La CIC Med Channel Race s’élancera de Marseille le dimanche 27 avril prochain. Cette course, exclusivement réservée aux Class40, est une première en Méditerranée. Sur la ligne de départ douze équipages sont attendus pour parcourir 1000 milles à travers les eaux cristallines de la Grande Bleue.
Pour cette première édition, les concurrents partiront de Marseille et prendront la direction des îles du Var, Calvi en corse, ils longeront ensuite la côte est de la Sardaigne avant de laisser Palma de Majorque à tribord pour revenir au point de départ Marseille, un parcours qui devrait offrir des rebondissements.
Goulven Marie skipper du Class40 #98 Qwanza « C’est une super opportunité, le parcours est très intéressant et les pointus peuvent revenir sur la tête de course plus facilement en Méditerranée.» Qwanza est en effet un Tyker 40 de 2010 sur lequel des modifications ont été faites l’année dernière « J’ai changé le mât et j’en ai profité pour mettre de la quête arrière, pour retrouver un peu les équilibres qu’on observe sur les scows . »
Du 23 au 27 avril, les Marseillais auront l’occasion de venir à la rencontre des skippers puisque la flotte sera accueillie dès le mercredi 23 avril à la darse du Mucem. Un village sera ouvert au public sur l’esplanade du J4.
Aurélien Ducroz sera également au départ de la CIC Med Channel Race. Cette course sera pour lui la première cette année. « L’objectif est de me mettre en rythme pour la saison », explique-t-il. Pour cette saison, le skipper de Crosscall embarque Jonathan Chodkiewiez comme co-skipper. Un duo qui se connait bien, qui devra faire face à une forte concurrence. « Il y a quand même du monde au départ, avec pas mal de bons bateaux », dit-il.
Le trophée Méditerranée est un circuit qui lui plait « Au début, j’étais installé à Lorient, mais avec l’émergence de nouvelles courses en Méditerranée, on a décidé de descendre pour participer à ce circuit. Ce qui est intéressant ici, c’est que les performances sont assez proches entre tous les bateaux. Il se passe tellement de choses imprévisibles sur l’eau que tout peut arriver.»
Afin de faire vivre la course au plus grand nombre, France 3 Télévisions proposera dès le 23 avril une minute quotidienne diffusée sur l’ensembles des stations France 3 Provences Alpes Côte d’Azur, de la Corse et du Languedoc-Roussillon. Un suivi sera également assuré entre autre grâce à la Provence et Ici en Provence.
Pour l’occasion nous avons pu interviewer deux skippers qui participeront à la Cic Med Channel Race voici ce qu’il en pensent : « C’est une super opportunité, le parcours est très intéressant et les pointus peuvent revenir sur la tête de course plus facilement en Méditerranée » souligne Goulven Marie skipper de Qwanza le skipper originaire de Saint-Malo a pu faire quelques modifications sur son Class40 « J’ai changé le mât et j’en ai profité pour mettre de la quête arrière, pour retrouver un peu les équilibres qu’on observe sur les scows », explique-t-il. Une modification stratégique, qui allège l’avant du bateau et qui le rend compatible avec des jeux de voiles conçus pour les scows, ce qui est non négligeable lorsqu’on cherche à optimiser son budget avec des voiles d’occasion.
Aurélien Ducroz lui débutera sa saison 2025 sur la Cic Med Channel Race . « L’objectif est de me mettre en rythme pour la saison », explique-t-il. Pour cette saison, le skipper de Crosscall embarque Jonathan Chodkiewiez comme co-skipper, un choix qui s’inscrit dans la continuité, « Jonathan est mon préparateur depuis 2021, et il sera à mes côtés toute la saison. » Un duo qui se connait bien, qui devra faire face à une forte concurrence. « Il y a quand même du monde au départ, avec pas mal de bons bateaux », dit-il. Naviguer en Méditerranée est un circuit qui lui plait « Au début, j’étais installé à Lorient, mais avec l’émergence de nouvelles courses en Méditerranée, on a décidé de descendre pour participer à ce circuit. Ce qui est intéressant ici, c’est que les performances sont assez proches entre tous les bateaux. Il se passe tellement de choses imprévisibles sur l’eau que tout peut arriver.»