Ils font confiance à nos skippers, découvrez les interviews des partenaires du circuit Class40 qui témoignent de leur engagement dans la course au large.
Interviews par Maxime FALCONE – Association Class40
« Eole Generation, filiale à 100% de GDF SUEZ, est à la fois un développeur et opérateur de projets éoliens et hydroliens produisant de l’électricité. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est tournée vers la voile qui est un sport avec lequel elle a naturellement beaucoup de points communs, et notamment la connaissance du milieu maritime et l’utilisation respectueuse de l’énergie du vent, du soleil, des courants. Plus généralement, l’activité d’Eole Generation est très proche de la pratique de cette discipline avec laquelle nous partageons des valeurs fortes : le respect des sites naturels, le dynamisme, une activité en harmonie avec la nature, ou encore le dépassement de soi. Sébastien Rogues est un skipper qui incarne parfaitement toutes ces valeurs. En tant qu’entreprise engagée en faveur du développement durable et implantée au cœur des territoires, Eole Generation a donc souhaité soutenir sa démarche. »
« Le groupe GDF SUEZ accompagne des jeunes dans sa politique « JEUNES TALENTS » quel que soit le sport. Sébastien rentre dans cette catégorie et nous l’accompagnons pour l’aider à démarrer sa carrière »
« La Class40 est la suite logique dans la carrière de Sébastien qui est issu du circuit Mini. Elle a permis à Eole Generation et GDF SUEZ de poursuivre le projet avec un bateau sûr, solide, et qui reste dans un budget raisonnable après celui de la classe 6.50 en prototype. Sur le plan sportif les bateaux Class40 ont fait leurs preuves et l’association qui régit cette classe est très bien organisée et professionnelle. »
« Du côté d’Eole Generation qui est une petite structure, cela nous a permis de faire naviguer et découvrir la voile à tous nos collaborateurs. De manière générale, ce partenariat suscite une forte mobilisation et un soutien sans faille des collaborateurs de GDF SUEZ. Nous nous associons en effet aux filiales du Groupe en régions afin d’offrir des moments privilégiés à nos invités auxquels nous proposons des moments inoubliables lors de départs de courses notamment, comme ce fut le cas au départ de la Normandy Channel Race. De plus pour le groupe GDF SUEZ, la communication interne est activée sur le suivi des courses. Cela permet de réunir les collaborateurs derrière un challenge commun, humain, sportif et qui reflète les valeurs de l’entreprise. En externe, c’est l’opportunité de développer des animations comme par exemple le baptême du bateau à Saint Nazaire en mars dernier avec sa marraine Amélie Mauresmo. »
« Un très bon bilan. Sébastien est exemplaire dans sa manière de gérer ses projets et dans la volonté dont il fait preuve pour atteindre ses objectifs. Il est en cela emblématique de l’ambition de chacun des salariés d’Eole Generation. Sa progression est maîtrisée, et nous sommes fiers de le soutenir dans le franchissement des étapes contribuant à son essor au sein de cette belle discipline qu’est la voile. De plus, il met ses qualités humaines au service de son ambition. En un mot, il cumule performance et éthique, tout comme Eole Generation. Nous sommes très sensibles à son parcours, à ses valeurs et à sa conception du sport où performance rime avec respect des autres et de l’environnement. »
« Deux raisons principales, la première raison est la rencontre avec un homme, Thierry Bouchard, qui était à la recherche de sponsors et qui a su nous donner envie de le suivre. La deuxième raison est que la voile par rapport à notre activité, reprend les valeurs que nous souhaitons véhiculer du point de vue technologique, d’esprit d’équipe et de développement durable car c’est quand même un moyen de navigation écologique. Ce sont des valeurs qui nous correspondent tout à fait. »
« À l’origine nous n’avions pas du tout de projet afin de sponsoriser un bateau, c’est vraiment l’homme qui nous a séduit lorsqu’on l’a rencontré. Et puis quand on a réfléchi à l’opportunité d’investir dans le projet de Thierry et ce que cela pouvait nous apporter on a trouvé pas mal de points intéressants pour véhiculer l’image de la société. En ce qui concerne la Class40, c’est un support qui nous a paru abordable financièrement, on n’aurait pas pu le suivre sur une Classe supérieure. »
« Nous mettons en place des évènements aux départs et arrivées des courses. Quand on a l’opportunité d’inviter des partenaires ou des clients, par exemple à Pointe à Pitre, c’est très intéressant. Par ailleurs l’autre aspect essentiel est que nous l’avons exploité de manière de relais presse. On a effectivement eu énormément de retombées et parutions dans la presse car notre société était associée à la Class40, c’est intéressant pour nous du point de vue de la visibilité. En sachant que nous ne recherchons pas de reconnaissance grand public car nous travaillons en B to B, mais en l’occurrence cela a permis de confirmer notre notoriété auprès de nos clients. De plus, ce qui est intéressant pour nous, c’est que plus notre société apparait sur le web, plus nous sommes dans les premiers rangs sur les moteurs de recherche, c’est un point à ne pas négliger dans notre argumentaire. Enfin nous l’avons aussi exploité en interne afin de regrouper nos salariés autour d’un projet commun. »
« Pour moi, c’est un bilan mitigé, on n’a pas pu exploiter ce partenariat comme on aurait dû le faire. On devait poursuivre avec Thierry jusqu’en 2014 pour la Route du Rhum, pour des raisons économiques et au vu de la conjoncture actuelle cela ne se fera pas. Comme beaucoup d’entreprises on a dû réduire les budgets communications. Tous ces éléments ont fait qu’on n’a pas pu organiser tous les évènements que l’on souhaitait autour des régates qui ont eu lieu. Je suis personnellement déçu car ça correspondait vraiment bien à ce que voulait véhiculer et mettre en place la société, il y avait du potentiel à exploiter. »
« Tout simplement parce que je suis personnellement un passionné de voile depuis toujours (un voileux comme l’on dit !). »
« La Class40 permet à des PME comme la nôtre de réaliser du sponsoring, d’avoir son nom sur un bateau avec un budget abordable, et toutefois de participer à des évènements de classe internationale comme la Transat Jacques Vabre ou la Transat Québec - St Malo. Nous ne pouvons pas nous engager sur des classes du type Imoca ou Multicoque qui sont inabordables pour nous. Les catégories plus petites, comme la Classe Mini, nous paraissent moins intéressante pour l’évènementiel. Le choix du skipper, c’est une rencontre un peu par hasard au départ, mais un projet qui nous a plu. Stéphanie ALRAN est un personnage à part dans le monde de la voile, depuis peu de temps sur le parcours, mais avec une telle envie, une telle passion, que nous avons rapidement adhéré à son projet. Elle a su s’adapter à nos besoins et à nos moyens limités. »
« Pour nous, c’est surtout une recherche de retombées en interne. Pour les collaborateurs qui ont tous adopté Stéphanie comme si elle faisait partie de la société, c’est vite devenu une aventure qu’ils se sont appropriée. Je pense que c’est une certaine fierté d’avoir le nom de notre société sur un bateau et sur des voiles qui participent à un grand évènement médiatisé. C’est aussi l’occasion d’organiser des sorties, de participer au départ des courses avec les familles. Et cela crée une certaine émulation dans notre équipe. En externe, bien entendu, nous avons aussi accueilli quelques-uns de nos clients au départ des courses, mais nous n’attendons pas vraiment de retombées commerciales de ce sponsoring. Par contre, nous pensons que cela nous donne plus de notoriété auprès de nos partenaires et fournisseurs. »
« Il est très positif et nous ne regrettons pas notre investissement. Nous continuerons certainement à participer à des évènements en Class40, mais toutefois du fait de la conjoncture nous serons sans doute contraints de limiter cette participation à quelques évènements, voire à des courses ayant lieu tous les 2 ou 3 ans. »