Class40
Tours du Monde
Sélection RDR 2022
  • 1
    Sogestran Seafrigo (FRA 197)
    Sogestran Seafrigo (FRA 197)
    G. Pirouelle
  • 2
    Sign for Com (GER 189)
    Sign for Com (GER 189)
    M. Fink
  • 3
    TQuila (IRL 159)
    TQuila (IRL 159)
    A. Richardson
Prochaines courses

Actualités

Skippers méditerranéens : le club des cinq à l’assaut du Rhum

© Yohann Brandt
© Yohann Brandt

De Sète à Marseille, cinq marins en lice pour la Route du Rhum - Destination Guadeloupe sont basés sur l’arc méditerranéen. Kito de Pavant (HBF - Reforest’Action), Mathieu Claveau (Prendre la Mer, Agir pour la Forêt), Jean-Pierre Balmes (FullSave), Mikael Mergui (Centrakor) et Laurent Camprubi (Glaces Romanes) y développent leurs projets Class40 grâce à un calendrier sportif dense, rythmé par des courses prestigieuses. Avec un nouveau championnat dédié : le Trophée Méditerranée Class40, qui permet de fédérer les talents, de dynamiser la course au large dans la région, d’accentuer la synergie entre les équipes et de se préparer au mieux pour performer sur le défi qui les attend. 

Pour Kito de Pavant, ce sont « les irréductibles méditerranéens qui défient l’armada bretonne ». Le 6 novembre prochain, cinq skippers Class40 du sud de la France prendront le départ de la Route du Rhum après avoir effectué un long convoyage jusqu’à Saint-Malo. Si la vitalité de la course au large n’est plus à démontrer en Bretagne, les skippers installés en Méditerranée s’emploient à développer la discipline au large de ses côtes. « Ce sont nos lieux de vie, de travail, d’épanouissement et c’est logique d’être basés ici », souligne Mathieu Claveau, installé à Marseille.

 

Le Trophée Méditerranée Class40, un symbole d’attractivité

Tous soulignent l’intérêt de multiplier les entraînements et les courses en Méditerranée, afin de se frotter à des conditions atypiques, différentes de celles rencontrées dans l’océan Atlantique. « Les variations de vent sont plus rapides donc ça oblige à s’adapter davantage et à manœuvrer beaucoup plus », décrypte Jean-Pierre Balmes, installé à La Grande Motte. Le Hyérois Mikael Mergui, après avoir navigué partout dans le monde, souligne « le fait qu’il n’y a pas de contrainte de marée et d’écluse mais que le vent, en changeant d’une baie à l’autre, peut emmener plus de complexité dans la navigation ». « Les conditions étant clémentes une bonne partie de l’année, on peut naviguer plus souvent et commencer plus tôt la saison », ajoute Laurent Camprubi. Pour le skipper basé à Marseille, le programme de courses est également « très intéressant et particulièrement dense ». Afin de contribuer à son attractivité, le Trophée Méditerranée Class40 a été lancé cette année : « nous voulions qu’il fasse office de dénominateur commun et qu’il renforce les liens entre les Class40 », explique Kito de Pavant. Avec un classement spécifique instauré sur plusieurs courses : Roma per Due, Corsica Med, Duo Max, Au Large de Saint-Tropez, Palermo-Montecarlo, Round Italy et Middle Sea Race…

 

« Défendre les couleurs de la Méditerranée sur la Route du Rhum ! »

« La confrontation est très riche pour s’aguerrir et nous pousse tous à nous développer et à nous rapprocher », souligne Kito de Pavant. D’après ces marins, ce nouveau Trophée « crée une nouvelle impulsion » (Mikael Mergui), « développe l’attractivité du Class40 en Méditerranée » (Laurent Camprubi) et « pourrait motiver des skippers à s’y installer ou venir y disputer des courses » (Mathieu Claveau).
La proximité géographique, la nécessité de s’organiser pour disputer les grandes courses offshore et le fait de se confronter régulièrement ont renforcé les liens entre ces cinq marins. « On échange et on s’épaule au niveau technique et logistique » (Mikael Mergui). « On navigue les uns contre les autres mais on fait face aux mêmes problématiques, c’est normal qu’il y ait de la solidarité » (Jean-Pierre Balmes). 
« Nous sommes très unis et on fera tout pour défendre les couleurs de la Méditerranée sur la Route du Rhum », annonce Laurent Camprubi. Car pour ce club des cinq, le grand objectif de l’année se situe donc à près de 2000 milles de là où ils sont basés. Et rien n'a été facile, notamment pour assurer leur qualification : « ça a été un gros problème, rien n'est simple quand on n'est pas sur la côte Atlantique », reconnaît Jean-Pierre Balmes. « Le long convoyage est forcément un frein, là aussi, mais on a appris à s'adapter », souligne Mathieu Claveau. Pour un marin méditerranéen, s’attaquer à la Route du Rhum peut s'apparenter à un chemin de croix. Mais tous tiennent à leur ancrage régional et relèvent le défi. 
À Saint-Malo le 6 novembre prochain, 138 skippers prendront le départ de la plus prestigieuse des transatlantiques dont 55 en Class40, la classe la plus étoffée de la course. Les cinq Sudistes, en plus de tout donner pour aller au bout et décrocher une belle place dans leur catégorie, auront à cœur de rappeler les petits bonheurs et l’exigence de la navigation en Méditerranée dont les courses prestigieuses attirent chaque année des milliers de navigateurs internationaux.

Plus d'infoLe club des cinq à l’assaut du Rhum (mailchi.mp)

Imprimante Partager sur : partager sur Twitter partager sur Viadeo partager sur Facebook partager sur LinkedIn partager sur Delicious partager sur Digg partager sur Google partager sur Myspace partager sur Yahoo!

Afficher toute la rubrique


©2013-2024 Azimut Communication - Création sites internet & Bornes intéractives
Mentions légales | Plan du site | Nous contacter | RSS