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    Sogestran Seafrigo (FRA 197)
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    Sign for Com (GER 189)
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LS-H: victoire de Redman (presque) sur le fil !

© Breschi / Sables Horta 2021
© Breschi / Sables Horta 2021

Trois minutes et 14 secondes : voilà donc l’écart, infime, qui a finalement séparé les deux leaders de cette Les Sables – Horta – Les Sables 2021 sur la ligne d’arrivée, ce matin. Un écart dérisoire au terme de 2 540 milles de course et près de onze jours de mer. Onze jours éprouvants autant qu’intenses lors desquels Antoine Carpentier et Mikaël Mergui (Redman) puis Axel Trehin et Frédéric Denis (Project Rescue Ocean) ont pris l’avantage dès le début avant de franchement faire le break lors du troisième jour, au passage d’un col barométrique, au large du cap Finisterre. Dès lors, seuls Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria (Crédit Mutuel) ont réussi à les inquiéter. 

Une météo complexe, de la bagarre à tous les étages, une victoire à l’arrachée, des records battus… la 8e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables, qui s’est tenue du 28 juin au 13 juillet 2021, a tenu toutes ses promesses. Voici ce qu’il faut en retenir en cinq points :

Un format revisité

Si habituellement l’épreuve se dispute en deux étapes sous forme d’aller et retour entre la Vendée et les Açores, pour cette édition 2021, les organisateurs ont été contraints de s’adapter et de modifier le format de la compétition. En cause : le contexte pandémique lié à la COVID-19. Les autorités locales et sanitaires portugaises ont, en effet, fait le choix de ne pas accueillir d’évènement cet été. Par conséquent, la traditionnelle escale n’a pu avoir lieu. La course s’est ainsi jouée en une seule grande étape de 2 540 milles avec pour unique marque de parcours une bouée mouillée devant l’entrée de la marina de Horta.

Une météo aussi variée que complexe

La première moitié de la course s’est révélée compliquée, avec notamment le passage d’une dorsale dans le golfe de Gascogne, d’un axe barométrique en large du cap Finisterre puis de trois fronts successifs ensuite. Un contexte météo qui a d’une part, créé d’importants écarts dès le deuxième jour de course entre les concurrents, et d’autre part, mis à rude épreuve les bateaux et les organismes. Patience et longueur de temps ont donc marqué le premier tronçon de la course alors qu’à l’inverse, le retour a été réalisé en express, en tous les cas pour les cinq premiers. Pour preuve, si le meilleur chrono sur les 1 270 milles entre les Açores et la Vendée appartenait, depuis l’édition 2015, au duo Yannick Bestaven – Pierre Brasseur avec un temps de 4 jours 17 heures et 38 minutes, le tandem Ian Lipinski – Ambrogio Beccaria sur Crédit Mutuel, a mis 4 jours 3 heures et 56 minutes pour avaler la distance, imposant ainsi un nouveau temps de référence. Un scénario aussi improbable qu’incroyable qui a étalé la flotte sur plus de 1000 milles !

Des écarts minimes

Trois minutes et 14 secondes : voilà l’écart, infime, qui a finalement séparé les deux leaders de cette Les Sables – Horta – Les Sables 2021 sur la ligne d’arrivée. Un écart dérisoire au terme de onze jours de mer. Onze jours éprouvants autant qu’intenses lors desquels Antoine Carpentier et Mikaël Mergui (Redman) puis Axel Trehin et Frédéric Denis (Project Rescue Ocean) ont pris l’avantage dès le début avant de franchement faire le break sur le reste du peloton lors du troisième jour, au large du cap Finisterre. Dès lors, seuls Ian Lipinski et Ambrogio Beccaria (Crédit Mutuel), auteurs d’un retour tonitruant, ont réussi à les inquiéter. « Il y a eu du match du début à la fin, mais plus une victoire est dure à obtenir, plus elle est belle », a commenté Antoine qui s’est ainsi offert la toute première victoire de sa carrière en tant que skipper. Reste qu’il n’y a pas qu’en tête de flotte que les places ont été âprement disputées, en témoignent les arrivées en rafales de neuf bateaux entre 00h56 et 7h55 le lundi 12 juillet, et notamment les cinq minuscules minutes d’écart entre les duos Pierre-Louis Attwell – Aloïs Kerduel (Vogue avec un Crohn) puis Charles-Louis Mourruau – Andrea Fantini (Guidi). Au passage, mention spéciale pour ce dernier qui est parvenu à pendre la 14e place après avoir marqué une escale technique de douze heures à Horta !

Le record des 24 heures battu !

Après avoir battu une première fois son propre record de la plus grande distance parcourue en 24 heures à bord d’un Class40 (415,86 milles réalisés le 6 novembre 2019 en double avec Adrien Hardy lors de la Transat Jacques Vabre) dans le cadre de cette 8e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables dans journée du lundi 5 juillet, Ian Lipinski a ensuite régulièrement amoncelé sa performance pour finir par littéralement exploser la distance de référence avec 428,82 milles enregistrés le mardi 6 juillet. Associé à Ambrogio Beccaria, le skipper de Crédit Mutuel a amélioré son record de 12,96 milles en réussissant à tenir la moyenne supersonique de 17,9 nœuds sur 24 heures !

Petits et gros « bobos »

Sur une course de 2 540 milles (l’équivalent des deux tiers d’une transatlantique) avec des conditions aussi complexes, les petits pépins – techniques ou physiques – ont naturellement égrainé la flotte. Si Fred Denis, victime d’une côte cassée trois jours avant l’arrivée, est parvenu à boucler sa course et à se hisser sur le podium, d’autres ont été malheureusement contraints à l’abandon. Le duo Charles de Coquet – Thierry Duprey du Vorsent (Concise 8) est rentré au port seulement quelques minutes après le départ suite à sa collision avec un autre concurrent. Le binôme Hervé Thomas – Gérald Veniard (Saint Yves Services) a mis un terme à sa course à la suite d’un souci de palier de fausse mèche. Même chose pour le binôme Emmanuel Le Roch – Christophe Cremades (Edenred), confronté, pour sa part, à un problème de cloison, ou encore de la paire Simon – Yannick Kervarrec (Samsic – E. Leclerc), victime d’une voie d’eau dans un caisson arrière. Victor Jost et Enguerrand Granoux ont, eux aussi, dû renoncer à finir la course, le premier s’étant luxé l’épaule.

source: Les Sables Vendée Course au Large

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