Class40
Tours du Monde
Sélection RDR 2022
  • 1
    Sogestran Seafrigo (FRA 197)
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    G. Pirouelle
  • 2
    Sign for Com (GER 189)
    Sign for Com (GER 189)
    M. Fink
  • 3
    TQuila (IRL 159)
    TQuila (IRL 159)
    A. Richardson
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Route du Rhum : c'est parti !

La mer pour les uns, l’amer pour les autres

© Jean-Louis Carli / #RDR2022
© Jean-Louis Carli / #RDR2022

Les premières heures de cette 12 Route du Rhum - Destination Guadeloupe sont fidèles à leur réputation avec une sempiternelle litanie de fortunes de mer inaugurales malmenant ou compromettant le bon déroulé de la grande traversée qui mobilise les marins depuis de longs mois. Pour d’autres, la course a pris ses droits d’entrée de jeu. Ce jeudi, après 24 heures de mer, c’est Keni Piperol (Cap’tain Alternance), qui goûte au plaisir d’ouvrir la marche vers la Guadeloupe sur une trajectoire proche de la route directe. Après la Manche et la mer d’Iroise s’ouvrent les portes de l’océan indiquant à tous l’heure des grands choix stratégiques…

Après 24 heures de course, le sort qu’a connu Antoine Magre (E.Leclerc Ville-La-Grand) qui s’est échoué dans la nuit au large de l’île de Batz et qui vient, cet après-midi, de déclarer officiellement son abandon est emblématique. Tout comme les collisions qu’ont connues Martin Louchart (Randstad Ausy) qui fait route vers-Saint-Malo, ainsi que Mickael Mergui (Centrakor). Ce sont autant de coups durs qui contraignent les marins à faire une escale.

En escale à Saint-Malo ou Camaret

« J'étais bien, je devais être à 30 minutes du goulet de Brest ce matin. Il y a eu une grosse vague, le bateau s’est couché et j’ai heurté une bouée sur l’étrave à bâbord. J'ai cru que j'allais littéralement monter sur la bouée et mettre le mât dedans, j'ai eu la peur de ma vie, » confiait secoué le skipper méditerranéen Mickael Mergui qui a rejoint Camaret pour examiner l’ampleur des dégâts avec son équipe. Quant à Pierre-Louis Attwell (Vogue avec un Crohn), les avaries techniques rencontrées cette nuit sont suffisamment importantes pour rejoindre aussi ce port finistérien. Et c’est sans compter avec les soucis qui se sont vite cumulés (panne de pilote, génois déchiré) pour le skipper malouin Geoffrey Maczynski (Fortisssimo), à bord de l’un des plus anciens Class40. Il est actuellement en escale à Saint-Malo. Depuis le coup d’envoi hier, déjà six concurrents connaissant leur lot de grosses difficultés qui laisseront forcément un goût d’amertume dans les sillages de ce début de course.

Face aux choix

Pour la plupart des 54 autres candidats encore en course, le scénario prend une bien meilleure tournure. Si pour l’heure, c’est plus sur le mode d’une régate au contact qu’ils ont navigué dans des conditions de vent et de mer qui se renforcent progressivement, la stratégie à plus long terme est désormais au programme du jour. Et pour cause, il s’agit de faire un choix crucial entre des trajectoires divergentes au regard d’une météo qui promet d’évoluer de manière très contrastée. Et pour cause, il s’agit de faire un choix crucial entre des trajectoires divergentes au regard d’une météo qui promet d’évoluer de manière très contrastée : la route vers l’ouest très engagée ; et une autre plus décalée au sud où il faudra bien doser pour éviter de se retrouver piéger pars des vents plus légers dans le golfe de Gascogne. Face à ce dilemme, pas étonnant qu’un écart latéral de 13 milles sépare désormais Kéni Piperol (Cap’tain Alternance), Marc Lepesqueux (CURIUM Life Forward), ou Alex Mehran (Polka Dot), d’un petit groupe progressant un peu plus bas, où pointent, entre autres, Ambrogio Beccaria (Alla Grane - Pirelli), Ian Lipinski (Crédit Mutuel), Simon Koster (Banque du Leman), ou encore Luke Berry (Lamotte Module Création). C’est dire si l’échiquier reste ouvert alors que les 10 premiers se tiennent en moins de 7 milles.

Ca "répare", et ça repart

Pour Axel Trehin (Project Rescue Ocean), et Yoann Richomme (Arkéa Paprec), auteurs d’un départ précipité sanctionné par une pénalité de quatre heures qu'ils sont d'ores et déjà "réparée", la chasse aux premiers est ouverte. « Cette pénalité n’est pas quelque chose de facile à encaisser. Heureusement, j’ai pu sacrément limiter les dégâts avec un bon timing pour réparer avant Fréhel, ce qui limite la casse à une vingtaine de milles de retard sur les premiers. La note aurait pu être beaucoup plus salée que ça, » indique le tenant du titre, qui ne minimise pas le coup au moral de cette déconvenue. Mais fidèle à lui-même, c’est l’esprit tendu vers la suite qu’il progresse aujourd’hui. « Là, on est reparti, au près. C’est assez agité, venté, jusqu’à 27 nœuds au passage de Ouessant. On commence à faire route vers l’Ouest sur un très long bord qui va nous prendre 2 à 3 jours. Les perspectives des prochains jours ne sont pas très marrantes avec une météo délicate à gérer... » Après 200 milles parcourus depuis hier 14h15, la course ne fait que commencer...

Source: OC Sport Pen Duick

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