des adeptes du grand contournement par le sud aura eu le nez creux. « Après si nos fichiers sont faux, on aura tout faux aussi... c'est la dure loi de la navigation au large ! » lâche, philosophe, Antoine Carpentier (Redman). Plusieurs facteurs semblent s’opposer dans ces deux philosophies de route. La force du vent est très inégale sur l’archipel où l’alizé semble petit à petit reprendre ses droits. Les sommets créent d’importants cônes de dévent à l’Ouest de certaines îles, San Felipe et Mindelo. L’angle au vent pour l’heure orienté très Est, va aussi imposer aux « insulaires », d’envisager une série d’empannages peu favorables aux gains sur la route. En investissant au Sud, les partisans du choix de Volvo rallongent certes la route, mais trouveront une fois orientés vers la marque, un angle favorable à la vitesse. Compromis, choix cornéliens, appel du pied à la chance… autant de composantes qui font le charme de la course au large, et qui pimentent de singulière manière la Jacques Vabre des Class40… Abandons : Après celui hier du duo Kito De Pavant - Gwen Gbick HBF-Reforest'Action, c'est malheureusement le tandem Tanguy Duchatelet - Fabrice Renouard (Lenzi-Lanternes de Paris) qui jette l'éponge à La Palma aux Canaries, victimes d'avaries de spis et de bout dehors. Ils ont dit : Anna Beagé - Milai "Drôle de journée, à glisser, à osciller sur une piste pas droite. Il a fallu d'abord descendre en escaliers et trouver le moment où la piste  aurait la bonne inclinaison jusqu'a l'approche de Sal. On a été un peu timides et un peu pressés, resultat Milai a une piste moins pentue que ses copains de l'ouest, mais cela aurait pu être pire. Le vent reste faible et capricieux, aussi nous sommes principalement scotchés a l'écoute du spi, mais encore une fois, vu le mic mac  sans vent annoncé, cela aurait peu être pire !  Cette nuit, les siestes auront lieu a l'avant, matosse avec les sacs. Capot ouvert a regarder le spi eclaire par la grosse pleine lune, encore une fois ... il y a pire." Simon Kervarrec - Leclerc Samsic "Ca y est, on a passé les Canaries ! Bientôt, c'est clignotant à droite, direction l'arrivée ! Mais reste encore un peu de route ! Faut vite que ça finisse quand même, parce que j'ai plus qu'un paquet de Tagada, deux de chouchous et un seul caprisun, snif... Je crois que je vais être court..." Antoine Carpentier - Redman "Encore une journée passée sous la grisaille. Du coup, les panneaux n'ont quasi pas chargé... Surtout que les routages ne sont pas des plus rassurants avec des ETA proches de début décembre, caramba ça va être long ! Le passage dans les îles du Cap Vert se fera après une très très longue hésitation dans les îles et non au Sud de toutes les îles comme les routages d'hier matin nous l'indiquaient. En effet, on a modifié nos plans, la flotte du Nord devrait passer à Sal à peine trois heures après nous, ils ont le vent en poupe. Sinon, côté paysage, on a vu des dauphins, plus gros que ceux de chez nous ! Les  poissons volant pullulent, j' espère qu'on va en attraper cette nuit, ça fera un repas ! On vient de croiser devant Volvo qui lui partait pour le Sud ... on verra d'ici deux trois jours qui a eu raison ! Encore des moments de stress à chaque pointage. " Jules Bonnier - Avanade "Todo bien à bord d'Avanade. De la à dire qu'on va de plus en plus vite, c'est beaucoup dire mais on va de moins en moins doucement, de moins en moins dans la mauvaise direction...C'est plutôt pas si mal. On donc loin d'être malheureux. Le pilote ne continue pas de ne pas marcher. C'est toujours aussi peu désagréable de ne pas naviguer en ciré. Les poissons volants sont de moins en moins pas nombreux. Bref on ne voit pas du tout la vie du mauvais côté en ce moment. Bientôt les îles du cap pas bleu." Julia Virat - UP SAILING Unis pour la planète "Le vent est monté crescendo jusqu'à s'établir à 25 noeuds constants avec des rafales à 30. On est en mode guerrières ! D'autant plus que nous avons nos amis du bateau Freedom juste à côté de nous à 2 milles nautiques, on se voit et on papote à la radio. Alors on ne lâche rien, on barre on barre on barre et on avance coude à coude. C'est grisant. Je viens de barrer un surf à 20 noeuds, faut imaginer le sourire que ça me colle jusqu'aux oreilles, c'est génial ! De la pure glisse comme je l'aime ! La vie à bord est un peu sportive à cette vitesse, ça siffle, ça cogne, ça grince, ça tape, ça accélère et ça ralentit, bref : ça secoue. Mais l'ambiance est bonne et on est bien occupées." Cedric Chateau - Seafrigo Sogestran "Nous sommes en approche du Cap Vert et d'ici deux heures, il faudra choisir quelle sortie nous prendrons... Soit, comme la plupart du groupe leader, nous prenons la rocade extérieure, soit à l'instar de Redman, LE leader, on choisit de passer par le centre-île. Ahh si Waze pouvait marcher, on pourrait mettre en pause nos deux neurones ! Mais pour l'instant, ceux ci sont concentrés à faire avancer la Seafrigo-Sogestran dans des conditions très changeantes qui ne nous auront pas permis de bien bien nous reposer cette nuit. Mais à la guerre comme à la guerre, tout le monde est logé à la enseigne. Après notre virage à droite, ce sera donc le denier chuss vers la Martinique, terminus de la ligne." Calliste Antoine - Croatia Full of Life "Horreur on a fini le pain... c'est assez ironique quand "la Boulangère" est jute devant nous. Journée calme, le pilote fait le taff, la réparation du second grand spi est quasi finie, tant que l'autre tient le coup. Les sutures au grey tape donne un petit  aspect  Frankenstein très sympathique ! Demain passage du Cap Vert on a 4cl de Kalva Karver (merci Alois) et un cadeau (du chocolat vu la forme) pour l'occasion."[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+11 : Compression Cap Verdienne !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j11--compression-cap-verdienne-&mode=actualites&id=9137 Thu, 18 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j11--compression-cap-verdienne-&mode=actualites&id=9137 La bande des six leaders « historiques » de la Transat Jacques Vabre made in Class40 est depuis hier soir venue buter contre la vaste zone de vent faible étalée sur le périmètre de l’archipel du Cap Vert et sur cette île de Sal que les concurrents de la classe des voiliers de 12,19 m de long doivent laisser à tribord avant d’entamer la traversée de l’Atlantique en direction de la Martinique. En résulte un spectaculaire bouleversement dans les classements, avec un changement de leader au profit du duo Belgo-Français Gerkens- Hantzperg du Max 40 Volvo. Les six protagonistes qui ouvraient jusqu’à présent la route du Cap Vert, auxquels se lient depuis l’aube Crédit Mutuel (Lipinski - Pulvé) et le duo britannique de Tquila, Brian Thompson et Alister Richardson, bénéficient encore d’un certain décalage dans le Sud qui va favoriser leur approche de l’archipel. Mais c’est désormais du côté du groupe élégamment baptisé « 2ème Division » par Cédric Chateau (Seafrigo - Sogestran) qu’il faut chercher pour trouver les accessits au classement, le calcul des positions se faisant par rapport à la route directe qui file plein Ouest. La 4ème place est ainsi ce matin gaillardement occupée par les revenants Axel Tréhin et Frédéric Denis (Project Rescue Ocean) et la 5ème par les épatantes filles de La Boulangère Bio, Amélie Grassi et Marie Riou. Ce remue-ménage dans les classements ne doit donc pas effacer la réalité des placements sur le plan d’eau, avec un avantage certain pour les voiliers les plus sudistes. La compression de la tête de flotte est en revanche bien réelle et 17 voiliers, en intégrant Legallais de Pierre Cazenave-Péré et Kevin Bloch, se tiennent en moins de 100 milles. Abandon : Alors que la lutte se fait de plus en plus indécise en ce 11ème jour de course, tandis que la mi-parcours vient tout juste d’être franchie, la flotte des Class40 déplore son premier abandon, celui de HBF-Reforest’Action de Kito De Pavant et Gwen Gbick. Leur bout-dehors n’a pas résisté à la longue séance de glissade au portant dans la partie la plus tonique de l’alizé. Les deux hommes remontent la mort dans l’âme vers le Nord, Gibraltar et la Méditerranée. On note aussi l’arrêt ce matin à La Palma aux Canaries du Sabrosa Lenzi - Lanternes de Paris au duo Tanguy Duchatelet - Fabrice Renouard. Un pit stop technique provisoire. Quelle route vers les alizés ? Problématique du jour, et de taille celle là, comment négocier ce passage obligé au Cap Vert. Deux options se dessinent d’évidente manière, une traversée au plus près de l’île de Sal pour une route la plus directe possible. Ou chercher un échappatoire dans le Sud, en un vaste mouvement tournant pour se dégager des effets de site, éviter les calmes qui s'alanguissent par delà l'archipel et s’engouffrer dans un alizé de Nord Est que l’on devine se reconstituer à la latitude de la Guinée Bissau. Rationnement ! Autre thématique dans l’actualité bruissante de la Class40, l’éventuel rationnement en nourriture et en gasoil. Nombres d’équipages s’émeuvent ce matin de la relative lenteur de la course depuis le départ du Havre. Ils sont un certain nombre d’optimistes à avoir tablé sur 19 jours de Transat. A l’entame du 12ème jour de course, et alors que la traversée à proprement parler de l’Atlantique n’a pas débuté, avec les perspectives d’un alizé plus paresseux que jamais, ce sont les questions d’approvisionement qui sont évoquées ici et là. Nourriture, mais aussi le gasoil nécessaire, quand hydrogénérateur et panneaux solaires ne suffisent pas, à charger les batteries du bord, pourraient venir à manquer. En conséquence, les premières restrictions et rationnement de nourriture sont révélées par quelques équipages : Lamotte Module Création : Luke Berry "Autrement côté rations : comme tous les concurrents, on commence à se dire qu’on va être limite en nourriture. Alors, de mon côté, j’ai pris les devants en sautant des repas pour préparer les jours 21-21-23? (On a que 20 jours de nourriture). Achille de son côté a une autre approche. Il bouffe tout maintenant et verra à la fin. Il se veut sec et saillant pour son beach body ready à l’arrivée (lol)!" Edenred : Emmanuel Le Roch  "Cette transat a une saveur particulière de lenteur ! Décidément chaque jour qui passe nous décale de l'arrivée. Le décompte ne se fait plus... on rajoute des jours... déjà depuis le Portugal, après avoir fait les comptes en eau, Gas Oil et gaz, on se serre la ceinture. Mais là, c'est une cure de diète!" Redman : Antoine Carpentier "On a commencé le rationnement, on n'a mangé que deux repas aujourd'hui, ça calme, on a grave faim ! Pour l'instant, on en rigole, mais dans dix jours je ne suis pas sûr que ça sera encore le cas... on a prévu que 19 jours de nourriture et pour ceux qui me connaissent, ils savent que c'est un gros problème et le pire c'est que Pablo partage avec moi la passion du bien manger. le problème de l'eau n'en est pas un, on avait prévu deux jours de plus que la nourriture, va savoir pourquoi ? Le dernier problème étant celui de l'énergie à bord ! Même si on a des panneaux solaires, on doit faire une à deux charges moteur par jour ! On a commencé à couper le maximum d'appareils à bord pour ne pas trop consommer, j'ai même coupé la centrale qui nous permet d'avoir les infos vent, le pilote auto, l'ordi du bord pendant deux heures cet après-midi... on barre beaucoup." La perf du jour : Gain de 5 place ce matin pour Freedom. Thibaut Lefevere et Thomas Bulck pointent en 32ème position après avoir tutoyé les 300 milles parcourus ces dernières 24 heures, à plus de 12 noeuds de moyenne. Un performance comparable à celle des soeurs Julia et Jeanne Courtois (Saint James - Biscuiterie de l'Abbaye) qui ont fait un bond de trois places au général.  Ils ont dit : Everial : Stan Thuret "A 50 milles du Sahara. Juste devant Dhakla. Et là sort de nulle part un bateau. Une barque plutôt. Un bien frêle canot de 7m peut-être. Au moteur. 3 pêcheurs africains à bord. Ils se rapprochent comme ils peuvent face et à mon vent. Le 147 surfe à 15nds dans des vagues de 3m. Les deux bateaux s’approchent respectueusement. Je sors Mathieu de sa sieste. On est sur le pont en cirés Cotten. Et eux aussi ont le même ciré. Les 3 pêcheurs secoués lèvent alors leurs bras en signe de salut et d’encouragement. On leur retourne de plus bel cet élan. On a le sourire et eux aussi." Avanade : Maxime Cauwe "Todo bien à bord d'Avanade et encore plus depuis que Jules a réussi à faire repartir le pilote automatique de secours. On peut enfin passer plus de temps aux réglages, passer sur des quarts plus structurés où tu fais de la nav, du réglage etc. plutôt que d'être rivé à ton siège de barre. Encore une bonne journée compliquée à tricoter dans le petit temps avant de mettre le clignotant à droite et go pour la grande chevauchée vers la Martinique!" Exploring Tech for good : Enguerrand Granoux "On a décidé de se battre. Alors on a alterné 1h à la barre, 1h à dormir ou du moins à essayer, toujours habillé si jamais il faut aller aider celui qui est dehors rapidement ! La nuit a été sportive ! 20/25 nds a 130 du vent, le bateau partait dans des accélérations impressionnantes, le tout avec la pleine lune ! Incroyable comme spectacle ! Le jeu était de comparer la vitesse du bateau sur le pos report toute les heures (relevé de la position et vitesse de la flotte toute les heures) ! Victor a parfaitement maitrisé son sujet avec un beau 13.5 noeuds de moyenne sur une heure en milieu de nuit ! Pas facile mais on a réussi à tenir jusqu’au lever du soleil ! A ce moment là le vent continue de monter, on se dit que c’est le moment de passer sous petit Spi. On a à peine eu le temps de finir notre manœuvre et de ranger que le vent tombe, ni une ni deux, on change à nouveau de voile pour un spi plus grand ! On souffle enfin et on enlève nos cirées pour respirer un peu ! Erreur ! On voit l’afficheur passer de 15 nds à 25/30nds en 2 minutes ! On se dit que ça va passer, on prend la barre est on profite, le bateau par en survitesse sur chaque vague c’est super impressionnant, une première pointes a 20nds une deuxième à 21.8nds, nouveau record validé par Enguerrand ! On se demande si le bateau va tenir, si le bout dehors ne va pas exploser ! Mais tout résiste bien, on a vraiment confiance dans le bateau !" Milai : Anna Beaugé  "Temps bizarre sur la planète mer ! A l'approche de la dépression tropicale en formation, le vent observé n'a pas grand chose à voir avec ni l'une ni l'autre des prévisions, aussi nous avançons à pas de loup, chaque longueur parcourue étant un gain bon à prendre. La flotte se tasse un peu, il y a l'effet accordéon des différents systèmes météo, on a vu le paquet de tête s'arrêter net pedant une heure ou deux et on regarde toujours dans le rétro, ceux  qui fusent derrière. Proche de la zone poissonneuse africaine, les dauphins ont fait leur réapparition : ils sont petits, presque tous gris et certains tachetés. Il fait très doux gris, plutôt humide, la journée; la lumière est très blanchâtre, le ciel  est complexe, quelques pluies  éparses..." Seafrigo - Sogestran : Cédric Chateau "Après 24h magiques, plein fer vers l'île de Sal avec des moyennes supérieures à la moyenne de nos camarades, Seafrigo-Sogestran se retrouve de nouveau dans la mêlée de la "ligue 2". L'ambiance à bord était à la concentration aujourd'hui pour éviter la sortie de route synonyme de potentielles avaries. On a vraiment tiré sur le bateau et celui-ci a bien tenu la cadence infernale que nous lui avons imposée. C'est donc du coup un peu cramés que nous rejoignons nos camarades du 2nd groupe (le groupe des leaders étant un peu détaché). Il va falloir rester lucide car la suite du scénario va jouer avec nos nerfs sur un plan d'eau des plus ouverts tactiquement. Résultat des courses dans 24/36 heures." Calliste Antoine : Croatia Full of Life "Journée plus légère niveau vent et vitesse, on a pas mal dormi. Incertitudes de la nuit, sans moteur pour énergie et avec une vitesse trop faible pour l'hyrogénérateur, ça va être compliqué (7,5knts de vitesse pour avoir du jus. On a fait le point nourriture aujourd'hui, c'est limite pour les routages à 23 jour de course. Sinon on a recollé avec la flotte de devant mais la flotte de derrière est revenue aussi, ça sent le second départ au Cap Vert." Olivier Magré : E.Leclerc - Ville-La-Grand  "48H bien actives avec ce bon vent, donc on en a bien profité ! (409 nm sur 24h ! Ca fait du milles ! Maintenant on retrouve un vieil ennemi, la pétole ! Ca devient assez calme, particulièrement dans la nuit demain soir jusqu'à vendredi matin. J'ose encore espérer que les fichiers vont s'améliorer mais il y a bien souvent peu de place pour ca malheureusement."[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+10 : Ca glisse à l'Ouest]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j10--ca-glisse-a-l-ouest&mode=actualites&id=9135 Wed, 17 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j10--ca-glisse-a-l-ouest&mode=actualites&id=9135 10 jours de course, déjà, et la flotte des 45 Class40 étalés sur plus de 750 milles entre le Nord de Madère et bientôt la latitude de Nouakchott en Mauritanie, continue de glisser le long des rivages africains, où souffle encore un alizé de force décidément bien instable. Pour 35 d'entre eux, les Canaries sont déjà reléguées au rayon des souvenirs dans les livres de bord et c'est bien le contournement de l'île de Sal au Cap Vert, marque de passage à laisser à tribord, qui occupe les esprits de chaque duo. Les Imocas, du moins ceux qui ne naviguent pas avec la tête de flotte des Class40, ont évité comme la peste la proximité de ces îles aux senteurs africaines, par crainte des forts dévents et de cette brutale rupture de l'alizé sur toute la zone. Chef de file pour l'heure indéboulonnable de la flotte Class40, Redman (Carpentier - Santurde) va pourtant devoir s'y frayer un chemin. Point d'échappatoire par l'Est pour les Class40, dispensés de pot au noir, et qui entameront passé le Cap Vert, la traversée de l'Atlantique en route directe vers Fort de France. Pointés bon dernier il y a encore trois jours seulement, bien isolés à l'Ouest de toute la flotte en compagnie exclusive de Serenis Consulting (Galfione - Péron), Antoine et Olivier Magré (E. Leclerc- Ville-La-Grand) remportent la palme de la résilience, de la patience et de l'entêtement. La pression qu'ils ont trouvée en bordure de dépressions d'Atlantique Nord, les ont propulsé en un long bord rapide à la 27ème place, performance en cours. Jean Galfione et Eric Péron, remontés à la 25ème place, lorgnent depuis sur la 24ème place chèrement défendue loin dans l'Est par Vogue avec un Crohn de Pierre Louis Attwell et Maxime Bensa. Dans une autre configuration de course et aux avant postes cette fois, le duo Belgo-Français Jonas Gerckens - Benoit Hantzperg à la barre du Max 40 Volvo s'est donné lui aussi, à la faveur d'un franc décalage occidental, les moyens de venir disputer la superbe des leaders de l'épreuve, les redoutables Antoine Carpentier - Pablo Santurde sur leur non moins redoutable Mach 40.4 Redman. Avec le ralentissement attendu lors de la traversée de l'archipel, c'est un regroupement d'une petite vingtaine de Class40 qui va offrir le spectacle inédit et éminemment excitant de voiliers en course à l'assaut des îles, et de cette entrée dans le vaste Atlantique qui constituera le long sprint final de la Transat. Le fait du jour : Luke Berry -Lamotte - Module Création Après le passage difficile de Gran Canaria hier, Luke et Achille  constataient dans la nuit que le Class40 enregistrait un gros déficit de vitesse. Au petit matin, après inspection, le verdict tombait : une énorme bâche était enroulée autour de la quille! Les deux hommes entamaient sans tarder des opérations de maintenance pour se libérer de cette bâche, affallage du spi et de nombreux demi-tours dans tous les sens. Après quelques temps, l’opération fut un succès et Lamotte-Module Création reprenait sa chasse aux leaders. La perf du jour : On a ce matin envie de citer pêle-mêle Charles-Louis Mouruau et Andrea Fantini (Guidi) à la bagarre pour la 11ème place avec Croatia Full of Life (Calliste Antoine - Ivica Kostelic), mais aussi les filles de la Boulangère Bio, Amélie Grassi et Marie Riou désormais 9èmes, ainsi que les 10 places gagnées par Antoine et Olivier Magré (E.Leclerc - Ville-La-Grand), avec 384 milles parcourus ces dernières 24 heures! Pour mémoire, le record des 24 heures pour un Class40 est de 429 milles, Crédit Mutuel de Ian Lipinski (17,9 noeuds de moyenne!). A noter : La zone interdite de Mauritanie n’est pas un DST mais une zone interdite que la Direction de Course a installée pour éviter les éventuelles pirates ou voleurs qui pourraient agresser les bateaux. De même , il existe une zone interdite pour la course, établie par la DC, le long de la côte brésilienne, où l'on rencontre d’une part pas mal de petits bateaux de pêche non éclairés mais aussi tout ce qui sort du fleuve Amazone déchets, troncs d’arbres etc… Source : Direction de course Sylvie Viant Ils ont dit : Snow boarder et poète La nuit, on dit que tous les chats sont gris. Mais l’océan l’est, lui aussi; Sous le rayon de la lune qui luit, La surface nous offre ses 50 nuances de gris. Le vent de son côté forcit Et nous prie de prend un puis 2 ris, Nous éviter ainsi de partir au tapis, Pour garder en vie notre spi. Un sommeil en dent de scie, Et voila, la nuit est fini. Mathieu Crépel - Everial Freedom - Thomas Bulcke « Dans la brafougne, le vent medium ou fort, l'instant banette est un moment unique en son genre. Allongé raide comme un piquet en essayant de se détendre pour trouver le sommeil. Collé à la cloison on peut entendre l'eau filer le long de la coque, les vagues s'écraser sur le pont suivi des écoulements d'eau qui ruisselent sur le bateau. On sent le bateau vibrer en accélerant, s'arrêter en enfournant dans la vague de devant, se cabrer, zigzaguer dans les surfs infernaux. S'ajoutent les bruit des rebondissements du bateau sur les vagues, le bruit du vent qui siffle dans le mat pour nous rappeler qu'à tout moment, il peut nous adresser une petite rafale qui fera tout basculer et nous partirons au tas. Allongé dans ma bannette, je dois accepter d’être cette petite chose vulnérable sans defense qui cherche juste quelques minutes dans les bras de Morphée avant que mon tour n'arrive pour aller défier les éléments. Ca sera alors à Thibaut de placer sa confiance dans mon bras qui avec agilité guidera notre beau bateau dans les vagues. Bref vous l'aurez compris je n'arrive pas à dormir. » La Boulangère bio - Amélie Grassi « Nous avons passé une journée de rêve, 20 nds et grand soleil, un peu de mer pour des surfs encore plus rigolos. Des conditions dont on ne se lasse jamais. Avec Marie nous nous sommes régalées à la barre toute la journée, nous avons tout donné, avions une super vitesse et cela fait plaisir ce soir d'être bien installées dans le top 10. (9èmes ce matin ndlr) Cette nuit nous essayons de bien nous reposer et de préparer la suite, comme tout le monde nous recherchons le juste passage pour exploiter au mieux le peu de vent qui nous portera vers le Cap Vert... casse tête amusant » Milai - Anne Beaugé « Aujourd'hui, on a eu bien du mal à résister aux assauts qui viennent de tous côtés,  par ceux qui ont fait le tour par l'ouest, ceux qui ont pris plus court par l'est, on se fait dévorer de plus en plus vite... La nuit dernière a été superbe, le bord de spi assez loffé nous a tenu en haleine. Ceci dit le vmg cest bien aussi pour être a plat et au sec ! Nous barrons beaucoup, et cela a pour conséquence de créer dans chacun de nos dos une crampe aigue et sournoise, entre l'omoplate et la colonne. Pour ma part, la sensation c'est que mon muscle s'est transforme en beef jerky … » On se détend avec les chansons d'Ivica Kostelic a la VHF, reprises en choeur par Charles Louis Mourruau, et avec la visite d'oiseaux sur le pont, une magnifique sterne (?) qui est venue tourner 100 fois autour du bateau, chiper le velcro du gennaker, et s'installer sur le roof. On commence à se rationner en chocolat, on a pas prévu assez, au vu de la faible vigueur des alizés ! » Seafrigo - Sogestran - Cédric Chateau « Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas du tout, c'est le moins que l'on puisse dire. Depuis 48h, nous luttons contre des conditions météorologiques défavorables et voyons nos concurrents directs disparaître de notre radar avec des vitesses nous laissant rêveurs. Et bien cette nuit, bizarrement, alors que les prévisions n'étaient pas bien différentes de la veille, nous ne négocions plus des passages de grains avec des vents erratiques, c'est fini tout ça, bien au contraire ! Notre compteur affiche une belle moyenne et qui plus est, sur la trajectoire directe de l'île de Sal, notre prochaine target. Et il semblerait, ce qui constitue une découverte mondiale majeure, que l'état de notre moral soit directement connecté au speedomètre du bateau (bon ok peut-être aussi un peu aussi au tableau des résultats…). » Leclerc Samsic - Simon Kervarrec « Aujourd'hui,à bord, c'était bricolage ! Il y a des jours comme ça où tout décide de casser en même temps.... Donc ça a commencé par un accro dans le spi, puis un taquet qui a decidé de se dévisser et enfin, le vie de mulet qui ne voulait plus tenir la baume au mat !!! Après tout, à par la prendre dans la tête, on se demande à quoi ça sert vraiment cette baume ! A part ça, le bateau avance bien même si j'ai l'impression d'être en mode Vasymolo 3000 comparé au Magre flashé à 17,3kt au PoseReport » Croatia Full of Life - Calliste Antoine  « Nuit au contact avec Guidi, à jouer dans les dévent des Canaries. Actuellemnt dans une option Ouest sur la flotte pour descendre au Cap Vert, on recolle sur le paquet des premiers qui touche la pétole avant nous. Faudra pas qu'on traine trop pour traverser d'ailleurs : mon frère, ma soeur et ma copine repartent le 29 de Martinique… » Edenred - Emmanuel Le Roch « Journée délicate et déterminante, nuit blanche à venir ! Après une super nuit sous grand spi à plus de 16nds de moyenne c’est une autre ambiance que nous avons eu à bord toute la journée, beaucoup de mer et un vent n’affolant pas le compteur à plus de 8 nds. Téléchargement de fichiers, compréhension des systèmes, routage, encore routage, actualisation des pointages, j’use de tous les outils pour avoir le plus de cartes en main et prendre la bonne décision. Notre avance sur la flotte va fondre comme neige au soleil. De notre côté, nous allons essayer de tirer une fois de plus notre épingle du jeu pas une belle trajectoire, la nuit prochaine s’annonce comme une des plus importante de cette transat !! On est à fond ! En espérant avoir un brin de réussite. Redman nous mène toujours la vie dure niveau vitesse. Le moral est bon et sommes d’attaque pour la suite ! »[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+9 : Avantage Redman !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j9--avantage-redman-&mode=actualites&id=9132 Tue, 16 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j9--avantage-redman-&mode=actualites&id=9132 En route vers les Antilles, les voiliers de la Transat Jacques Vabre, et singulièrement les classes monocoques de l’épreuve, Imocas et Class40, tutoient depuis quelques jours les rivages africains de Mauritanie et bientôt du Sénégal. La faute, en ce qui concerne les monocoques de 12,19 m, à ce point de passage obligé de l’île de Sal, dans l’Est de l’archipel du Cap Vert. La faute aussi à une vaste zone de calme qui s’étend depuis quelques jours sur l’archipel, ne laissant vers le Sud qu’un étroit passage venté le long du Dispositif de Séparation de Trafic Mauritanien. Il va donc bien falloir, et dans l’optique éminemment stratégique du passage au Cap Vert, remettre un peu d’Ouest sur la route, comme s’y attache avec une belle réussite l’impressionnant leader de la flotte, Redman au duo Carpentier-Santurde. Les deux hommes, inspirés dans leur franchissement sans faux col hier des Canaries, se sont dotés dans leur élan d’un petit matelas d’une trentaine de milles d’avance sur leurs poursuivants les plus en réussite, Banque du Léman (Gautier-Koster) et Edenred (Le Roch-Quiroga), matelas suffisant pour déclencher sans pression l’empannage millimétré de ce matin qui les envoie sur la route du Cap Vert, destination Sal, qui marquera le début de cette grande traversée de l’Océan Atlantique en direction de l’arc Antillais et la Martinique. 25 Class40 en auront terminé à la mi-journée avec le franchissement de l’archipel des Canaries. Les 20 autres voiliers en lice amorcent dans le Nord Ouest de Madère une descente plein Sud après s’être joliment accommodés des derniers miasmes de l’alizé Portugais. Parmi eux, les deux évadés dans l’Ouest, Serenis Consulting (Galfione-Péron) et E. Leclerc Ville-La-Grand (Olivier et Antoine Magré), continuent de capitaliser sur leur si risqué investissement. Parti du diable Vauvert, Serenis Consulting lorgne avec appétit ce matin sur la 26ème place de la famille Kervarrec (Samsic E. Leclerc). Une nouvelle bataille d’empannages débute pour les leaders, dans un vent qui va au gré de la descente, prendre de plus en plus de Nord, tout en faiblissant sensiblement. Du portant dans du vent medium, de quoi remettre en selle les voiliers d’avant dernière génération, moins typés pour la brise travers au vent et qui vont de nouveau trouver ces prochain heures de quoi rivaliser avec les scows dernier cri. Lamotte Module Création (Berry - Nebout) et La Manche#EvidenceNautique (Loison-Jossier) n’ont pas dit leur dernier mot, aiguillonnés par un duo Lipinski-Pulvé (Crédit Mutuel) qui attend patiemment son heure et qui revient fort sur le Club des 6 en tête depuis l’entrée en Atlantique. Au bonheur des dames. 9 femmes disputent, en duo ou en mixte, cette 15ème édition de la Transat Jacques Vabre. Trois équipages sont 100% féminins et parmi les plus aguerris d’entre eux, celui de La Boulangère bio d’Amélie Grassi et Marie Riou, évolue avec brio dans le Top 10 de l’épreuve. Les deux marins ont de toute évidence trouvé et compris les manettes de leur Max40 millésimé 2021 qui, conjugué à une navigation propre et sans erreur, leur permet de rivaliser avec les meilleurs. Un peu plus bas dans le classement, les deux autres duos de femmes Julia et Jeanne Courtois, 35ème sur Saint James - Biscuiterie de l’abbaye et Morganne Ursault-Poupon associée à Julia Virat (UP SAILING Unis pour la planète) régalent les observateurs par leur joie de naviguer, leur capacité à trouver des ressources quelles que soient les difficultés et leur talent à partager un voyage aux accents initiatiques, fait de découvertes et de réflexions sur les choses de ce monde. Clara Fortin partage avec Martin Louchart la barre de Randstad-Ausy. Les deux jeunes skippers naviguent ce matin bord à bord avec peut-être le marin le plus expérimenté de la course, Sébastien Audigane (Entrepreneurs pour la planète). C’est peu dire qu’affirmer que le jeune duo Normand est à l’aise dans sa course. Performant depuis le départ, le duo Franco-Japonais de Milai compte avec Anne Beaugé une autre femme de l’épreuve. Pointée 14ème au côté de Masa Suzuki, Anne témoigne depuis le large et avec beaucoup d’humour de son plaisir d’être en mer. Seule femme non française, la Canadienne Melodie Schaffer navigue avec Ryan Barkey et est la moins bien classée des femmes de la course, 42ème ce matin à bord de Stormtech. La perf du jour : Avanade - Maxime Cauwe - Jules Bonnier. L’un des plus anciens voiliers de la flotte, le N°98, plan Verdier de 2010, vient aujourd’hui frapper à la porte du Top 10 de l’épreuve. Max et Jules pointent en douzième position, soit un gain de 4 places ces dernières heures. Il sont dit : Redman - Antoine Carpentier - Pablo Santurde "Le passage des Canaries s'est bien passé ! On a eu trois options différentes, le passage des Mach40.4 (Banque du Leman, Edenred, et nous) au milieu, le passage du Max40 Volvo à l'ouest et le passage des bateaux ancienne génération (les Normands et Lamotte) à l'est. Pour l'instant j'ai envie de dire que notre passage a été le meilleur. On verra qui arrivera en premier au Cap Vert. La journée a été bonne puisque nous touchons le vent en premier du coup on a réussit à creuser un peu avec nos poursuivants les plus proches. Par contre la météo a l'air de se compliquer sérieusement en approche du Cap Vert. Comme si le Pot au Noir remontait sur notre chemin. je crois qu'on a les conditions idéales pour nos bateaux, 20 noeuds de vent et une mer assez plate 1,5 mètre de houle. Ca envoie !"  Edenred - Emmanuel Le Roch - Pierre Quiroga "Petit mot de la nuit, enfin du matin ! Après un dimanche difficile où nos 2 amis nous ont largement distancé la journée d'hier et cette nuit nous ont remis dans le match !  De surf en surf sous grand spi avec les éclairs derrière nous ! Magique ! Edenred va bien dans ces conditions. Il aime cette allure... nous aussi ! Et du coup on a Banque du Léman à vue." E. Leclerc - Ville - La - Grand - Olivier Magré "Une bonne journée pour le Class40 E.Leclerc VLG aujourd'hui!  De la vitesse, du soleil et de la distance parcourue dans le bon sens ! On file plein sud vers le Cap Vert (bon il reste encore 1,244 milles nautiques mais c'est mieux qu'hier!) On a eu les dernières molles ce matin et maintenant on devrait avoir de l'air jusqu'à vendredi lorsque qu'on approchera le Cap Vert (on espère que le phénomene météo qui crée cette barrière invisible va se calmer un peu. Les gribs sont tout bleu (ca veut dire pas de vent, comme la semaine dernière LOL...)  A bord les gars vont bien, on mange bien, on profite des températures qui montent tranquillement. Seul bémol, la cheville regonfle un peu donc je garde un oeil dessus." Exploring Tech for Good - Enguerrand Granoux - Victor Jost "A l’heure où on vous écrit le plan s’est à peu près bien déroulé, on a empanné vers le sud à 21h30 TU et là on est à peu près en  route direct vers SAL ! Enfin, c’est cool ! Plus que 5 jours de tout droit sur un bord… enfin bon ça va jamais se passer comme ça ! Mais ça fait plaisir d’être sur une trajectoire très rapprochante  !  Aujourd’hui c’était aussi notre première journée où l’on ne mangeait plus les plats du chefs Ronan Kervarrec qui avait préparé tout nos repas depuis le départ. Et en fin de journée on a eu le droit à un moment assez incroyable, le soleil était déjà couché et la pleine lune bien levé. On s’est relayé à la barre pendant un bon moment, y avait du vent, toujours sous grand spi. Un moment vraiment dingue !"  UP SAILING Unis pour la planète - Morgane Ursault-Poupon - Julia Virat "Tout va bien à bord de Up Sailing qui file toujours sous 15-20 noeuds au portant. Le pouf à billes (dans lequel on dort) et le poste de barre n'ont pas l'occasion de refroidir : on s'y alterne méthodiquement toutes les deux, avec toujours un peu plus de hâte dans un sens que dans l'autre. C'est génial d'avoir la lune avec nous une grande partie de la nuit, elle aide à garder le cap et rend l'ambiance nettement plus conviviale. On continue notre descente direction SW et les températures augmentent gentiment : on n'est presque plus obligées de mettre une veste, même la nuit." Leclerc Samsic - Simon Kervarrec "Tout va bien à bord, le bateau glisse bien et la pression est de retour, ce qui devrait nous amener aux canaries d'ici 24 à 36 heures ! Histoire d'être présentable au moment de s'arrêter boire une bière là bas, on s'est douché et ça fait vraiment du bien ! Oui, je commence à rêver d'une bonne bière fraîche avec les copains... Les nuits sont de plus en plus chaudes et ça aussi c'est très agréable. Fini bonnet, cagoule et gants!"[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+8 : Déferlements insulaires]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j8--deferlements-insulaires&mode=actualites&id=9130 Mon, 15 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j8--deferlements-insulaires&mode=actualites&id=9130 De Madère aux Canaries, les 45 voiliers de la Class40 partagent en ce 8ème jour de course les mêmes problématiques liées au franchissement d’iles volcaniques, avec leur corollaire de hauts sommets responsables d’importants dévents, du trafic, des effets de sites en tout genre. A l’Ouest, à l’Est, au milieu ? Les cogitations vont bon train et ils sont déjà quelques-uns à se congratuler pour des passages sans coup férir au plus près de rivages enchanteurs que l’on se promet de visiter un jour. Ainsi le Belge Jonas Gerckens (Volvo) tire-t’il ce matin les marrons du feu entretenu depuis plusieurs jours sous la forme d’une excellente option Ouest. Il a glissé cette nuit à belle allure entre La Palma et Gomera et monte sur la troisième marche du très provisoire podium. Ses deux prédécesseurs Redman (Carpentier - Santurde) et Banque du Léman (Gautier - Koster) signent eux aussi la belle option de la nuit, au plus près de la côte orientale de Ténérife. Ils allongent ce matin la foulée et profitent à plein du ralentissement de leurs adversaires éparpillés sur toute la largeur de l’archipel, tendant en leur faveur l’élastique des écarts, portés désormais à plus de 80 milles entre les 7 leaders historiques (on inclue bien entendu Crédit Mutuel - Lipinski-Pulvé) de cette palpitante 15ème Transat Jacques Vabre. C’est une vague, un déferlement, une coulée, une irruption. Non, on ne vous parle pas ici du volcan Cumbre Vieja, mais bien de l’arrivée en masse sur l’archipel des Canaries d’une flotte de 45 Class40. Entre Lanzarote à l’Est et La Palma à l’Ouest, à l’intérieur, à l’extérieur des îles aux hauts sommets volcaniques, chacun choisit sa route, en fonction de ses adversaires directs, du vent attendu sur zone, mais aussi, déjà, en fonction de la meilleure route envisagée vers d’autres îles aussi enchanteresses, celles du Cap Vert, prochaine cible névralgique pour les Class40 qui iront y virer l’île de Sal avant de mettre cap vers les Antilles. Mais d’ici là, chaque histoire personnifiée par chaque duo poursuit son cours, plus aventureuse au Nord pour les voiliers qui, de la latitude de Lisbonne à celle de Gibraltar, profitent de belles conditions de glisse, enfin, et pour des gains significatifs sur la route, à l’image des 246 milles parcourus ces dernières 24 heures par la famille Magré dont le Mach 40.4 E. Leclerc Ville La-Grand touche enfin quelques dividendes de cette option à l’ouest de la dorsale choisie dans le sillage de Serenis Consulting (Galfione - Péron), lui aussi fort bien payé de retour avec près de 300 milles parcourus et un gain de 6 places au classement général! Avec un delta de plus de 750 miles en latitude entre les leaders et la queue du peloton, autant dire que les conditions et les développements météos ne sont plus les mêmes selon que vous profitez des derniers soubresauts de l’alizé Portugais, ou que vous vous jetez avec appétit dans les alizés Canariens qui balaient les rivages du Sahara occidental. Le chaud vent du désert plonge ainsi les protagonistes de tête dans un bien-être précurseur des voluptés tropicales à venir. Au bonheur d’une navigation en tous points idylliques, vient pourtant s’immiscer pour chaque duo la tension de la compétition, tant la proximité des concurrents exacerbe l’envie de s’aligner, voire de dépasser les performances du voisin. Difficile de tracer sereinement sa voie quand l’AIS vous renvoie en permanence l’écho lancinant d’un adversaire en approche.  Madère pour les uns, les Canaries pour d’autres, le Cap Vert déjà dans les esprits des leaders, avant les solitudes désolées de l’Atlantique, la Transat Jacques Vabre des Class40 offre de magiques senteurs insulaires. Ils ont dit : Nicolas Jossier - La Manche #EvidenceNautique : « Tout va bien à bord, les petits copains sont revenus au contact en deuxième partie de semaine et le jeu va devenir ardu face aux nouveaux scows. Mais on va chèrement défendre notre place dans le groupe de tête, qu'on se le dise. On vient de faire tomber les cirés... l'été commence ! » Anne Beaugé -Milai : "Tout va bien a bord de Milai, comme tout le monde on imagine, on a de plus en plus chaud. Est-ce que tout le monde a autant de grains aussi ?  Ils commencent a bien peupler le ciel et se jouer de notre route. Un enorme, un montagne, avec sa cheminee toute noire etalee, croise il y a 1 heure... Sinon, on vous écrit depuis les Selvagem Islands -Ile Sauvages-? deux petits cailloux, portuguais ?  Rassurez-vous on ne compte pas s'y arreter, par contre on les auraient bien croisé de jour plutot, pour avoir un petit aperçu de ces curieux monticules. Il reste 901 MN jusqu'au Cap Vert, et une depression qui nous barre la fin de la route, grrr…. » Cédric Chateau - Seafrigo - Sogestran : « Fin du weekend ! Pas d'incidents techniques ni de manœuvres exotiques à déplorer ce weekend ! Bon! rassurez-vous, il n'y a pas que dans l'approximation technique qu'on a un petit niveau, on se défend également en stratégie approximative ! Parce que oui, en embuscade de nos déboires techniques, on ne s'attendait pas à être autant à côté de la plaque sur les options tactiques. Le bilan comptable est donc assez lourd ce weekend avec pas mal de terrain perdu sur l'ensemble de la flotte qui nous côtoie. On essaie tant bien que mal de nous recaler au mieux dans la flotte depuis notre positive ouest au gré des fortes variations en direction de ce flux de Nord Est qui nous pousse vers le Cap Vert. Réponse d'ici peu... A part cela, tout va bien à bord, on s'efforce de faire avancer la machine, de contrôler les points de fatigues, de nous alimenter correctement, l'ambiance est bonne, l'entente parfaite (oui oui) mais pour parfaire ce cadre "idyllique", va falloir qu'on remonte des places! " Julia Virat - UP SAILING Unis pour la planète : "On me demande de préciser ce que veut dire notre rythme du moment : "on file sous spi au portant à 10 noeuds vers le SW avec entre 12 et 20 noeuds de vent" (je fais sacrément la maline maintenant, mais rappelez-vous que je n'avais aucune idée de ce que tout cela voulait dire il y a un an et demi !). Au portant : c'est quand le vent nous pousse par l'arrière, au lieu de remonter dans sa direction. Traduction : la panacée. On avance beaucoup plus vite, le bateau tape moins car les vagues vont dans le même sens que nous et il gîte moins donc la vie à bord est un peu plus confort. Parfois, on a même la chance de "surfer" sur les vagues, on sent les accélérations et c'est du pur bonheur ! Avancer à 10 noeuds (19 km/h), c'est plutôt cool. Un bateau de croisière ne va jamais aussi vite. On n'est loin des records de ce qu'un Class40 peut faire (aux alentours de 30 noeuds pour les plus modernes... moi j'ai décidé que je voulais faire ça dans la vie après avoir vécu une pointe à 28 noeuds sur le bateau de Ian Lipinski :-D), mais ça donne quand même la sensation de filer et la pression dans les voiles est chouette, on sent qu'il se passe des trucs et il y a du boulot au réglages des voiles pour grappiller parfois 1 ou 2 noeuds, c'est motivant. Bref, quand je dis : on file SW à 10 noeuds sous spi, c'est que la vie est belle! » Olivier Magré - E. Leclerc Ville-La -Grand : « Ca file a bord du 160 ce soir (en tout cas plus que d'habitude après déja une semaine de course!) La meétéo des prochains jours nous est plutôt favorable, demain latitude des Açores, mardi celle de Madère puis mercredi les Canaries. il y a de l’incertitude pour la zone entre les Canaries et le Cap Vert due a une bulle qui ressemble a une onde d’Est... en tous cas, on espère que ca passera sans trop de dégats ! Les marins vont bien, le bateau est agréable à vivre (ou plutôt on s’y habitue!) et le moral est bon ! » Calliste Antoine - Croatia Full of Life : « Toujours sous spi dans un vent presque mou  entre 9 et 12 knts de NO. Demain après midi passage prévu aux Canaries. A bord on a de temps pour dormir,  de longues siestes de plusieurs heures, les nuits sont toujours longues mais la lune bientôt pleine nous éclaire bien en première partie de nuit. On  a enfin sortis les shorts aujourd’hui ! J’ai commencé à réparer notre grand spi déchiré avec les moyens du bord, on espère ne pas avoir à le renvoyer. On grappille doucement du terrain sur Milai mais la moindre erreur nous fait perdre plusieurs heures de boulot (manille textile d'amure qui explose  par exemple). Le moteur est définitivement hors service pour cette fin de course, on reste sur les panneaux solaires et l'hydrogénérateur pour l'éléctricité à bord." Simon Kervarrec - Samsic E. Leclerc :  "Aujourd'hui, c'est Dimanche et le Dimanche c'est repos. Donc au programme c’était grasse mat', brunch, apéro, poulet rôti de mamie et ce soir McDo devait le film du cineclub !! Ca tombe bien ! C'est tout droit en mode "un jour sans fin". Bon hormis le McDo on a quasi tout ! Même Tom Cruise qui, une fois de plus sauve la veuve et l'orphelin. Ah oui ! Et l'apéro a été (une fois n'est pas coutume) sans alcool ! » Enguerrand Granoux - Exploring Tech for Good  Alors pour tout vous dire, aujourd’hui était une grande journée suite à deux événements ! Le premier étant que nous avons ouvert le compartiment « été » de nos sacs perso! On ajoute les penses bête « mettre de la crème solaire » et « rincer les panneaux solaires » à notre check-list journalière... ça sent bon le sud tout ça ! La journée était magnifique, on ne quitte plus notre spi qui est à poste depuis le cap Finisterre. Seuls la grand voile et mon caleçon sont à poste depuis plus longtemps. Ce matin on a également pris « la lourde » décision d’aller à l’Ouest. Ça ne paraît pas impressionnant comme ça mais pour nous ça a été une décision complexe car on avait décidé depuis notre dernière course de privilégier la tactique à la stratégie. Je pense que dans le fond on a un petit côté attaquant mais qu’on manque clairement d’expérience. Finalement on est presque assez vite rassuré car tous les bateaux ont fini par partir à l’ouest... ils nous suivent ? les fous..." Frans Budel - Sec Hayai : "Dimanche n’a pas été une mauvaise journée. On n’a rien cassé, pas de réparation à effectuer, juste à naviguer et à discuter de la route à suivre et comment nous améliorer notamment dans la gestion d’adrénaline. Une journée assez tranquille au demeurant. Ah oui, j’ai aussi pris une douche sur le pont! J’ai fait bouillir de l’eau et je me suis douché! Le grand moment de la journée! On a aussi appeler la maison, pour prendre des nouvelles et apprendre que max Verstappen a terminé deuxième du Grand Prix! » Antoine Carpentier -Redman :  "Mon Pablo , mon précieux! c' est le choix du coeur , mais aussi celui de la performance et du dévouement . Depuis hier , le vent a molli, nous pensions avoir un peu de répit , mais c'était sans compter  les caprices d'Eole, le vent a été très changeant en force et en direction (entre 8 et 15 Noeuds et en direction entre le nord et le 50°), dans ces conditions les choix de voiles de ce dimanche ont été compliqués. comment faire pour aller aux Canaries et où passer pour ne pas être englué dans les dévents des iles? après moulte changements de voiles d'avant qui nous ont privé d'un sommeil de plomb et un gros "brain storming" nous avons fait le choix du spi qui nous a permis de recoller à la tête de flotte et décidé de passer entre Ténérife et Gran Canaria, comme la plupart de nos compagnons de route. il y a toujours un concurrent qui se démarque, je pense à Volvo, qui nous ont fait hésiter longtemps, ils sont partis à l’Ouest ! Nous sommes passés aussi entre Selvagem grande et l’ile Alto, deux îles qui ont l'air inhabitées à peine à 100 milles nautiques au nord des Canaries. La lune nous éclaire encore et toujours, nous commencons à voir au sud des nuages typique des alizés , ca sent bon les grands surfs. »[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+7 : La folle semaine des Class40 !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j7--la-folle-semaine-des-class40-&mode=actualites&id=9128 Sun, 14 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j7--la-folle-semaine-des-class40-&mode=actualites&id=9128 Il y a tout juste 7 jours, le basketteur international Boris Diaw lâchaient 79 fauves à la conquête de la Transat Jacques Vabre 2021. 45 de ces coureurs d’océans appartiennent à la Class40 et, si les conditions de vent dans la première partie de course se sont avérées des plus tortueuses, l’absence de gros coup de chien a aussi permis à la classe des monocoques de 12,19 mètres de compter encore en course l’intégralité de son si pléthorique effectif. A part le très gros temps, les 90 hommes et femmes de la Class40 ont à peu près tout connu, au point de générer de la part des observateurs nombre d’analogies avec le Tour de Bretagne, la Solitaire du Figaro et, même, un Pot au Noir en mer d’Iroise. Les favoris de l’épreuve ont, dans leur grande majorité, su et pu tirer leur épingle du jeu, évitant les passages à niveau pour entrer rapidement dans les régimes d’alizés portugais qui les ont très rapidement remis dans le rythme trépidant de la transat. L’émulation entre concurrents navigant souvent à vue a fait le reste et les étonnantes performances des unités de dernière génération éclatent depuis au grand jour. Avec 320 miles parcourus ces dernière 24 heures, le nouveau leader de la classe, Banque du Léman (Koster - Gautier) supporte sans rougir la comparaison avec certains Imoca. 7 Class40 parmi les plus récents, les plus optimisés aussi, constituent au terme de près de 1 400 milles de course avalés depuis Le Havre, le groupe de tête de la flotte. On déplore pourtant les absences de quelques outsiders dit de luxe, que l’on se surprend à retrouver dans les profondeurs du classement. Serenis Consulting, au duo de choc Galfione-Péron pointe ainsi à la 39ème place, à… 542 miles du leader! Sébastien Audigane, associé au vainqueur 2019 de la Mini Transat François Jambou (Entrepreneurs pour la planète) est 32ème. 640 milles séparent déjà les leaders du dernier du classement, E.Leclerc Ville-la Grand de la famille Magré. Mais tous ont désormais renoué avec d’intéressantes vitesses de rapprochement, majoritairement aux allures portantes et selon des trajectoires variées désormais, avec d’importants (près de 300 milles) décalages en longitude Est -Ouest. Par le travers de Gibraltar, et alors que l’archipel des Canaries focalise un centre de haute pression moins venté, ils sont un certain nombre, depuis Groupe G2C La Martinique (Criquioche-Baray) à Everial (Thuret-Crépel) et jusqu’à Inter Invest (Perraut - Mathelin Moreaux) à se replacer d’intéressantes manières, bien décalés dans le Nord Est des 18 protagonistes de tête, tout en glissant dans un flux de Nord Est bien soutenu. La traversée des Canaries à compter de ce soir devrait nous offrir l’inattendu et singulier spectacle de bon nombre de Class40 investissant les nombreuses options de passage qu’offrent les îles de Fuerteventura, Grande Canarie, Tenerife, La Gomera, La Palma, ou El Hierro. Dévents, trafic, effets de site, trous d’air, vont peut-être favoriser un regroupement encore plus large d’une bonne moitié de la flotte. Un scenario inattendu qui, à 3200 milles de l’arrivée, rajoute au piment d’une course décidément totalement hors norme. La perf du jour : Avec Banque du Léman (Gautier - Koster) et son gain de 4 places ces dernières heures, avec 269 milles (310 sur le fond) parcourus en 24 heures, on loue la performance de project Rescue Ocean (Tréhin-Denis) remonté à la 12ème place avec 304 milles parcourus sur le fond. Is ont dit : UP SAILING Unis pour la planète : Morgane Ursault-Poupon - Julia Virat  « Le bateau file à son allure désormais préférée : au portant (le vent arrière tant convoité), à une dizaine de noeuds. Des conditions propices à la rêverie... Nous sommes encore en train de faire de l'Ouest mais ça s'oriente de plus en plus Sud et les températures montent : ça donne franchement l'impression d'avancer. Nous nous sommes installées dans un rythme à deux qui fonctionne bien (avec pas mal de fatigue tout de même car les siestes permettent moins de récupérer que les vraies nuits…) » Milai : Masa Suzuki - Anne Beaugé « On est comme sur un tapis volant ! Après la mer formée de ces 2-3 derniers jours, naviguer sur une mer quasi plate, juste avec un peu de houle fait l'effet tapis volant. Comme prévu le vent a bien molli, 12 noeuds environ (avec quelques nuages formes mais peu actifs) et la plus grande partie de la flotte pointe son étrave vers le sud. C'est course de tapis volants, du coup. Aladin a des crampes dans le dos a force de barrer avec la tête a 90 degreé du corps. Se préserver, ce bord va durer 1078 milles .... ! » Redman : Antoine Carpentier - Pablo Santurde « Aujourd'hui la mer s'est calmée, tout comme le vent. Nous venons de passer l'archipel de Madère, et le vent est passé de 20 nœuds à un petit 10 nœuds ! la mer s'est aplatie , on se croirait presque sur un lac ! C'est peut être pour ça que nos amis les Suisses sont en train de revenir sur nous à grande vitesse! Ces dernières 24 H ont été riches en manœuvres et en émotions, nous avons enfin repris la tête de flotte. La route est encore longue, très longue. La journée devrait être relativement simple direction le sud, pas de changement de bord, pas de changement de voile, un vent qui devrait se stabiliser aux alentours de 10 nks avec une direction qui ne devrait plus trop bouger. Niveau Paysage : on a vu les premiers poissons volants, la chaleur dans le bateau est agréable, dehors on doit encore mettre sa petite laine, mais je pense que d'ici un à deux jours, on pourra ranger définitivement les polaires. » La Boulangère Bio : Amélie Grassi - Marie Riou « Encore une chouette journée de boulot aujourd'hui, glissades et bonne ambiance à bord de la Boulangère bio. On se fait des noeuds au cerveau sur la route à suivre, on a décidé de se placer un peu plus à l'ouest que nos collègues ces dernières heures et on a hâte de voir ce que cela va donner (en attendant on cravache pour faire avancer le bateau, ce qui n'est pas forcément simple sous spi lorsqu'il reste un peu de mer comme cette nuit mais que le vent faibli)." Samsic E. Leclerc : Simon et Yannick Kervarrec « Tout va bien à bord de Samsic-E.Leclerc, le bateau avance correctement, même si on à la désagréable impression de se faire rattraper par ceux de derrière sans rien pouvoir faire ! Heureusement, pour se réconforter (et comme le 160 et le 115) on a des coquillettes au homard du chef 2 étoiles Ronan Kervarrec. Oui oui ! Kervarrec ! Encore une histoire de famille ! Sinon, on arrive enfin dans le chaud, et ca c'est plaisant. C'est aussi l'occasion de se laver ! Ca fait du bien après 6 jours… » Vogue avec un Crohn : Pierre-Louis Attwell - Maxime Bensa « La vie s'adoucie à bord de Vogue avec un Crohn, il fait de plus en plus chaud (ou de moins en moins froid plutôt). Nous sommes toujours sous spi depuis la fin du golf de Gascogne et ça c'est chouette ! Nous nous bagarrons contre Fullsafe depuis quelques jours et malgré nos efforts nous avons bien du mal à créer des écarts significatifs avec eux. Ils sont tenaces ces gars là ! En tout cas c'est chouette d'avoir de la concurrence direct, ça maintient la pression !  Si non nous avons fait notre première journée "à la cool" avec Maxime, beaucoup de pilote automatique, pas mal de siestes et de jolis surfs plus ou moins maitrisés. » Freedom : Thibaut Lefevere - Thomas Bulcke « Quel bonheur de toucher du vent de glisser sur les vagues au portant toutes voiles dehors, d'enchainer les empannages pour rester dans notre couloir de vent au large du Portugal. On prend même du plaisir à matosser (se balancer 400 kg de materiel d'un coté à l'autre du bateau). Les nuits sont plus douces parce qu'on a eu bien froid et les étoiles plus présentes ce qui rend les quarts de nuit plus agréables. Vous l'aurez compris le moral et bon à bord ! Nous avons enchainé 3 jours de loi de Murphy (enchainement de galeres, plus y en a plus c'est drôle). Pas le début de course rêvé d'un point de vue sportif mais nous sommes super motivés pour rattraper les copains. Heureusement cette TJV nous offre deja tant de moments intenses, de dépassement de soi, de paysages et d'instants magiques que nous ne pouvons que réaliser la chance que nous avons d'eêre là ou nous sommes (meme si il y a deux jours en cherchant les rames nous nous sommes demandés si nous allions arriver en Martinique en 2021). » Croatia full of life : Ivica Kostelic - Calliste Antoine « On a navigué toute la nuit avec le petit spi. On a attendu que le vent tombe pour envoyer le grand spi. C’est le seul qu’il nous reste et nous devons le ménager. Le spi « décédé » est à la morgue et Calliste va tenter une opération façon Frankenstein pour lui redonner vie. On a un petit problème d’alimentation gasoil sur le moteur. On va éviter de s’en servir et on va s’appuyer sur nos panneaux solaires et sur l’hydrogénérateur. »[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+6 : Aux basques des Vikings!]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j6--aux-basques-des-vikings&mode=actualites&id=9126 Sat, 13 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j6--aux-basques-des-vikings&mode=actualites&id=9126 Quelle bagarre ! Quel pugilat ! Quelle foire d’empoigne ! Sous les regards envieux de Ian Lipinski et Julien Pulvé, déchainés aux commandes de leur Crédit Mutuel pour revenir au contact, 6 Class40 s’étripent avec un bel entrain, en approche de l’une des trois « chicanes » de leur parcours spécifique, celle préfigurée par l’archipel de Madère, prélude aux deux autres chapelets d'îles, des Canaries et du Cap Vert. Sus aux Vikings Alexis Loison et Nicolas Jossier, excités sans doute par les couleurs rouge et or du drapeau des Plantagenêt, Redman (Carpentier-Santurde), Edenred (Le Roch-Quiroga), Lamotte Module Création (Berry-Nebout), Banque du Léman (Gautier - Koster) et Volvo (Gerckens-Hantzperg) cravachent, cherchent l’ouverture, harcèlent le leader quasi historique (4 jours en tête!) de l’épreuve. Au final, un suspens à tout casser et des performances à faire rougir le plus sophistiqué des Imoca, plus de 300 milles parcourus en 24 heures pour nombre de ces pas si « petits » Class40! Du cap Finisterre à Madère, la flotte toujours intègre des 45 voiliers de la Class40 s’étale désormais, narrant de classements en classements des histoires de mer singulières et propres à chaque projet. Grosse castagne en tête entre voiliers de dernière génération, guerre de positionnement en milieu de flotte entre cap Saint Vincent et cap Finisterre, pour les duos entêtés dans leur volonté de ne point se faire décrocher, et errances plus ou moins maitrisées pour une poignée de voiliers aux prises avec l’anticyclone et qui n’ont pas encore paré la latitude de la Corogne, à la pointe occidentale de l’Espagne. Jean Galfione et Eric Péron (Serenis Consulting) sont, hélas, de ceux là, eux que l’on voyait lutter aux avant postes. L’anticyclone a, pour l’heure, eu raison de leurs visions occidentales, matérialisées par l’approche rapide d’une puissante dépression Atlantique synonyme de salut.  De Simon et Yannick Kervarrec (Samsic E. Leclerc), à Pierre-Louis Attwell et Maxime Benda (Vogue avec un Crohn) en passant par Jean-Pierre Balmes et Laurent Camprubi (fullsave), Stan Thuret et Mathieu Crépel (Everial), on se satisfait d’avoir, au prix d’un beau déploiement d’énergie, accroché l’alizé Portugais. La glisse sous grandes voiles de portant est au programme des prochains jours, scandée par les choix toujours cruciaux du moment d’empanner. Et les classements de mettre en lumière les belles perfs du jour signées pêle-mêle par Legallais (Pierre Casenave-Péré- Kevin Bloch), 8ème ce matin, précédant d'une dizaine de milles la légende britannique de la voile, Brian Thompson associé à Alister Richardson sur Tquila. Nicolas D'Estais et Erwan Le Draoulec (Emile Henry-Happyvore) sont revenus à leur hauteur, en compagnie de l'équipage 100% féminin de La Boulangère Bio d'Amélie Grassi et Marie Riou, à l'aise dans leur Transat comme en attestent leurs mots de la nuit (voir plus bas). Chacun sa route et chacun son voyage ! George Guiguen et Morgann Pinson, à bord du tout premier Class40 et son historique N°1, ferment assez logiquement la marche, en passe d’embouquer l’intérieur du DST de Finisterre, poussant tel un berger son troupeau vers de plus riants pâturages… Ils ont dit : Milai : Anne Beaugé - Masa Suzuki "Tout va bien a bord de Milai. On a un peu creusé dans nos réserves au passage du Cap Finisterre, où l'on a empanné moult fois et passé la journée a faire des chassés croisés avec nos copains, les quincaillers pro Legallais, puis ensuite la rentrée dans l'alizé portugais, re empannages et changements de voiles ! Mais c'est super, le bateau vrombit, siffle et s'il n'atteint pas des vitesses mirobolantes des scows, on tient d'assez bonnes moyennes. La température est bien montée, l'air est humide et on a déja bien chaud a matosser et ranger le spi a l'intérieur. On a failli perdre un spi a l'eau lors d'un envoi aujourd'hui, le bout de la chaussette s’étant fait la malle, il a commencé a s'ouvrir n'importe comment. Il ne fait pas bon avoir des chaussettes un peu trop petites !! Une bonne mise en garde avant d'entrer dans les alizés atlantique. Les alizés portuguais, d'ailleurs, ressemblent vraiment a l'antichambre de leur grand frere Atlantique, en plus  disciplinés peut-être, plus stables et plus gris. C'est le debut de la grande piste de ski ! Et, il y a deja des petits poissons volants !"  Redman : Antoine Carpentier - Pablo Santurde « Quelle journée ou devrais-je dire quelles dernières 48h ! Le rythme est soutenu ! L'ambiance à bord est au top, ceci dit je vois pas comment ca peut mal se passer avec Pablo ? Le bateau va vite sur une mer assez courte (les vagues sont assez rapprochées) et donc assez régulièrement il voit sa vitesse passer de 23 nds à 12 nds en une seconde... c'est bien ces scow mais faut pas mettre le nez dans l'eau ! Pour imager un peu tout ça, imaginez que vous êtes dans un bus et, pas de bol, vous êtes tombés sur le chauffeur qui conduit par à-coups, passant de 50 km à 20 en montant sur le frein, après il redémarre plein pot, pour freiner de nouveau pour redémarrer et ainsi de suite. Sauf que dans ce bus, il faut se faire à manger et c'est le sketch ! Il faut se laver les dents, dormir,  s'habiller.... Bref tous ces gestes du quotidien qui paraissent anodins et qui deviennent une vraie galère ! Pour réaliser cette remontée vers la tête de flotte, il a fallu barrer, barrer, barrer et, comme on est que deux à bord, je vous laisse faire le calcul ça fait un bon paquet d'heures de barre chacun : 20 h pour Pablo et 4 pour moi, LOL... en vrai, on fait moite moite. Du coup, le temps de dispo on dort, on mange, on étudie la météo. Barrer douze heures demande une grande concentration et nous oblige à dormir plus." Vicitan : Didier Le Vourch - Olivier Delrieu « Tout va bien à bord. Nous avons percuté une poutre cet après-midi sous spi à 8/10 noeuds environ. Elle a heurté la coque puis s'est cassée en deux sur le safran tribord. Le safran n'a rien. Nous n'avons pas fait d'inspection de la coque en plongeant mais tout à l'air en ordre. Nous avons passé une heure à changer le dyneema de rappel du safran qui avait cassé net sous le choc avant de repartir. En 24 ans de voile professionnelle, Didier n'avait jamais vu ça ! Probablement plus de peur que de mal mais beaucoup de peur quand même. Nous longeons l'Espagne et ses cargos et le moral est bon. » Sec Hayai - Frans Budel-Ysbrand Endt "Encore unejournée passée à chercher le vent, d’où une certaine frustration. Souvent on a cru l’avoir trouvé, mais il a disparu de nouveau. Et la quête s’est ainsi poursuivie. La nuit dernière n’a pas été différente., sauf que cette fois nous avons été accompagnés par de nombreux dauphins. Nous longeons actuellement la côte espagnole, en empannant pour accompagner la rotation du vent et on continue de chercher où se trouve le plus de pression. Frans et moi entrons de mieux en mieux dans le rythme et on s’installe dans notre routine de vie." Vogue avec un Crohn : Pierre-Louis Attwell - Maxime Bensa « Cette nuit on a plutôt bien bossé ! Des bons surfs sous spi, le tout éclairés par la lune de l’Atlantique qui semble nous ouvrir le chemin.  Même si on a un petit peu mal a l'épaule a force de barrer non stop, on est contents.  Nous avons vu nos premiers poissons volants sur le pont ! C'est bon signe, on est dans la bonne direction ! » La Boulangère Bio : Amélie Grassi -Marie Riou  « Pleine forme à bord de la Boulangère bio. La mer est bien formée ces dernières heures, ça plante pas mal. Pour nous, c'est la piscine à bord... pareil pour les autres j'imagine. Les glissades sont vraiment sympas, on profite des surfs tout en pensant à la suite qui s'annonce encore bien tordue, elle va être longue cette course ! Heureusement on adore être en mer donc ce n'est pas un problème d'y passer du temps (à condition d'y passer quand même un peu moins de temps que les autres bien sûr..) » UP SAILING Unis pour la planète : Morgane Ursault-Poupon - Julia Virat « Aujourd'hui à bord de UP SAILING, nous avons envoyé le spi. La nuit dernière était plus rock'n roll, au près dans 20 noeuds de vent, un ris-solent; on a même failli mettre la trinquette mais comme on savait que ça allait mollir et adonner (dans ce contexte ca veut dire que le vent tourne du près au portant), on ne s'est pas énervées. Le bateau était bien gité, pour notre plus grand bonheur, on retrouvait enfin des conditions sportives, ça nous avait manqué ! Maintenant le près, c'est terminé, nous sommes au portant pour un bon bout de temps. Toute la journée les 200 mètres carré de voile rose ont illuminé le ciel qui avait revêtu de belles teintes grises. Les safrans sifflent, la mer argentée ondule par une longue et régulière houle d'Ouest, on glisse vers le Sud. Ces conditions sont vraiment cool. Certes on pourrait dire que c'est trop mou (ce qui n'est pas faux) mais, moi, à l'instant présent, vu les conditions des jours précédents, je trouve que ces 10/15 noeuds de vent au portant c'est quand même la classe. Il est important de rappeler que des conditions pareilles sont extrêmement rares en navigation. Car au delà des fantasmes, c'est quand même souvent galère de faire du bateau. Entre les phases avec trop ou trop peu de vent, les problèmes techniques, les mutineries (sans parler du prix que ça coute !). Bref, il peut s'en passer des choses sur l'eau, faire du bateau, ce n'est pas tous les jours facile. Mais là je peux vous dire que nous sommes au Paradis! Et c'est pour cela que l'on aime ça, c'est parce que les moments de grâce n'ont pas de prix, oui vous l'aurez compris: j'aime être en mer , c'est mon Univers :) Non non, ne vous inquiétez pas, je n'oublie pas que nous sommes en course et ce n'est pas pour autant que l'on se tourne les pouces. Avec Julia ont cogite dur, les cerveaux chauffent et les muscles aussi. » Avaries… Message de Ivica Kostelic (Croatia Full life) « Le grand spi vient de se déchirer dans 25 noeuds (46 km/h) de vent. Nous avons un deuxième grand spi de rechange car nous nous attendions à ce que celui-ci craque. Pour l'instant nous restons sous spi, jusqu'à ce que le vent retombe (demain). Nous allons essayer de réparer ce spi déchiré autant que possible (Calliste commence à avoir l'habitude). Nous regrettons seulement qu'il ait craqué dans la première partie de la régate. » Project rescue Ocean de nouveau en course Après un arrêt express de 4h à Cascais pour réparer son safran endommagé, le Class40 Project Rescue Ocean est reparti en course hier à 16h38 ![Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+5 : Ecrémage et étirement]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j5--ecremage-et-etirement&mode=actualites&id=9124 Fri, 12 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j5--ecremage-et-etirement&mode=actualites&id=9124 Au terme de 5 jours d’une course au scenario totalement imprévisible, la flotte des 45 Class40 engagés s’étire du Golfe de Gascogne à la latitude de Lisbonne. Les favoris de l’épreuve, à quelques exceptions près tant ils sont nombreux dans cette classe, occupent désormais les places d’honneur et s’en donnent à coeur joie dans cet alizé dit portugais très orienté au Nord et qui impose force virements de bords au vent arrière. L’anticyclone qui barre depuis l’entrée en Atlantique la route de la flotte vient s’écraser contre la pointe occidentale de la péninsule ibérique et soumet une nouvelle fois l’arrière garde des Class40 aux affres de la pétole au plus près des cailloux de Galice. Le goulet d’étranglement du cap Finisterre et sa DST connait ainsi un sauve qui peut pour grand nombre de concurrents en lutte pour accrocher les derniers miasmes du vent de Nord, tandis qu’un petit gruppetto parti dans l’Ouest va lui aussi flirter avec un nouveau centre de haute pression remonté des Açores. Désormais éparpillée sur près de 400 milles en latitude, la flotte des Class40 connait des destins profondément contrastés : pétole au Nord, glissades au portant au Sud. Les riches deviennent plus riches selon l’adage bien connu en voile et un petit groupe dans lequel on reconnaît nombre de favoris de l’épreuve cravache dans un petit couloir de vent compressé par l’anticyclone. Dans le sillage des impressionnants Alexis Loison et Nicolas Jossier (La Manche #EvidenceNautique) s’affairent cinq ténors de la flotte attachés à tirer le meilleur de montures récentes, taillées pour très exactement les allures du jour. Les Mach 40.4 Banque du Léman (Koster-Gautier) et Edenred (Le Roch-Quiroga), le Max 40 Volvo (Gerkens-Hantzperg) et l’autre Mach 40.4 Redman au duo Franco Espagnol Carpentier - Santurde, à plus de 15 noeuds sur la route, font le trou. Un « gap » que Ian Lipinski et Julien Pulvé (Crédit Mutuel) s’évertuent à combler. En incluant Avanade (Cauwe- Bonnier), ils sont ainsi 18 voiliers en moins de 120 milles, à surfer le long du Portugal. La course contre la montre et l’établissement des calmes de l’anticyclone sur la pointe de Galice est lancée pour la famille Kervarrec, père et fils (Samsic- E. Leclerc), bord à bord avec Jean Edouard Criquioche et le Martiniquais Eric Baray (Groupe G2C - La Martinique) qui visent un trou de souris pour parvenir eux aussi à glisser plein sud. On s’inquiète en revanche pour les voiliers toujours aux prises avec le Golfe de Gascogne et que l’anticyclone ne lâche décidément plus, Rennes.Saint-Malo/Rêves (Hulin- Bachmann), les Canadiens de Stormtech (Barkey-Schaffer) ou Lenzi - Lanternes de Paris (Duchatelet - Renouard). A l’Ouest, du nouveau. Parvenue à passer de l’autre côté de la dorsale, une petite dizaine de Class40, dont l’un des outsiders souvent plébiscité, Serenis Consulting (Galfione-Péron), a touché du vent d’Ouest et va déborder loin au large le cap Finisterre. Moins de trafic pour ces téméraires, mais la lourde menace de l’anticyclone qui remonte sur leur route. A moins, à l’instar de ce que réalisent Clara Fortin et Martin Louchart (Randstad-Ausy) et Seb Audigane et François Jambou (Entrepreneurs pour la planète), de parvenir à glisser dans l’étroit couloir de vent qui subsiste à l'Ouest du DST. En résumé, du vent au sud, parfois tonique à plus de 20 noeuds, menace de pétole au Nord. La flotte va continuer de s’étirer toute la journée, au point, peut-être, de se scinder franchement en deux groupes de taille quasiment égale, l’un dans l’alizé, l’autre dans la molle. Vintage !  Quatre Class40 méritent l’appellation vintage et vont se livrer au coeur de la Transat à leur petit challenge personnel. Il s’agit naturellement du vénérable N°1, Terre Exotique de Georges Guiguen et Morgann Pinson, du 30 UP SAILING Unis pour la planète de Morgane Ursault-Poupon et Julia Virat, du 44 SEC HAYAI des Néerlandais Frans Budel et Ysbrand Endt et enfin du 103 G2C GROUPE - Martinique de Jean Edouard Criquioche et Eric Baray. Avaries : Le Class40 Project Rescue Ocean fait route vers Cascais pour une escale technique. Le bateau déplore une casse au niveau de la rotule et de la ferrure haute du safran tribord. Après avoir un temps envisagé une escale technique sur un port portugais plus Nord , Axel Tréhin et Frédéric Denis ont réussi à réaliser une réparation de fortune leur permettant de bénéficier du vent fort plus longuement. Ils envisagent une réparation express à Cascais et un retour en course au plus vite. OFNI pour Everial Stan Thuret et Mathieu Crépel ont touché un Objet Flottant Non Identifié cette nuit. Une pièce structurelle d'un safran est cassée. Les deux marins d'Everial ont effectué une réparation de fortune qui a l'air de tenir. La course continue, avec toujours cette indéfectible bonne humeur affichée par le jeune duo! Ils ont dit : Pierre Louis Attwell - Vogue avec un Crohn "Enfin des vitesses a deux chiffres ! Ca faisait longtemps !  Cette longue traversée du golf de Gascogne nous aura au moins permis de faire des vraies et longues nuits sans tourner autour d'un caillou. Nous renouons avec notre passion favorite cette nuit avec le passage du cap Finisterre en tirant des bords entre la côte et le DST et en essayant de rattraper le flux d'air qui s'échappe par le sud.  On espère creuser l'écart avec nos poursuivants en espérant bien réduire celui qui nous sépare des copains de devant."Luke Berry - Lamotte Module création "Encore une journée intense hier. En plus de notre spi tombé à l’eau, nous avons eu un soucis de pilote qui a entraîné un très gros départ a l’abatée. On a eu un peu peur pour le matos et surtout le spi mais on a réussi à tout remettre dans l’ordre et réparer ce qui avait à réparer… ça y est la mer se forme pas mal et on a un bon 22-25 nds ce qui donne un avantage à nos copains scows. En plus on a fait toute la nuit avec un poisson dans la quille et ça faisait vibrer le bateau des qu’on depassait 16 noeuds. On a dû attendre le jour pour le voir à la caméra dessous le bateau. On essaie de se reposer mais ça change des 1ers jours sans vent avec le bateau qui ne tapait pas. J’ai du faire un bon black out lors d’une de mes siestes car à priori Achille a mis plusieurs minutes pour me réveiller et je demandais où j’étais et où on allait comme ça." Maxime Cauwe - Avanade "Apres une journée et un début de nuit quasi parfaits au portant avec du vent (surtout!) les choses se re compliquent un peu (beaucoup!) les routages suggéraient l'option Ouest avec 24h d'avance à Sal sur l'option Est, mais beaucoup de route et des conditions de mer qui peuvent beaucoup ralentir les bateaux, donc au final on prend le risque de ne pas y aller. Ce qui nous laisse l'option Est et, là encore, il y avait un choix Est ou Ouest du DST, on a pris l'Ouest car la porte à l'Est avait l'air de se refermer, mais au vu des positions des gars ce matin, ca donne un petit gout de regret!" Emmanuel Le Roch - Edenred "Ça va bien, tout roule, nous sommes sous spi, ça glisse bien, c’était un peu chaud tout à l’heure car le vent est bien monté mais là ça va. Nous sommes dans le groupe de tête, nous croisons à chaque empannage, discutons à la VHF. Nous nous sommes croisés avec Luke à 1 mille à l’empannage, avec Volvo et Banque du Léman à 200 mètres. Le  début de course était difficile les deux premiers jours. Nous faisions face à des gros passages à niveaux avec les marées dans la Manche. Nous avons trouvé notre rythme à bord, nous avons la vitesse par rapport aux autres et Pierre nous fait de belles trajectoires donc tout va bien. Il y a beaucoup de vent le long du Portugal, l’idée est de rester dans cette bande de vent. L’idée est de bien se placer par rapport aux autres de la flotte, nous sommes plus rapides que Luke et Achille (Lamotte-Module Création) et Alexis et Nicolas (La Manche #Evidence Nautique), nous voulons les dépasser. Il y a des zones de transition à venir et tout n’est pas encore clair, d’ici deux jours tout peut revenir par derrière. Tant que nous pouvons engranger nous n’allons pas nous gêner !" Seb Audigane - Entrepreneurs pour la planète : "Tout va bien à bord malgré le classement, nous n'avons néanmoins toujours pas résolu notre problème de girouette. Depuis la sortie du port du Havre nous n'avons aucune information de vent, direction et force. Nous ne savons pas pourquoi , mystère tout marchait très bien. Mes brins de laine installés sur le hauban fonctionnent bien mais n'indiquent pas de chiffres précis pour l'angle du vent"[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+4 : Les gros bras se replacent !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j4--les-gros-bras-se-replacent-&mode=actualites&id=9121 Thu, 11 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j4--les-gros-bras-se-replacent-&mode=actualites&id=9121 Passé l’incroyable épisode « marasmique » des trois premiers jours de course et avec le retour du vent par l’Est, les 45 Class40 toujours en course ont, dans leur grande majorité, retrouvé des allures et des vitesses conformes à leurs capacités et repris une route en rapport avec les exigences de la compétition.  Et dans ce contexte de « normalité » retrouvée, les gros bras, les ténors, les favoris n’ont guère tardé à pointer le bout de leurs nez souvent arrondis aux avant postes. En approche du Cap Finisterre et de son délicat Dispositif de Séparation de Trafic encombré de cargos, les Normands Alexis Loison et Nicolas Jossier (La Manche #Evidence Nautique) continuent de faire le bonheur de leurs supporters, au premier rang desquels leur entraineur Benoit Charron. Ils ouvrent la voie devant tous les favoris et ils sont nombreux dans cette Class40 décidément hautement compétitive. On retrouve ainsi regroupées en une quinzaine de milles les « pointures » Berry-Nebout (Lamotte Module Création), Le Roch - Quiroga (Edenred), Gerkens-Hantzperg (Volvo) et le duo Suisse Gautier-Koster (Banque du Léman). Crédités d’une des plus belle progression de la nuit, Axel Tréhin et Frédéric Denis ont ramené depuis leur trajectoire orientale leur Project Rescue Ocean de la 30ème à la 6ème place. On le voit, les gros bras jouent des coudes pour aborder la délicate descente le long du Portugal et profiter tant qu’il est encore possible de cet étroit couloir de vent cerné par les hautes pressions au large de la péninsule ibérique. Place à la grande sarabande et à la valse des empannages sous spi! Avec le retour aux avant postes des voiliers potentiellement les plus rapides de la flotte, on loue une fois de plus les belles prestations de bateaux plus anciens Tquila (Richardson-Thompson -  2014) et Milai (Beaugé-Suzuki - 2011) que l’on n’attendait pas à pareille fête à ce stade de la course. On observe aussi les réactions d’orgueil de rapides voiliers trop longtemps piégés par les calmes de la pointe du Finistère et qui mettent depuis force charbon dans leur machine pour revenir au contact des leaders. Redman (Carpentier - Santurde), Crosscall (Ducroz -Sineau) et Crédit Mutuel (Lipinski-Pulvé) n’amusent pas la galerie et font le nécessaire, à 12 ou 13 noeuds de moyenne sur la route, pour venir peut-être dès aujourd’hui, jouer avec leurs petits camarades de tête. Une tête de flotte qui taquine à présent les retardataires de la Classe Imoca. Si la majorité de la flotte profite de belles glissades souvent sous spi et sur mer plate, ils sont encore un certain nombre à ne pas jouir de ces privilèges. De Entrepreneurs pour la planète (Audigane-Jambou), 30ème ce matin à Rennes Saint Malo-Rêves (Hulin-Bachmann) 44 ème, on peine encore à s’extirper de la vaste langue anticyclonique qui, à l’arrière de la flotte de cette Transat Jacques Vabre, reprend son alanguissement en travers du Golfe de Gascogne. Un mot enfin sur les échappés de l’Ouest. Le tandem Americano-Britannique Mehran-Owen (Polka Dot), seul voilier de toute la flotte, multicoques compris, à être passé de l’autre côté ouest de la dorsale, peine à concrétiser son option. Pointé 27ème ce matin, le duo affronte au près la bordure d’une forte dépression océanique, pour le plus faible gain de rapprochement de toute la flotte, avec seulement 195 milles parcourus ces dernières 24 heures. La perf du jour : Project Rescue Ocean (Axel Tréhin - Frédéric Denis) 244 milles parcourus en 24 heures, à près de 11 noeuds de moyenne, et un retour fracassant de la 30ème à la 6ème place. Le duo du jour : Improbable, et si attachant duo, celui du Normand Calliste Antoine et du champion de ski alpin croate Ivica Kostelic (Croatia full of life), auteur d’un excellent début de course : " Nous sommes fiers de nos performances jusqu'à présent. Être dans le top 12 après 4 jours de course sur la Transat Jacques Vabre est au-delà de nos attentes." Ils ont dit Luke Berry - Lamotte Module Création "Hello. On espère qu’il y aura du nord avec les Alizés portugais pour descendre après le cap Finistère. Autrement, il fait un peu frais la nuit mais ça va. On mange bien, on a pu commencer à faire des vrais quarts et essayer de récupérer un peu de ces 1ers jours de course . Nous avons vu plein d’animaux marins, des dauphins, des thons et même une baleine." Antoine Carpentier - Redman  "Ça fait du bien de ne plus entendre les voiles battre par manque de pression... que c'était dur de voir les concurrents de l'ouest décoller en même temps que nous, mais on ne va pas se plaindre. Le Golfe de Gascogne aura vite défilé et ce, dans un confort absolu, on n'a même pas mis les cirés, pas une goutte sur le pont, ni de pluie. Que du bonheur. On voit que les plans Manuard on bien fait le ménage, il faut dire que, même si la houle était assez grosse, l'angle que l'on avait avec les vagues n'était pas gênant pour de belles accélérations sans planté d'étrave en bas de surf... Les dauphins nous ont quitté quand le vent est rentré. Côté sportif, on s'accroche même si les leaders sont encore loin, la mer à l'air de se lisser un peu, le vent reste assez instable en force et en direction, ce qui rend la navigation exigeante : il faut sans arrêt modifier les réglages des voiles et du pilote pour rester rapide." Manu Le Roch -Edenred "Hello ! Bientôt le cap Finistère en approche ! Belle journée à bord d'Edenred. D'abord instable, le vent s'est installé petit à petit en forçant ce qui nous offre nos premières belles glissades ! On retrouve avec plaisir les vitesses à 2 chiffres ! On a croisé l'Imoca groupe Setin ce matin, ce qui nous fait dire que nos Class40 sont vraiment rapides ! Le classement fait plaisir à voir ça nous donne la pêche ! À très vite !" Mathieu Crépel - Everial "On a commencé à toucher du vent heir dans la journée. Nuit sympa. On a bien glissé sous spi au début avec 10-15 noeuds de vent qui a commencé à tourner un peu. On est repassé sous gennaker. On avance bien. Stan n’a toujours pas ouvert de paquets de bonbons, un bon indicateur de l’ambiance. On espère passer le cap Finisterre dans la journée, pour bien gérer les cargos de jour… »[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+3 : Le changement, c'est maintenant!]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j3--le-changement-c-est-maintenant&mode=actualites&id=9119 Wed, 10 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j3--le-changement-c-est-maintenant&mode=actualites&id=9119 Le vent, c'est maintenant. La vitesse, c'est maintenant. La Transat, c'est maintenant ! Ou du moins à en croire les fichiers météos qui voient les concurrents de la Class40 imiter aujourd’hui l’évasion nocturne des trois autres classes en direction de l’Espagne. Le vent attendu de secteur Est commence à se manifester pour les leaders des voiliers de 12,19 m, La Manche #EvidenceNautique (Jossier-Loison), Volvo (Gerkens-Hantzperg) et Lamotte Module Création (Berry-Nebout), qui vont d’heure en heure s’enrichir d’un joli magot d’avance sur le gros d’une flotte toujours aux prises avec les calmes désespérants avachis au sud de la baie d’Audierne. Dernière à entrer en Atlantique, la flotte des 45 Class40 de la 15ème Transat Jacques Vabre a connu trois jours quelque peu « lunaires », ésotériques, hors du temps et totalement inattendus! Du rase cailloux dans les courants bretons et normands, façon Solitaire du Figaro, une ambiance plombée bien dans l’esprit d’un Pot au Noir polaire et les affres des renverses de courant intempestives, pour un gain désespérant sur la longue route qui mène à la Martinique. 355 milles de parcourus sur la route depuis dimanche pour les leaders du jour, les Normands Nicolas Jossier et Alexis Loison (La Manche #EvidenceNautique). Une misère ! Alors que les trois autres classes en lice, Ultimes, Ocean Fifty et Imoca s’ébrouent avec délice dans un régime d’Est allant forcissant à la pointe occidentale de l’Espagne, les Class40 commencent seulement, et pour les plus Sudistes ou orientaux d’entre eux, à sentir monter la pression dans leurs voiles. Les trajectoires se tendent avec l’augmentation des vitesses et, un par un, les protagonistes de la Classe vont enfin avoir le doux sentiment de débuter véritablement leur transat. Une sélection s’est pourtant opérée durant ces trois jours et l’on retrouve sans grande surprise nombre de favoris aux avant postes. Des outsiders se mêlent pourtant à ces luttes attendues et l’on souligne avec plaisir la présence en position flatteuse du duo Franco-Japonais Anne Beaugé - Masa Suzuki (Milai) ou des Britanniques de Tquila, Brian Thompson associé à Alister Richardson. Et que penser des échappés dans l’Ouest ? Seul voilier de toute la flotte à avoir choisi la route Ouest, en contournant par le Nord le DST de Ouessant, le duo Americano-Britannique de Polka Dot, Alex Mehran Jr. et Merfyn Owen, pointe à la 9ème position et provoque à n’en pas douter l’incrédulité de leurs pairs. Passera? Passera pas? Le coup mérite en tous les cas d’être salué. Hats off Gentlemen! Etirée sur une centaine de milles, avec le duo 100% féminin Morgane Ursault-Poupon - Julia VIrat (UP SAILING Unis pour la planète) en arrière garde, la flotte demeure relativement compacte au regard des 4 300 milles encore à parcourir. La délivrance est proche pour ces protagonistes et cette quatrième journée devait enfin prendre une tournure hauturière, avec du large, de la vitesse et des performances véliques et stratégiques. Ils ont dit : Maxime Cauwe (Avanade) : « On a oublié le pain, ça aurait pu être pire. Je suis preneur de vos recettes de sandwich sans pain ! » Emmanuel Le Roch (Edenred) "Hello ! Ici les Red boys ou plutôt les EDENRED boys ! Depuis Sein on retrouve du plaisir à naviguer après cette descente de la Manche compliquée. Le vent n'est pas fort mais on exploite la moindre risée pour grappiller le moindre mètre. On est dessus à bloc. Le temps est doux, à peine humide. Le ciel étoilé et les dauphins nous accompagnent depuis hier soir... what else ?" Antoine Carpentier (Redman) "Troisième jour de course et troisième jour sous gennak de tête ! Depuis le départ, nous avons dû naviguer sous J1 une dizaine d'heures au départ et on a fait deux heures de spi, peu concluant dans la molle cette nuit. Les écarts latéraux commencent à être conséquents ! Le vent est d'une instabilité déconcertante, que ce soit en force et en direction, ce qui nous met à rude épreuve ! On est sans arrêt sur la marche du bateau, on joue avec la télécommande du pilote et les réglages des voiles. Les voiles battent par manque de vent assez souvent, ce qui rend la vie à bord assez inconfortable." Le duo du jour : Baptiste Hulin - Christophe Bachmann - Rennes.Saint-Malo/Rêves Après l'annonce du démâtage de Bureau Vallée, Baptiste Hulin et Christophe Bachmann ont souhaité faire une petite vidéo de soutien à Louis Burton autour du monde et Davy Beaudart. Les marins de Rennes.Sain-Malo / Rêves pensent fort à eux. La perf du jour : Polka Dot -Alex Mehran Jr. - Merfyn Owen : Classé 42ème à l’approche du DST de Ouessant, les deux hommes pointent ce matin en … 9ème position.[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+2 : Les Class40 font la Manche]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j2--les-class40-font-la-manche&mode=actualites&id=9117 Tue, 09 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j2--les-class40-font-la-manche&mode=actualites&id=9117 Avec moins de 250 milles parcourus en 44 heures ce matin, les 45 Class40 engagés dans la 15ème Transat Jacques Vabre sont réduits à la mendicité, à implorer Eole de leur octroyer quelques maigres risées et à supplier Neptune d’en finir avec la puissance des courants qui imposent aux duos depuis la pointe du Cotentin d’innombrables marches arrières et les forcent à dessiner sur un plan d’eau parfaitement immobile d’invraisemblables arabesques.  Des Héaux de Bréhat à la mer d’Iroise, la flotte des Class40 s’alanguit en désespérantes quêtes de la moindre risée. Les Normands Nicolas Jossier et Alexis Loison (La Manche #Evidence nautique) entrent en Atlantique à la faveur, semble-t’il, d’une belle économie de manoeuvres et de marches arrière, au moins en comparaison avec certains concurrents. Après les cailloux des Côtes d’Armor, ils passent ce matin en revue les plages du Finistère avec, dans leur sillage, les quelques favoris de l’épreuve, au premier rang desquels Ian Lipinski et Julien Pulvé (Crédit Mutuel) ou Axel Tréhin et Frédéric Denis (Project Rescue Ocean), parvenus à s’extirper de la Manche. Certes les écarts sont ténus mais la flotte s’étire ce matin de l’île de Batz à la presque’île de Crozon. Les trajectoires se tendent, à la faveur d’un petit souffle d’Ouest immédiatement mis à profit par les duos pour progresser plein Sud. L’addition pour les retardataires, et l’on pense à Morgane Ursault-Poupon et Julia Virat (UP SAILING Unis pour la planète) et à Clara Fortin et Martin Louchart (Randstad-Ausy) toujours en lutte avec les courants à l’Ouest de Batz, pourrait augmenter d’heure en heure.  Le Golfe de Gascogne, toujours barré par l’anticyclone, devrait à la mi journée s’animer sous l’effet de flux de Sud Sud Est. Dans cette perspective, la flotte va demeurer au plus près des côtes de Bretagne, profiter de courants favorables pour franchir le raz de Sein, avant de filer bâbord amure vers le Cap Finisterre et lancer véritablement cette Transat Jacques Vabre de toutes les exceptions. Et si Polkat Dot? L’Américan Alex Mehran et l’architecte naval Britannique Merfyn Owen (Polka Dot) sont, pour l’heure, le seul équipage de toute la flotte, toutes classes confondues, à tenter le diable en passant au nord de la DST d’Ouessant. Les routages indiquent en effet l’existence d’un trou de souris dans l’Ouest, que les deux hommes semblent bien enclins à aller chercher, en affrontant gaillardement et au près le front en circulation sur le lointain Atlantique. Un coup extrêmement culotté à observer ces prochaines heures et dont les dividendes comptables n’apparaitront pas avant la nuit prochaine, voire demain matin…. L’équipage du jour : Clara Fortin et Martin Louchart (Ranstad-Ausy) se sont arrêtés cette nuit durant 4 heures à Roscoff pour régler un problème électronique.  La perf du jour : Equipe Voile Parkinson - Florian Gueguen - Raphael Auffret. Repartis dans les courants du raz Blanchard après un arrêt express à Cherbourg, Florian et Raphael sont parvenus cette nuit à réintégrer l’arrière garde de la flotte. Ils pointaient ce matin à la 41ème place. « On avait cassé notre bout dehors qui nous permet d’envoyer notre spi, lors du bord vers Etretat. Il s’est cassé en deux. Sans cette pièce, on ne peut pas envisager de poursuivre la course. Toute notre équipe s’est démenée toute la nuit pour aller chercher la pièce à Lorient. Tout est rentré dans l’ordre. Le but pour nous est de partir en chasse. » Ils ont dit : Banque du Léman, Valentin Gautier - Simon Koster : « Navigation affolante (Rires). Pas facile de faire du près dans moins de 10 noeuds, avec nos carène taillées pour la vitesse; On a bien navigué au départ! Moins bonne nuit avec tricotage dans les courants. On bataille pour rester au contact. » Sébastien Audigane, Entrepreneurs pour la planète :  « Bon, nous ne sommes pas muets comme des carpes mais à vrai dire depuis le départ nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour vous écrire et à peine pour dormir... Bref après une nuit de « merde » dans pas de vent et du courant, c’est la même pour tout le monde, nous ne lâchons rien. Des retournements, il y en aura d’autres. » Gwen Gbick, HBF Reforestation : « Je récupère un peu de salade pour le déjeuner! On dirait qu’il y a des algues dans les safrans…. »[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH, J+1 : arrêt buffet aux Anglo-Normandes]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j1--arret-buffet-aux-anglo-normandes&mode=actualites&id=9115 Mon, 08 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh-j1--arret-buffet-aux-anglo-normandes&mode=actualites&id=9115 C’est une flotte compacte - Equipe Voile Parkinson de Florian Gueguen et Raphael Auffret désormais à hauteur de La Hague après leur départ de Cherbourg, bout dehors réparé - qui tamponne depuis le lever du soleil dans les courants des îles Anglo-Normandes, entre Jersey et Guernesey. Les Class40 sont quasiment tous à l’arrêt voire, pour certains, en marche arrière, le courant dépassant en puissance le faible souffle de vent qui subsiste en Manche. Le scenario annoncé dès le départ du Havre hier à 13 heures 27 se concrétise pour les 45 duos.  La traversée de la baie de Seine a été rapide, travers au vent de Nord Ouest et chaque équipage s’est employé à demeurer au contact des leaders, parmi lesquels on a pu admirer la belle prestation de La Boulangère bio et son équipage 100% féminin, Marie Riou et Amélie Grassi, décidément très à l’aise jusqu’au contournement de la presque’île du Cotentin. « On ne s’est pas mis la pression, on est parties comme pour une course de dériveurs » expliquait Amélie Grassi au petit matin, en plein tricotage dans les cailloux. Si les favoris, Redman (Carpentier - Santurde), Crosscall (Ducroz-Sineau) ou Project Rescue Ocean (Tréhin-Denis) sont bien présents dans l’animation tonique de ce début de Transat, les Normands font aussi la démonstration de ce que jouer à domicile veut dire. Nicolas Jossier et Alexis Loison (La Manche #Evidence nautique) naviguent en un « jardin » qu’ils connaissent par coeur et c’est en défricheur de courants qu’ils ont, en tête, négocié le passage sous Guernesey.  La flotte est désormais empétolée et subit les courants orientés contre la marche de leurs Class40. « Ca flap flap flap » comme le décrit avec un humour teinté de fatalisme  Luke Berry (Lamotte-Module création) en contemplant ses voiles avachies par le manque de vent. Guère d’espoir de redécoller avant la mi-journée, quand un léger flux d’Ouest viendra enfin regonfler les voiles des Class40. A la pétole succédera le près, prélude à l’heure fatidique du choix de route pour entrer en Atlantique. Plein Ouest, au près et dans du vent fort, ou Sud Ouest, au plus près de la route directe dans les petits airs du Golfe de Gascogne ? Routages et matières grises carburent à plein en ce premier matin de Transat Jacques Vabre alors que les marins luttent contre le flux. 8 200 km restent à parcourir avant les sables Martiniquais.  L’équipage du jour : Equipe Voile Parkinson Sujet à un soucis sur le bout dehors, cet espar qui permet d’envoyer les grandes voiles d’avant, Florian Gueguen et Raphael Auffret sont repartis de Cherbourg vers 6 heures ce matin après 4 heures d’arrêt. Ils affrontent depuis les terribles courants du raz Blanchard. La perf du jour Dans la pétole et face aux courants contraires, c’est l’équipage de Samsic E. Leclerc, de la famille Kervarrec, Simon le fils et Yannick le père qui, avec 21,6 milles parcours ces dernières 4 heures, tirent le mieux leur épingle du jeu…[Lire la suite]]]> <![CDATA[TJVNLH : Class40, 40 raisons de la suivre !]]> https://www.class40.com/?titre=tjvnlh--class40-40-raisons-de-la-suivre-&mode=actualites&id=9113 Thu, 04 Nov 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=tjvnlh--class40-40-raisons-de-la-suivre-&mode=actualites&id=9113 Ce n’est peut-être pas la classe de tous les superlatifs esbaudissants dont la course au large se repait bien souvent, mais la Class40 coche, elle, toutes les cases qui font depuis 40 ans la magie de la voile hauturière. Mixité, internationalisation, haute technologie, mais aussi aventure humaine, familiale parfois, elle concentre une diversité d’expériences sportives et véliques tout à fait étonnante, de l’Olympisme à l’amateur le plus pur. Avec 45 unités au départ dimanche prochain, elle n’offre pas seulement le nombre mais la diversité absolue des expériences maritimes, soudée par une conviction puissante de sa cohérence, de sa lisibilité. Loin du gigantisme technologique et budgétaire, la Class40 s’épanouit en équité sportive, avec un niveau de performances exponentiel, en accessibilité et en développement maitrisé de ses technologies. Pour toutes ces raisons, elle offre course après course, en solitaire, comme en équipage ou équipage réduit, tous les ingrédients du suspens, du bouleversement et de l’inconnu qui ont fait les légendes des grands traversées océaniques en course. Elle écrit pour chacun de ses marins des tranches d’aventures majuscules pour lesquelles les foules sentimentales se pressent immanquablement à chaque départ de transat. Au grand rendez-vous de l’émotion pure, il y en a pour tous les goûts. Choisissez votre saveur. Des affaires de famille “J’ai très vite su que je participerai à ma prochaine Transat Jacques Vabre avec mon père”.  Simon Kervarrec, 22 ans, embarque son papa, Yannick (Leclerc Samsic N°141). Ils sont trois tandems père / fils,  à s’élancer vers la Martinique en Class40 et ainsi faire de cette course une aventure familiale hors-normes. Et quand on parle complémentarité, la relation père fils est sans égale : “J’ai passé un bon nombre d’années sur des cargos, donc je maîtrise la navigation”, explique Jean-Jacques Le Borgne (Recycleurs Bretons -Navaleo N°88). Son fils Kieran manie davantage les nouveaux modèles d’accastillage et la partie technologique. Le duo familial Magré l’affirme aussi : “A bord, mon père a une très bonne connaissance de la voile offshore” explique Antoine Magré (E. Leclerc Ville La Grand N°160), “Moi je suis plutôt engagé sur les manœuvres et l’analyse météo”. Confiance, respect et, oui, disons le, amour scellent des complicités uniques à bord des Class40 de la Transat. Les femmes aussi "C’est un objectif que l’on recherche avec le projet, constituer des équipages 100% féminins et se donner les moyens de performer". Amélie Grassi  forme avec Marie Riou (La Boulangère Bio N°170) un des trois tandems de femmes engagés sur la course des Class40. Objectif avoué, performer avec  un  équipage 100% féminin. Morgane Ursault-Poupon et Julia Virat sur UP Sailing N°30 partagent cette ambition, tandis que les jumelles Julia et Jeanne Courtois (Saint James Biscuiterie de l’Abbaye N°139) s’élancent pour la première fois sur cette transat. Elles sont les lauréates du programme "Cap pour Elle", porté par la Transat Jacques Vabre et Saint-James, visant à encourager un nouvel équipage féminin. Anne Baugé partagera la barre de Milai (101) avec le Japonais Masa Suzuki, tandis que la Canadienne Mélodie Schaffer se lance dans le grand bain de la course au large en compagnie de son compatriote Ryan Barkey à bord de Stormtech N°128. Clara Fortin s’associe elle aussi à un compatriote, Normand celui-ci, Martin Louchart pour une transat plus qu’initiatique à bord de Randstad-Ausy (N°155). Au total, 8 femmes parmi les 90 marins de la Classe. Des ambitions contrastées Au départ d’une transat aussi exigeante que la Jacques Vabre, avec ce plateau si relevé, les ambitions sont naturellement aussi contrastées qu’il y a d’équipages. Au rayon des partants pour la victoire en Martinique, on relèvera en vrac et sans ordre de préférence, tant la lutte s’annonce acharnée entre voiliers d’avant dernière et de dernière génération, les noms de Banque du Léman (Valentin Gautier - Simon Koster N°159), Serenis Consulting (Jean Galfione - Eric Péron N° 163), Crédit Mutuel (Ian Lipinski - Julien Pulvé N°158), Crosscall (Aurélien Ducroz - David Sineau N°166), Lamotte Module Création (Luke Berry - Achille Nebout N°153), Project Rescue Ocean (Frédéric Denis - Axel Tréhin N°162), ou Redman (Antoine Carpentier - Pablo Santurde N° 161), Volvo (Jonas Gerckens Benoit Hantzperg N°164)…  Nombre d’outsiders de luxe frappent à la porte de cet antichambre de la victoire, à l’instar d'Edenred (Emmanuel Le Roch/Pierre Quiroga N° 165), La Manche #EvidenceNautique (Nicolas Jossier et Alexis Loison N°154) ou encore Seafrigo - Sogestran (Cédric Chateau/Jérémie Mion N°172), le Max40 La Boulangère Bio (Amélie Grassi/Marie Riou) ou le Clak40 Emile Henry Happyvore, de Nicolas d’Estais et Erwan Le Draoulec N°167, Entrepreneurs pour la planète (Audigane -Jambou N°151)…. En route pour la grande aventure d’une vie… Compétition majuscule, transatlantique complexe et exigeante dans sa durée (4800 milles), cette Jacques Vabre 2021 sera aussi le baptême du feu océanique pour nombre de marins au sein de la Class40, à l’instar de Renaud Courbon et Guillaume Pirouelle (Clown Hop N°133). Ivica Kostelic a, comme Jean Galfione, connu les podiums Olympiques et mondiaux, dans sa spécialité, le ski Alpin. La Jacques Vabre sera sa première traversée, en course de surcroit. De la neige à la mer, Mathieu Crépel, snowboarder professionnel, partage le même univers et la même démarche qu’Ivica. Sa soif d’aventures l’a mené jusqu’à l’Everial (N°147) de Stan Thuret. Aventure et amitié riment aussi très fort en Class40, à l’image du projet Exploring Tech for Good des deux ingénieurs Victor Jost et Enguerrand Granoux. Histoires d’hommes, de marins, d’amitié… celle de Thibaud Lefevre et Thomas Bulcke (Free Dom 157) vaut le détour et rejoint celles  de Nicolas D’Estais et Erwan Le Draoulec, vieux potes de la Mini, ou encore Maxime Cauwe et Jules Bonnier (Avanade N° 98), Jean Pierre Balmes et Laurent Camprubi (fullsave N°148) amateurs bon teint en route pour la grande aventure. International... Les vacations de la Transat résonneront des accents de la dizaine de nationalités représentées au sein d'une classe éminemment internationale, Belge (Jonas Gerkens), Américain (Alex Mehran), Canadiens (Ryan Barkey - Mélodie Schaffer), Britanniques (Merfyn Owen, Alister Richardson, Brian Thompson) , Néerlandais (Ysbrand Endt - Frans Budel), Italien (Andrea Fantini), Espagnol (Pablo Santurde del Arco), Suisses (Valentin Gautier, Simon Koster) mais aussi Croate (Ivica Kostelic) et Japonais (Masa Suzuki) sont les ambassadeurs émérites d’une classe qui attirent hors de l’hexagone tous les regards. Sans oublier les Méditerranéens... Kito de Pavant, Achille Nebout, Jean Pierre Balmes, Laurent Camprubi, Pierre Quiroga.... La guerre des nez ronds! Avec la grande diversité d’architectes et de designers penchés sur leurs berceaux, David Raison (Max 40), Sam Manuard (Mach 40.4), Marc Lombard (Lift 2), Guillaume Verdier (Pogo S4) ou VPLP (Clak 40), ils ne sont pas moins de 12 scows de génération post Route du Rhum 2018 au départ dimanche sur les 45 engagés. Ces carènes appelées scow étaient très populaires au début du XXe siècle sur les Grands Lacs américains. Avec un avant volumineux et spatulé comme un ski, une largeur modérée, ces voiliers ne piquent pas du nez. Ils restent au sommet des vagues et engagent moins d’eau sur le pont. Redoutables au vent de travers, à 60 et jusqu’à 110° du vent réel.  Les Class40 de la Transat Jacques Vabre en chiffres : 4 800 milles entre Le Havre et Fort de France via Sal au Cap Vert 45 voiliers au départ 10 Nationalités 8 femmes dont trois équipages 100% féminins 7 bateaux millésimés 2021 Présence du voilier répertorié N°1, lancé en 2004, Terre Exotique de Georges Guiguen et Morgann Pinson  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Crosscall (#166) remporte le Spi Ouest France !]]> https://www.class40.com/?titre=crosscall-166-remporte-le-spi-ouest-france-&mode=actualites&id=9108 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=crosscall-166-remporte-le-spi-ouest-france-&mode=actualites&id=9108 Ils n'étaient finalement que 3 Class40 à participer au Spi Ouest France Banque Populaire Grand Ouest ce weekend.  Après 4 courses courues, dont 3 gagnées, c'est Aurélien Ducroz, accompagné pour l'occasion de David Sineau, Yoann Richomme, Corentin Douguet et Lionel Huetz, qui l'emporte sur Crosscall.Project Rescue Ocean (Axel Tréhin, Fred Denis, Jonathan Chodkiewiez, Ludo et Laurent) termine deuxième.  Le Sensation Class40 de Marc Lepesqueux finit troisième. Plus d'info: Presse - Spi Ouest-France  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Création du Trophée Méditerranée Class40]]> https://www.class40.com/?titre=creation-du-trophee-mediterranee-class40&mode=actualites&id=9106 Fri, 08 Oct 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=creation-du-trophee-mediterranee-class40&mode=actualites&id=9106 Depuis quelques mois, la Class40 réfléchit à son engagement en Méditerranée, sollicitée par ses propriétaires et skippers italiens, espagnols, croates… et français. Après son championnat annuel, le trophée Europe et le trophée Amérique, la Class40 crée son trophée Méditerranée dont la première édition aura lieu dès 2022. Round Italy, un galop d’essai en 2021 Encouragée par ces navigateurs du « Sud » prêts à se coordonner pour se retrouver sur les mêmes courses, la classe a eu dans le même temps la possibilité de travailler sur une nouvelle course, Round Italy (Genoa – Trieste). Adhérant pleinement à l’idée de cet événement, la Class40, par le biais de son vice-président Pietro Luciani, a donc travaillé pour faire revenir au sein de la classe elle-même des Class40 italiens de 2ème et 3ème génération, bateaux qui courraient depuis plusieurs années en temps compensé. En collaboration avec le Yacht Club Italiano et Societa Velica Barcola e Grigano, une session de jauge a donc été organisée et a permis cette grande « répétition générale », tenue en septembre, qui a sacré vainqueur Karnak, skippé par Stefano Raspadori. Un événement clé dans ce nouveau trophée : une course au large, de longue distance, en équipage réduit, représentative de ce qu’est la navigation en Class40. La Méditerranée, idéale pour la Class40 Naviguer en Méditerranée est un exercice particulier de par ses vents changeants rendant la navigation très technique. Cela représente un terrain de jeu engagé sur lequel les bateaux de toute génération peuvent prétendre à la victoire car si sur certains parcours en Atlantique, la cadence des scows est difficile à maintenir, naviguer en Méditerranée représente un vrai intérêt sportif pour toutes les typologies de bateaux. Il ne serait d’ailleurs pas si étonnant de voir des bateaux d’ancienne génération monter sur la plus haute marche du podium… Autre point clé, la réunification des flottes : les Italiens participaient principalement à des courses italiennes, les Français à des courses françaises, les Espagnols à des courses espagnoles… quelques Class40 donc sur de nombreuses courses mais le plus souvent en IRC ou HN, rarement à leur avantage. L’un de principaux desseins de ce nouveau trophée est de réunir ces quelques bateaux, en attirer d’autres et créer une émulation sur ce nouveau terrain de jeu pour la classe. Et l’objectif final n’est pas nécessairement que cette nouvelle flotte vienne participer aux transats de fin d’année, l’objectif est que chaque projet ait une offre de courses à proximité et qu’il puisse faire son programme en conséquence. La fin d’un cercle vicieux Le dilemme est le même pour toutes les classes de course au large : sans course, pas de bateaux et pas de bateaux… pas de courses. Etat des lieux frustrant pour les navigateurs basés dans le Sud mais aussi pour les autres projets motivés pour « descendre » mais en manque d’événements. Il y avait donc quelque chose à faire, il fallait tenter de briser ce cercle. Espérons que le Trophée Méditerranée y parviendra en réunissant anciens et nouveaux Class40, professionnels et amateurs. Ce nouveau trophée s’annonce intéressant à tous les points de vue. Le programme du trophée Méditerranée Class40 : Roma Per Due (Double) - avril Corsica med (double) -  mai Au Large de St TropEZ (400 nm - solo) - juin Giraglia Rolex cup Race (Offshore de 240nm - equipage) - juin Duo max (Double) -   juin Palermo Montecarlo (Equipage) -  aout Genoa Trieste (Equipage) -  septembre Middle Sea Race (Equipage) - octobre Pietro Luciani : « La Méditerranée est une mer difficile : la météo est moins prévisible que dans l'océan et il est rare de garder la même voile pendant plus de deux heures. Mais néanmoins, la Società Velica Barcola e Grignano et le Yacht Club Italiano, avec le soutien de Class40, ont pu organiser la première édition de la plus longue course de la Med, la Rounditaly, qui s'est avérée parfaite pour notre bateau. J'ai hâte de voir combien de bateaux participeront au Med Trophy l'année prochaine, je suis sûr que ce sera un succès ! » Kito de Pavant : « La Class40 est en plein boom. Ces bateaux intéressent de plus en plus de monde aux quatre coins du monde. La Méditerranée n’est pas en reste. Je croise beaucoup de coureurs excités de venir naviguer sur ces fantastiques bateaux et des organisateurs qui rêvent de les accueillir mais il manquait un circuit sur ce bassin pour les encourager à acheter des bateaux car le programme actuel n’était pas suffisamment adapté. 2022 est le moment pour nous organiser et rassembler les flottes « italienne » et « française », sans oublier l’Espagne qui lorgne aussi sur nos bateaux. »  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Antoine Carpentier (Redman), vainqueur du Trophée Européen !]]> https://www.class40.com/?titre=antoine-carpentier-redman-vainqueur-du-trophee-europeen-&mode=actualites&id=9091 Thu, 30 Sep 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=antoine-carpentier-redman-vainqueur-du-trophee-europeen-&mode=actualites&id=9091 Malheureusement annulé en 2020 faute de courses, le Trophée Européen Class40 sacre cette année Antoine Carpentier sur son Mach 40.4 Redman ! Terminant sur le podium de chacune des courses auxquelles il a participé depuis le début de l’année, à l’exception de la Rolex Fastnet Race, Antoine Carpentier remporte ce titre pour la première fois à bord de son Class40 Redman face à une flotte encore plus compétitive qu’elle ne l’était auparavant. Le duo suisse Valentin Gautier et Simon Koster (Banque du Leman) termine deuxième. Luke Berry (Lamotte – Module Création) complète le podium. “Nous sommes très contents d’avoir remporté le Trophée Européen. C’est une grande première pour moi ! Nous avons été assez constants sur le podium à l’exception de la Rolex Fastnet race où nous finissons quatrièmes mais nous terminons sur le podium de la CIC Normandy Channel Race, des Sables – Horta ainsi que sur la 40 Malouine Lamotte. Cela montre une belle régularité, récompensée par cette victoire sur le Trophée. Nous sommes très contents. C’est la première saison avec notre bateau donc c’est de bon augure pour la suite…” résume A. Carpentier. La saison a débuté fin mai par la très disputée CIC Normandy Channel Race, une boucle de 1000nm en double en Manche et Mer Celtique, remportée par Axel Tréhin et Fred Denis (Project Rescue Ocean) qui signent ainsi leur première victoire sur le circuit Class40. A peine un mois plus tard, la flotte des Class40 se retrouvait pour Les Sables- Horta. L’escale ayant dû être annulée, les bateaux ont parcouru les 2450nm d’une seule traite mais, afin de garder la spécificité du trophée avec un nombre suffisant de courses, un classement était établi pour ce trophée sur chacun des deux tronçons. C’est à nouveau le duo de Project Rescue Ocean qui s’impose à l’aller mais ce sont Valentin Gautier et Simon Koster les plus rapides au retour. La Rolex Fastnet Race, rendez-vous estival des années impaires, sacre Antoine Magré et son équipage franco-britannique après un peu plus de trois jours de course. Dernière épreuve du trophée, la 40 Malouine Lamotte allait donc, pour sa deuxième édition, départager les cinq bateaux de tête. En l’emportant à Saint-Malo, Antoine Carpentier remporte le Trophée Européen 2021. Il faut également noter la belle performance de Mathieu Claveau et de son Akilaria de 2009, Prendre la Mer Agir pour la Forêt, 19ème du Trophée et premier Vintage.   Rendez-vous le 7 novembre prochain pour le départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, sur laquelle s’aligneront 45 Class40. A l’issue de cette transat, sera sacré le Champion Class40 2021.   Classement du Trophée Européen Antoine Carpentier (Redman) – 374 points Valentin Gautier & Simon Koster (Banque du Leman) – 363 points Luke Berry (Lamotte – Module Création) – 357 points Olivier & Antoine Magré (E. Leclerc Ville La Grand) – 332 points Axel Tréhin & Fred Denis (Project Rescue Ocean) – 306 points. L’intégralité du classement : https://www.class40.com/modules/kameleon/upload/1europeantrophy2021.pdf   CIC Normandy Channel Race: 1. Axel Trehin & Fred Denis (Project Rescue Ocean) 2. Luke Berry & Achille Nebout (Lamotte – Module Création) 3. Antoine Carpentier & Pablo Santurde del Arco (Redman) Les Sables – Horta: 1. Axel Trehin & Fred Denis (Project Rescue Ocean) 2. Antoine Carpentier & Mikael Mergui (Redman) 3. Ian Lipinski & Ambrogio Beccaria (Crédit Mutuel) Horta – Les Sables: 1. Valentin Gautier & Simon Koster (Banque du Leman) 2. Ian Lipinski & Ambrogio Beccaria (Crédit Mutuel) 3. Antoine Carpentier & Mikael Mergui (Redman) Rolex Fastnet Race: 1. Antoine Magré (E. Leclerc Villa-la-Grand) 2. Valentin Gautier & Simon Koster (Banque du Leman) 3. Luke Berry (Lamotte – Module Création) La 40 Malouine Lamotte: 1. Antoine Carpentier & Pablo Santurde del Arco (Redman) 2. Jean Galfione & Alan Pennaneac’h (Serenis Consulting) 3. Luke Berry & Ronan Floch (Lamotte – Module Création)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Vintage : la 40 Malouine Lamotte pour Prendre la mer, Agir pour la forêt]]> https://www.class40.com/?titre=vintage--la-40-malouine-lamotte-pour-prendre-la-mer-agir-pour-la-foret&mode=actualites&id=9052 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=vintage--la-40-malouine-lamotte-pour-prendre-la-mer-agir-pour-la-foret&mode=actualites&id=9052         Cinq Class40 Vintage participaient ce weekend à la 40 Malouine Lamotte. Après 155 nm de course, Mathieu Claveau et Christophe Fialon s'imposent dans cette catégorie.     PRENDRE LA MER, AGIR POUR LA FORÊT Mathieu CLAVEAU & Christophe FIALON   UP SAILING Morgane URSAULT-POUPON & Julia VIRAT   FORTISSIMO Goeffrey MATACZYNSKI & Vincent DONNOT   FUJI Ari KANSAKOSKI & Alpo KAAKINEN   ENFANTS DU MEKONG Vincent VACHETTE & Pierre-Guillaume DARON   [Lire la suite]]]> <![CDATA[40 Malouine LAMOTTE : la victoire pour Redman]]> https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--la-victoire-pour-redman&mode=actualites&id=9050 Sat, 11 Sep 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=40-malouine-lamotte--la-victoire-pour-redman&mode=actualites&id=9050 Partis de Saint-Malo à 12h08 ce vendredi, les 22 duos auront mis bien moins de vingt quatre heures pour boucler le parcours de 155 milles, concocté par Franck-Yves ESCOFFIER. Premiers à franchir la ligne de départ, Antoine CARPENTIER et Pablo SANTURDE DEL ARCO auront mené la course de bout en bout malgré la prise d'un casier comme quelques autres participants. Antoine CARPENTIER, skipper REDMAN : "Nous étions 2 ou 3 bateaux à franchir la ligne de départ en même temps avec SEAFRIGO - SOGESTRAN (Cédric CHATEAU et Jérémie MION) et LAMOTTE - MODULE CREATION (Luke BERRY et Ronan FLOCH) qui sont bien partis aussi. On a fait un choix de voile différent d'eux, sur le premier bord, ça a fait la différence  car on avait une voile d'avant un peu plus grande que la leur. Ça a payé parce qu'on passe la première marque devant. Au fur et à mesure, on a pris de l'avance et l'écart s'est creusé. Il y avait de la tactique sur certains bords où nous étions pas mal. Le bateau va bien,  on le connaît bien, donc dès qu'il y a un changement de vent, on sait quelle voile mettre et comment la régler, ça va assez vite. Sinon il y a l'histoire des casiers ! SERENIS CONSULTING (Jean GALFIONE et Alan PENNANEAC'H) a été le premier à en prendre un, je crois que SEAFRIGO-SOGESTRAN a suivi, LAMOTTE-MODULE CREATION aussi. On sait qu'entre Chausey et Jersey on navigue sur des hauts fonds propices aux casiers.  Il y a avait beaucoup de courant qui nous faisait marcher en crabe. Il fallait être attentif. En tout cas, c'est la première fois que je cours sur  la 40'Malouine LAMOTTE, on a eu une belle météo, de belles conditions, un beau parcours avec des endroits assez sympa et l'ambiance est bonne. Il y encore la journée de demain où nous allons courir en équipage et ça va être sympa aussi."L'équipage vainqueur de ce parcours devance sur la ligne d'arrivée Jean GALFIONE et Alan PENNANEAC'H sur SERENIS CONSULTING de 15 minutes. Luke BERRY et Ronan FLOCH (LAMOTTE - MODULE CREATION) complètent le podium. Mathieu CLAVEAU et Christophe FIALON  l'emportent dans la catégorie Vintage en terminant à la 12ème place.   source: SNBSM - 40 Malouine Lamotte[Lire la suite]]]> <![CDATA[22 Class40 au départ de la 40 Malouine Lamotte]]> https://www.class40.com/?titre=22-class40-au-depart-de-la-40-malouine-lamotte&mode=actualites&id=9047 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=22-class40-au-depart-de-la-40-malouine-lamotte&mode=actualites&id=9047 Le départ de la seconde édition de la 40 Malouine sera donné demain en baie de St Malo. Un parcours offshore de 155nm en double, deux parcours côtiers en équipage dimanche, 22 Class40, 5 Vintage, 2 bateaux neufs au départ… un beau weekend en perspective ! La liste des inscrits https://www.class40.com/fr/courses/240-la-40--malouine-lamotte.htm Les infos https://www.facebook.com/40MalouineLAMOTTE Le programme Vendredi 10 Sept : 10h06 : passage écluse de Saint-Malo 12h00 Signal d’avertissement Samedi 11 Sept : Arrivée de la course en double Dimanche 12 Sept : 9h24 : passage de l’écluse pour sortie du port 10h30 : Premier signal d’avertissement. Le signal d’avertissement du deuxième parcours côtier sera donné à suivre après l’arrivée du dernier bateau. 13h54 : SAS spécial pour rentrer au port Les balises de géolocalisation « Tracker » devront être restituées obligatoirement le dimanche soir au PC Course 17h00 : Remise des prix à La Trinquette[Lire la suite]]]> <![CDATA[Fastnet Race: Prendre la Mer Agir pour la Foret, premier Vintage]]> https://www.class40.com/?titre=fastnet-race-prendre-la-mer-agir-pour-la-foret-premier-vintage&mode=actualites&id=8988 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=fastnet-race-prendre-la-mer-agir-pour-la-foret-premier-vintage&mode=actualites&id=8988 Parmi les 33 Class40 engagés sur la Rolex Fastnet race, 6 jouaient le classement Vintage.  Après 4 jours 1heure et 28 minutes de course, Mathieu Claveau et son équipage l'emportent dans cette catégorie sur leur Akilaria de 2009. Le duo hollandais de Sec Hayai et le team finlandais de Fuji complètent ce podium. Le classement: 1. #89 Prendre la Mer Agir pour la Forêt (M. Claveau) 2. #44 Sec Hayai (F. Budel) 3. #38 Fuji (A. Kansakoski) 4. #30 UP Sailing (Morgane Ursault Poupon) 5. #26 Sensation Class40 (E. Bredeka) DNF. #66 Red66 (H. Brouwer)[Lire la suite]]]> <![CDATA[Rolex Fastnet Race : victoire de Palanad III après une fin de course tendue]]> https://www.class40.com/?titre=rolex-fastnet-race--victoire-de-palanad-iii-apres-une-fin-de-course-tendue&mode=actualites&id=8987 Fri, 13 Aug 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=rolex-fastnet-race--victoire-de-palanad-iii-apres-une-fin-de-course-tendue&mode=actualites&id=8987 Juste devant le leader de l'IRC One, a eu lieu un autre finish très serré entre les Class40, les six premiers franchissant la ligne d'arrivée en l'espace d'une heure après une compression survenue lorsque le vent est devenu irrégulier juste avant la ligne. La compétition entre les 33 Class40 a été intense et a donné lieu à plusieurs changements de leader au cours de la course. Le Max 40 Project Rescue Ocean d'Axel Trehin est le premier leader, après avoir plongé le plus au sud en direction du DST du Casquet la première nuit, puis avoir pris une avance faible mais significative en jouant sur les changements et la marée entre Start Point et le Lizard. Cependant, après avoir semblé en bonne forme en passant le Lizard, Project Rescue Ocean a démâté à Mounts Bay. Leur abandon a permis au Lamotte - Module Création de Luke Berry de prendre la tête du côté est du DST de Land's End, suivi par l'Italien Andrea Fornaro sur le Tales 2 conçu par Botin. Au Fastnet, Lamotte - Module Création avait une avance de 20 minutes, mais les nouveaux voiliers plus puissants ont dévoré cette avance. En route vers Bishop Rock, Berry a été dépassé par le Mach 40.4 Palanad 3 d'Antoine Magre. A partir de là, Palanad 3 s'est maintenu en tête malgré une compression au sud d'Aurigny qui aurait pu permettre à n'importe lequel des trois premiers Class40 de prendre de l'avance, puis le vent s'est encore arrêté au petit matin au nord de la péninsule du Cotentin. "Le plus dur a été l'approche d'Aurigny", raconte Magre. "Il y avait cinq nœuds de marée, et comme nous étions plus tôt que prévu, cette marée était encore négative pendant quelques heures. Nous pouvions voir Luke [Berry] revenir - il n'était qu'à 200 mètres et nous nous attendions à un finish serré." "Nous l'avons joué finement alors que les autres bateaux tournaient en rond", raconte le navigateur britannique de Palanad 3, Will Harris. "Mais ensuite, nous n'avions plus de vent et nous avons vu toute la flotte nous rattraper. Puis nous avons eu de la chance, nous avons pris le vent en premier et c'était tout - nous devions juste nous accrocher." Le champion en titre de la Rolex Fastnet Race Class40, Luke Berry, a continué à souffrir en se faisant coiffer au poteau par le Banque Du Leman de Valentin Gautier et Simon Koster. Plus tôt dans la course, le Class40 suisse avait perdu en allant vers l'ouest à la DST de Land's End et avait ensuite passé les traversées de la mer Celtique à essayer de le rattraper. "Au sud d'Aurigny, n'importe qui aurait pu gagner", a expliqué Koster. "Pour les deux premiers bateaux, il n'y avait pas de vent. Avec le scow, le vent léger est un défi, mais nous avons des voiles pour cela, comme un Code Zéro en tête de mât pour le faire avancer. Mais le gain est tellement important sur les bords de reaching - on est alors plus rapide de quelques nœuds que les bateaux pointus". Berry s'est résigné à son sort à bord de son Mach 40.3 conçu par Sam Manuard, tout en reconnaissant qu'il devrait recevoir un nouveau bateau l'année prochaine qui le rendra compétitif face aux 40.4. "Le nôtre est très bon au portant mais dès que c'est un peu serré, ils sont très rapides. Nous avons quand même terminé avec deux Mach 40.4 devant et deux derrière." Classement général : Rolex Fastnet race - Class40 Source : www.rolexfastnetrace.com [Lire la suite]]]> <![CDATA[Fastnet: ordre de passage]]> https://www.class40.com/?titre=fastnet-ordre-de-passage&mode=actualites&id=8967 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=fastnet-ordre-de-passage&mode=actualites&id=8967 Les 27 Class40 encore en course sur la Rolex Fastnet Race ont tous contourné le célèbre phare irlandais. Voici l'ordre de passage: 1. Lamotte Module Création (153 - Luke Berry) vers 14h50 2. Tales 2 (123 - Andrea Fornaro) 3. Palanad 3 (160 - Antoine Magré) 4. Legallais (145 - Pierre Casenave-péré) 5. Banque du Leman (159 - Valentin Gautier) 6. Guidi (156 - Charles-Louis Mourruau) 7. Edenred (165 - Emmanuel Le Roch) vers 15h50 8. Courrier Redman (161 - Antoine Carpentier) 9. La Manche #EvidenceNautique (154 - Nicolas Jossier) 10. Kite (144 - Greg Leonard) 11. Crosscall (166 - Aurélien Ducroz) 12. Entrepreneurs pour la planète (151 - Sebastien Audigane) 13. Milai (101 - Masamoto Suzuki) 14. Vogue avec un Crohn (135 - Pierre-Louis Attwell) vers 18h20 15. Normandie Maritime (140 - Marc Lepesqueux) 16. Entraide Marine Umep (100 - Nicolas Lemarchand) 17. Avanade (98 - Maxime Cauwe) 18. Polka Dot (132 - Alex Mehran) 19. Prendre la mer Agir pour la forêt (89 - Mathieu Claveau) - 1er Vintage 20. Kiho (146 - Hiroshi Kitada) 21. Yoda (65 - Franz Bouvet) 22. UP Sailing (30 - Morgane Ursault Poupon) 23. Randstadt Ausy (155 - Clara Fortin) 24. Fuji (38 - Ari Kansakoski) 25. Sec Hayai (44 - Frans Budel) 26. Sensation Class40 (26 - Eric Bredeka) vers 6h30[Lire la suite]]]> <![CDATA[33 Class40 à l’assaut du Fastnet]]> https://www.class40.com/?titre=33-class40-a-lassaut-du-fastnet&mode=actualites&id=8965 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=33-class40-a-lassaut-du-fastnet&mode=actualites&id=8965 C’est parti ! Hier, dimanche 8 août, le top départ de la 49ème édition de la Rolex Fastnet Race a été donné des conditions de mer et de vent soutenues. Après quelques heures de course, cinq abandons sont à déplorer suite à diverses avaries, notamment le démâtage de Project Rescue Ocean, alors en tête de la flotte. Pour retrouver la liste des équipages : https://www.class40.com/fr/courses/221-rolex-fastnet-race-.htm Pour suivre la course : https://www.rolexfastnetrace.com/en/2021-tracking-player[Lire la suite]]]> <![CDATA[un Vintage en tête du championnat du RORC]]> https://www.class40.com/?titre=un-vintage-en-tete-du-championnat-du-rorc&mode=actualites&id=8957 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=un-vintage-en-tete-du-championnat-du-rorc&mode=actualites&id=8957 Le Jumbo40 #26 est assidu au programme de courses outre Manche. L'équipage corpo de Stellantis est en tête du championnat Class40 du RORC, belle performance pour un Vintage ! Leur prochain objectif, la Rolex Fastnet race, dont le départ sera donné le 8 août. Le classement: Sailing Results (rorc.org)[Lire la suite]]]> <![CDATA[LS-H: victoire de Redman (presque) sur le fil !]]> https://www.class40.com/?titre=ls-h-victoire-de-redman-presque-sur-le-fil-&mode=actualites&id=8955 Tue, 20 Jul 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=ls-h-victoire-de-redman-presque-sur-le-fil-&mode=actualites&id=8955 Trois minutes et 14 secondes : voilà donc l’écart, infime, qui a finalement séparé les deux leaders de cette Les Sables – Horta – Les Sables 2021 sur la ligne d’arrivée, ce matin. Un écart dérisoire au terme de 2 540 milles de course et près de onze jours de mer. Onze jours éprouvants autant qu’intenses lors desquels Antoine Carpentier et Mikaël Mergui (Redman) puis Axel Trehin et Frédéric Denis (Project Rescue Ocean) ont pris l’avantage dès le début avant de franchement faire le break lors du troisième jour, au passage d’un col barométrique, au large du cap Finisterre. Dès lors, seuls Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria (Crédit Mutuel) ont réussi à les inquiéter.  Une météo complexe, de la bagarre à tous les étages, une victoire à l’arrachée, des records battus… la 8e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables, qui s’est tenue du 28 juin au 13 juillet 2021, a tenu toutes ses promesses. Voici ce qu’il faut en retenir en cinq points : Un format revisité Si habituellement l’épreuve se dispute en deux étapes sous forme d’aller et retour entre la Vendée et les Açores, pour cette édition 2021, les organisateurs ont été contraints de s’adapter et de modifier le format de la compétition. En cause : le contexte pandémique lié à la COVID-19. Les autorités locales et sanitaires portugaises ont, en effet, fait le choix de ne pas accueillir d’évènement cet été. Par conséquent, la traditionnelle escale n’a pu avoir lieu. La course s’est ainsi jouée en une seule grande étape de 2 540 milles avec pour unique marque de parcours une bouée mouillée devant l’entrée de la marina de Horta. Une météo aussi variée que complexe La première moitié de la course s’est révélée compliquée, avec notamment le passage d’une dorsale dans le golfe de Gascogne, d’un axe barométrique en large du cap Finisterre puis de trois fronts successifs ensuite. Un contexte météo qui a d’une part, créé d’importants écarts dès le deuxième jour de course entre les concurrents, et d’autre part, mis à rude épreuve les bateaux et les organismes. Patience et longueur de temps ont donc marqué le premier tronçon de la course alors qu’à l’inverse, le retour a été réalisé en express, en tous les cas pour les cinq premiers. Pour preuve, si le meilleur chrono sur les 1 270 milles entre les Açores et la Vendée appartenait, depuis l’édition 2015, au duo Yannick Bestaven – Pierre Brasseur avec un temps de 4 jours 17 heures et 38 minutes, le tandem Ian Lipinski – Ambrogio Beccaria sur Crédit Mutuel, a mis 4 jours 3 heures et 56 minutes pour avaler la distance, imposant ainsi un nouveau temps de référence. Un scénario aussi improbable qu’incroyable qui a étalé la flotte sur plus de 1000 milles ! Des écarts minimes Trois minutes et 14 secondes : voilà l’écart, infime, qui a finalement séparé les deux leaders de cette Les Sables – Horta – Les Sables 2021 sur la ligne d’arrivée. Un écart dérisoire au terme de onze jours de mer. Onze jours éprouvants autant qu’intenses lors desquels Antoine Carpentier et Mikaël Mergui (Redman) puis Axel Trehin et Frédéric Denis (Project Rescue Ocean) ont pris l’avantage dès le début avant de franchement faire le break sur le reste du peloton lors du troisième jour, au large du cap Finisterre. Dès lors, seuls Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria (Crédit Mutuel), auteurs d’un retour tonitruant, ont réussi à les inquiéter. « Il y a eu du match du début à la fin, mais plus une victoire est dure à obtenir, plus elle est belle », a commenté Antoine qui s’est ainsi offert la toute première victoire de sa carrière en tant que skipper. Reste qu’il n’y a pas qu’en tête de flotte que les places ont été âprement disputées, en témoignent les arrivées en rafales de neuf bateaux entre 00h56 et 7h55 le lundi 12 juillet, et notamment les cinq minuscules minutes d’écart entre les duos Pierre-Louis Attwell – Aloïs Kerduel (Vogue avec un Crohn) puis Charles-Louis Mourruau – Andrea Fantini (Guidi). Au passage, mention spéciale pour ce dernier qui est parvenu à pendre la 14e place après avoir marqué une escale technique de douze heures à Horta ! Le record des 24 heures battu ! Après avoir battu une première fois son propre record de la plus grande distance parcourue en 24 heures à bord d’un Class40 (415,86 milles réalisés le 6 novembre 2019 en double avec Adrien Hardy lors de la Transat Jacques Vabre) dans le cadre de cette 8e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables dans journée du lundi 5 juillet, Ian Lipinski a ensuite régulièrement amoncelé sa performance pour finir par littéralement exploser la distance de référence avec 428,82 milles enregistrés le mardi 6 juillet. Associé à Ambrogio Beccaria, le skipper de Crédit Mutuel a amélioré son record de 12,96 milles en réussissant à tenir la moyenne supersonique de 17,9 nœuds sur 24 heures ! Petits et gros « bobos » Sur une course de 2 540 milles (l’équivalent des deux tiers d’une transatlantique) avec des conditions aussi complexes, les petits pépins – techniques ou physiques – ont naturellement égrainé la flotte. Si Fred Denis, victime d’une côte cassée trois jours avant l’arrivée, est parvenu à boucler sa course et à se hisser sur le podium, d’autres ont été malheureusement contraints à l’abandon. Le duo Charles de Coquet – Thierry Duprey du Vorsent (Concise 8) est rentré au port seulement quelques minutes après le départ suite à sa collision avec un autre concurrent. Le binôme Hervé Thomas – Gérald Veniard (Saint Yves Services) a mis un terme à sa course à la suite d’un souci de palier de fausse mèche. Même chose pour le binôme Emmanuel Le Roch – Christophe Cremades (Edenred), confronté, pour sa part, à un problème de cloison, ou encore de la paire Simon – Yannick Kervarrec (Samsic – E. Leclerc), victime d’une voie d’eau dans un caisson arrière. Victor Jost et Enguerrand Granoux ont, eux aussi, dû renoncer à finir la course, le premier s’étant luxé l’épaule. source: Les Sables Vendée Course au Large[Lire la suite]]]> <![CDATA[RORC Cowes Dinard: victoire de La Manche #EvidenceNautique]]> https://www.class40.com/?titre=rorc-cowes-dinard-victoire-de-la-manche-evidencenautique&mode=actualites&id=8948 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=rorc-cowes-dinard-victoire-de-la-manche-evidencenautique&mode=actualites&id=8948 Quatre Class40 ont participé, ce vendredi 9 juillet, à Cowes Dinard. Nicolas Jossier, seulement quelqus jours après sa victoire sur La Trinité Cherbourg by Actual, réitère la performance sur ce parcours de 151 milles nautique. 1. La Manche #EvidenceNautique en 1j 4h 15m 46s 2. Kite en 1j 4h 34m 47s 3. Entraide Marine UMEP en 1j 5h 06m 45s 4. Sensation Class40 en 1J 10h 27m 13s  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Les Sables Horta: ordre de passage à Horta]]> https://www.class40.com/?titre=les-sables-horta-ordre-de-passage-a-horta&mode=actualites&id=8946 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=les-sables-horta-ordre-de-passage-a-horta&mode=actualites&id=8946 Alors que les premiers sont à 24h de l'arrivée aux Sables, le dernier Class40 vient de franchir la marque devant le port de Horta. Voici l'ordre de passage: 1. Project Rescue Ocean, le 04.07 à 5h 29m 11s 2. Redman, le 04.07 à 6h 33m 46s 3. Crédit Mutuel, le 04.07 à 11h 27m 12s 4. Banque du Léman, le 04.07 à 15h 37m 37s 5. Lamotte Module Création, le 04.07 à 16h 00m 29s 6. Crosscall, le 04.07 à 23h 44m 07s 7. Volvo, le 05.07 à 00h 47m 38s 8. Everial, le 05.07 à 03h 52m 40s 9. E. Leclerc Ville La Grand, le 05.07 à 07h 22m 40s 10. Legallais, le 05.07 à 08h 24m 20s 11. Entrepreneurs pour la planète, le 05.07 à 11h 27m 27s 12. Vogue avec un Crohn, le 05.07 à 13h 50m 00 13. Avanade, le 05.07 à 16h 18m 46s 14. Vicitan, le 05.07 à 16h 54m 13s 15. Optimus Prime, le 05.07 à 17h 34m 25s 16. Guidi, le 05.07 à 17h 27m 09s 17. Free Dom, le 05.07 à 17h 53m 22s 18. Milai, le 05.07 à 21h 30m 24s 19. Yoda, le 06.07 à 19h 51m 34s 20. Engue & Vic, 07.5 à 08h 38m 31s[Lire la suite]]]> <![CDATA[Nouveau Record des 24h pour Ian Lipinski et Crédit Mutuel !]]> https://www.class40.com/?titre=nouveau-record-des-24h-pour-ian-lipinski-et-credit-mutuel-&mode=actualites&id=8944 Tue, 06 Jul 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=nouveau-record-des-24h-pour-ian-lipinski-et-credit-mutuel-&mode=actualites&id=8944 Ian Lipinski est décidemment impressionnant sur son Max 40 Crédit Mutuel : une victoire dans la Transat Jacques Vabre en 2019 avec Adrien Hardy durant laquelle ils battent le record de distance parcourue en 24 heures sur un Class40, auparavant détenu par le duo Maxime Sorel / Antoine Carpentier, un nouveau temps de référence sur le Tour des Îles Britanniques en 2020 et voilà un nouveau record pour 2021, réalisé pendant la course Les Sables Horta, avec Ambrogio Beccaria ! Crédit Mutuel a en effet parcouru 428,82 milles nautiques entre le lundi 5 juillet 0h00 et ce mardi 6 juillet (0h00) à la vitesse moyenne de 17,9 nœuds. Ce record était jusque-là détenu par le même binôme skipper – bateau ; ils avaient effectué 415,86 milles à la vitesse moyenne de 17,3 nœuds entre le 5 et le 6 novembre 2019. Vivement la prochaine transat lors de laquelle s'affronteront les Max 40, les Mach 40.4, les Lift v2, les Pogo S4, les Cape 40 scow ou les Clak 40... les courses n'ont pas fini d'être belles![Lire la suite]]]> <![CDATA[La Manche #EvidenceNautique s'impose sur La Trinité Cherbourg by Actual]]> https://www.class40.com/?titre=la-manche-evidencenautique-s-impose-sur-la-trinite-cherbourg-by-actual&mode=actualites&id=8942 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=la-manche-evidencenautique-s-impose-sur-la-trinite-cherbourg-by-actual&mode=actualites&id=8942 Pour causes de conditions météo compliquées, le départ initialement prévu dimanche 4 juillet a été avancé au samedi 3, en baie de La Trinité.  Deux Class40 participaient à ce "tour de Bretagne", le #154 skippé par Nicolas Jossier et le #155 skippé par Clara Fortin. L'équipage de Nicolas Jossier est le premier à couper la ligne à 21h 53min 29s ce dimanche après 1j 03h 48m 36s de course. A noter qu'il est également deuxième en temps réel. #Surprise, de Clara Fortin et Martin Louchart, a lui franchi la ligne ce lundi matin à 07h 25min 11s. Nicolas jossier: "Premier Class40 et deuxième toute classe derrière l'impressionnant Team Teasing Machine 54. L'équipage a été au top, jamais de répit et toujours de bonne humeur malgré l'ambiance humide. Des surfs, des moyennes à près de 20 noeuds, des changements de voiles incessants, les navigateurs Manchois sont au top ! Avis à tous ! Merci Thomas Hill, Arthur Richer et Karline Desvages qui m'ont épaté pendant les 27 heures de course ! Bravo."[Lire la suite]]]> <![CDATA[Bermuda 1-2 : Dragon #54, haut la main]]> https://www.class40.com/?titre=bermuda-1-2--dragon-54-haut-la-main&mode=actualites&id=8940 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=bermuda-1-2--dragon-54-haut-la-main&mode=actualites&id=8940 S’ils n’étaient que 2 Class40 à prendre le départ de la Bermuda 1-2, 23 bateaux participaient à cette course en deux étapes. Michael Hennessy (Dragon) s’impose sur la première étape (en solitaire) entre Newport, Rhode Island, et St. George's, Bermuda, non seulement en Class40 mais également en temps réel, toutes catégories confondues, en 4 jours et un peu plus de 4h, soit plus de 10 heures, en temps réel, sur son dauphin. Pour l’étape retour, cette fois en double, Tim Kent (Kent racing #34) embarque Catherine Chmney et Michael Hennessy est rejoint par Cole Brauer. Dragon réitère l’exploit de la première étape : vainqueur toutes catégories en temps réel (avec cette fois plus de 20nm d’avance) et donc en Class40 ainsi qu’en classe 5, sa catégorie en temps compensé. Les mots de Cole à son arrivée : "Another win for Team Dragon!! Leg two of the Bermuda 1-2 completed and…this time 29 miles ahead of the second place boat! The race: consisted of 664 miles of cold fronts, weak lows, thunderstorms, squalls, and light light winds if any. We spent the majority of the race moving the stack forward or aft instead of side to side. Our stack weighs about 400lbs, some of it consists of sails on the deck, extra hardware, tools, electrical and mechanical spares, provisions including water and freeze dried (the lightest thing on the boat), we move the jerry cans, the small anchor (class 40s must have two). We even move the med kit and our bean bag chair that we sleep on all around the boat to assist with weight placement. We have two ballast tanks with the ability to pump hundred of gallons of water into the boat (a scary thought sometimes), yet with all the stack stacked the two ballast tanks filled, and two reefs in the main, when a midnight squall came through we worked extremely hard to keep her upright and running down the rhumbline! Weather and routing: 8 out of 10 models showed get far west of the rhumbline and then connect back later yet Mike and I took a chance to just cut out miles and run straight down the rhumbline. We worked tirelessly with sail changes to make sure we kept her going in that same compass heading even through light and heavy air. It seemed to have paid off! Check out our tracker on YB racing under Bermuda 1-2! Team dynamic: Michael Hennessy and I worked constantly to get as much rest as we could but still push the boat. Mike and I do our own sail changes throughout the race, if a sail change was necessary during ones shift it got done. Sometimes we assist with shaking reefs out because shaking a reef out is actually the most amount of work that comes from any sail change (I believe) on Dragon. Without a coffee grinder it takes what feels like a lifetime to grind the sail up, especially when it comes to shaking two reefs out…so much sail area! Yet with the new ONESAILS by Mark Washeim, our new main only weighs as much as I do!! Crazy new technology! Thanks Mark! Anyways, I love working with Mike, we don’t see each other that often on the boat which is great since we both like to be alone haha doublehanded sailing is just sailing solo half the time."[Lire la suite]]]> <![CDATA[Les Sables – Horta, un parcours simple, une météo compliquée]]> https://www.class40.com/?titre=les-sables--horta-un-parcours-simple-une-meteo-compliquee&mode=actualites&id=8938 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=les-sables--horta-un-parcours-simple-une-meteo-compliquee&mode=actualites&id=8938 RDV demain à 13h en baie des Sables d’Olonne pour le départ des Sables Horta, 8ème édition. 24 duos, 2540nm sans escale, une seule marque de parcours à contourner devant le port de Horta, un scénario plutôt simple. Mais la météo a décidé de s’en mêler. Ian Lipinski : « Ce n’est pas encore le moment de stresser, parce qu’il nous reste aujourd’hui et la matinée de dimanche pour trouver des pistes plus claires, dit Ian Lipinski. S’interroger assez tôt sur la météo, poser les problématiques, cela nous permettra de comprendre un peu plus vite quand on actualisera les fichiers. Mais il est possible que nous ayons à assumer un choix fort dimanche (à 13h00, heure du départ) entre le nord et le sud ». Si l’on a bien écouté Ian Lipinski, on peut résumer la situation ainsi : ce n’est pas simple sur la ligne de départ, et cela devient illisible 24 heures après. Les modèles météo américains annoncent très peu de vent sur la route nord, à l’inverse de l’autre modèle de référence, le modèle européen. Un peu moins utilisé par les marins, mais tout de même pris en compte, le modèle allemand annonce du vent à 25-30 nœuds dans les premières 24 heures. La liste des inscrits : https://www.class40.com/fr/courses/238-les-sables---horta-.htm La carto : http://lessables-horta.geovoile.com/2021/tracker/[Lire la suite]]]> <![CDATA[Suivez le duel de la Bermuda 1-2]]> https://www.class40.com/?titre=suivez-le-duel-de-la-bermuda-1-2&mode=actualites&id=8936 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=suivez-le-duel-de-la-bermuda-1-2&mode=actualites&id=8936 En manque de carto? RDV sur l'appli Yellow Brick pour suivre les 2 Class40 engagés sur la Bermuda 1-2. Après la belle victoire de Michael Hennessy sur la première étape (en solitaire) entre Newport, Rhode Island et St. George's, Bermuda, qui de Dragon (USA 54) ou Kent Racing (USA 34) remportera la seconde, en double cette fois sur le parcours retour ? Réponse dans quelques jours! Bermuda One-Two (bermuda1-2.org)[Lire la suite]]]> <![CDATA[CIC NCR: Victoire de Project Ocean Rescue ]]> https://www.class40.com/?titre=cic-ncr-victoire-de-project-ocean-rescue-&mode=actualites&id=8925 Mon, 07 Jun 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=cic-ncr-victoire-de-project-ocean-rescue-&mode=actualites&id=8925 22 bateaux sur 23 partants ont coupé la ligne d’arrivée de cette 12ème CIC Normandy Channel Race. Si aux premiers abords cette donnée semble anecdotique, elle est en fait révélatrice d’une édition assez exceptionnelle sur plusieurs points. Outre un scénario aux multiples rebondissements et au suspens insoutenable devenu la marque de fabrique de cette course, la météo variée mais toujours aux allures portantes sur presque l’ensemble du parcours et le timing globalement favorable aux passages à niveau sont des faits qui sortent des standards de cette grande classique normande. Des conditions qui cumulées auront eu deux rares causes à effet : le parcours a été réalisé dans son intégralité, seulement la 2ème fois en 12 éditions et un nouveau record de l’épreuve en moins de 5 jours a été établi. C’est dans des conditions toniques que le départ de cette édition 2021 a été donné, obligeant le comité de course à supprimer le parcours côtier initialement prévu devant l’embouchure de l’Orne et envoyer les 23 duos en lice enrouler une bouée de dégagement située à 2,5 milles nautiques de la ligne de départ mouillée en Baie de Seine avant de mettre le cap sur la première marque de parcours de Saint-Marcouf. À ce moment précis, personne ne pouvait imaginer que nous assistions à l’unique bord de près de cette édition. Mais très vite, on a compris que les skippers allaient atteindre des vitesses exceptionnelles et faire tomber les records un à un aux différentes marques de parcours. La traversée de la Manche a été avalée en quelques heures à peine. La flotte a foncé le long des côtes anglaises enchainant les passages à niveau dans le bon timing à l’image du Solent et de Land’s End. Les équipages ont continué leur progression très rapide en Mer Celtique pour atteindre Tuskar Rock en moins de 48h… 45 heures 22 minutes et 13 secondes exactement pour le premier à enrouler ce phare emblématique de l’épreuve Crédit Mutuel (158). Un chrono record ! Après avoir passé le fabuleux Fastnet, le retour en Manche est également allé très vite jusqu’aux anglo-normandes où le passage à niveau s’est refermé pour nous offrir un final torride. Une fois de plus la CIC Normandy Channel Race a accouché d’un scénario incroyable avec une issue indécise jusqu’aux derniers milles de ce parcours théorique de 1000 milles nautiques. Si le vainqueur Project Rescue Ocean (162) coupe la ligne d’arrivée une heure avant son dauphin, ce n’est en réalité qu’une fois la pointe de Barfleur enroulée au petit matin du vendredi 4 juin qu’il a pu s’échapper de quelques milles après une nuit à batailler contre le courant du Raz Blanchard. Derrière, les quatre poursuivants se seront livrés un sprint final en mode match race à travers la Baie de Seine pour finalement couper la ligne avec 6 petites minutes d’écart entre le 2ème Lamotte Module Création (153) et le 5ème Banque du Léman (159). C’est Redman (161), 3ème, qui complète le podium. À tous les niveaux d’une flotte regroupée, les skippers ont dû faire preuve d’un engagement de tous les instants à l’image d’Avanade (98), Équipe Voile Parkinson (104) et Prisme (131) qui eux aussi passent la ligne d’arrivée dans un mouchoir de poche de seulement 20 minutes. Idem en queue de flotte entre Gustave Roussy (133) et Eärwen (88) qui sont séparés d’une minuscule minute seulement. Sur cette épreuve normande, rien ne sera jamais joué d’avance. C’est un fait dont les skippers ont consciences et c’est ce qu’ils viennent chercher chaque année. À la conclusion, cette édition 2021 aura marqué les esprits. Un nouveau record a été établi sur le parcours complet de la CIC Normandy Channel Race. Axel Trehin et Frédéric Denis le détiennent en 4 jours 17 heures 49 minutes et 50 secondes. On peu facilement parier qu’il sera très difficile à aller chercher tant il aura fallu des accumulations de facteurs positifs (météorologiques, timing des passages à niveau,…) pour atteindre ce chrono. Effectivement, les conditions météorologiques exceptionnellement favorables auront permis d’établir un autre record : celui du très faible nombre d’abandon. Seulement un seul équipage aura renoncé d’aller au bout, fait inédit. La conséquence directe est que le village de course d’arrivée n’aura jamais été aussi beau et rempli de Class40 pour célébrer la remise des prix et couronner les vainqueurs et leurs dauphins. Une épreuve qui a acquis ses lettres de noblesse Ils sont unanimes à ce sujet, c’est une course exigeante dans la stratégie et intense dans le rythme. Les skippers placent la CIC Normandy Channel Race parmi les plus grandes épreuves de course au large françaises. Achille Nebout, 2ème sur Lamotte Module Création (153), ne tarissait pas d’éloges au sujet de l’épreuve normande à son arrivée à Ouistreham : « J’avais beaucoup entendu parler de cette course, tout le monde disait que c’était un truc de malade et c’est effectivement le cas, au même titre que la Solitaire du Figaro ». Idem pour Maxime Cauwe, skipper d’Avanade (98), qui qualifie la course d’intense avant d’ajouter « je pense que c’est la plus dure du championnat avec les transats ». Nils Boyer (Le Choix Funéraire – 139) quant à lui raconte « Toujours un superbe accueil au départ et à l’arrivée, c’est vraiment l’une des seules régate que je connaisse où c’est le cas comme ça ». Ce bilan, la CIC Normandy Channel Race le doit avant tout à tous ces ingrédients qu’elle regroupe et qui font d’elle une épreuve si particulière dans le calendrier de la Class40. Un parcours unique, un niveau international, des scénarios sportifs incroyables, l’esprit Class40, … forment un savant mélange qui attire chaque année les spécialistes de la discipline en Manche et mer Celtique. Vivement 2022 ! Le classement Normandy Channel Race - Class40 Source: Sirius Evenements [Lire la suite]]]> <![CDATA[Virgin media Business #137 remporte le RORC Myth of Malham]]> https://www.class40.com/?titre=virgin-media-business-137-remporte-le-rorc-myth-of-malham&mode=actualites&id=8921 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=virgin-media-business-137-remporte-le-rorc-myth-of-malham&mode=actualites&id=8921 Ils n'étaient que 2 Class40 à participer au Myth of Malham ce weekend, la majorité de la flotte étant sur la CIC Normandy Channel Race. Après 1 jours, 12 heures 32 minutes et 50 secondes, Virgin Media Business (#137), skippé par Charles Emmett, l'emporte devant Sensation Class40 (#26) qui termine, lui, une dizaine d'heure plus tard. L'explication du team sur leur réseau à leur arrivée: " Fantastic for Charles Emmett & Nigel Colley to be out on the water this weekend in the RORC Myth of Malham Race after a 9 month dry spell. Mixed conditions saw a windward/leeward (reversed) to Eddystone and back. Light SE breeze for the first 8-10 hours, on a dead run, not ideal for a C40 saw the IRC zero and class 1 boats get away from us, but as the wind built to 20+kn for the last part of the leg Manic got powered up and started to reel them in. By the rock we were lying about 12th on the water - the two top boats a good 20 miles in front. With the wind now in the NE and still at 20kn, we powered towards Casquettes on a port fetch, slowly taking all but the lead 2 boats in class 1. Routing all said stay south at Portland for the right shift coming, but never mentioned a 4 hour shut down. We ended up in the wrong place for the right reasons and watched a gaggle of half a dozen creep past us through the inner channel and up the shore while we sat and waited for the shift that never came. A light beat for the last 35 miles gave us no chance to catch them again and we finally finished at just after 0230 this morning with an elapsed time of just over 36 hours, in 10th place from the 127 starters. The only other Class40 racing had some issues at the start and ended up finishing 10 hours behind us - but a win is a win  A big thanks to our amazing stand in crew of Cat Hunt and Hugh Ward who were simply awesome and looked after us two old blokes extremely well"[Lire la suite]]]> <![CDATA[NCR: bon départ!]]> https://www.class40.com/?titre=ncr-bon-depart&mode=actualites&id=8917 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=ncr-bon-depart&mode=actualites&id=8917 Plus que jamais prêts suite à de longs mois sans compétions, les 23 duos ont pu lâcher les chevaux dans une mer formée dès l’entame de cette 12ème CIC Normandy Channel Race. C’est dans un flux de nord/nord-est de 20-25 nœuds que le comité de course a libéré avec ponctualité les duos en lice dès 16 heures lançant ainsi la saison 2021 de la Class40. Des conditions toniques qui ont contraint le directeur de course à annuler le parcours côtier initialement prévu et à envoyer la flotte directement sur la première marque de parcours de Saint-Marcouff après avoir enroulé une bouée de dégagement située à 2,5 mille nautiques de la ligne de départ mouillée en baie de seine devant l’embouchure de l’Orne. Pour cette entrée en matière virile, les têtes d’affiche de cette édition 2021 ont fait parler la poudre d’entrée jeu. C’est l’équipage Axel Trehin / Frédéric Denis qui s’est rapidement imposé au près sur son Class40 Project Rescue Ocean flambant neuf avant d’enrouler en premier la bouée de dégagement et de mettre le cap, au reaching, vers la prochaine marque de passage obligatoire des îles Saint Marcouf mouillée à quelques 36 milles du départ, dans la baie des Veys. Le duo Ian Lipinski et Gwenolé Gahinet, à bord de son Class40 Crédit Mutuel, a tenu son rang en signant une impeccable entame, lui permettant de se glisser second au pointage. Suit le duo Franco-espagnol, Antoine Carpentier et Pablo Santurde del Arco à bord de Redman.  Une transmanche express Les Class40 ont rapidement englouti les 36 milles séparant la bouée de dégagement devant Ouistreham de la marque qui doit être obligatoirement contournée dans l’ouest de Saint-Marcouf et ainsi entamé la traversée de la Manche et son fort trafic maritime en début de soirée. Les conditions aux allures de reaching alliées au talent des skippers à bord, vont permettre aux unités les plus récentes de démontrer la puissance de ces montures pour prendre un léger avantage, avant de s’attaquer à un épisode certainement moins réjouissant pour les marins, le passage du Solent de nuit.  La Cartorgraphie Suivre la course - Normandy Channel Race (normandy-race.com) Source: Sirius Evenements[Lire la suite]]]> <![CDATA[NCR : suivez le départ en direct]]> https://www.class40.com/?titre=ncr--suivez-le-depart-en-direct&mode=actualites&id=8915 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=ncr--suivez-le-depart-en-direct&mode=actualites&id=8915 C'est le grand jour ! Départ dans quelques heures pour les 23 Class40. Suivez le départ en live du bassin à partir de 11h30 sur les pages Facebook de la classe et de la course. Puis le départ de la course à partir de 15h45.   [Lire la suite]]]> <![CDATA[Les Sables sans Horta...]]> https://www.class40.com/?titre=les-sables-sans-horta&mode=actualites&id=8913 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=les-sables-sans-horta&mode=actualites&id=8913 Dans un mois tout pile, le dimanche 27 juin prochain à 14 heures, le coup d’envoi de la 8e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables sera donné. Si habituellement l’épreuve se dispute en deux étapes sous forme d’aller et retour entre la Vendée et les Açores, les organisateurs se trouvent cette année contraints de s’adapter et de modifier le format de la compétition. Dans le contexte pandémique actuel, les autorités locales et sanitaires portugaises ne souhaitent, en effet, pas accueillir d’évènement cet été. Par conséquent, la traditionnelle escale ne peut avoir lieu. La course se jouera ainsi en une seule grande étape de 2 540 milles. Alors certes, les 25 duos en lice ne poseront pas le pied sur l’archipel aux paysages verdoyants et à l’accueil inimitable, mais ils s’en approcheront au plus près avec l’obligation de contourner l’île de Faial dans le sens de leur choix, ainsi qu’une bouée mouillée devant l’entrée de la marina d’Horta où un pointage officiel sera réalisé. En résumé : le voyage restera bel et bien au programme, et le jeu stratégique sera, lui, plus ouvert que jamais ! Plus d'info: Les Sables – Horta – Les Sables : J-1 mois ! (mailchi.mp) Source: Les Sables Vendée Course au large[Lire la suite]]]> <![CDATA[Le Défi Atlantique 2023 confirmé !]]> https://www.class40.com/?titre=le-defi-atlantique-2023-confirme-&mode=actualites&id=8911 Thu, 27 May 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=le-defi-atlantique-2023-confirme-&mode=actualites&id=8911 Notez dans vos agendas qu’une nouvelle édition du Défi Atlantique réservée aux bateaux de la Class40 en équipage sera proposée par Grand Pavois Organisation avec le soutien de la Class40 au départ de La Guadeloupe, début avril 2023, à destination de La Rochelle (France), via une escale à Horta (Les Açores – Portugal). Cette course retour Atlantique inscrite officiellement au calendrier de la Class40 permettra aux concurrents de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022 d’effectuer un retour en course, avec deux membres d’équipage minimum à bord. Dans le timing important à noter, les Class40 inscrits au Défi Atlantique prendront le départ le samedi 1 avril. Une escale est prévue à Horta aux Açores afin d’optimiser le créneau des conditions météo d’arrivée sur la façade Atlantique et permettra aux skippers de changer, s’ils le souhaitent, de membre(s) d’équipage (à noter qu’il sera proposé et possible d’embarquer un journaliste en tant que membre d’équipage pour faire la deuxième étape afin de faire vivre une dernière étape en course et en live). La date d’arrivée programmée à La Rochelle se situera entre le vendredi 21 et le dimanche 23 avril. Un dispositif d’accueil spécifique sera mis en place Bassin des Chalutiers, comme lors de la dernière édition de 2019 organisée par Grand Pavois Organisation. Halvard Mabire, président de la Class40 : « Défi Atlantique, deuxième édition. La Class40 se réjouit de l’annonce de la deuxième édition du Défi Atlantique. Cette épreuve, réservée aux seuls Class40, a démontré sa pertinence lors de sa première édition en 2019 et s'inscrit désormais régulièrement dans le programme de la Class40. En effet, quelle meilleure façon de revenir vers l'Europe pour les Class40 après la Route du Rhum? Les retours par la mer s'imposent de plus en plus. D'une part, les Class40 sont des bateaux à vocation océanique et fait pour naviguer, et d'autre part les retours par cargo deviennent de plus en plus coûteux et complexes, et aussi de moins en moins compatibles avec une certaine éthique de la course au large, qui se veut la plus vertueuse possible sur le plan environnemental. Donc, une course au retour des Antilles représente une opportunité formidable pour transformer ce qui ne pourrait être qu'un simple convoyage individuel en une épreuve palpitante, capable de séduire une bonne partie de la flotte de la Route du Rhum, ainsi que certains bateaux basés en ouest Atlantique et désireux de venir faire la saison européenne 2023. Le départ du Défi Atlantique fin Mars permet de profiter des eaux antillaises après la Route du Rhum et de participer ainsi à certaines épreuves de la saison Caraïbes. L'arrivée à La Rochelle, vers la mi-Avril, anticipe les courses du programme Class40 2023 : Normandy Channel Race, Les Sables Horta, Fastnet, Transat Jacques Vabre... Aussi, le parcours du Défi Atlantique, avec une escale aux Açores, à Horta, offre l'opportunité aux équipage de découvrir ou de retrouver avec plaisir un lieu apprécié de tous les marins, mais autorise également des changements d'équipage et éventuellement une meilleure adaptation de la chronologie de la course en fonction des conditions météo. Bon vent au Défi Atlantique, bientôt une "classique"… » L’avis de course et le dossier de participation seront disponibles courant octobre 2021 auprès d’Etienne HARDY de Grand Pavois Organisation ehardy@grand-pavois.com.   Retour sur l’édition 2019 12 monocoques appartenant à la Class40, soit 39 marins de 7 nationalités différentes prennent le 23 mars 2019 le départ de la première étape entre Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) vers l’île d’Horta aux Açores, distante de 2 300 milles. Une première partie de traversée Atlantique retour qui sera remportée par Aïna Enfance et avenir, skippé par Aymeric Chappellier, en 9 jours, 15 heures, 46 minutes et 19 secondes à la moyenne de 9,60 nœuds. Le monocoque bleu sera suivi par Earendil de Catherine Pourre et par Kito de Pavant sur Made in Midi. A noter sur cette première étape, l’avarie de Loïck Fequet sur Tibco qui rejoindra les Bermudes, pour réparer une avarie de safran avant de repartir et le démâtage de Luke Berry sur Lamotte – Module Création le lendemain du départ, à 180 milles des côtes guadeloupéennes. Le départ de la deuxième étape entre Horta (Açores) et La Rochelle est donné le lundi 8 avril, pour les 1 300 derniers milles à parcourir. Si Earendil coupera en tête la ligne d’arrivée de cette deuxième étape, le Class40 de Catherine Pourre n’arrivera pas à combler les 10 heures de retard aux Açores sur Aïna Enfance et avenir d’Aymeric Chappellier qui remporte ainsi cette première édition du Défi Atlantique. Kito de Pavant sur Made in Midi termine 3e de l’étape et 3e du général. Classement Défi Atlantique 2019 Guadeloupe / Horta / La Rochelle : 1er – Aïna Enfance et avenir – Aymeric Chappellier : 15 jours, 03 heures, 42 minutes et 48 secondes, à la moyenne de 9,67 noeuds. 2e – Earendil Catherine Pourre / Pietro Luciani : 15 jours, 12 heures, 24 minutes et 15 secondes, à la moyenne de 9,44 noeuds. 3e - Made in Midi – Kito de Pavant : 16 jours, 13 heures, 22 minutes et 05 secondes, à la moyenne de 8,85 noeuds… 12 bateaux au départ, 11 bateaux classés, 1 abandon   Source: Grand Pavois Organisation[Lire la suite]]]> <![CDATA[La Class 40 fait le plein et Halvard Mabire, réélu président ]]> https://www.class40.com/?titre=la-class-40-fait-le-plein-et-halvard-mabire-reelu-president-&mode=actualites&id=8898 Thu, 22 Apr 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=la-class-40-fait-le-plein-et-halvard-mabire-reelu-president-&mode=actualites&id=8898 L’Assemblée Générale annuelle de la Class40 s’est tenue le samedi 17 avril, de façon dématérialisée. L’occasion de dresser un bilan de l’année écoulée et de se projeter sur la saison 2021 mais aussi de procéder au renouvellement du Conseil d’Administration. 2020 : une année perturbée mais positive 2020 n'a pas été un modèle sur le plan sportif et a créé beaucoup de frustration pour chacun. A l'exception de la Normandy Channel Race et de la Drheam Cup, le programme de course fût bien maigre. Ce fut cependant l’occasion pour plusieurs projets de mener, avec succès, différentes campagnes de record. 2020 fut toutefois révélatrice des forces de la Class40 : une fidélité et un soutien de ses adhérents permettant d’assurer un équilibre aux finances de la classe en 2020, un marché de l’occasion toujours aussi dynamique avec 25 bateaux vendus et une vitalité sans faille puisque deux nouveaux bateaux furent mis à l’eau et qu’une quinzaine de projets de construction sont en cours malgré une ambiance générale mondiale relativement morose. 2021 : en plein boom L’intérêt croissant pour la Class40 ne peut se démentir. Si la Class40 ne vole pas, elle laisse des domaines de développement raisonnés et attractifs sur le plan sportif et porteurs d’intérêt pour les professionnels comme pour les amateurs. Pour preuve, une participation aux courses de la saison très prometteuse. C’est en effet une trentaine de Class40 qui se retrouvera à Caen fin mai pour la CIC Normandy Channel Race signant très probablement un record de participation sur cette incroyable course. Le mois suivant, presqu’autant de duos devraient participer à la tant appréciée Les Sables-Horta. Que Horta se prépare, jamais autant de Class40 ne s’y seront retrouvés ! La course en équipage ne connait pas non plus la crise puisque le RORC annonce 37 Class40 sur la Rolex Fastnet Race. Dans toute l’histoire de la Class40, jamais un tel engouement pour les courses du programme ne s’était matérialisé aussi tôt en saison. La Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre clôturera le championnat 2021 et de quelle façon ! Ce sont plus de cinquante Class40 qui ont fait part de leur intention de participation, soit presque le double du précédent record… 70 unités sont annoncées sur la Route du Rhum 2022 ! A n’en pas douter, la Class40 plait toujours plus et poursuit son développement sur un rythme soutenu. Halvard Mabire, reconduit dans sa fonction de Président Plusieurs paramètres à cette bonne santé de la classe : le succès incontesté du dernier Vendée Globe, ouvrant la course au large au plus grand nombre quand la planète était confinée ; un support de plus en plus attractif avec la nouvelle génération de bateaux qui détonnent en terme de performance, une volonté sans faille de conserver des coûts raisonnables et de maintenir l’équilibre entre amateurs et professionnels, qui est sa marque de fabrique, et pour cela une implication constante du Conseil d’Administration sur de nombreux fronts. Les adhérents ne pourront le démentir puisque, comme chaque année, ils ont renouvelé leur confiance aux candidats sortants, le Normand Halvard Mabire et l’Italien Pietro Luciani, réélus par le Conseil d’Administration à l’unanimité Président et Vice-Président, alors que Kito de Pavant intègre pour la première fois le CA. Le programme 2021 : https://www.class40.com/fr/calendrier/ La Composition du Conseil d’Administration : -          Halvard Mabire, Président -          Pietro Luciani, Vice-Président -          Catherine Pourre, Trésorière -          Cédric de Kervenoael, Secrétaire Général -          Michael Hennessy -          François Angoulvant -          Luke Berry -          Jörg Riechers -          Kito de Pavant[Lire la suite]]]> <![CDATA[The Race Around ouvre une catégorie en solitaire en plus du double]]> https://www.class40.com/?titre=the-race-around-ouvre-une-categorie-en-solitaire-en-plus-du-double&mode=actualites&id=8878 Wed, 10 Mar 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=the-race-around-ouvre-une-categorie-en-solitaire-en-plus-du-double&mode=actualites&id=8878 Les organisateurs de The Race Around, le tour du monde officiel de la Class40, ont le plaisir d’annoncer la création d’une catégorie solitaire aux côtés de la catégorie en double déjà annoncée. Ces deux classements feront de The Race Around le digne successeur du courses historiques telles que le BOC Challenge et Around Alone. Les organisateurs ont également profité de l'occasion pour augmenter le nombre d'inscrits de 25 à 35, dont cinq "wild-cards" dont les critères seront bientôt dévoilés. Sam Holliday, directeur général de The Race Around : "Depuis le lancement de The Race Around fin de 2019, nous avons été impressionnés par l'intérêt suscité par la course. Nous avons pris le temps de parler avec un certain nombre de ceux qui cherchent à concourir et il est devenu clair que vu l'essor de la Class40, nous devions prendre en compte la tendance croissante de ceux qui veulent participer à cette course en solitaire. The Race Around est donc parfaitement adapté aux coureurs qui ont terminé la Mini Transat et la Route du Rhum, et qui auront peut-être un jour le souhait de courir un jour le Vendée Globe." L'inclusion de la catégorie solo a créé une course avec deux trophées : la catégorie solitaire courra pour le Race Around Trophy et la flotte en double pour le Race Around Cup. Hugh Piggin, co-fondateur de The Race Around : "Notre idée a toujours été de fournir une course aux standards internationaux pour des amateurs et des professionnels, et The Race Around est exactement cela. La possibilité de choisir la catégorie qui convient le mieux aux concurrents respectifs permettra un mélange varié et intéressant entre des professionnels en quête de performance et des amateurs chevronnés à la recherche d'une aventure hors du commun face à des skippers reconnus." Les organisateurs ont également signé un accord de partenariat sur le long terme avec la Class40. Cet accord garantira à The Race Around une continuité au-delà de la première édition en 2023. Il prévoit aussi une collaboration approfondie et constructive entre les coureurs de la classe et l'organisation de course concernant la R&D, la durabilité, la sécurité, la qualification pour la course et plus encore. Halvard Mabire, président de l’association Class40 : "Nous sommes très heureux d’avoir signé un accord de partenariat à long terme entre nos deux organisations. Il est clair que The Race Around cherche à s'imposer comme l'une des grandes courses au large et nous, en tant qu'association de classe, sommes fiers de travailler à leurs côtés dans un véritable partenariat. L'inclusion d'une classe solitaire permet de rêver à un retour de l'âge d'or des courses autour du monde avec escales comme le BOC Challenge et Around Alone, des courses difficiles aux aventures incroyables. Cette catégorie solo offrira une opportunité aux concurrents professionnels de rester dans la classe, aux partenaires et aux sponsors de se faire connaître à l’échelle mondiale tout en offrant aux coureurs amateurs la possibilité d’atteindre leur rêve : faire le tour du monde." source: https://fr.theracearound.com/ [Lire la suite]]]> <![CDATA[Le Carré d'As]]> https://www.class40.com/?titre=le-carre-d-as&mode=actualites&id=8865 Wed, 27 Jan 2021 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=le-carre-d-as&mode=actualites&id=8865 Yannick Bestaven -          Vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2015 -          Vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2011 -          Vainqueur des Sables Horta 2015 -          Deuxième des Sables Horta 2011 -          Deuxième de la Normandy Channel Race 2015   Boris Herrmann -          Vainqueur de la Global Ocean race 2008-2009 -          Deuxième de l’Artemis Transat 2008 -          Troisième de la Rolex Fastnet Race 2009 -          Septième de la Normandy Channele Race 2013   Louis Burton -          Deuxième de la RORC Caribbean 2018 -          Vingtième de la Route du Rhum 2010 -          Constructeur des Tizh 40   Thomas Ruyant -          Vainqueur de la Route du Rhum 2010 -          Vainqueur de la Normandy Channel race 2010 -          Vainqueur du record SNSM 2010 -          Troisième de la Normandy Channel race 2014 -          Cinquième du Mondial Class40 2012   La seule certitude à cette heure est que la Class40 est très fière de ses anciens adhérents et souhaite une belle fin de course à ses nombreux autres représentants : Damien Seguin, Giancarlo Pedote, Maxime Sorel, Armel Tripon, Arnaud Boissières, Alan Roura, Stéphane Le Diraison, Pip Hare, Manuel Cousin, Miranda Merron et Alexia Barrier. [Lire la suite]]]> <![CDATA[RORC Transat : Palanad 3 (#160) vainqueur à Antigua]]> https://www.class40.com/?titre=rorc-transat--palanad-3-160-vainqueur-a-antigua&mode=actualites&id=8861 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=rorc-transat--palanad-3-160-vainqueur-a-antigua&mode=actualites&id=8861 Le Mach40.4 d’Olivier Magré  finit 3ème en temps réel de la Transat du RORC, couru entre les Canaries et Antigua, derrière un multicoque et un Volvo 70. Avec un temps de 10j 02h 0’ et 34 sec, il gagne en IRC et en Class40. Olivier Magré était accompagné pour cette course de Luke Berry et Corentin Douguet. A noter également qu'Antoine Carpentier et son équipage terminent deuxièmes en IRC. [Lire la suite]]]> <![CDATA[Décès d'Alexis Guillaume]]> https://www.class40.com/?titre=deces-d-alexis-guillaume&mode=actualites&id=8859 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=deces-d-alexis-guillaume&mode=actualites&id=8859 La Class40 a appris la triste nouvelle du décès d’Alexis Guillaume, pionnier de la Classe sur son jumbo Merena et l’un des "tontons d’Islande"  de la première course en Class40, Paimpol-Reykjavik.Belge, il animait sailaway.be et son dernier reportage de la Class40 fut sur la RORC Caribbean 600 en 2019.Toutes nos pensées à Sylvie sa fidèle équipière et compagne.[Lire la suite]]]> <![CDATA[La Class40 retire la Globe 40 de son programme du fait de son report en 2022]]> https://www.class40.com/?titre=la-class40-retire-la-globe-40-de-son-programme-du-fait-de-son-report-en-2022&mode=actualites&id=8840 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=la-class40-retire-la-globe-40-de-son-programme-du-fait-de-son-report-en-2022&mode=actualites&id=8840 [Lire la suite]]]> <![CDATA[Confiance renouvelée à Halvard Mabire]]> https://www.class40.com/?titre=confiance-renouvelee-a-halvard-mabire&mode=actualites&id=8831 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=confiance-renouvelee-a-halvard-mabire&mode=actualites&id=8831 L’Assemblée générale annuelle de la Class40 s’est tenue samedi dernier. Au terme de la réunion, les adhérents ont élu les nouveaux membres du Conseil d’Administration. Renouvellement des membres du Conseil d’Administration Ils étaient 6 candidats pour 3 places vacantes, montrant le dynamisme de la classe et la volonté de ses adhérents de s’y investir. A l’issue du scrutin, Catherine Pourre et Cédric de Kervenoael, qui terminaient leur mandat de 3 ans, ont été réélus, preuve, s’il en fallait, de la reconnaissance du travail effectué par le Conseil. Luke Berry est élu très largement avec plus de 70% de voix et rejoint le Conseil. Son parcours (2ème de la Mini Transat 2015, vainqueur de la Rolex Fastnet race 2019, 6ème de la Route du Rhum 2018…) et sa double nationalité illustrent parfaitement ce qu’est la Class40 : une classe internationale pour les vrais passionnés de la Course au large. Architecte naval de formation (Southampton University) et parfaitement bilingue, il complète ainsi un CA déjà très international  (France, Italie, Allemagne, Amérique et Afrique du Sud) avec des compétences complémentaires. Bureau 2020 Halvard Mabire continue son mandat de Président pour une nouvelle année, de même que Catherine Pourre, qui est réélue Trésorière. Au poste de Vice-Président, c’est Pietro Luciani qui est choisi par les administrateurs. Cédric de Kervenoael devient Secrétaire Général. Le départ de Jacques Fournier Une page s’est tournée en cette journée. Jacques Fournier, l’un des fondateurs de la Class40 et président de l’Association pendant 4 ans, en fin de mandat, avait lui décidé de ne pas se représenter. Adepte des notions d’aventure et de découverte, fervent défenseur de la Friendly class et de sa mixité PRO-AM, il a décidé de laisser sa place à la nouvelle génération après 15 ans d’investissement sans faille, confiant en la maturité de la classe. Un grand merci à lui pour tout ce qu’il a donné et apporté à la classe ![Lire la suite]]]> <![CDATA[ ]]> https://www.class40.com/?titre=-----&mode=actualites&id=8826 Tue, 10 Nov 2020 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=-----&mode=actualites&id=8826 [Lire la suite]]]> <![CDATA[Lamotte - Module Création, vainqueur du Spi Ouest France !]]> https://www.class40.com/?titre=lamotte---module-creation-vainqueur-du-spi-ouest-france-&mode=actualites&id=8818 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=lamotte---module-creation-vainqueur-du-spi-ouest-france-&mode=actualites&id=8818 C'était la dernière course de la saison et ils avaient prévu de tout donner ! Luke Berry et son équipage disputaient le week-end dernier le Spi Ouest France à la Trinité-sur-mer. Après trois jours de course et trois parcours côtiers, Lamotte - Module Création gagne en Class40. Notre skipper ne pouvait terminer sa saison de meilleure façon !  "Ces trois jours à la Trinité ont été vraiment sympa ! Du vent, du soleil, même si les températures avaient clairement chuté ce week-end. On arrive 2ème le premier jour, puis on gagne le lendemain devant Leclerc. Ça nous a vraiment motivé à tout donner pour le dernier jour de course, on était pas loin de la victoire... Finalement on gagne ce dernier parcours côtier et au général ! Il y a eu un très beau match avec le tout nouveau Class40 Leclerc d'Olivier Magre qui avait à son bord Sam Manuard et Nicolas Groleau, designer et constructeur de notre bateau et aussi avec l'ami Jean-Baptiste Daramy qui complète le podium, bravo à eux ! Après cette saison bousculée et notre abandon sur la Normandy Channel Race, ça fait du bien de clôturer l'année de cette manière. Comme quoi le Mach 3 peut encore bien se battre contre les nouveaux bateaux ! Merci encore à mon super équipage, on a passé trois jours sur l'eau vraiment top !" raconte le skipper. Source: Luke Berry Sailing Le classement: 1. Lamotte Module Création - Luke Berry 2. Leclerc Ville La Grand - Olivier Magré 3. Tribord SCREB - JB Daramy 4. Sensation Class40 - Marc Lepesqueux 5. Sensation Class40 - Louis Duc[Lire la suite]]]> <![CDATA[5 Class40 sur le Spi Ouest France]]> https://www.class40.com/?titre=5-class40-sur-le-spi-ouest-france&mode=actualites&id=8816 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=5-class40-sur-le-spi-ouest-france&mode=actualites&id=8816 C’est aujourd’hui que débute le Spi Ouest France destination Morbihan. RDV à 14h sur la ligne de départ pour le premier parcours pour les 5 Class40 engagés. Les inscrits : -          #109 – Tribord – Scree / Jean-Baptiste Daramy -          #140 – Sensation Class40 / Marc Lepesqueux -          #26 – Sensation Class40 / Louis Duc -          #153 – Lamotte Module Création / Luke Berry -          #160 – Leclerc Ville La Grand / Olivier Magré RDV dimanche soir pour connaître le vainqueur à l’issu de 3 jours de parcours côtiers. Plus d'infos: https://evenements.ouest-france.fr/spi/[Lire la suite]]]> <![CDATA[NCR: Sec Hayai (#44), premier Vintage]]> https://www.class40.com/?titre=ncr-sec-hayai-44-premier-vintage&mode=actualites&id=8811 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=ncr-sec-hayai-44-premier-vintage&mode=actualites&id=8811 Frans Budel et Ysbrand Endt ont coupé la ligné d'arrivée à 9H 35MIN 26S après 5J 14H 30MIN 26S de course. Non seulement ils signent une très belle 9eme place mais ils terminent surtout premier Vintage, remportant ainsi le classement eponyme. Equipe Voile Parkinson (Florian Gueguen/Raphaël Auffret) s'adjuge la deuxième place de ce classement. UP Sailing Unis pour la planète (Morgane Ursault-Poupon/Rémi Lhotellier) complète le podium.[Lire la suite]]]> <![CDATA[BANQUE DU LÉMAN VAINQUEUR DE LA 11ème NORMANDY CHANNEL RACE]]> https://www.class40.com/?titre=banque-du-leman-vainqueur-de-la-11eme-normandy-channel-race&mode=actualites&id=8809 Sat, 19 Sep 2020 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=banque-du-leman-vainqueur-de-la-11eme-normandy-channel-race&mode=actualites&id=8809 Après un final de gros bras, c’est finalement Banque du Léman qui remporte la 11ème Normandy Channel Race. Valentin Gautier et Simon Koster coupent la ligne d’arrivée à 15 heures 30 minutes 30 secondes après 4 jours 20 heures 25 minutes et 30 secondes de course. Ils devancent Crédit Mutuel de 6 petites minutes seulement. Ian Lipinski et Julien Pulvé décrochent l’argent sur cette course indécise jusqu’au dernier mille. La hiérarchie sera restée longtemps indécise sur cette édition 2020 tant la flotte aura été compacte et les leaders différents tout au long de ce parcours les menant jusqu’au sud de l’Irlande. Ce n’est qu’une fois Cap Lizard enroulé sur la route retour, que Banque du Léman (158) et Crédit Mutuel (159) se sont échappés ensemble et ne se sont plus quittés. Après un duel insoutenable en Manche au près et dans une mer formée, c’est finalement les suisses Valentin Gautier et Simon Koster qui s’adjugent la victoire finale de cette 11ème édition.  «  On a eu toutes les conditions pour finir avec 35 nœuds au près dans la Manche, c’était vraiment rude. On savait à quoi s’attendre en venant sur la Normandy Channel Race surtout quand Carpentier (Antoine) disait que c’était un combat de rue pendant 5 jours, ça résume bien le course. Cette épreuve est vraiment magnifique avec des passages côtiers, hauturiers, des passages très tactiques et des paysages magnifiques. C’est une immense satisfaction d’aller gagner cette course dans ces conditions là. Il a fallut aller la chercher cette victoire ! On ne peut pas nous dire que c’était une étape de suisse celle-ci. » déclarent Valentin Gautier et Simon Koster à l’arrivée à Ouistreham. Une issue cruelle pour le duo loriento-rochelais, Ian Lipinski et Julien Pulvé tant cette course fut indécise et leur navigation belle. « Ce fut une course sportivement enrichissante et dure. On s’est vraiment battu du début à la fin, c’était vraiment intense avec beaucoup de rebondissements. C’est la réputation de la Normandy Channel Race, on le sait avant le départ. » déclarent les magnifiques dauphins de cette Normandy Channel Race 2020. Redman (161) complète le podium.  Source: Normandy Channel Race[Lire la suite]]]> <![CDATA[Un nouveau Class40 pour Aurélien Ducroz et CROSSCALL ]]> https://www.class40.com/?titre=un-nouveau-class40-pour-aurelien-ducroz-et-crosscall-&mode=actualites&id=8807 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=un-nouveau-class40-pour-aurelien-ducroz-et-crosscall-&mode=actualites&id=8807 Le Crosscall Sailing Team et Aurélien Ducroz ont dévoilé les lignes du futur monocoque Crosscall conçu en collaboration avec les architectes et ingénieurs de Marc Lombard Design Group. Premier prototype qui profite des nouvelles normes de la catégorie, le class40 Crosscall aura un style novateur et sera optimisé pour jouer aux avant-postes sur les grandes courses au large qui sont au programme d’Aurélien ces deux prochaines années. « Je suis fier de cette nouvelle grande étape dans ma vie de marin. Créer un nouveau bateau me laisse la liberté de faire mes propres choix et d’être au cœur de la conception, comme je l’ai déjà été pendant ma carrière de skieur avec plusieurs conceptions et constructions de ski. Je suis heureux de construire cet incroyable bateau avec mes partenaires historiques de montagne et de pouvoir continuer ainsi des projets dans les deux univers. L’objectif de la Route du rhum en 2022 est un grand pas vers mon rêve de Vendée Globe.’’ Aurélien Ducroz, Skipper Crosscall Sailing Team  "C’est aussi une nouvelle grande étape pour Crosscall car ce class40 sera notre premier bateau en tant que partenaire titre. Une aventure dans laquelle toutes nos équipes sont impliquées avec passion et qui démontre la fiabilité de nos smartphones et tablettes aux professionnels de la voile et aux plaisanciers. Ils seront intégrés comme outils d’aide à la navigation et permettront à Aurélien de filmer et partager ses aventures.’’ Cyril Vidal, Président et fondateur de Crosscall LE FUTUR CLASS40 CROSSCALL Un style novateur, une performance optimale  Aurélien a fait appel au cabinet d’architecture Lombard dont le Lift V1 a remporté la Route du Rhum en 2018, un choix à la mesure des ambitions du skipper. « Le futur bateau d’Aurélien Ducroz sera réellement différent des autres class40 : il sera le premier bateau de la catégorie à exploiter les limites de la nouvelle jauge 2020. En plus des gains de performance calculés, ce Lift V2 se distinguera en esthétique. On a l’habitude de dire que ce qui est beau va vite, et celui-ci aura un look diffèrent et assez furtif !’’ Éric Levet, Marc Lombard Yacht Design Group. La carène : un pan coupé pour gagner en légèreté La puissance de la carène, sa trainée hydrodynamique et son attitude dans la mer ont été les 3 axes de développement et d’optimisation. Le résultat est une carène originale, qui permettra des gains de vitesse conséquents avec un comportement très sain du bateau à toutes les allures, notamment au portant dans la mer formée.  L’étrave : une forme avant très optimisée L’esthétique générale de la forme est ainsi nouvelle : la partie haute de l’étrave est inversée, et elle est associée à un frégatage marqué à l’avant du bateau. Le cockpit : pensé pour le solitaire Aurélien souhaitait avoir un cockpit avec l’ensemble des commandes à portée de main et le plus reculé possible dans le bateau afin de centrer le poids sur l’arrière et de le préserver des éléments.  « J’ai presque toujours navigué sur des Lombard et je suis convaincu de leurs performances.  Nous sommes allez très loin dans les détails afin d’optimiser chaque partie au maximum.  Cela donne un bateau extrêmement abouti aux lignes novatrices qui nous permettra clairement de challenger les derniers nés de la class40 ! » Aurélien Ducroz  LES ATOUTS DU CLASS40 CROSSCALL La technologie Crosscall au cœur de la conception : les smartphones et tablettes Core-T4 sont intégrés comme outils d’aide à la navigation à bord du futur bateau.  Construire avec bon sens : Aurélien a opté pour une fabrication française et des circuits courts avec une construction du bateau à Caen. Il souhaite également privilégier des matériaux durables : les parties non structurelles seront réalisées en biocomposites avec l’utilisation du lin et de résines biosourcées. Une sécurité renforcée : un maximum de commandes sont ramenées dans le cockpit afin de minimiser le temps à l’avant du bateau et le radeau de survie est intégré dans le tableau arrière.   De nouveaux partenaires embarquent dans l’aventure d’Aurélien Ducroz. CROSSCALL, partenaire titre  Crosscall est le spécialiste français des smartphones et tablettes ultra-résistantes et étanches : « Nous sommes très heureux de partager ce projet à plusieurs et d’écrire, ensemble, une histoire commune.’’ Cyril Vidal, Président et fondateur de Crosscall.  GREENWEEZ, partenaire officiel  Greenweez est le leader français et européen de la vente en ligne de produits bio et écologiques. « De par son ADN, Greenweez cherche à promouvoir des activités nature. La personnalité unique d’Aurélien et la dimension mer et montagne qu'il véhicule représentent parfaitement les valeurs de notre entreprise. » Romain Roy, fondateur deGreenweez MICHEL HERBELIN, Timer officiel  Michel Herbelin, défend le savoir-faire et l'élégance à la française en proposant des montres à la qualité irréprochable. « Aurélien représente l’excellence à la française par son double palmarès de skieur et de skippeur, il incarne les maîtres-mots de Michel Herbelin : passion, persévérance, dépassement de soi. » Maxime Herbelin, directeur associé de Michel Herbelin MILA, partenaire  Mila est constructeur de solution modulaire qui propose une offre complète avec du mobilier ergonomique. « Nous allons accompagner le projet en proposant des espaces Crosscall Sailing Team confortables, modernes et réutilisables tout au long des 3 années sur les villages des grandes courses. » Franck Bonnefoy, Vice Président de Mila HELLY HANSEN, fournisseur officiel  Helly Hansen est spécialiste du textile technique qui accompagne les skippeurs et les skieurs depuis plus de 140 ans. « Ce qui a commencé sur les pentes enneigées de Chamonix, s'est transformé en partenariat à la conquête des océans. Aurélien est une véritable inspiration pour tous ceux qui travaillent chez Helly Hansen. » Michael Uhl, Global Marketing Director Source : Crosscall Sailing Team[Lire la suite]]]> <![CDATA[Bon départ pour la Normandy Channel Race 2020]]> https://www.class40.com/?titre=bon-depart-pour-la-normandy-channel-race-2020&mode=actualites&id=8803 Mon, 14 Sep 2020 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=bon-depart-pour-la-normandy-channel-race-2020&mode=actualites&id=8803 Ils trépignaient d’impatience d’en découdre ! « Ils », ce sont les 26 duos qui se sont élancés aujourd’hui sur la 11ème Normandy Channel Race, seule course exclusivement Class40 maintenue en cette année 2020 au contexte si particulier. C’est avec une météo quasiment parfaite, digne des plus belles journées estivales, que le comité de course a libéré avec ponctualité les Class40 en lice dès 19 heures 05 et une boucle en forme de huit d’environ 7 milles en baie de Seine devant l’embouchure de l’Orne entre les cardinales de Luc sur mer et Ouistreham. Après un bon départ, c’est dans un flux de nord-est de 10 nœuds, conditions presque idéales pour une mise en jambe, que les Class40 ont livré un magnifique spectacle au soleil couchant tout au long du parcours côtier proposé. Un préambule vivement disputé qui donne un avant-gout alléchant de la bagarre qui va se jouer durant les 1 000 milles théoriques de l’épreuve. Redman, skippé par Antoine Carpentier et Nicolas Groleau s’est rapidement imposé sur son Class40 flambant neuf avant d’enrouler en premier la dernière bouée et de mettre le cap, au portant, vers la prochaine marque de passage des îles Saint Marcouf mouillée à quelques 36 milles du départ, dans la baie des Veys. Le duo Ian Lipinski et Julien Pulvé à bord de Crédit Mutuel, un des grands favoris de cette édition 2020, a signé des virements de bord d’une impeccable propreté, lui permettant de se glisser second au pointage. Suit le duo père-fils, Antoine et Olivier Magre à bord d’E. Leclerc Ville La Grand. Les conditions aux allures portantes alliées au talent des skippers à bord, auront permis aux unités les plus récentes de la Classe de s’illustrer sur ce parcours côtier tout en démontrant la puissance de ces montures. Saint-Marcouf en ligne de mire 36 milles séparent la dernière bouée du parcours côtier devant Ouistreham de la marque qui doit être obligatoirement contournée dans l’ouest de Saint-Marcouf. Les concurrents vont bénéficier d’un léger courant favorable pour atteindre le premier passage à niveau qui, comme c’est souvent le cas dans cette grande classique Normande, devrait déjà redistribuer les cartes. Transmanche Pour s’attaquer à un épisode certainement moins réjouissant pour les duos, la traversée de la Manche et de son fort trafic maritime, la flotte devrait toujours bénéficier de conditions favorables au reaching dans des airs se renforçant autour des 15 nœuds de secteur Est-Sud/Est. Après une première nuit en mer, les premiers Class40 devraient atteindre théoriquement l’île de Wight demain matin autour des 8h heure française, avant de s’atteler à un nouveau gros morceau mythique de l’épreuve : le passage du Solent. Les photos du départ: https://normandy-race.com/photos/ Source: Normandy Channel Race  [Lire la suite]]]> <![CDATA[Suivez le départ de la Normandy Channel Race !]]> https://www.class40.com/?titre=suivez-le-depart-de-la-normandy-channel-race-&mode=actualites&id=8801 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=suivez-le-depart-de-la-normandy-channel-race-&mode=actualites&id=8801 [LIVE DÉPART]  Pour regarder le départ en direct de la Normandy Channel Race ce dimanche, trois solutions: - à partir de 19h sur France 3 Normandie - Dès 18h55 sur la page Facebook de l'événement ou celle de France 3 Normandie et France 3 Bretagne - sur les sites internet de France 3 Normandie et France 3 Bretagne [Lire la suite]]]> <![CDATA[Normandy Channel Race : J-3 !]]> https://www.class40.com/?titre=normandy-channel-race--j-3-&mode=actualites&id=8799 Thu, 10 Sep 2020 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=normandy-channel-race--j-3-&mode=actualites&id=8799 Le grand rendez-vous annuel des Class40 se rapproche : c’est en effet ce dimanche que les 27 Class40 engagés sur la course prendront le départ de la boucle de 1000nm. Réunis dans le bassin Saint-Pierre à Caen depuis mercredi soir (à l’exception des deux bateaux britanniques qui rallieront directement la ligne de départ), les sourires masqués sont sur les visages de chacun : quel plaisir de tous se retrouver et de retourner à la compétition ! Car de la compétition, il y aura ! Les 9 derniers-nés de la classe sont présents sur l’épreuve et des unités plus anciennes mais encore très compétitives auront également leurs places à défendre. La liste des inscrits : https://normandy-race.com/les-equipages/ En attendant le départ, et jusqu’aux arrivées, retrouvez la Minute de la Normandy Channel race sur France 3 Bretagne et France 3 Normandie après les éditions de 12h et 19h.[Lire la suite]]]> <![CDATA[Parce qu’en IRC aussi, un Class40 peut s’amuser !]]> https://www.class40.com/?titre=parce-quen-irc-aussi-un-class40-peut-samuser-&mode=actualites&id=8794 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=parce-quen-irc-aussi-un-class40-peut-samuser-&mode=actualites&id=8794 Après la belle victoire de Mussolo 40 #107 en temps compensé sur la dernière Cape 2 Rio, au tour de Kito de Pavant et de son Made In Midi #142, de jouer aux avant-postes sur une course en IRC, faute de classement Class40, la Quadra Solo-Duo Méditerranée. L’objectif annoncé : « retourner sur l’eau, retrouver cette ambiance de départ, tirer des bords, passer des bouées »… et « essayer de gagner toutes les régates en temps réel ! ». C’est en binôme avec Mikael Mergui que Kito s’aligne sur cet événement marseillais auquel 48 bateaux sont inscrits. 1er côtier : 1er en temps réel mais 30ème en temps compensé… 2ème côtier : 1er en temps réel mais… vainqueur en temps compensé ! 3ème côtier (Marseille / Porquerolles – 53nm) : 1h d’avance sur leurs concurrents à l’arrivée et une nouvelle victoire ! 4ème côtier : victoire en temps réel avec une bonne avance malgré tout insuffisante pour le classement compensé (20e) 5ème côtier : victoire en temps réel et en compensé ! 6ème (Porquerolles / Marseille) : victoire en temps réel. 3 heures après le passage de ligne, toujours pas d’autres arrivées… ce qui offre au duo encore victoire ! 7ème côtier : 29ème en temps compensé 8ème côtier : 8ème en temps compensé Le bateau rouge et jaune aura donc grandement animé cette course en s’offrant 4 victoires de manches, soit la moitié des 8 courses effectuées. Huitième au classement général est un très joli résultat en IRC, système peu favorable aux Class40. Source: Made In Midi / Cécile Gutierrez[Lire la suite]]]> <![CDATA[Made in Midi établit un nouveau record sur la Headlight Run Cup]]> https://www.class40.com/?titre=made-in-midi-etablit-un-nouveau-record-sur-la-headlight-run-cup&mode=actualites&id=8791 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=made-in-midi-etablit-un-nouveau-record-sur-la-headlight-run-cup&mode=actualites&id=8791 Le 21 juin dernier, Mathieu Claveau établissait un temps de référence en Class40 sur la Headlight Run Cup, à bord de son Class40 Vintage #89 AJT. Inscrit à la Quadra Solo-Duo avec son Made in Midi #142, Kito de Pavant a profité d'une journée de fort mistral (obligeant les organisateurs à revoir le programme des courses) pour tenter de battre ce record. Accompagné pour l'occasion de Mikaël Mergui et Bernard Mallaret, Kito s'est donc élancé sur le parcours en aller-retour entre Canoubier et la balise du phare du Planier le dimanche 23 août et bat le record d'une vingtaine de minutes puisqu'ils ne leur aura fallu que 1h 00min et 58s pour effectuer les 14 nm. Vitesse moyenne: 13,78 nds Vitesse max: 19,7 nds Conditions: 30 nds de mistral[Lire la suite]]]> <![CDATA[Nouveau record sur le Tour des Îles Britanniques: Banque du Léman établit un nouveau temps de référence]]> https://www.class40.com/?titre=nouveau-record-sur-le-tour-des-iles-britanniques-banque-du-leman-etablit-un-nouveau-temps-de-reference&mode=actualites&id=8789 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=nouveau-record-sur-le-tour-des-iles-britanniques-banque-du-leman-etablit-un-nouveau-temps-de-reference&mode=actualites&id=8789 La Roesti Sailing Team a battu cette nuit le record du Tour des Îles Britanniques en équipage. Partie le 17 août de la ligne virtuelle au large de Cap Lizard à 15h42min26 sec UTC, elle a passé la même ligne cette nuit à 22h09min51’ UTC. Le temps de parcours du Class40 Banque du Léman est donc de 7 jours 6 heures 27 minutes et 25 secondes. Valentin Gautier, Simon Koster et Justine Mettraux établissent ainsi un nouveau record en équipage dans la catégorie des bateaux jusqu'à 40 pieds (sous réserve de ratification par le WSSRC). Le record précédent était détenu par Ian Lipinski en 7 jours, 17 heures, 50 minutes et 48 secondes, réalisé au moins de juillet en solitaire. Après un début de course relativement lent, le trio suisse a saisi les opportunités les unes après les autres : enchaînant les transitions, les fronts et les dépressions, ils ont tiré le meilleur de la météo analysée avec leur routeur Julien Villon pour terminer avec une demi-journée d’avance sur le temps établi. « J’ai l’impression que nous avons passé pas mal de temps dans du vent léger ou dans des transitions », confie le zürichois Simon Koster. « Finalement, nous arrivons quand même avec une dizaine d’heures d’avance. Heureusement que nous avons eu des phases très rapides ! Avec l’enchaînement de plusieurs systèmes météo, il a fallu vraiment batailler jusqu’au bout pour que cela puisse se faire. Nous n'avons jamais pu avoir la certitude que cela passerait « proprement ». Techniquement, cela s'est bien passé, nous avons juste eu un petit problème de hookage et de drisse, deux trois petites bricoles mais rien d’handicapant. C’est une belle récompense d’avoir réussi à battre le record, notre objectif principal, pour lequel nous avons dû travailler dur ! » Mêmes réjouissances du côté du genevois Valentin Gautier : « C’est la grande forme à bord de Banque du Léman, le job est fait ! L’attente d’une fenêtre météo a été longue tout l’été, c’est une grande satisfaction d’avoir rempli l’objectif et d’avoir pu ainsi offrir un record à nos sponsors qui ont été fidèles à nos côtés cette année. C’est une manière pour nous de les remercier ! Ce qui a fait la différence est la même recette que pour tous les records : une bonne météo et la capacité d’exploiter le bateau à 100% de ses capacités sur la fenêtre choisie sont primordiaux. Humainement c’était génial, un bon mélange de concentration et de détente lorsque l’on pouvait se le permettre, une bonne recette ! » Valentin et Simon ont été rejoints par la navigatrice genevoise expérimentée Justine Mettraux pour cette tentative de record. « Je suis super contente, c’était génial de pouvoir faire ce parcours avec Simon et Valentin sur ce super bateau. Il y a eu pas mal de pression sur la descente parce qu’au fil du temps, la météo se dégradait, nous avions moins de vent et donc plus de pression pour arriver à temps. Julien Villon qui faisait la météo et les routages à terre nous a beaucoup aidé, particulièrement sur la fin du parcours qui était compliquée. Merci à lui ! Nous nous sommes bien battus pour aller au plus vite. Battre le record avec cette avance est une satisfaction ! » L’équipe se réjouit d’avoir pu porter les couleurs de ses trois partenaires principaux sur ce record : Banque du Léman, Graphax et Naef. La Roesti Sailing Team tient à remercier TeamWork d’avoir mis à disposition Justine pour cette aventure, et se réjouit de la fidélité de tous ses sponsors et partenaires malgré une saison compliquée. La vidéo a été filmée quelques heures avant leur arrivée, par la media woman Anne Beaugé qui a navigué avec eux sur ce record !  « C’était une expérience inoubliable de suivre les Roesti sur ce record ! Photographiquement, ce sont de supers modèles, intenses dans ce qu’ils font et ils ne font pas attention à mon objectif ! C’est une première expérience aussi longue pour moi, un bateau sous voiles, c’est mon bureau favori. Je navigue aussi en Class40, mais pas à ces vitesses ni à cette intensité. J’ai été étonnée par leur niveau de concentration. Ils sont soudés, solidaires toutes les décisions se prennent calmement ! C'était super. »   source: https://www.roestisailingteam.ch/2020/08/25/la-roesti-sailing-team-a-battu-le-record-du-tour-des-%C3%AEles-britanniques-en-%C3%A9quipage-roesti-sailing-team-stellt-neuen-rekord-um-die-britischen-inseln-auf/?fbclid=IwAR2Qvc0EdLt00BNkNV5l9PeHcfwUt1U5it1FbC5ZwHcEpCmFCVKemadtlZg[Lire la suite]]]> <![CDATA[Morgane Ursault-Poupon et Rémi Lhotellier établissent un temps de référence sur le défi Pure Océan]]> https://www.class40.com/?titre=morgane-ursault-poupon-et-remi-lhotellier-etablissent-un-temps-de-reference-sur-le-defi-pure-ocean&mode=actualites&id=8779 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=morgane-ursault-poupon-et-remi-lhotellier-etablissent-un-temps-de-reference-sur-le-defi-pure-ocean&mode=actualites&id=8779 La fondation Pure Ocean et l’association la Route Saint-Pierre-et-Miquelon ont eu la belle idée de créer la « Route Saint-Pierre-Lorient – Défi Pure Ocean ». Il ne s’agit pas ici d’une nouvelle course mais d’un record, un défi, qui, outre la dimension sportive, se veut le support d’une campagne de sensibilisation sur l’importance de l’océan et les menaces qui pèsent sur sa santé. En 1987, à l’occasion de l’étape retour de la célèbre course Lorient Saint-Pierre Lorient, Eric Tabarly avait établi un temps de référence de 10 jours 1 heure et 31 minutes sur son voilier de 80 pieds Côte-d’Or, alors mené en équipage, entre l’archipel français d’Amérique du Nord et la cité bretonne. Cette année, deux équipages ont décidé de se lancer sur ce parcours de 2150 milles nautiques : le premier est mené par Jean-Pierre Dick, sur The Kid, un monocoque de 54 pieds, et le second est skippé par Morgane Ursault Poupon, à bord de son Class40 UP Sailing – Unis Pour la Planète, qui établira donc le premier temps dans notre catégorie. Le choix de Morgane est de partir en double, avec Rémi Lhotellier. Le bateau franchit la ligne de départ le samedi 18 juillet à 19h 48' 30. Au programme, de nombreuses belles rencontres animalières : « Depuis notre départ et comme à notre habitude, nous sommes attentifs aux animaux que nous croisons. Il y a une heure, Rémi a aperçu un petit requin d’environ un mètre de long, qui longeait le bateau. Cette rencontre fut trop rapide pour précisément identifier l’animal. Sur le banc de Terre Neuve nous avions vu plusieurs fois des baleines à bosses. Tous les deux jours nous voyons des dauphins. Peut-être que nous allons trop vite pour eux, mais ils ne sont pas encore venu jouer avec le bateau, ou alors ils sont trop occupés à chasser. Nous avons également vu un petit groupe de globicéphales. Et tous les jours nous apercevons des oiseaux. À Saint-Pierre nous nous sommes régalés à observer les macareux et les petits pingouins (torda, je crois). Au large, nous observons souvent plusieurs espèces de pétrels. Nous avons vu quelques Fous de bassan. Et il y une jolie espèce que nous croisons souvent, je crois que c’est une mouette arctique. J’ai le sentiment que ces latitudes fraiches sont plus propices à l’observation de la vie marine que lors d’une transatlantique au départ des Antilles. (…)  Avec David Sussmann et l’équipe de Pure Ocean nous utilisons pendant ce défi des applications d’identification d’animaux et de repérage de pollution (tel que des engins de pêche à la dérive) : Fisk&Click et OBSenMER. “Bonne nouvelle” : à part une cagette et un bout de plastique pas d’autre pollution observées, contrairement à notre passage vers les Bermudes lors de notre remontée, où nous avons vu des déchets flottants tous les jours… » écrit Morgane le 24 juillet avant d’ajouter, le lendemain : « Aujourd’hui plusieurs groupes de dauphins sont venus jouer avec le bateau. Tout comme le soleil, leur “contact” me manquait. Ce 25 juillet, nous avons été gâtés, le soleil et les dauphins nous ont accompagnés longuement ! Deux espèces se sont amusées à faire la course avec Cheekytatoo (le petit nom de baptême de mon bateau) et à nous montrer leur puissance par des sauts assez spectaculaires ! Des dauphins communs et des dauphins bleu et blanc, 3, 4 et 5 individus en trois groupes distincts, à 2–3 heures d’intervalle. Espèces habituées de nos latitudes métropolitaines, nous avons pu les identifier grâce à l’application OBSenMER. Comme à notre habitude nous avons relevé l’heure et la position et avons pris quelques photos. Rémi et moi sommes heureusement surpris de voir que ces latitudes plus hautes sont plus fréquentées par les cétacés et les oiseaux, en comparaison avec les latitudes empruntées habituellement lors d’une transatlantique retour : Antilles–Açores. (Dans l’archipel des Açores, là par contre il y a une superbe faune marine…) Le duo est arrivé à Lorient ce lundi 27 juillet à 16h 52' 22 après 8 jours, 21 heures, 3 minutes et 52 secondes de mer, nouveau temps à battre sur ce parcours pour les Class40.[Lire la suite]]]> <![CDATA[Crédit Mutuel (Ian Lipinski), vainqueur de la Drheam Cup]]> https://www.class40.com/?titre=credit-mutuel-ian-lipinski-vainqueur-de-la-drheam-cup&mode=actualites&id=8759 Mon, 27 Jul 2020 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=credit-mutuel-ian-lipinski-vainqueur-de-la-drheam-cup&mode=actualites&id=8759 Pour un retour à la compétition, les Class40 nous auront offert une belle course, pleine de suspense ! En tête de flotte, le duel Crédit Mutuel (Ian Lipinski) / Palanad 3 (Nicolas Groleau) aura été intense depuis la marque Irish Sea, suite à laquelle les deux Class40 sont parvenus à créer un écart conséquent avec leurs concurrents. C’est finalement le plan Raison qui l’a emporté hier soir, au terme d’un mano à mono acharné. Ian Lipinski et son équipage (Gwenolé Gahinet, Sébastien Picault et Ambrogio Beccaria) ont coupé la ligne d’arrivée au large de La Trinité sur Mer à 23h30 ce mardi 21 juillet, devançant de 44 minutes et 36 secondes le Mach 40.40, Palanad 3, dernier né de la classe, mené pour cette course par Nicolas Groleau, Sam Manuard, Alan Pennaneac’h et Ludovic Aglaor. C’est un trio composé de Lamotte Module Création (Luke Berry), Everial (Stan Thuret) et Virgin Media Business (Ian Hoddle) qui les poursuivait. Les deux premiers ont finalement réussi à devancer le Class40 anglais et c’est Luke Berry et son équipage qui complètent le podium après avoir franchi la ligne d’arrivée vers 2h du matin, seulement quelques minutes devant Everial. Les arrivées se sont ensuite poursuivies au fil de la nuit. Black Mamba (Nicolas Jossier) termine en 6ème position aux alentours de 4h, suivi de Vogue avec un Crohn (Pierre-Louis Attwell), Milai (Masatomo Suzuki) et Vicitan (Didier Le Vourch). Ian Lipinski : « On s’amuse tout le temps, en mer, mais c’est plaisant de gagner après une belle bataille. C’est chouette de s’imposer après tant de rebondissements. Ce n’était pas de tout repos, j’ai très peu dormi, mais on s’est bien entendu, on s’est bien amusé et ce fut très enrichissant. En termes d’apprentissage, on a fait le plein, puisque le champ des erreurs est infini. On n’a jamais reproduit la même, mais on a su trouver des variantes. C’est de l’expérience qui servira pour la suite ! » Luke Berry : "On est encore tombé dans un trou d'air à Penmarch. Nos 4 petits milles d'avance sur Stan, Bilou et Lionel (Everial) se sont transformés en 4 milles de retard. C'était très dur pour les nerfs mais on s'est battu jusqu'au bout pour reprendre la distance et finir quelques secondes devant eux ! Du stress jusqu'au bout mais on est très heureux d'arriver 3èmes. Les 1ers se sont échappés dans des systèmes météo un peu différents donc on n’a pas vraiment pu se battre contre eux. Dans l'ensemble nous sommes très contents : une très bonne régate, une belle reprise car il ne faut pas oublier qu'on a pas vraiment régaté depuis la Transat Jacques Vabre. Ça fait du bien ! Merci à Fred Denis et Jb Daramy avec qui l'entente est toujours au top ! » Le Classement Crédit Mutuel Palanad 3 Lamotte Module Création Everial Virgin Media Business Black mamba Vogue avec un Crohn Milai Vicitan Gustave Roussy DNF Banque du Leman[Lire la suite]]]> <![CDATA[Drheam Cup : un final à suspense ]]> https://www.class40.com/?titre=drheam-cup--un-final-a-suspense&mode=actualites&id=8756 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=drheam-cup--un-final-a-suspense&mode=actualites&id=8756 Partis de Cherbourg voilà bientôt 48h, les Class40 devraient arriver en fin de journée à La Trinité sur Mer. Qui sera le vainqueur ? Impossible de répondre pour l’instant tant le match est serré entre les deux premiers, Crédit Mutuel (Ian Lipinski) et Palanad 3 (Nicolas Groleau). A un peu plus de 100 nm de l’arrivée, les deux bateaux affolent les compteurs avec des vitesses approchant les 20 nds. Qui complètera le podium ? Encore une fois, impossible de le savoir dès maintenant car ils sont trois en moins de 4 milles à briguer la médaille de bronze : Lamotte Module Création (Luke Berry), Everial (Stan Thuret) et Virgin media Business (Ian Hoddle). Pour suivre cet incroyable finish : https://yb.tl/DrheamCup2020#[Lire la suite]]]> <![CDATA[11 Class40 au départ de la Drheam Cup]]> https://www.class40.com/?titre=11-class40-au-depart-de-la-drheam-cup&mode=actualites&id=8754 Fri, 03 Feb 2023 00:00:00 GMT https://www.class40.com/?titre=11-class40-au-depart-de-la-drheam-cup&mode=actualites&id=8754 Ils seront finalement 11 Class40 à prendre le départ de la Drheam Cup 700 demain, dimanche 19 juillet. Pour ce retour à la course, pas de doute que le match sera intense : un plateau de qualité, une météo annoncée compliquée et une grande envie d’en découdre. Si les trois derniers-nés seront présents, ce Grand Prix de France de Course au Large sera également la première course en Class40 de plusieurs nouvelles équipes.   Banque de Leman #159 (Mach 40.4)-          Valentin