Class40
Tours du Monde
Sélection RDR 2022
  • 1
    Sogestran Seafrigo (FRA 197)
    Sogestran Seafrigo (FRA 197)
    G. Pirouelle
  • 2
    Sign for Com (GER 189)
    Sign for Com (GER 189)
    M. Fink
  • 3
    TQuila (IRL 159)
    TQuila (IRL 159)
    A. Richardson
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Morgane Ursault-Poupon et Rémi Lhotellier établissent un temps de référence sur le défi Pure Océan

© Jean-Christophe L'Espagnol
© Jean-Christophe L'Espagnol

La fondation Pure Ocean et l’association la Route Saint-Pierre-et-Miquelon ont eu la belle idée de créer la « Route Saint-Pierre-Lorient – Défi Pure Ocean ». Il ne s’agit pas ici d’une nouvelle course mais d’un record, un défi, qui, outre la dimension sportive, se veut le support d’une campagne de sensibilisation sur l’importance de l’océan et les menaces qui pèsent sur sa santé.

En 1987, à l’occasion de l’étape retour de la célèbre course Lorient Saint-Pierre Lorient, Eric Tabarly avait établi un temps de référence de 10 jours 1 heure et 31 minutes sur son voilier de 80 pieds Côte-d’Or, alors mené en équipage, entre l’archipel français d’Amérique du Nord et la cité bretonne.

Cette année, deux équipages ont décidé de se lancer sur ce parcours de 2150 milles nautiques : le premier est mené par Jean-Pierre Dick, sur The Kid, un monocoque de 54 pieds, et le second est skippé par Morgane Ursault Poupon, à bord de son Class40 UP Sailing – Unis Pour la Planète, qui établira donc le premier temps dans notre catégorie.

Le choix de Morgane est de partir en double, avec Rémi Lhotellier. Le bateau franchit la ligne de départ le samedi 18 juillet à 19h 48' 30. Au programme, de nombreuses belles rencontres animalières : « Depuis notre départ et comme à notre habitude, nous sommes attentifs aux animaux que nous croisons. Il y a une heure, Rémi a aperçu un petit requin d’environ un mètre de long, qui longeait le bateau. Cette rencontre fut trop rapide pour précisément identifier l’animal. Sur le banc de Terre Neuve nous avions vu plusieurs fois des baleines à bosses. Tous les deux jours nous voyons des dauphins. Peut-être que nous allons trop vite pour eux, mais ils ne sont pas encore venu jouer avec le bateau, ou alors ils sont trop occupés à chasser. Nous avons également vu un petit groupe de globicéphales. Et tous les jours nous apercevons des oiseaux. À Saint-Pierre nous nous sommes régalés à observer les macareux et les petits pingouins (torda, je crois). Au large, nous observons souvent plusieurs espèces de pétrels. Nous avons vu quelques Fous de bassan. Et il y une jolie espèce que nous croisons souvent, je crois que c’est une mouette arctique.

J’ai le sentiment que ces latitudes fraiches sont plus propices à l’observation de la vie marine que lors d’une transatlantique au départ des Antilles. (…)  Avec David Sussmann et l’équipe de Pure Ocean nous utilisons pendant ce défi des applications d’identification d’animaux et de repérage de pollution (tel que des engins de pêche à la dérive) : Fisk&Click et OBSenMER. “Bonne nouvelle” : à part une cagette et un bout de plastique pas d’autre pollution observées, contrairement à notre passage vers les Bermudes lors de notre remontée, où nous avons vu des déchets flottants tous les jours… » écrit Morgane le 24 juillet avant d’ajouter, le lendemain : « Aujourd’hui plusieurs groupes de dauphins sont venus jouer avec le bateau. Tout comme le soleil, leur “contact” me manquait. Ce 25 juillet, nous avons été gâtés, le soleil et les dauphins nous ont accompagnés longuement ! Deux espèces se sont amusées à faire la course avec Cheekytatoo (le petit nom de baptême de mon bateau) et à nous montrer leur puissance par des sauts assez spectaculaires ! Des dauphins communs et des dauphins bleu et blanc, 3, 4 et 5 individus en trois groupes distincts, à 2–3 heures d’intervalle. Espèces habituées de nos latitudes métropolitaines, nous avons pu les identifier grâce à l’application OBSenMER. Comme à notre habitude nous avons relevé l’heure et la position et avons pris quelques photos.
Rémi et moi sommes heureusement surpris de voir que ces latitudes plus hautes sont plus fréquentées par les cétacés et les oiseaux, en comparaison avec les latitudes empruntées habituellement lors d’une transatlantique retour : Antilles–Açores. (Dans l’archipel des Açores, là par contre il y a une superbe faune marine…)

Le duo est arrivé à Lorient ce lundi 27 juillet à 16h 52' 22 après 8 jours, 21 heures, 3 minutes et 52 secondes de mer, nouveau temps à battre sur ce parcours pour les Class40.

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