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    Sogestran Seafrigo (FRA 197)
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    Sign for Com (GER 189)
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1000 milles des Sables : Douguet – Lipinski - Tréhin : le tiercé gagnant

© Vincent Olivaud / 1000 milles des Sables
© Vincent Olivaud / 1000 milles des Sables

Jusqu’au bout, le suspense aura duré dans cette 2e édition de la 1000 Milles des Sables ! Car si après le passage du way-point de La Corogne, lundi matin, Corentin Douguet (Quéguiner – Innoveo) s’est emparé du commandement de la flotte des Class40, creusant ensuite doucement mais sûrement son avance, le jeu a bien failli être rebattu en grand dans les 150 derniers milles du parcours. En cause, des petits airs erratiques et instables qui ont largement resserré les troupes, redonnant même un temps l’avantage à l’un de ses concurrents. L’ancien Figariste n’a toutefois jamais baissé la garde pour finalement l’emporter avec respectivement 16 et 30 petites minutes d’avance sur ses dauphins, Ian Lipinski (Crédit Mutuel) et Axel Tréhin (Project Rescue Ocean), au terme d’un peu plus de cinq jours de course. 

« La fin a été compliquée à gérer. Ça a été dur d’imaginer que j’avais fait tout ce chemin en tête et que ça allait peut-être finir par partir en jus de boudin. Je ne me suis toutefois jamais trop affolé même si à un moment, je l’avoue, je me suis énervé contre moi-même quand Ian m’a doublé ce matin. J’ai malgré tout réussi à me reconcentrer directement et à trouver la solution pour lui repasser devant. Ensuite, je n’ai plus lâché le morceau », a commenté Corentin Douguet à son arrivée au ponton, ce jeudi soir, après un épilogue pour le moins épique, la faute à des conditions asthmatiques subies sur la presque totalité des 150 derniers milles du parcours. « C’était un coup à l’un, un coup à l’autre. Il a fallu réussir à exploiter la moindre risée mais ça n’a pas été facile. Simon Koster (Banque du Léman) était sur une autre route avec un vent différent. Axel n’était pas loin non plus et avec un décalage qui aurait pu devenir dangereux également. Dans ce type de situation, on ne sait jamais ce qui peut se passer. C’est forcément un peu stressant », a ajouté le Nantais qui a finalement réussi à conserver son leadership jusqu’à la fin, après avoir fait très forte impression du début jusqu’à la fin de cette 2e édition de la 1000 Milles des Sables, sa première épreuve sur le circuit à bord de Quéguiner – Innoveo après une quinzaine d’années passées sur le circuit exigeant des Figaro Bénéteau. « Je ne m’attendais pas à une entrée aussi tonitruante, mais évidemment ça fait plaisir. Ça n'a pas été simple car les jeunes sont bons et ils connaissent bien leur bateau. De mon côté, je savais que le mien (mis à l’eau le 5 janvier dernier, ndlr) avait du potentiel. J’ai pu valider un certain nombre de points techniques et tester la machine dans différents types de conditions en faisant les choses à mon rythme. Ça a bien fonctionné et je ne pouvais pas espérer mieux qu’une victoire pour commencer », a ajouté Corentin qui s’est donc imposé pour une poignée de minutes devant, dans l’ordre, Ian Lipinski et Axel Tréhin, deux ténors de la classe.
Une première riche d’enseignements pour tous
« Il y a eu un sacré jeu. Les dernières 36 heures ont été franchement aléatoires mais au bout du compte, le classement final reflète quand même bien la course. Ça a été cinq jours hyper riches. Il n’y a, assurément, pas meilleur entraînement que la confrontation. Cela permet d’avancer et de progresser. Je suis content, pour ma part, d’avoir révisé la navigation en solitaire. J’avais oublié à quel point c’est dur ! J’en ai vraiment bavé mentalement », a détaillé de son côté le skipper de Crédit Mutuel qui a parfaitement tenu la cadence imprimée par Corentin Douguet jusqu’à la marque virtuelle de La Corogne, avant de se laisser légèrement distancer puis de recoller au score dans la molle. « Je n’ai jamais rien lâché mais je suis clairement passé par beaucoup d’émotions, ce qui a été particulièrement énergivore », a assuré Ian. Un constat partagé par Axel Tréhin, lui aussi passé par un peu toutes les couleurs de l’arc-en-ciel lors de ce premier round de la saison. « Après le passage du way-point Ouest Gascogne, dans la nuit de mardi à mercredi, j’ai complètement perdu pied. Je me suis mis dans le rouge total. J’ai, heureusement, réussi à me reposer avant la fin et je me suis, tout compte fait, retrouvé dans la situation la moins stressante du groupe de tête, en ayant tout à gagner et rien à perdre », a relaté le skipper de Project Rescue Ocean qui termine finalement une demi-heure derrière le grand vainqueur et six minutes devant son camarade de jeu suisse, Simon Koster. « L’an dernier, j’avais débuté par une victoire, ce qui m’avait mis beaucoup de pression sur les épaules. Aujourd’hui, on sait sur qui elle est ! », a terminé Axel Tréhin dont la prochaine échéance sera, comme pour ses concurrents, la Normandy Channel Race dans un mois tout pile.

Source: LSVCAL

Le lassement complet: Les 1000 milles des Sables - Class40

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